Je suis Rawan Hicham une musulmane orpheline et voilée qui vit avec ma tante du côté de ma mère avec mon oncle en Tunisie, après la mort de mes parents ils m'adoptèrent.Je suis âgée de 19 ans et tant bien qu'étant orpheline je me sentais comblée en même parce que avoir une tante avec laquelle je suis très proche, sans oublier mes proches, mes amis puis inévitablement Walid mon prétendant le plus déterminé, eux à mes côtés plus besoin d'autres choses.Je profite de la vie même si elle a été amère. Walid, lui qui a été là pour moi depuis mes 16 ans me dit un jour :‹‹ j'attendrai le temps qu'il faut››
Finalement ce jour arriva quelques jours avant mon vingtième anniversaire il demanda ma main à mes parents qui acceptèrent, car il était un jeune homme respectueux, attentionné et qui les traite comme ses propres parents évidemment avec mon accord, je l'appréciais vraiment il était toujours compréhensible et agréable en plus de tout cela il est mon meilleur ami .Il avait 24 ans et était très charmant.
Comme on le dit le rêve de chaque mère est de voir sa fille réussir et heureuse. Elle organisa les préparatifs du mariage avec beaucoup d'attention. Un mois avant mon mariage tant attendu Walid fut obligé de se déplacer pour quelques jours à cause de son travail
-Bonjour Walid, c'est bien aujourd'hui que tu devais partir pour le travail.
-Coucou ma petite étoile et oui, c'est le cas, mais est-ce qu'au moins tu sais que tu vas me manquer. Dit-il en gloussant
-Oui bien sûr et n'y reste pas longtemps tu vas aussi me manquer. Lui dis-je un peu gênée
Il me prit dans ses bras, m'embrasse doucement sur le front et monte à bord de sa voiture.
‹‹Je t'aime››. Me dit il avant de démarrer.
Mais je ne savais pas que ce serait la dernière chose qu'il me dirait.
Le lendemain je me réveille de bonne humeur et je descends pour prendre mon petit déjeuner, c'est là que le téléphone fixe sonne. Je décroche.
‹‹Est-ce vous Mademoiselle Hicham››. Dit mon correspondant
À ce moment je me sens mal à l'aise et je rétorque :
‹‹Oui, qui est-ce ?››
‹‹Je suis de la police et nous avons contacté l'un des numéros d'urgence de Monsieur Walid Zeke››, dit-il
‹‹Comment ça la police qu'est-ce qu'il se passe ?››
‹‹Je suis désolé je vous présente mes condoléances››
Je fus au bord des larmes. À ce moment précis j'ai senti mes muscles lâchés et je suis tombée par terre.
‹‹Non Rawan que ce passe t'il !››. Cria ma tante
Je me réveille étourdie dans ce qui semblais être un hôpital ma tante à mes côtés, je ne me souvenais plus de ce qui c'était passé, je demande alors à ma tante confuse et avec peu de peur dans ma voix:
‹‹Réponds-moi ma tante que s'est-il passé !››Ai-je hurlé
Elle soupira
‹‹Walid n'est plus››
Et je me suis enfin souvenue de ce qu'il s'était passé, ma conversation téléphonique avec l'agent de police.
Je me sentais très mal et des larmes commencèrent à couler
‹‹POURQUOI MAINTENANT... POURQUOI TOUTES LES PERSONNES QUI ME SONT CHÈRES ME QUITTENT...›› Ai-je crié avec douleur.
Puis un médecin arrive et dit à ma tante que je pouvais sortir l'après midi. Elle m'a dit qu'elle allait me laisser seule pour que je réfléchisse et m'a serrée fort dans ses bras.
Seule dans la chambre d'hôpital je revoyais en boucle tout ce qu'il s'était passé dans ma tête
Et je me suis dis que maintenant ''JE CHANGERAI'', je voulais être une femme sans faille et qui respectait sa religion.
Il était l'heure de rentrer et depuis je n'ai prononcé aucun mot. Ainsi à la maison je me suis endormie.
Le lendemain je descends pour le petit déjeuner recouverte de la tête au pied jusqu'à presque recouvrir mon visage grâce à un voile‹‹JE SUIS À PRÉSENT UNE VRAIE VOILÉE, ET SILENCIEUSE SERA MON DEUXIÈME PRÉNOM››
Ma tante m'a simplement prise dans ses bras, mais je ne savais pas qu'un geste aussi simple pouvait me faire fondre en larmes… à nouveau, car toute la nuit, je n'ai fait que pleurer. Elle me prit à part et dit <‹‹ Je sais que c'est extrêmement douloureux, mais essaie de sortir ça ira mieux inch'Allah››.
J'acquiesce sans un mot
Après avoir pris mon petit déjeuner je monte dans ma chambre et juste comme ça cette routine est devenue ma vie.
Un jour, je me rends au marché pour quelques courses et en retournant chez moi j'ai glissé et je suis tombée
sur quelqu'un lorsque j'ai levé la tête un regard critique me transperça le cœur un homme qui avait presque le même âge que moi me regardait d'un air suffisant, car j'avais renversé son café sur ces vêtements puis il cria‹‹Tu as vu ce que tu as fait espèce d'étourdie comment est ce que je vais faire pour aller au travail maintenant››
‹‹Eh bien je ne l'ai pas fait exprès de quel droit vous vous permettez de crier sur les gens comme ça vous êtes vraiment désagréable››
On s'est disputé durant un long moment puis je l'ai laissé seul puisque j'étais pressée
Quelques jours plupart mon oncle me dit que les fils de son vieil ami allaient s'installer dans la maison pour les affaires vu qu'elle était assez vaste j'ai haussé des épaules peut-être que nous ne nous croiserons même pas et cela m'arrangerait.
Les frères étaient arrivés et on était obligé de les accueillir pff...
J'étais dégoûtée de voir le type de la route et il s'appelle Samir et son frère Ilias.
Quand il m'a vu il a semblé plus énervé que moi alors ma tante nous présente‹‹Rawan voici Samir et Ilias et Samir et Ilias voilà Rawan ma p'tite fille adorée››
Après ça on a été forcé de nous serré la main j'ai détesté ce moment puis Samir parla:
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!