Au temps de la monarchie, un vaste pays bien heureux et chaleureux, à la terre limoneuse et une vie savoureuse, dirigé par un grand roi nommé : Charlie Difnalius.
Le roi euphorique et anxieux tournait en rond depuis déjà plus d'une heure devant la porte. Sa femme parturiente était à l'intérieur, les personnes du palais ne pouvaient plus attendre et certaines priaient même dans leur cœur pour que ça se passe bien. Après un temps qui leur parut une éternité, le médecin royal sortit de la chambre et on put entendre les vagissements du bébé.
_ Ça y est ! Soupir le médecin essoufflé.
Le roi ne prit pas une minute, il s'empressa tellement d'entrer qu'il percuta le médecin. Il arrive en trombe au chevet de la reine, il attire une chaise et s'assoit brusquement.
_ Pourquoi es-tu si précipité ? Questionne la reine avec une voix frêle.
_ Tout va bien ? Lui demande le roi en lui prenant sa main qu'elle resserre mollement.
_ ... Je t'avais dit que ce serait une fille.
Le roi répond au sourire affectueux de sa femme avec un grand sourire qui exprime tout son sentiment de bonheur. Il embrasse sa femme tendrement sur le front.
_ Elle est avec l'infirmière, qui nous l'apportera dans quelques minutes.
_ Oui oui, t'es fatiguée repose toi.
_ Hors de question d'abord je dois serrer ma fille entre mes bras.
_ Tu l'as déjà fait non ?
_ Oui mais... Juste encore un peu avant.
_ ... D'accord
Le roi exige à l'infirmière de faire vite pour que la reine se délasse après ses efforts. L'infirmière la nettoie avec soin et la remit à ses parents en deux temps trois mouvements. À sa vue, la mère se redresse instinctivement malgré la fatigue et le malaise, elle prit sa fille dans ses bras et ils la regardèrent avec des lueurs de satisfaction et d'amour dans leurs yeux. Du bout du doigt le roi touche la joue blanchâtre et douce du bébé qui sous l'action frémit. Quelques une des servantes, tellement impatiente et qui regardaient par le travers de la porte semi-ouverte, avaient plus que hâte de s'occuper d'elle. Après cela, la reine s'endormit et le roi prit l'enfant pour le mettre dans son berceau, il se dirigea vers la fenêtre et lève la tête au ciel.
_ Je vous remercie grandement. Adressa-t-il au ciel avant de se retourner pour sortir de la chambre en fermant soigneusement la porte.
Trois jours passèrent, la reine se remit sensiblement de l'accouchement, il ne voulait rester à plus de 20 mètres d'eux, le roi refusait de se déplacer et passait la plupart du temps avec eux.
_ Phịlin Sarah Difnalius. Prononce le roi pensif depuis une heure.
_ Qui ?
_ Le nom de notre fille.
_ Phịlin ? Demande la reine perplexe de la signification de ce prénom.
_ C'est du Thaï, cela signifie Saphir en l'honneur de ses yeux bleu marine. Lui répondit le roi en caressant la paume de la main du bébé.
_ ... D'accord, mais le prochain c'est moi qui le nomme. Proclame la reine en levant le petit doigt comme pour dire prums.
De cette petite action à peu près enfantine, le roi rit doucement en disant : « comme on le dit la fille est pour le père et le garçon pour la mère » À ces mots la reine tourne instinctivement la tête pour demander : « Qui dit que ce sera un garçon ? »
_ Ce le sera. Lui redit-il en l'embrassant.
_ ... Si tu le dis, on verra bien.
On verra bien... Ce soir-là, à peine qu'ils fermèrent leurs yeux pour être dans les bras de Morphée, un fracas réveilla le roi, par les bruits de pas et coups d'épées entendus, il estime qu'ils sont attaqués. Il secoue sa femme vivement.
_ Réveille-toi, prends l'enfant !
_ Mmm, pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Berce-la. La reine somnolente ne comprenait pas pourquoi il la réveillait comme cela.
_ Dépêche-toi de prendre l'enfant nous sommes attaqués !
_ Attaqués !?
