Certains habitants de notre planète croient au surnaturel, aux fantômes et à l’au-delà. Il y en a d’autres qui en doutent, et il y a aussi des gens qui considèrent tout cela comme complètement absurde ... jusqu’à ce que quelque chose d’inexplicable leur arrive personnellement.
Je m’appelle Aubin, jeune riverain dans la trentaine qui a ses heures de pointes aide à des tâches dans le village. Un village dont la réputation était international grâce à ses prouesses mystiques, de sorcellerie et de persécutions
Les témoignages ne manquaient jamais. Des morts bizarres et étranges chaque temps y’en avait et tout ceci faisait peur
Tout ceci rendait sceptique. Combien de personnes avaient fuit le village pour s’exiler en ville afin de ne pas avoir à faire à tout ça
Sauf que moi personnellement, je n’y croyais pas!!
Je ne croyais pas au surnaturel, pour moi c’était des fables. Même si j’avais déjà eu certains signes, pour moi j’étais accro au tabac et à la liqueur
Des hallucinations chaque fois, c’était ma raison pour ne pas penser comme les autres
Nous avions vu telle mort en brousse hier en revenant de la chasse. Des histoires qui, autour d’un verre de vin de palme avec les frères du village me faisaient rire
AUBIN: Ah dis donc buvez le vin! Je suis né et j’ai grandi ici mais vous voulez faire comme si je viens d’ailleurs. La même brousse là, nous y allons Noon ? Pourquoi je n’ai jamais rencontré?
- Et même si tu racontes, est ce que tu vas nous dire ?
AUBIN: Que je cache quoi ? C’est tout simplement parce que jamais je ne vais rencontrer ce que vous dites là
J’étais persuadé que le surnaturel n’était qu’une fable pour effrayer les gamins. Étais je donc encore un gamin ?
Non du tout !
AUBIN: Buvons le vin, chacun rentre chez soi !
J’habitais un peu loin de l’endroit où nous aimions nous asseoir autour de ce liquide délicieux. Donc avec mes frères, on se retrouvait chaque jour après une longue journée dans les surfaces de l’eau pour des divers et aussi pour mouiller la gorge comme on aimait dire
Je n’avais point de femme, ni d’enfants donc j’étais libre de rentrer à n’importe quelle heure chez moi et dans n’importe quelle état
J’aimais être ivre mort, ça me rendait encore plus fort le lendemain à la rivière
Il était donc 22h lorsque j’envoyais la dernière goutte de vin rejoindre les tonnes de litres que j’avais ingurgités depuis la soirée.
- Aubin tu es fatigué hein, ce n’est pas mieux pour toi de te reposer ici ? Tu es à presque 7 kilomètres d’ici
AUBIN: Tu sais bien que tu m’as déjà vu plus que ça. Ne t’inquiète pas je vais arriver
- D’accord
Pour dire vrai, ce soir j’étais dans un état très avancé. Jamais je n’avais bu de cette manière. Cette fois c’était fort
J’ai pris la route tout de même. Ma petite machette à la main et mon petit sac où j’avais mes poissons
Je marchais en sifflotant le rythme d’une chanson traditionnelle.
Une chanson jugée dangereuse par les anciens car celle ci était censée appeler les esprits, n’importe lesquels
Aubin ne croit pas en ces choses, pour lui ce n’est qu’une chanson qu’il connaît d’ailleurs depuis son enfance du coup, il l’aime.
Je marche dans cette nuit froide pour rejoindre le chez moi. Je titube en route mais je sais que j’y arriverai
C’est pénible mais moi ça me fait un peu de bien de ressentir cela.
N’allez pas me demander pourquoi aimer cette sensation, je ne saurai vous répondre mais entre buveurs, on peut se comprendre
Revenons au récit.
J’ai parcouru près de la moitié du chemin, en réalité je suis à quelques mètres du pont et tout à coup, il y’a un truc bizarre qui se produit
Mon plastique de poissons se met à bouger. C’est anormal, ces poissons ça fait des heures que je les ai tués pourtant.
