J’obéis, j’ouvre mes yeux.

Moi : Bonjour Zic. Tu as un bon semblant ce matin. Tu as bien dormi je suppose. Veux-tu un café ?

Je me déplace, je quitte mon espace de chargement.

Choisissez mon apparence (3 choix)

Lichen : J’ai très bien dormi, merci Izan. Je ne te pose pas la question, car je sais que tu n’as pas bougé de la nuit tellement tu as bien dormi.

Moi dans ma tête : Évidemment. Vu que tu avais enlevé ma batterie pour le mettre à charger.

Lichen : Et je veux bien un café, s’il te plaît. Tu le fais tellement bien.

Moi : Je fais ça tout de suite.

J’aime rendre service, j’ai été créé ainsi

Je me rends dans la cuisine, Zic me suis.

Zic est mon créateur. Ça fait déjà deux ans que j’existe, nous vivons dans un joli appartement à Séoul, tout le monde me prend pour son fils, lui aussi me traite de cette façon.

Pourtant, je suis un robot, Izan IA.12, c’est mon nom de série. J’ai été créé avec la capacité de comprendre les émotions humaines, de pouvoir les analyser. Mais logiquement, je ne peux pas les ressentir. Zic dit que je suis le robot le plus avancé de cette époque, car je ressemble à 💯 à un humain car ma couverture corporelle a été créée avec de la vraie Chair humaine et de plus, il m’a créé avec la dernière technologie la plus avancée du monde, l’IA.

Il me répète souvent que je suis le fils parfait que tous les parents rêveraient d’avoir.

Zic : Izan, quel jour sommes nous aujourd'hui ?

Je dépose le café devant lui avant de lui répondre.

Moi : Nous sommes le 14 février 2021, c’est le jour des amoureux dans le monde des humains. Les couples mariés ou pas, sortent pour dîner et s’offrent des cadeaux. Les messieurs achètent des fleurs et du chocolat pour les dames et…

Zic : C’est bon, Izan. Tu me fais me sentir encore plus pathétique pour ne pas avoir une amoureuse depuis des années.

Il fait une expression drôle, j’ai compris que c'était une blague. Alors je me suis mis à rire.

Toutes ses informations, je l’ai trouvées sur internet. En effet, avec mon système, je suis capable en quelques secondes, de faire une recherche sur internet et trouver des informations sur tout ce que je veux.

Zic: Mise à part le fait qu’aujourd'hui soit le jour des amoureux, ce qui est totalement sans intérêt pour moi. Qu’est-ce que nous avons de prévu de spécial aujourd'hui ?

Moi : Ah oui ! C’est aujourd'hui que je vais rencontrer pour la première fois l’humain Izan et sa mère, madame Annabelle. Nous devons aller les chercher à l’aéroport à 16h, ils viendront pour faire ma connaissance et m’apprendre tout ce que je dois savoir sur l’humain Izan, afin de mieux le remplacer quand ils voudront.

Zic : C’est exact. Tu as très bien résumé, Izan .

Zic : Viens t’asseoir avec moi.

Je prends une chaise et je m’assois sur la table, juste en face de Zic.

Zic : Surtout, n’oublie pas ce que je te répète depuis ta naissance. Quand arrivera le moment où tu devras te rendre dans cette famille, il ne faut surtout pas que tu les prennes pour ta famille.

Zic: Tu devras toujours être sur tes gardes, ses personnes ne te considérons jamais comme faisant partie de la famille, je parle surtout de cette femme. Son fils et elle veulent uniquement t’utiliser.

Cela fait déjà deux ans qu’il me répète tous les jours les mêmes choses, ils sont mémorisés dans mon disque dur et il m’arrive de les réécouter encore et encore. Mais il continue tout de même à me les répéter.

Je me demande souvent est-ce que tous les humains sont comme Zic. Depuis ma création, je n’ai fréquenté de près que Zic, les autres humains, je les voient uniquement à la télévision, sur internet et quand je sors de temps en temps avec Zic le soir

J’écoute Zic me répéter encore les mêmes choses, je me demande est-ce que tous les autres humains sont comme lui ?

Sont-ils aussi bordéliques ? Zic n’aime pas du tout faire le ménage. Sans moi, son appartement qui est aussi son laboratoire, serait invivable, tellement il serait rempli de déchets.

Ont-ils tous peur de l’eau aussi, comme lui ? Je dois tous les jours lui rappeler qu’il doit prendre une douche.

Mais le plus étonnant dans tout cela est que je me pose des questions, alors que je ne suis pas censé être en capacité d’avoir ce genre de réflexion.

