Jacob est terrifié, caché dans le placard, alors que son père hurle dans la maison. Il serre son téléphone dans ses mains tremblantes et appelle la protection des enfants. La voix rassurante de Grâce répond :
— Allô, je m'appelle Grâce, et toi, comment tu t'appelles ?
— Ja... Jacob, balbutie-t-il.
— Jacob, tu as besoin d'aide. Ne raccroche pas, sinon nous ne pourrons pas t'aider.
Le père de Jacob continue de le chercher furieusement. Grâce essaie de garder le contact :
— Jacob, est-ce que tu peux parler ? Est-ce que tu es blessé ?
Son père entre dans la chambre en criant, et Jacob supplie :
— Non, s'il te plaît, non...
Il est tiré de sa cachette et traîné vers sa chambre. Son père le fixe au lit et commence à le frapper. Jacob, désespéré, murmure à Grâce :
— J'ai besoin d'un ange, tout de suite...
Grâce, essayant de rester calme malgré l'urgence de la situation, lui demande :
— Jacob, est-ce que tu peux me dire où tu habites ? Nous devons envoyer quelqu'un pour t'aider.
Jacob donne son adresse avant que son père ne lui arrache le téléphone des mains. La ligne est coupée, mais Grâce a ce dont elle a besoin pour envoyer de l'aide. Les secours sont en route, déterminés à sauver Jacob des griffes de son père violent.
Au centre de protection de l'enfance, ils ont réussi à localiser l'adresse de Jacob. J'étais à côté d'eux quand ils m'ont demandé d'aller avec la police. Nous sommes arrivés sur place, et les policiers ont commencé à parler avec les parents pendant que j'attendais dans la voiture de police.
— Notre fils fait souvent des blagues au téléphone, n'est-ce pas, chéri ? dit le père.
— Oui, c'est vrai. Il n'a que 9 ans, ajoute la mère. Il n'y a aucun problème, je vous assure.
— Je comprends, monsieur Flecheur. Nous voulons tout de même lui parler, répond un policier.
— Il est sorti avec des amis, ment la mère.
— À cette heure-ci ? Un enfant de 9 ans ? rétorque le policier.
Les policiers montent à l'étage et découvrent Jacob attaché à son lit. Les barreaux du lit portent des marques, signe que ce n'est sûrement pas la première fois qu'il est maltraité. Ils descendent Jacob, enveloppé dans une couverture.
Jacob monte dans la voiture de police. Je lui explique que je serai sa tutrice je m'appelle manon et que nous allons maintenant voir le médecin du centre de protection des enfants.
manon: Assieds-toi sur moi, car il y aura des policiers qui monteront à l'arrière. Ne t'inquiète pas, je suis là pour toi, lui dis-je.
Il hésite beaucoup, la peur visible dans ses yeux. Je le rassure :
manon: Tu n'as rien à craindre. Je ne te ferai aucun mal. Je suis là pour t'aider.
Finalement, Jacob s'assoit sur moi, encore tremblant mais un peu rassuré par ma présence. Nous partons vers un endroit sûr, où il pourra commencer à se reconstruire.
Nous arrivons au centre médical. La médecin examine Jacob attentivement. Il est visible qu'il souffre beaucoup : il a de nombreuses blessures et deux os non consolidés. Malgré les efforts de la médecin pour évaluer son état, Jacob reste silencieux, les yeux éteints.
Après l'examen, je lui dis :
manon: Jacob, nous allons passer la nuit ici. Demain, nous irons au village pour enfants, où j’ai une maison avec d’autres éducateurs.
Nous nous dirigeons vers une chambre du centre médical. Il y a un pyjama bleu sur le lit. J’avais apporté les affaires nécessaires pour Jacob. Le lit est double, et je prévois de dormir avec lui pour le rassurer.
Jacob semble terrifié et a du mal à dormir. Je vois qu'il est agité, alors je lui parle doucement :
manon: Si tu as du mal à t'endormir, tu peux venir te coller contre moi. Il n’y a pas de problème. Tu es en sécurité ici, tu n’as rien à craindre.