Je m’arrête, la tête qui tourne, j’ouvre le plastique et les poissons sont vivants
AUBIN: Même si vous marchez avec les pieds, je vais vous mangez
Je suis ivre, du coup dans un premier temps ça ne me surprend même pas. Je me mets à frapper le plastique au sol de toutes mes forces pour les tuer à nouveau
Ils ne bougent plus et je continue à avancer en sifflotant
Je suis à cinq mètres du pont et je vois l’eau de la rivière qui monte, elle monte, elle monte
Je me dis
AUBIN: J’ai vraiment abusé sur l’alcool aujourd’hui! Jusqu’à j’ai l’impression que l’eau dépasse le pont ?
Ça ne m’empêche pas d’avancer d’ailleurs jusqu’à ce que je voie sortir d’un côté de la brousse des gens en blanc
Là je m’arrête
Ils sont peut-être une dizaine et ils tiennent un prisonnier
Est ce encore donc mon état qui me fait voir des choses comme ça ?
Je suis debout et je les vois conduire le prisonnier vers la rivière... Celui ci se tourne et je le reconnais
C’est mon frère du village qui vient de me proposer de dormir au village parce que j’étais ivre…
Mais là, je ne m’y attarde pas… en tout cas pour l’instant
Puisque l’eau semble en hauteur, ils y entrent comme si c’était une porte… et l’eau redescend automatiquement
Tout redevient normal.
Je traverse le pont et il est mouillé. Pour dire vrai ça m’amuse Parce que je me dis, j’ai tellement cru en ce que j’ai vu que j’ai aussi l’impression que le pont est réellement mouillé
J’arrive chez moi et lorsque je veux déballer mon plastique, il est vide. Je me dis que le poisson est tombé en chemin mais le plastique n’est pas du tout percé.
Je suis fatigué, je me couche pour dormir.
5h40 je suis debout et je prends le chemin de la rivière. Ne vous inquiétez pas je Pète la forme et ce qui s’est passé cette nuit j’ai oublié
J’arrive à la rivière et la première personne que je vois c’est mon frère d’hier
- Aubin c’est comment?
AUBIN: Depuis quand tu arrives tôt ici ?
- J’ai la rage aujourd’hui, je dois travailler toute la journée
AUBIN: N’est ce pas ?
- Oui, j’ai des soucis d’argent là
Un bon nageur
Une zone peu profonde
Il se tenait debout dans sa pirogue et dépliait son filet pour se préparer, Il glissa en appelant mon nom
- Aubin au secours!! Sauve-moi
J’étais de dos entrain de me mettre en tenue de travail et lorsque je me retourne, il a disparu
Son corps, introuvable….
J’avais d’abord pensé à une blague de sa part surtout qu’il était réputé pour ce genre de chose… je regarde autour de moi et il n’y a personne. C’est quand même étrange car vue notre position et en si peu de temps, il ne pouvait pas disparaître ainsi
La partie de l’eau où il se trouvait, sa pirogue y était et l’eau était calme. Il était impossible de penser que quelqu’un soit entré dans cette eau là
Je me suis mis à l’appeler tout en regardant de partout mais aucune réponse et c’est là que j’ai eu peur
Je me suis dépêché pour le village afin d’aller signaler aux autres que notre frère Dambu était porté disparu
- Comment ça porté disparu ?
Je leur ai donc raconté la scène et certaines réactions me laissèrent perplexe. Surtout quand ils se regardèrent entre eux et firent des « hum »
- Allons-y à la rivière
Nous sommes arrivés et sa pirogue, celle de Dambu était encore là placée comme je l’avais laissé et du doigt je l’ai pointée
AUBIN: C’est là !!
Certains se sont mis en tenue de nageurs et ont plongé, d’autres ont pris les pirogues, moi parmi pour chercher aux alentours
Personne ne pouvait penser à une noyade. Même moi car Dambu était un très grand nageur. D’ailleurs qui de nous ne savait pas nager ? C’était la base.
On fouillait et j’avais l’impression que l’eau grondait. Certaines parties avaient des phénomènes comme des tourbillons qu’il fallait d’ailleurs éviter
Parfois le bâton qui nous servait de pagaie, donnait l’impression d’être coincé au fond de l’eau. Comme ci quelqu’un l’attrapait en bas afin de remonter
Il fallait donc parfois tirer avec un peu de force pour pouvoir avancer
Toute la journée nous avions fait des recherches et tout ceci pour un résultat vain. Mon groupe avec lequel j’étais en pirogue, nous avions décidé de rentrer
Nous sommes arrivés à la rive et les autres nous attendaient sauf un autre groupe de trois qui aussi avait pris la route pour la recherche
Au départ on ne se douta de rien, peut-être ils étaient allés assez loin et sur le chemin du retour, ils étaient.