Ce mot fait plus que la réveiller, elle bondit du lit et arrache la petite de son berceau. Vu qu'ils n'étaient pas préparés, les gardes eurent beaucoup de mal à contrer l'attaque et de plus ils n'étaient pas nombreux. Ils avaient déjà envahi une grande partie du palais. Le roi les rejoint et essayait tant bien que mal de leur faire face pour protéger sa femme et sa fille mais, en vain, ils étaient trop variés. Ils étaient à un cheveu d'être vaincu, alors le roi et la reine pour le bien de leur fille, ils n'eurent d'autres choix.
_ Je suis désolée ma chérie. Pleura la reine à son enfant qui n'a pas pris longtemps à se réveiller avec ce boucan et pleurait maintenant.
Le roi interpelle l'une des servantes restantes dans le palais et lui confèrent leur enfant bien-aimé en demandant, devrai-je même dire, supplier la servante de partir loin et de prendre soin d'elle, de la protéger, de l'instruire et de s'assurer qu'un jour elle pourrait reprendre le royaume. La servante qui paraît bien fidèle à son roi et sa reine, fit la promesse de tout faire et se précipita hors du palais (par derrière) couverte par les gardes restants...
Le palais fut envahi, la reine et le roi y sont encore on ne sait s'ils sont vivants ou morts. La servante se sauve avec l'enfant au pleur du plus aigu. Elle se faufile hors du royaume et part loin comme demandé et promis. Discrètement, elle traverse divers royaumes et s'installe au diable vauvert, là où personne ne peut les reconnaître et où la vie de la princesse est sauve.
...----------------...
Les années passèrent, la petite grandissait, jusqu'à devenir une belle femme âgée de (19) dix-neuf ans. Elle était intelligente, active, belle... Elle travaillait dans une petite boulangerie avec Mme Mildrène (la servante) et Monsieur Garis, un homme que Mme Mildrène a rencontré il y a quelques années après son arrivée. Comme les années passaient Mme Mildrène vieillissait à vue d'œil. Il était maintenant temps et elle était prête à y faire face. Un matin revenant de la petite forêt tout enjouée, elle les trouve assissent sur la table l'attendant.
_ Regardez l'oiseau que j'ai eu, je n'ai eu qu'à tirer une flèche. Proclame-t-elle en rangeant son arbalète dans le coin.
_ Belle prise ma chérie. Lui félicite Monsieur Garis.
_ Merci oncle, on mange quoi ce soir ?
_ Bouillie d'avoine.
_ Ma préférée, on préserve l'oiseau pour demain. Merci tante. Elle déposa l'oiseau et mit de l'eau bouillir sur du feu. « En attendant, bouillie d'avoine »
En s'asseyant pour souper, elle remarque dans leur regard, qu'ils voulaient lui dire quelque chose mais n'osait pas.
_ Que se passe-t-il ? Demande-t-elle perplexe.
_ ... Il est temps que nous parlions de tes parents. Lui répond Mme Mildrène.
_ Mes parents ?
_ Oui, tout ce temps je ne t'ai jamais vraiment parlé d'eux. Malgré tes demandes à chaque fois, je ne t'en parlais que peu.
Impatiente et attentive, elle oubliait la nourriture, elle regardait Mme Mildrène d'un regard intense plein de lueur.
_ Sarah... Tu es une princesse.
_ ... Une quoi ? Questionne Sarah sûre de ne pas trop comprendre.
_ Ce n'est ni une blague ni une métaphore. Affirme Mme Mildrène.
_ ... Nonnnn. Manifeste Sarah en essayant d'en rire.
_ Si, t'es la fille du roi Charlie Difnalius et de la reine Elisabeth Catris de Ermirthe. J'ai dû t'emmener pour ta sécurité et ton bien-être, ils sont peut-être en vie en ce moment.
Sarah resta bouche bée, ahurissante, les yeux écarquillés. Au dernier moment, il prononça : « tu m'avais dit qu'ils étaient morts».
_ Ils le sont peut-être, nous ne savons pas vraiment. J'ai essayé de me renseigner plusieurs fois, mais en vain.
Encore une fois, elle ne savait plus quoi dire et quelle émotion afficher. Elle ne savait pas si elle devait être heureuse de savoir que ses parents sont en vie et qu'elle est une princesse ou triste que ses parents sont morts comme elle l'a toujours cru. Monsieur Garis passe sa main dans les cheveux de Sarah pour la réconforter de cette nouvelle en lui déclarant : « Je suis certain qu'ils sont en vie » Et Mme Mildrène affirme de même : « Moi aussi, il est temps que tu t'y mets »
_ Je ne t'ai pas entraîné tout ce temps pour rien. Déclaré Monsieur Garis.