Il hésite un moment, puis se glisse lentement vers moi. Je peux sentir la tension dans son corps. Nous nous installons dans le lit, mais il est évident qu’il est encore très troublé.
Au milieu de la nuit, Jacob se réveille en pleurs. Il est profondément secoué, et je comprends que ses cauchemars et ses peurs sont bien réels. Je veux le réconforter, mais il est tellement bouleversé qu’il ne me laisse même pas le toucher.
manon:Jacob, je suis là, lui dis-je doucement, en essayant de ne pas le brusquer. Je ne vais pas te faire de mal. Tu es en sécurité ici.
Il continue de pleurer silencieusement, les larmes coulant sans fin. J’essaie de lui parler calmement pour le rassurer, mais il semble incapable de me répondre. Son visage est marqué par la peur, et je laisse de l'espace pour qu'il puisse se calmer à son propre rythme.
Je reste là, en silence, en espérant que ma présence lui offrira un peu de réconfort malgré ses souffrances. La nuit est longue, et je suis déterminée à lui fournir tout le soutien dont il a besoin pour se sentir en sécurité.
La nuit était longue, et Jacob ne parvenait pas à trouver le sommeil. Tétanisé et terrifié, il pleurait beaucoup, inconsolable. Voir un enfant dans une telle détresse me déchirait le cœur. Je ne savais pas quoi faire pour apaiser sa douleur.
manon: Jacob, tout va bien, je suis là. Tu n'as rien à craindre, lui dis-je doucement.
Il me regarde avec des yeux emplis de larmes et de peur, puis fait un pas vers moi. Je tends la main lentement, lui laissant le choix de s’approcher ou non.
manon: Viens ici, Jacob, murmurai-je. Tu es en sécurité maintenant.
Hésitant, il finit par se rapprocher et se blottit contre moi. Je l’enveloppe doucement de mes bras, essayant de ne pas trop le serrer pour ne pas raviver ses blessures.
manon: Tu es en sécurité ici, Jacob. Je ne laisserai personne te faire du mal. Tu peux pleurer, c'est normal, c'est bien de laisser sortir ce que tu ressens.
Je reste près de lui, le berçant doucement, murmurant des mots de réconfort. Son corps finit par se détendre un peu ses sanglots deviennent moins intenses. Il reste collé à moi, cherchant la sécurité et la chaleur humaine qu'il n'a pas connue depuis longtemps.
manon: Demain, nous irons au village pour enfants, et tu verras qu’il y a des gens gentils qui s’occuperont de toi. Tu n'es plus seul, Jacob.
Il finit par s'endormir, épuisé par les émotions de la journée. Je continue de veiller sur lui, veillant à ce qu'il se sente protégé et aimé, espérant qu'avec le temps, il pourra surmonter ses peurs et retrouver une certaine sérénité.
Le lendemain matin, nous montons dans le bus qui nous amène au village pour enfants. Jacob reste silencieux tout au long du trajet, mais je continue de lui parler doucement pour le rassurer. Une fois arrivés, nous nous dirigeons vers la maison où je vais l'installer.
Je lui présente Mikael et David, deux autres enfants du village.
— Salut, Jacob, dit Mikael avec un sourire. Tu vas voir, tu vas te plaire ici.
Jacob reste silencieux, regardant ses pieds.
— Il est bête ou quoi ? Il sait pas parler ? lance David d'un ton moqueur.
Ces mots déclenchent une réaction violente chez Jacob. Il commence à taper une crise, renversant son lit dans un accès de rage et de désespoir. Je m'approche de lui avec précaution, parlant doucement mais fermement.
— Jacob, écoute-moi. Tout le monde ici est passé par des moments difficiles. Nous sommes là pour toi, tout va bien se passer.
Il se débat, refusant de se calmer. Je prends doucement ses poignets, essayant de le rassurer sans le forcer.
— Jacob, je suis là pour toi. Je te promets que ça va aller. Tu es en sécurité ici.