Nous attendîmes donc…
1h…2h…3h… de temps et nos trois frère ne sont pas encore revenus
L’un de nous par un hurlement commun qu’on connaissait tous, se mit à faire appel aux autres qui normalement devraient répondre peu importe où ils étaient mais hélas.
Personne ne répondit …
- Ça devient sérieux! Je pense que nous devrions en parler au chef du village. Cette histoire est très étrange
Moi qui ne croyait pas en ces choses, j’avais toujours un côté de moi qui me disait que tout ceci n’était qu’une blague et maintenant les trois autres s’y étaient mêlés
Je ne parlais pas… D’ailleurs qu’allais-je dire… ? Je ne faisais qu’observer les autres faires et leur agissement me faisait croire que ce qu’ils disaient depuis étaient vrai
- Le village ci hein!!
S’exclama un
On prit la route du village, il était 21h par la. Toute une journée passée dans l’angoisse, la peur et la réflexion
Personne ne parlait. C’était une tradition lorsqu’on avait fouillé un corps qui a priori se serait noyé dans l’eau et que les plongeurs n’avaient rien trouvé, sur le chemin du retour personne ne devait parler
Même un seul mot
Moi je n’y croyais pas mais au vue du sérieux des autres, j’ai préféré fermer ma bouche
Nous sommes arrivés chez le chef. Merci il était encore assis avec ses notables, déjà au courant de la disparition de Dambu mais surtout pas des autres
Lorsqu’ils nous avaient aperçu de loin, ils eurent espoir mais déçu lorsqu’ils nous vis apparaître moins que nous sommes partis
- Où sont les autres ?
Demanda un notable avant que l’un des nôtres ne répondit
- Disparus pendant les recherches… ils ont prit une pirogue et ils ne sont jamais revenus
- Comment ça jamais revenus ?
- Nous avions attendu durant des heures jusqu’à ce que nous décidions maintenant de remonter
Le chef leva la tête vers le ciel puis baissa ses yeux et secoua sa tête. Il cracha au sol et dessina un truc avec la boue qu’il forma entre ses crachats et la poussière
Puis sans rien dire, il se leva et s’en alla dans sa case suivi par deux notables
Le troisième s’approcha de nous et dit
- Soyez prudents ! Quelque chose ne va pas ! C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment
J’ai eu la chaire de poule. Pour la première fois, j’avais eu peur de ce que j’entendais mais surtout de ce que je voyais et j’avais vu
La noirceur du ciel et l’absence des étoiles ne présageait rien de bon au point où d’une voix tremblante et douce j’ai demandé à un de mes frères
AUBIN: Je…je peux dormir chez toi cette nuit ? Tu sais que je ne peux pas rentrer à cette heure seule chez moi
Oui c’était drôle, ils se sont moqués de moi et ils avaient raison car moi je rentrais à n’importe quelle heure
Ceux qui dormaient seuls, nous avaient rejoins. On se retrouva environs quatre ou cinq chez l’un de nos frères. Les intestins crispés par la panique et la peur
- Et si quelque chose arrêtaient nos frères ?
- Ce n’est pas normal je t’assure. Les démons de ce village ont décidé de prendre désormais sans demander
- Je t’assure que cette histoire ne finira pas comme ça. Un cœur me dit que ce n’est que le début du cauchemar
Jusqu’ici je n’avais même pas encore raconté ce que j’avais vu cette nuit. J’avais même en réalité oublié et surtout que je me disais que j’étais ivre d’où cette vision. Mais bon, je ne perdais rien à leur raconter ce que j’avais vu
Alors je leur racontai…
- J’espère que ce n’est pas les hallucinations d’alcool hein Aubin
AUBIN: J’aimerai vraiment que ce soit ça ! Vous connaissez ma position face à genre de choses
- Nous ne perdons rien à raconter ce que tu as vu au chef
AUBIN: En même temps. Mais c’est quand même fort ça. Disparaître comme ça pour rien ?
- Ils sont morts !