_ C'est pour ça les levés à 5 h pour s'entraîner à l'épée et à l'arbalète ?
_ Oui mon enfant.
_ J'aurais dû m'en douter que ce n'était pas normal tout ça.
Mme Mildrène l'étreint et lui caresse le dos, action d'affection et de réconfort en lui faisant songer qu'elle n'a pas encore mangé sa bouille. Après tout cela, elle la mangea en moins de deux comme si de rien n'était et alla se coucher bien qu'elle ne risque pas de s'endormir ce soir.
^^^•••^^^
Une semaine de plus, après ce soir-là. Elle avait passé la plupart de son temps à rêvasser et se préparait bien qu'elle ne sache pas comment parvenir à ce qui l'attendait. Monsieur Garis et Mme Mildrène avaient déjà préparé depuis longtemps ce moment, carte, boussole, tente, outils nécessaires.
_ Sarah ?
_ Oui tante ! Répond instinctivement Sarah à Mme Mildrène.
_ J'ai quelque chose pour toi. Lui dit la tante en s'approchant.
_ Pour moi ?
_ Oui... Ta mère me l'a donné juste avant que je me sauve avec toi du palais.
En percevant par l'ouïe le mot mère, elle fut d'une silence qui dirait devenir muette pour être attentive. Mme Mildrène tend devant ses yeux, un pendentif. Constituant une paire d'ailes argentée et un joyau d'une couleur verte vive au milieu des ailes, brillant sous les rayons du soleil. Sarah en est ébahi et regarde le bijou avec stupéfaction, elle en a vu des bijoux mais pas comme tel.
_ Prend-le. Lui fit Mme Mildrène.
Elle la regarde et avec un grand sourire,elle prend le bijou entre ses mains tout enjouée.
_ Il te protègera, ce bijou bien qu'il soit beau, a un pouvoir très spécial. Il appartenait a ta mère, elle ne l'enlevait jamais.
_ ... Un pouvoir ? Demande Sarah un peu perplexe.
_ Oui ma chérie, un pouvoir de protection. Du môme que tu portes ce bijou, rien ne peut t'arriver. Considère le comme ton bouclier, ne l'enlève jamais sous aucun prétexte, il éloigne toute menace.
_ ... Merci
_ Ce n'est pas moi qu'il faut remercier mais, ta mère. Elle aurait très bien pu le garder et avoir une chance contre ceux qui nous ont attaqués, mais elle a choisi ta sécurité plutôt que la sienne.
Sarah fut émue à ces mots, bien qu'elle n'ait été avec eux que de court duré. Leur enfant fut leur priorité à leur vie, elle mit le bijou les yeux inondés de larmes. Mme Mildrène la prit dans ses bras, pour la réconforter tout en lui rappelant : « L'amour d'une mère est de fer tout comme celui d'un père, pas besoin d'être la plus belle, ni la plus intelligente, ni la plus forte, ni la plus talentueuse. Ils t'aimeront le premier jour, au dernier moment. Même si t'es remplie de tous les défauts du monde, que t'es l'incarnation du diable même, ils peuvent avoir peur de toi, sauf qu'ils t'aimeront et peuvent seulement regretter de ne pas t'avoir mis au monde sainement, au bon moment, dans les bonnes conditions ».
Elle décide de prendre route le lendemain, monsieur Garis et Mme Mildrène n'avaient aucun problème à cela. Ils l'aident à se préparer pour ce long voyage qui risque de prendre des mois. ( C'est la vie )
...----------------...
Le lendemain matin, même très tôt. Elle s'embarque dans le voyage, elle étreinte affectueusement sa tante et son oncle avant de leur dire un grand merci.
_ Ce n'est rien, c'était mon devoir. Allez, va ! Dit Mme Mildrène satisfaite de son travail réussi.
_ Revient nous voir après.
_ Promis ! Prononce-t-elle déjà le dos tourné en leur faisant un grand au revoir de la main.
Sarah prît route, sourire aux lèvres hâte de rencontrer ses parents, bien qu'elle ne sache pas encore comment elle va les aider. Arrivée à l'entrée du village, elle regarde le chemin et retourne pour admirer peut-être une dernière fois le lieu où elle a grandi.
