Il était une fois dans une contrée lointaine... Hmm non, c'est un peu vieux-jeux non? Bon recommençons avec des termes plus modernes.

Quelques part à Washington dans le monde du business régnait un homme,un homme très réputé et très fortuné.Il était un magnat des affaires et un chanceux qui possédait tout ce qui pouvait exister.Mais,le malheur s'est abattu sur cet homme lorsqu'un jour il perdit sa fortune et ses sociétés, piégé par l'un de ses partenaires d'affaire.

Malgré cela il pouvait quand-même remonter la pente avec le peu qui lui restait mais il échoua et se retrouva encore plus endetté.Dans sa toute dernière tentative,il hypothéqua sa résidence et tout ses biens matériels mais il fut trompé une seconde fois et cette fois il plongea dans la misère et fut oublié de tous. Autrefois vivant dans un manoir luxueux, aujourd'hui vit dans un appart' miteux .

Cet homme, c'est mon père: Frederick Davis.Des années se sont écoulées depuis sa chute et aujourd'hui il essai de réunir les deux bouts avec trois boulots pour s'occuper de la maison...Enfin... plus précisément, nous nous en sortons mon père et moi puisque ma soeur aînée a raté sa vie et ma soeur cadette est encore jeune.

Nous vivons à quatre chez nous depuis le décès tragique de notre mère.Il y a notre père, Lucia(L'aînée), Clara(la cadette) et puis moi, Selena.

Y'a pas grand chose à raconter sur moi, depuis mes treize ans j'ai des petits boulots et aujourd'hui je suis assistante les weekends dans une compagnie de marketing et le reste de la semaine je vais à la fac.Bref, je pensais que ma vie n'avais rien de particulière... Du moins jusqu'à ce printemps, je n'aurai jamais pensé que ma vie basculerait autant.

Encore une journée épuisante, j'ai fini tard ce weekend et, en rentrant chez moi, je me suis endormie dans le bus ce qui m'a fait dépassé mon arrêt et j'étais donc obligée de rentrer à pied. Arrivée devant la porte de la maison j'ai reçu une notif' ; j'entrais dans la maison en consultant le message : C'était celui de Dwayne, mon copain.

Dwayne:Hey ma Selynn , tu m'as même pas averti que tu rentrais sinon je t'aurais accompagné j'espère que tu es bien rentrée ma jolie je t'aime

J'ai souri en lisant cela et c'est vrai que je le négligeait trop ces temps-ci . J'allais lui répondre quand, en franchissant la porte,Je suis tombé sur Lucia. Elle s'était étalée sur le canapé à moitié habillée comme à son habitude et vu sa tête, elle devait encore être bourrée.

–Tu rentres après moi maintenant ? C'est nouveau ça! Dit-elle en titubant,Tu n'a pas pu te retenir, et tu es devenue comme moi~rigole~C'est comme ça quand on a besoin d'argent...

Je sentais mon cœur gonfler, elle recommençait encore avec ses propos

–Lucia~lui dis-je en soupirant ~ tu n'imagines pas comment ta vie aurait été simple si tu avais continué tes études et trouver un travail plus descent.

–Arrête de me juger un peu , tu crois que j'aurais arrêté mes études si j'avais les moyens ? Et puis le str*p-tease me rapporte autant en une semaine ce que tu trouve en deux et ne te crois pas être la plus parfaite et la plus descente de nous deux parce que tu travailles le jour et moi la nuit,...

–... C'est parce que c'est vrai mais tu as juste honte de l'admettre c'est tout

–~Lucia hausse le ton ~ Tu veux dire quoi par là? Moi aussi je soutiens financièrement la famille et je veux nous faire sortir de cette pauvreté...

–... En rentrant dr*guée, so*l ,et blessée? Mais enfin regarde toi...

La tension montait , on se chamaillait pour la énième fois avec Lucia pour les mêmes raisons. Le bruit que nous faisions a réveillé papa et Clara. Papa tentait de nous calmer et Clara s'est mise à pleurer ;Je ne supportait pas que nous disputes avec Lucia puissent affecter Papa et Clara alors je suis sortie de la maison, mettant un terme à cette dispute. En chemin, j'envoyais un message à Dwayne pour lui prévenir que j'allais dormir chez lui, j'ai jeté un coup d'œil sur l'heure et il était trois heures du matin et la batterie de mon téléphone était presque vide, je devais donc me dépêcher d'aller chez Dwayne parce qu'il se faisait tard et la route était déserte.Je marchait tranquillement lorsqu'en jettant un coup d'œil derrière moi j'aperçois un van noir qui semblait me suivre parce qu'il roulait très lentement. J'ai accéléré mes pas en regardant toujours derrière moi et le van avait aussi accéléré.