Zic : Tu es mon fils et je prie pour que cette mission ne dure pas longtemps, pour que tu puisses revenir auprès de moi et que nous puissions continuer notre petite vie à Séoul, comme père et fils.

Zic est un bon humain, avec un énorme cœur. Il est un grand chercheur. Je ne pouvais pas rêver d’un meilleur créateur car il est l’un des rares humains à croire que les robots comme moi, peuvent tout à fait cohabiter avec les humains sans aucun danger.

Mais à cause de ses idées révolutionnaires, il à été radié de sa profession et interdit d’exercer, car tout le monde le prend pour un fou. Pour moi, il est le meilleur humain sur terre et je ne pense pas que je trouverais une autre personne aussi spéciale que lui à mes yeux.

Moi : Reçu 5/5 papa Zic. Maintenant, il faut que tu ailles prendre une douche, pendant que je prépare le repas de midi.

Je me lève de la chaise et commence à tirer son bras, car je sais qu’il faut un peu le forcer.

Zic : Non, une douche encore. J'en ai pris un hier.

Moi : Les humains en prennent au moins un tous les jours, Zic

Moi dans ma tête : Il sentirais mauvais sans moi

Zic : Tu as de la chance de ne pas avoir besoin de faire ce genre de choses, comme nous les humains. Comme je t'envie.

Je pousse son dos jusqu'à la salle de bain. Je suis retourné ensuite dans la cuisine, j’aime beaucoup faire des recettes que je trouve sur internet.

Deux heures plus tard

Zic reçoit un appel de Madame Annabelle, il s’éloigne pour lui parler. Il fait tout le temps la même chose mais j’entends toujours tous ceux qu’ils se disent.

Elle vient de lui dire qu'ils sont arrivés plus tôt que prévu en Corée et qu’ils nous attendent déjà dans un café près de l’aéroport.

Zic reviens vers moi pour m’annoncer la nouvelle

Zic : Izan, ils sont déjà là. Nous devons partir tout de suite. N’oublie pas de mettre ta casquette.

Il parle avec empressement, je me contente de lui obéir. Je prends la casquette qui était posée sur le bureau dans le laboratoire et quittons aussitôt la maison.

Dans la voiture

Zic : Je suis toujours un peu stressé à chaque fois que je vais voir cette femme.

En deux ans d’existence, c’est la première fois que je vais rencontrer cette femme. Mais je comprends pourquoi il est nerveux de se retrouver en face d’elle, car d’après mes recherches sur elle sur internet, c’est une personne effrayante, capable de tout pour obtenir la fortune de la famille de son défunt mari.

Elle mène son fils unique à la baguette

Zic : Nous sommes arrivés. Je prie pour que tout se passe bien.

Il joint ses deux mains ensemble en disant cela. Nous descendons aussitôt de la voiture.

J’ai vu la femme tout de suite, juste en face, de l’autre côté de la route, assis sur la Terrasse avec l’humain Izan. Les deux nous regardent avec étonnement. L’humain Izan semble très étonné de me voir, il se met même débout pour regarder.

Moi : Zic, je vois un homme à 100 mètres. Il est dans un camion et ils se dirigent tout droit vers la terrasse.

Un humain que mon système m’à tout de suite indiqué être un dangereux individu est dans un camion et il se dirige tout droit sur l’humain Izan et sa mère.

Moi : Je dois sauver l’humain Izan et sa mère.

Je cours pour traverser la route,C’est déjà  trop tard, le camion percuté en plein fouet l’humain Izan.

Zic : Izan, ne bouge pas. On ne peut plus rien faire pour eux.

Zic m’a toujours interdit d’utiliser mes capacités dans les lieux publics, de peur que je fasse découvrir par les humains. Mais je ne sais pas pour quel raison, je ressentais tout de même l’envie d’aller aider l’humain

Zic : Vas t'en. Tout de suite. Prends la voiture et sert toi de ton GPS intégré pour rentrer à la maison. Il faut pas que personne te vois ici.

Zic me parle avec empressement, il semble effrayé. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, mes yeux ne peuvent se détacher de l’humain Izan qui est allongé par terre, couvert de sang. Sa mère se met à hurler , en pleurant.

Annabelle : Que quelqu’un appelle une ambulance, s’il vous plaît…

Zic : Izan, prend cette clé et vas t’en , je t’en prie

Zic me met la clé dans les mains, il me pousse le dos. J’obéis, je me suis mis à courir en direction de la voiture. J’entends des sirènes de voiture de police et d’ambulance qui arrivent. Je me précipite pour rentrer dans la voiture et démarrer.