_ (À bientôt) Pense-t-elle, allant franchir l'entrée du village.
_ I am here ! (Je suis là) déclare un homme surgit derrière un arbre devant l'entrée.
_ Marcus ?
_ Yeah it's him, I come with you (Ouais c'est lui, je viens avec toi)
_ Hors de question, tu retournes au village ! Ordonna Sarah à celui-ci.
_ Allez, Sarah ! Stp, je pourrais t'aider, ne soit pas aussi ferme.
_ Non, c'est à moi et moi seule que revient cela. Répondit fermement Sarah passant son chemin.
_ Pas juste, t'as toujours été comme cela. Tu n'acceptes personne à tes côtés. Dit-il d'un ton attristé.
_ À quoi bon, impliquer à la longue des gens dans mes affaires ?
Tout en parlant elle allait encore plus loin, mais l'autre ne revenait pas sur le fait de l'accompagner. Il le suivit quand-même.
_ Je t'ai dit de retourner au village. Prononce Sarah après s'être arrêté de marcher.
_ Ce sont mes pieds, je marche où je veux, je vais te suivre que ça te plaise ou non. Affirme le garçon.
Sarah le regarde un moment et reprend sa marche sans dire un mot de plus. Au fond de lui, elle sait que ça ne servait à rien de lui dire de rentrer au village à plusieurs recours puisque celui-ci était têtu comme une mule.
_ Je suis sûr que t'es contente que je t'accompagne.
_ Tu l'as dit à tes parents ?
_ Hein ?
_ As-tu dit à tes parents que tu partais ?
_ Bah ouais, tu me prends pour un évadé ?
_ Des fois oui.
Ce jeune homme se prénomme Marcus, c'est un vieil ami de Sarah, ils se connaissent depuis l'enfance même. Après avoir reçu l'information qu'elle comptait faire un voyage pour accomplir sa destinée, Marcus voulut y participer. Il est plutôt sympa mais, quand il commence à parler même Harpocrate ne peut l'arrêter.
_ Tu sais que je suis un bon voyageur, j'ai déjà quitté le village contrairement à toi. Je connais des villes et endroits que tu ne connais point. Je peux me repérer parmi d'endroits dont même une boussole ne peut indiquer le nord ou ouest.
_ Ferme la ! Sinon je t'expédie au village en mode catapulte ! Déclare Sarah, un peu irritée.
_ Ohhhh ça va.
Contrairement à Marcus qu'est un être qui déborde d'énergie, on partirait qu'il possède une batterie pour avoir autant d'énergie pour parler n'importe quoi, Sarah n'est pas très bavarde et aime bien rester dans le silence des moments pour se retrouver.
_ T'as une carte ?
_ Je croyais que tu n'avais pas besoin de ces trucs là pour te repérer !? Questionne Sarah d'un air enjoué.
_ Je voulais juste vérifier que tu ne sois pas bête au point de partir sans cela, sans moi ou une carte, tu serais perdu au beau milieu de nulle part.
_ ... Tais-toi sinon je t'assomme et je te laisse ici.
_ Tu ne ferais jamais cela. Affirme Marcus en passant par devant. C'est moi qui dirige.
Leur village, étant un lieu très éloigné d'autres. Ils prirent beaucoup de temps pour arriver en un autre milieu, environ 16 à 18 km. Ils arrivent au village de Geline où ils hébergent deux nuits.
_ Marcus ? Entendirent-ils à l'arrière, qui leur fit immédiatement pivoter la tête.
_ ... Ah, Carl !? Correspond Marcus d'un air un peu nerveux.
_ Le gars de l'entomophobie. Prononce celui-ci d'un air sarcastique. Qu'est-ce que tu fais ici ?
_ Toujours aussi plaisant de te voir, je passe par là.
_ Tu vas où, charger comme cela ?
_ Loin, bien loin.
_ ...C'est ta copine ? Questionne le garçon à demi surpris après l'avoir remarqué à côté.
_ (─.─||)... Non.
_ Bien évidemment, bonsoir beauté. Dirige celui-ci envers Sarah.
_ ... Bonsoir.
_ Désolé, on ne peut pas vraiment rester parler, nous sommes fatigués. À plus Carl.