Par réflexe j'allume mon téléphone pour contacter le 911 mais bon timing, mon téléphone s'éteint à ce moment précis. Là j'ai tout de suite paniqué, je me suis mise à courir pour essayer d'échapper à mes pourchasseurs.

J'ai couru un bon moment avant que le van puisse me barrer la route puis cinq hommes cagoulés en sont sortis, deux d'entre eux m'ont saisi et m'ont ligoté alors que je me débattait désespérément en criant à l'aide. Ils m'ont finalement faite entrée dans le van et l'un d'eux, qui était sur la banquette avant , était au téléphone et il a dit :"Nous avons trouvé la fille"

J'étais serrée entre deux hommes, toujours attachée et avec du scotch sur la bouche. J'étais très effrayée, mais que me voulaient-ils? Et qui étaient-il ? Et comment ça "Trouvé la fille?". Au bout d'un moment je me suis calmée et détendue en me rappelant l'un de ces cours que j'avais quand j'étais petite lorsque mon père était encore fortuné;Il s'agissait d'un cours qui nous montrait comment réagir en cas de kidnapping :

La première chose était de laisser un indice pour qu'on vous retrouve et, juste avant de me faire embarquer j'avais laissé tombé mon bracelet exprès. Et maintenant je devais rester calme en étudiant le caractère des hommes qui m'ont kidnapper et d'essayer de comprendre leurs intentions.

L'homme au téléphone semblait parler à son patron, celui qui a orchestré mon enlèvement.

–...Oui monsieur~fit l'homme au téléphone~nous l'avons trouvé  aux alentours de Anacosta...oui elle était seule... Elle est exactement comme sur la photo sauf qu'elle a les cheveux mi-court ... D'accord monsieur je passe en visio tout de suite.

L'homme au téléphone fait signe à son voisin pour qu'il arrête la voiture et fait également signe à l'un des hommes à coté de moi pour braquer la lumière sur mon visage. L'homme au téléphone rapproche son téléphone de mon visage, j'aperçois une silhouette d'homme mais avec la lumière sur mes yeux je n'arrive pas à bien voir son visage. On me retire le scotch sur ma bouche.

–Comme on se retrouve !~dit le "patron" avec une voix virile~Tu croyais m'échapper durant ces années hein?

Je fixait le téléphone, incrédule.Je ne comprenais rien de ce qui se passait et j'avais très peur, comptaient-ils me tuer?

–Eh bien! Tu es devenue muette , aurait tu des remords par rapport à ce que tu as fait ? Quoi? Parceque tu n'a plus aucun droit sur Roy?~Questionant avec brutalité. Il resta silencieux un long moment comme si il me fixait puis il dit à ses sbires

–Ce n'est pas elle!

L'homme au téléphone ramène le téléphone vers lui.

–Comment ça ce ce n'est pas elle ? Questionne-t-il, c'est la même fille que sur la photo

–...Je la connais très bien et cette fille, ce n'est pas elle!~lui répond le "patron"

–Alors c'est une autre personne ? C'est... C'est sa sosie alors, ça veut dire qu'on doit la relâcher...

–Non, elle peut quand-même m'être utile.

Quoi? Comment ça ? Qu'est-ce qu'il allaient me faire?

Dans la panique j'ai commencé m'agiter et à me débattre pour me libérer ; mais que me voulaient-ils à la fin.Les deux hommes m'ont serré pour l'empêcher de m'échapper mais mon instinct de survie était plus forte que leurs masses musculaire.  L'homme au téléphone dit au chauffeur qu'on devait se rendre au "nid" D'où l'assistant du patron nous retrouverait.Nous avons roulé jusqu'au pied d'un bâtiment.

Je ne ne comprenais rien mais j'ai saisi cette opportunité...

Je sentais son regard sur moi. J'étais déjà habituée à recevoir l'attention de la gente masculine mais là c'était exagéré, il me dévorait du regard et en voyant mon air abattue il a fait son plus beau sourire narquois[...]

Par chance Il passait à l'hôpital où se trouvait mon père. J'ai ravalé ma fierté et je suis allée vers lui en larmes

–J'accepte votre proposition mais par pitié laisser mon père tranquille, lui dis-je en larmes

–Parfait, prenez tout votre temps avec votre famille parce vous ne les reverrez plus jamais après notre mariage, nous nous marions aujourd'hui même ![...]