Je conduis à toute vitesse mais je n’ai pas l’attention complète sur la route, je revois en boucle dans mon système les images du moment que le camion à foncé tout droit sur l’humain Izan. Je revois le visage de cet homme qui conduisait le camion, la plaque d'immatriculation du véhicule, tout en conduisant, je fais des  recherches sur l’individu.

J’oublie complètement la route, je connais déjà la route qui mène à l’appartement de Zic de mémoire, je ne regarde même pas mon GPS intégré. Mon attention revient sur la route quand j'entend un bruit, comme si je venais de percuter quelque chose.

Je me précipite pour arrêter la voiture et descendre pour aller voir ce que c'était. Je me rends compte que j'ai failli percuté un humain, un jeune homme qui était assis au sol.

Inconnu : Imbécile, tu ne peux pas faire…

Le jeune homme s’arrête de parler quand il a levé les yeux pour me regarder dans les yeux.

Je jette un rapide coup d'œil partout sur tout son corps pour vérifier s'il y a une trace d’une quelconque blessure.

Je me souviens soudainement que Zic m’avait dit une fois

Zic : Si tu veux vérifier si un être humain est en bonne santé, tu dois t’approcher de très près et toucher son cœur pour vérifier son rythme cardiaque, après avoir regardé partout dans son corps.

Je m’accroupis donc pour poser ma main sur son cœur, il regarde beaucoup et je ne sais pas pourquoi son regard envers moi ne m'est pas indifférent.

Moi dans ma tête : Il semble aller très bien, même si son rythme cardiaque à l’air de beaucoup s’accélérer.

Julian Benito : Tu es un ange, c’est ça ? Tu es beaucoup trop beau pour être un simple humain…

Moi dans ma tête : Beaucoup trop beau pour être un simple humain ? Que signifient exactement ses paroles ?

Je ne sais pas pourquoi, ce qu’il vient de dire m’a touché et je ne peux pas m’empêcher de continuer à le regarder.

Moi : Vous allez bien, rien n’est cassé d’après ce que je vois.

Julian : Rien n’est cassé ?

Il se met à rire, je ne comprends pas pourquoi. Il se met aussi tout de suite debout.

Julian : Beau comme un dieu, mais très étrange.

Je regarde attentivement chacune des expressions sur le visage de cet humain. J’essaie de les comprendre.

Julian : Votre visage me dit quelque chose mais, j’ai dû mal à me rappeler de…

Moi dans ma tête : Julian Benito, jeune espagnol de 18 ans, issu d’une famille modeste, il à gagner un voyage tous frais payés pour la Corée, après avoir participé à un concours organisé par une chaîne de radio à Madrid.

Ces informations, je les ai trouvées sur internet.

Moi : Je dois m’en aller. Je suis désolé d’avoir failli vous percuter. À l’avenir, éviter de marcher avec vos yeux rivés sur l’écran de votre téléphone sur la route.

Mes paroles semblent beaucoup le choqué. Il me retient par le bras, tandis que j’étais sur le point de retourner dans la voiture.

Julian : Dit moi, comment tu t’appelles ? Moi c’est Julian. Est-ce que tu es en vacances à Séoul ? Moi, j’ai la chance de venir visiter ici mais je dois repartir demain. Tu viens aussi d’Espagne ? De quelle ville ?

Il me bombarde de questions, il parle vite. Il semble avoir un intérêt particulier pour moi.

Moi dans ma tête : Il me prend vraiment pour un humain

Je me souviens tout à coup des paroles de Zic qui me répètent constamment.

Zic : Méfie toi des humains. Car la plupart, s’ils apprennent qui tu es réellement, il ne te verront plus que comme une machine qu’ils voudront utiliser à leur avantage.

Moi : Veuillez m'excuser, je dois m’en aller.

J’enlève délicatement sa main qui est encore posée sur mon bras et je rentre aussitôt dans la voiture. Je démarre en vitesse et m’en aller rapidement.

Moi dans ma tête : Cet humain semble être très agréable, dommage que je pourrais pas le revoir, j’aurais aimé être son ami.

J’arrive devant l’immeuble, je gare la voiture et je monte dans l’appartement.

Deux heures plus tard

Zic rentre à la maison, accompagné de cette femme.

Madame Annabelle : Il est beaucoup plus réaliste que ce que j’avais imaginé.

Elle fait le tour de moi, je reste stoïque.