_ Attends, il y a une course de cafard plutard, tu sais où. Tu peux venir mais, faut que tu l'amènes.
Marcus fit une grimace en repronnançant le mot cafard et sans vraiment y remédier, il refuse catégoriquement l'invitation et s'en va avec Sarah sans attendre un mot de plus.
_ T'as des connaissances dans le coin !?
_ Ouais, même si je ne les apprécie pas beaucoup.
_ Ils sont du genre désagréable.
_ Certains plus que d'autres, je ne suis pas prêt d'oublier mon dernier passage ici.
_ Que s'est-il passé !?
Il raconta que la fois précédente qu'il était venu à Geline, avec sa mère qui avait à revoir une amie. Il avait rencontré Carl et autres mêmes enfants. Pendant un petit instant avec eux ils lui ont fait passer un enfer. Carl était le fils de l'amie de sa mère, ils étaient restés chez elle. Après avoir appris son entomophobie, une nuit il a déposé des insectes sur le lit où il dormait, lui provoquant une peur et une panique intense à la vue, il en a mis dans son repas, ses vêtements qu'il allait mettre après son bain, ses chaussures et autres. Il en a vu des insectes ces jours-là.
_ Même après être rentré à la maison, j'ai dormi trois nuits de suite avec mes parents.
_ Sérieux !? Lui fit Sarah en ricanant.
_ Ce n'est pas drôle. Lui boude-t-il avant de croiser ses bras.
Ils s'approvisionnent, reprennent sur eux, avant de reprendre route. Mme Mildrène en a fait des routes pour garder Sarah en sécurité, ils devront passer approximativement 6 villages et une mer pour arriver à destination. Elle le sait et compte parvenir à ses fins, Marcus compte lui aussi, afin d'aider son ami.
^^^•••^^^
Pour parvenir à Ermirthe (le pays du roi Charlie) Il faillait qu'ils prennent un bateau. Pour cela ils se devaient de se rendre au nord de Fatibula, depuis leur voyage, ils avaient déjà traversé plusieurs villages. Leur village étant situé au centre pour arriver au nord, à leur démarche cela risque de prendre des nuits et des jours. Fatibula est une île plutôt grande, même très, en ce moment, ils viennent à peine d'arriver dans un autre village : Boré.
_ Je suis crevé !
_ Ferme la.
Pour parvenir au village de Boré, ils ont parcouru 20 km, à pied. « Quelle peine ! ».
_ Nous ne partons pas avant trois jours de repos à Boré. Déclare Marcus, les yeux vides.
_ Si tu veux m'accompagner jusqu'à ce qu'on arrive, ne me ralentit pas.
_ Mmmmm ! Boude Marcus en la regardant avec irritation.
Marcus et Sarah arrivèrent dans une auberge de Borè, plutôt chaleureux. Avant de demander des chambres, ils prirent une table afin de reposer leurs pieds un moment.
_ Tu dois rester ici !
_ Pourquoi faire ? T'es là non ?
_ Maman a dit que tu devrais arrêter un moment.
_ Et rester servir à l'auberge.
_ Quel mal a-t-il à cela ?
_ Rien, juste que vous me privez de joie.
_ N'exagère pas, tu sais que c'est pour ton bien. Tu n'es pas encore rétabli de ta dernière chute.
_ (눈‸눈) N'empêche, j'y vais.
_ Catherine !
_ Quoi ?
_ Non, reviens ici !
À leur ressemblance, on pourrait parier qu'ils sont frère et sœur. La fille qu'on a pu entendre être appelée Catherine pousse un soupir et s'assoit sur une chaise en boudant.
_ Catherine ?
_ ... Oui ? Répondit-elle d'un air un peu irrité.
_ Tu pourrais aller servir, cette table là-bas avec les deux jeûnes ? Demande-t-il en pointant la table de Sarah et Marcus du doigt.
La fille prend une grande inspiration avant de se lever pour aller leur demander ce qu'ils prendraient.
_ Bonjour, voudriez-vous quelque chose ?
_ Bonjour, nous ne voulons pas vraiment qu'on nous serve quelque chose pour l'instant, juste deux verres d'eau s'il vous plaît.
_ Bien. Prononce Catherine avant de se retourner.
_ Marcus ? Marcus Marcus !
_ ... Celui-ci à l'esprit complètement évadé n'entendit pas qu'on l'appelait.