Il recule brusquement, encore effrayé et perturbé. Je prends une profonde inspiration, essayant de rester aussi calme que possible pour lui montrer qu'il n'a rien à craindre.
— Ce que tu ressens, c'est normal. C'est difficile maintenant, mais ça va s'améliorer. Je te le promets, dis-je doucement.
Je me tourne vers Mikael et David, leur faisant signe de sortir pour laisser Jacob se calmer.
— Mikael, David, vous pouvez aller jouer dehors un moment, s'il vous plaît ? Nous avons besoin de calme ici.
Une fois seuls, je continue de parler à Jacob d'une voix apaisante.
— Jacob, tu es dans un endroit sûr. Prends le temps qu'il te faut. Nous sommes là pour toi, et tu n'as rien à craindre.
Je m'assois à une distance respectueuse, lui laissant de l'espace pour qu'il puisse se sentir un peu plus en contrôle.
Le soir venu, nous nous asseyons à table pour dîner. Le menu du soir est des pâtes à la carbonara. Jacob mange en silence, mais je suis contente de voir qu'il accepte de manger un peu. Mikael et David essaient de l'inclure dans leurs discussions, mais Jacob reste fermé.
Après le dîner, il est l'heure d'aller au lit. Je guide les garçons vers leurs chambres.
— Allez, les garçons, il est temps de dormir. Bonne nuit, dis-je doucement en veillant à ce que chacun se sente à l'aise et en sécurité.
— Bonne nuit, répondent Mikael et David en chœur.
Je m'approche de Jacob, qui semble toujours un peu perdu et effrayé.
— Bonne nuit, Jacob. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis juste à côté. Tu es en sécurité ici, lui dis-je doucement.
Je m'assure qu'il est bien installé dans son lit et que tout est en ordre dans la chambre avant de me retirer. Avant de sortir, je jette un dernier coup d'œil pour m'assurer qu'il se sent rassuré.
— Dors bien, Jacob, murmurai-je en éteignant doucement la lumière.
Je quitte la chambre, espérant que la tranquillité de la nuit l'aidera à trouver un peu de paix et de repos. Je reste vigilante, prête à intervenir si Jacob se réveille ou a besoin de moi. Mon objectif est de lui offrir tout le soutien et la sécurité dont il a besoin pour commencer à se reconstruire
Pendant la nuit, je remarque sur la caméra de surveillance pour enfants que Jacob bouge beaucoup dans son sommeil. Mikael, qui dort dans la même chambre, se lève pour remettre la couverture sur Jacob, mais ce dernier n'aime pas ça et sursaute de peur. Je décide d'aller le voir pour le rassurer.
En entrant doucement dans la chambre, je m'approche de Jacob qui serre son doudou avec force. Je m'accroupis à côté de son lit et lui parle doucement.
— Jacob, c'est moi. Tout va bien. Tu es en sécurité ici.
Il me regarde avec des yeux encore remplis de peur, mais il semble un peu apaisé par ma présence.
— Je suis juste à côté si tu as besoin de moi, d'accord ? Essaie de te rendormir.
Je reste là, assise à côté de son lit, lui parlant doucement pour le rassurer.
— Tu n'as rien à craindre ici. Nous sommes tous là pour t'aider. Si tu as peur ou si tu te réveilles, n'hésite pas à me le dire.
Jacob se rallonge, toujours serrant son doudou contre lui. Je continue de parler doucement, des mots de réconfort et d'assurance, jusqu'à ce que je voie ses yeux se fermer lentement.
— Bonne nuit, Jacob. Dors bien, lui dis-je doucement.
Je reste encore quelques minutes pour m'assurer qu'il est bien endormi avant de me retirer doucement de la chambre, en espérant que le reste de la nuit sera plus paisible pour lui. Je garde l'œil sur la caméra, prête à intervenir à nouveau si nécessaire, déterminée à veiller sur lui et à lui offrir tout le soutien dont il a besoin pour se sentir en sécurité.
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