- Ne dis pas ça
- Tu expliques donc comment ? Qu’ils sont où ?
- On va savoir mais pas la mort !!
Soudainement j’eus une envie pressante. Nous sommes au village alors je ne devais que sortir
Dire alors à quelqu’un de m’accompagner ? J’avais honte de le faire… Mais c’est avec beaucoup de courage et aussi pas de choix que j’avais fini par me lever pour sortir
Les toilettes derrière, j’y suis allé et voilà que pendant que j’y suis j’entends des pas tout autour des toilettes qu’on appelle W.C. Ils sont en tôles et les tôles se mettent à vibrer. Les pas s’intensifient, mes fesses se resserrent, j’ai envie de disparaître, mon rythme cardiaque accélère
Je regarde en haut en bas, au gauche à droite, je ne sais même pas exactement où exactement les pas sont situés, sans vous dire qui c’est
Une chose est sûre ce n’est pas quelqu’un… ce n’est pas quelqu’un de vivant…
D’un coup je vois quelqu’un passer devant moi de dos, il avance vers la broussaille, du côté des épines, il avance, il avance puis d’un coup il s’arrête, ensuite il se retourne, me regarde
C’est Dambu…
Il me fait signe de la main en me disant au revoir, puis il entre dans la broussaille et disparaît…
L’envie pressante a disparu, je me suis levé tout en criant vers la maison. Mes frères sont venus vers moi
Je ne sais pas si je m’étais nettoyé ou pas, ce n’était pas important
- C’est quoi ? Qu’est ce qui se passe ?
Je tremblais, je respirais tellement fort que j’avais l’impression que mon cœur devait se couper en deux
Je cherchais à parler mais mon souffle était encore entrecoupé…
- Celui ci a vu un fantôme ?
AUBIN: Si… Si Dambu est mort alors je viens bel et bien de voir un fantôme
- Quoi ?
AUBIN: J’ai vu Dambu
- Où est-il ?
Nous sommes ressortis. Bon en réalité moi je les avais suivi juste parce que je ne pouvais pas rester tout seul à l’intérieur de la maison
- Mais tu dis que tu as vu Dambu où?
AUBIN: Il était entrain d’entrer là ?
Je montrai du doigt l’endroit où notre ami était entré. Un endroit truffé d’épines. Qui serait fou pour entrer là-bas ?
- Tu es sérieux ? Tu l’as vu comment ?
AUBIN: J’étais là aux toilettes et je l’ai vu, il est entré là et il m’a dit aurevoir
- De toutes les façons, cette histoire devient de plus en plus bizarre.
AUBIN: Ne me dites pas que vous ne me croyez pas !
- Moi je te crois! Sachant où on vit, ça ne peut pas me surprendre que tu vois ce genre de choses
- En même temps, il faut ajouter que lui il n’y croyait pas
- Et maintenant il en parle !
Ils avaient raison. Même si je n’étais pas encore très sûr de ce qui se passait, je ne voulais simplement pas y croire car
Nous sommes repartis nous enfermer dans la maison. Personne ne dormait, personne ne pouvait même d’ailleurs fermer l’œil
Il fallait rester éveillé parce que tout le monde avait peur, il fallait bien rester sur ses gardes
Personne n’osait même parler à l’autre, on se collait contre les murs tout en contrôlant tous les bagnes de la maison
Puis un bruit retentit sur la toiture, oui un énorme bruit
Vous savez avec les maisons du village qui sont non plafonnées, le bruit avait retentit très fort mais la toiture ne s’était pas déformée
Nous nous sommes tous levés en même temps pour se rassembler au milieu de lanalison et nous avions commencé à regarder en l’air en attendant si quelque chose devait finir par entrer dans la maison
Quelques minutes après le bruit, tout était calme mais pas pour longtemps. Ensuite on aurait dit que quelqu’un marchait sur la toiture cette fois
Les bruits de pas avançaient sur la toiture, jusqu’à l’autre bout où la personne si c’en était une sauta et même au sol nous ressentîmes le bruit de son atterrissage sur la terre
Là, je savais que c’était la peur de ma vie, je voulais disparaître. Pour moi c’est clair que la personne devait entrer cette fois mais non, nous avions plutôt entendu un grand miaulement
On aurait dit un chat justement…
On s’est regardés
On tremblait tous
Ça se voyait dans nos yeux rouges et fatigués
Après ça, c’est la brousse qui s’est mise à gronder comme ci des gens étaient entrain de faire une course poursuite
C’était incroyable, les scènes dans ce village, c’est la première fois que j’y assistais avec autant de peur
- Vous savez quoi ? Moi je ne peux plus rester ici !