_ Marcus ! L'appelle-t-elle encore une fois, mais cette fois-ci en lui servant un coup de poing au milieu de la tête.
_ Aïh ! ಥ_ಥ Mais, pourquoi t'as fait ça !? Demande Marcus en se tenant la tête.
_ Tu n'étais plus là.
_ (T_T)...
Une minute plus tard, Catherine leur apporte l'eau qu'ils avaient demandée, enfin l'eau que Sarah avait demandée.
_ Voici.
_ Sauriez-vous s'il y a des chambres de libre, nous voudrions rester ici au moins deux jours.
_ On avait dit trois jours ಠ_ಠ ? Lui questionne Marcus.
_ Nous n'avons pas le temps, deux jours c'est suffisant.
_ Je vais m'informer de cela.
_ Merci.
Il y avait bien deux chambres de libres, l'une à côté de l'autre. Sarah et Marcus ont pu s'installer dans leur chambre avant le coucher du soleil. Pendant que Sarah prenait un bain Marcus prenait soin d'inspecter la carte et de trouver le chemin qu'ils prendraient très prochainement. Le prochain village sur la carte est River.
_ La route sera longue ? Questionne Sarah sortant de la salle de bain.
_ Plutôt oui, mais on pourrait prendre un raccourci en passant par la forêt.
_ Et les animaux.
_ Ah oui, c'est vrai.
_ ... Tu sais où l'on peut trouver des chevaux ?
_ Nop. On pourrait demander.
_ Mouais demain, il se fait tard. Il m'est temps de dormir. Va dans ta chambre !
_ (눈‸눈) Ce n'est pas comme si je comptais rester.
Pendant qu'ils discutaient, au même moment. Catherine venait par là, bien que ce n'était pas son intention d'écouter au porte, mais en entendant le mot « voyage » Elle s'arrêta nette.
_ Ce voyage sera long ! Se plaigne Marcus.
_ C'est toi qui as insisté pour m'accompagner, je te rappelle.
_ J'aurais dû m'abstenir (–_–), je ne savais pas que ce serait aussi long. Ça nous prendra au moins un mois.
_ Ferme-la Marcus, tu peux rentrer si tu veux.
_ Non, j'ai commencé je compte bien finir. Affirme Marcus en croisant ses bras.
_ ... Tu fais ce que tu veux, maintenant sort de ma chambre ! Dit-elle après avoir poussé un grand soupir.
Marcus se lève, en ouvrant la porte pour sortir, il percute Catherine avec la porte.
_ Je suis désolé, je ne savais pas que vous étiez derrière.
_ Ça va, ce n'est rien. Je vous ai apporté le souper.
_ Ah, merci.
_ Puis-je ?
_ Oui, allez-y. Elle est à l'intérieur.
Marcus lui ouvre le passage, elle entra et déposa les deux bols sur la petite table de la chambre déjà remplie d'instruments et de cartes. Avant de partir, Catherine demanda : « Sans vouloir vous déranger, puis-je savoir où vous allez ? »
_ ... Oui, bien sûr. Nous comptons nous rendre à Ermirthe. Lui répondit Sarah.
_ Jusque-là !? Et vous venez de loin ?
_ Assez oui, nous venons du centre presque dans le sud.
_ ... Vous me semblez déjà très fatigué.
_ Nous le sommes.
_ Vous ne disposez pas d'aide animalière ?
_ Non pas encore, nous comptons en trouver, mais nous ne savons pas encore où chercher... Vous pourriez peut-être nous aider ?
_ ... Bien sûr, je peux vous aider. Je sais exactement où trouver des chevaux.
_ Ah merci beaucoup, demain matin alors ?
Catherine acquiesce de la tête, sauf qu'elle ne s'arrête pas là.
_ À une condition !
_ ... Laquelle ? Demande Sarah, perplexe face à cela.
_ Je vous accompagne dans votre voyage.
_ Non
_ Oui, répondit Marcus à l'arrière.
_ T'es encore là ?
_ Tu comptais manger deux bols ?
Elle n'avait pas constaté jusque-là qu'il y avait deux bols de nourriture. Sarah, après sa remarque déclare de plus qu'elle ne pourrait pas venir avec eux.
_ Je pourrais vous être utile, je sais m'y faire en question de voyage.