Zic : Izan IA.12 ressemble beaucoup plus à un humain, que l’humain lui-même.

Madame Annabelle : Pour moi, il reste une machine. Le temps est venu pour voir s’il est réellement capable de remplacer mon fils à la perfection.

Madame Annabelle : Robot, tu as deux jours pour mémoriser tout ce que tu dois savoir sur mon fils. Car nous devons retourner en Espagne le troisième jour.

Je jette un œil à Zic, je suis surpris, je ne m’attendais pas à ça. Il était normalement prévu que je commence ma mission dans un mois.

Zic : L’humain Izan vient de décéder.

Zic me dit cela sur un ton triste.

Madame Annabelle : Je sais que c’est son oncle, ce fils de pute Rivaldo qui a tué mon fils, afin que ce soit son fils qui hérite de la fortune familiale.

Elle fond en larme, Zic lui tend un mouchoir et l’aide à s’asseoir

Madame Annabelle : Mais je ne vais pas le laisser faire. Pour l’instant, personne ne sait que mon fils est mort et cela restera ainsi, jusqu'à ce que ce vieux schnoc signe les papiers de l’héritage.

Zic : Izan, ce soir, tu iras à l’hôpital pour te faire passer pour l’humain Izan. Tout le monde doit croire que c’est toi qui a eu l’accident.

Madame Annabelle : Mais avant, il faut que je lui apprenne ce qu'il doit savoir, pour bien duper tout le monde.

Madame Annabelle : Est-ce qu'il s’est parlé au moins ? Depuis que je suis arrivé, il n’a pas dit un mot.

Moi : Oui, madame, je sais parfaitement parler. Mais je sais surtout écouter et Analyser.

La femme me regarde avec étonnement

Madame Annabelle : Même sa voix est comme celle de mon fils ! Impressionnant.

Zic : Madame, Izan est sans défaut, je vous l’ai déjà dit. Il fera tout ce que vous lui demanderez.

Madame Annabelle : Parfait alors. Devant tout le monde, je suis ta mère et tu m’appelles ainsi. Mais quand il y a personne, tu reviens une machine pour moi.

Je vois que ce qu’elle a dit, fait de la peine à Zic. Je ne comprends pas vraiment, étant donné qu’elle a dit la vérité.

Zic : Ne perdons pas de temps dans ce cas, nous avons beaucoup de choses à lui faire mémoriser.

Ils vont passer 2 heures à essayer de m’apprendre en détail le fonctionnement de la maison de la famille Alvaro, de l’entreprise où je suis censé travailler en tant que chef de projet et du grand-père, Ernesto Alvaro, que je dois absolument impressionner.

Deux heures plus tard

Zic : Alors, Izan. Fais nous un petit résumé des noms de chaque personne de la famille.

Moi : Il y a mon grand-père, Ernesto Alvaro Homme de 70 ans, connu pour être un homme d'affaires implacable, c'est lui qui a créé Alvaro médical techno. Il est très dur avec son petit-fils, qu'il considère être un inutil et qui ne mérite pas d'hériter sa fortune.

Moi : Ensuite, il y a Ricardo Alvaro, mon cousin, il a 13 ans et c’est le fils de Rivaldo Benitez. Il est en course avec moi pour l’héritage et je dois tout faire pour l'évincer.

Moi : Il y a vous, ma mère, Annabelle Sanchez De Alvaro Femme âgée de 45 ans.

Je continue à récité par cœur tous ce que j’ai mémorisés devant eux, la femme semble impressionnée

Zic : Je viens avec vous en Espagne, je ne laisserai pas Izan seul.

Madame Annabelle : Arrêtez de traiter cette machine, comme s’il était votre fils. Je vous rappelle que c’est moi qui vous à payé pour le fabriquer, je peux en faire ce que je veux de lui.

Zic : Peu importe ce que vous pouvez dire, je viens avec vous. Personne ne saura que je suis dans ce pays, mais je ne laisserai pas Izan seul.

Moi dans ma tête : Pourquoi je me sens soulagé qu’il vienne avec nous, si je ne suis qu’une machine ?

Nous partons ensuite pour la clinique privée où à été emmené le corps de l’humain Izan et où je vais me faire passer pour lui.

Dans la voiture, je me rends compte que quelque chose d'inhabituel est entrain de se passer dans mon système

Moi dans ma tête : Pourquoi je n’arrête pas de revoir en boucle le moment l’image de ce garçon, Julio Benito devant moi?  Est-ce une erreur de mon système ?

J’ai l’intention de poser la question à Zic, dès que je me retrouverais seul avec lui.