Personne n’avait compris la réaction de notre frère
_ Tu veux aller où?
- Ces mieux de rentrer chez moi! Je ne sais pas pourquoi je suis venu ici
- Ne fais pas ça ! Avec tout ce que tu suis à l’extérieur là, tu veux prendre le risque de sortir d’ici
- Je vais chez moi, près de ma mère je serai en sécurité
- Non ne sors pas! Attendons le matin tout simplement
- Non! Je ne peux pas rester ici
Le gars s’est dirigé vers la porte et il a ouvert et il est sorti. Personne n’avait osé le suivre, on est tous resté à l’intérieur et devant nos yeux il a disparu
Nous avions refermé la porte déjà dans l’espoir qu’il portait revenir toquer mais hélas, rien de tout ça n’arriva
Au contraire le pire était arrivé…
Le matin, lorsque nous avons entendu les oiseaux chanter et que quelques rayons de soleil qui entraient par les petits trous de la maison nous avaient signalé la levée du soleil, nous avions ouvert la porte pour sortir
C’était plutôt calme, nous sommes sortis et la première chose qu’on a décidé de faire c’était d’aller voir le chef pour lui raconter tout ce qui s’était passé dans la nuit
Lorsque nous sommes arrivé dans la cours, nous avions croisé un notable qui était devant la porte fermée, il nous stoppa et nous demanda de faire moins de bruits
- Que faites vous ici si tôt ?
L’un de nous essaya de lui raconter mais avant que celui ci ne termine l’histoire, le notable lui dit
- Oui! Venez !
Il décala avec nous et nous dit
- Le chat là c’était le chef et parmi vous on voulait quelqu’un pour apaiser les ancêtres et pour qu’il nous dise où sont les autres. Seul le chef sait maintenant comment on va retrouver les autres car il a parlé avec eux
- Il y’a Kakou qui est sorti hier en pleine nuit
- Kakou ? Ah donc c’est de lui qu’il s’agissait ?
- S’agissait? Comment ça ?
Son regard nous avait tout dit, mais on insista et il nous dit
- Le gros chat l’a mangé
AUBIN: Quel gros chat ? Le chef ?
- Shuuuuutt! Lorsque le chef utilise son totem, le totem doit se nourrir et lorsqu’il rentre se cacher tout ce qu’il rencontre lui servira de repas ! Je ne sais pas exactement ce que votre frère faisait dehors à cette heure mais vous ne le verrez plus… jamais
Et c’était vrai, nous n’avions plus jamais revu notre frère Kakou
Pendant que nous étions là, voilà la porte du chef qui s’ouvre, il est debout mais il n’est pas seul, il se tient là avec son troisième fils qui a l’âge de cinq ans
Il appela ses serviteurs et dit
- On y va !
On regarda le notable qui nous dit
- On va à la rivière! Les ancêtres ont demandé que le fils du chef aille chercher vos frères en échange de quelque chose dont lui seul connaît
L’enfant tenait juste une plume dans sa main et nous descendîmes à la rivière
Le grand sorcier était là lui aussi, il chantait et aspergeait l’enfant d’une fumée avec une odeur bizarre
Ceci jusqu’à la rivière où on plaça l’enfant devant l’eau , on lui mit la plume au niveau de la tête et il entra dans l’eau , tout doucement guidé par les chants du grand sorcier
Plus il avançait , plus l’eau l’absorbait… puis, il finir par disparaître et plus rien
3h plus tard…
Des bulles se mirent à sortir de l’eau, les ancêtres répondaient ils ?
Le grand sorcier se leva et commença encore à chanter puis on vit l’enfant sortir de l’eau , sec comme si il n’avait jamais touché une goutte d’eau
Seule la plume avait disparu…
Il arriva à la rive et se retourna en regardant l’eau et la tout à coup , les corps de nos amis qui avaient disparu dans la rivière remontèrent à la surface
Mais sans vie…
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