_ J'en ai un, qu'il n'y pas deux semaines, disait les mêmes choses. Maintenant c'est lui qui se plaint.
_ Ne suis-je pas utile ? Demande Marcus un peu irrité de ce qu'elle dit à propos de lui.
_ Tu l'es, mais tu te plains trop.
_ ...(눈‸눈) Passe-moi mon bol.
Sarah lui tend son bol, en lui ordonnant de déguerpir de là. Marcus, furieux lui affirme qu'il n'est pas un chien, qu'elle doit lui parler avec un peu de respect et qu'il partira quand il le souhaitera. Quant à Catherine, elle était toujours là, attendant une réponse affirmative de la part de Sarah.
_ Désolé, mais je ne peux pas vous prendre avec nous.
_ Pourquoi ? Demande-t-elle en faisant des yeux de chat.
_ Oui, pourquoi Sarah ?
_ Parce que, c'est comme ça.
_ Faut arrêter de faire ta solitaire, on te propose de l'aide, de la compagnie et tu refuses toujours.
En voyant que persister ne servait à rien, Catherine se sert d'une autre approche.
_ Vous aurez les chevaux gratuitement, si je viens avec vous.
_ Mm !?
_ Sérieux ?
_ Oui
_ Comment ? Questionne Sarah pas sûre de ce qu'elle avance.
_ Mon père est le responsable de l'écurie principale du village, il possède plusieurs chevaux. Il peut bien en accorder à sa fille pour un voyage sans payer.
_ ...
_ Allez Sarah ! Nous n'aurions pas à payer pour les chevaux, un compagnon de plus ne peut de mal au contraire.
Face à cela, Sarah prit une à deux minutes de réflexion avant d'affirmer que Catherine pouvait venir avec eux. Elle bondit d'un coup au milieu de la pièce avant de se précipiter vers la porte.
_ Demain matin, je viendrai vous chercher pour vous emmener à l'écurie où vous pourrez choisir les chevaux qu'il vous plaira. Bonne nuit.
_ Bonne nuit. Lui répond Marcus en lui faisant au revoir de la main.
_ À demain.
Elle s'en va en sautillant dans le couloir.
_ Elle est trop mignonne. ( ◜‿◝ )♡
_ ತ_ತ Marcus
_ Oui ?
_ Go away ! (Va-t'en)
_ (–_–)... Bonne nuit.
_ De même.
Après avoir mangé leur souper, ils s'endorment paisiblement dans leur lit. De bonne heure étant donné leur fatigue. Le lendemain très tôt dans le matin, ils retrouvent Catherine qui les attendait assise au bord d'une table, d'un air excité. Salutations faites, elle les emmène à l'écurie de son père où ils trouvent toute sorte de cheval. Grand, musclé, fourrure lisse, crinière longue et courte, plus autres. Ils n'eurent aucun mal et n'ont pas pris longtemps pour trouver un cheval chacun, avec l'aide de Catherine et de son père, ils ont pu choisir des chevaux appropriés et adaptés au voyage. Sarah a choisi un beau grand, noir qui fût nommé Blacky et Marcus un brun avec le devant de la tête tracé d'une ligne blanche, nommé Nicky.
_ T'es sûre de vouloir partir maintenant ?
_ Oui Pa, ça fait longtemps que je demande à faire un voyage.
_ ... D'accord, veille sur ma fille Vigor, tout comme tu veilleras sur lui.
_ Bien sûr Pa, c'est mon cheval après tout. Jamais je ne voudrais et ne laisserais quelque chose lui arriver.
_ Ta mère n'est pas encore revenue ?
_ Non, t'inquiètes. Vous lui direz de ma part que je reviendrai, faites en sorte qu'elle ne se fasse pas de souci pour rien j'irai bien.
_ D'accord. Prononce son père, avant de lui faire un bisou sur le front. Ma petite fleur, tu nous manqueras.
_ Ne vous inquiétez pas, votre fille sera entre bonnes mains. Applique Marcus apparaissant de nulle part.
_ N'ose même pas penser à poser tes mains sur elle ! Sinon je te les coupe. Lui avertit le père de Catherine en lui lançant un regard du plus noir.
Marcus effrayé de la réaction du père de Catherine se réfugie derrière Sarah, qui n'hésite pas à en rire.
^^^•••^^^
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!