Tout a commencé lorsque je l'ai rencontré pour la première fois.

Cet homme qui semble se soucier de tout le monde, ses charmants yeux émeraude, ses cheveux bruns qu'il aime relever pour complimenter sa beauté juste après avoir pris une douche, son sourire... Haha ! Bref, je l'aimais, non, je l'aime toujours, et je ne pense pas que je l'oublierai de sitôt.

Mon travail et ma vie familiale étaient parfaits jusqu'à ce que mon père me présente George.

- Ravi de vous rencontrer, je m'appelle George.

- ...Je m'appelle Anne Cordélia. j'ai chuchoté

- Oh ! Anne est un beau prénom que vous ont donné vos parents.

- Au fait, merci.

J'ai accepté la rencontre que mon père m'avait organisée, sans me rendre compte que j'y participerais. Notre relation a bien commencé, nous nous sommes vus régulièrement et il a réussi à me faire rire Anne, le patron insensible, c'était le surnom que mes employés me donnaient. Puis je me suis lentement ouverte à lui, je me suis sentie en sécurité avec lui et je me suis dit que je pouvais vivre pleinement ma vie avec lui. Mais je suppose que j'avais tort car après cinq ans de relation, il est devenu un peu distant et peut se mettre en colère pour les moindres choses. En effet, j'ai remarqué au début qu'il était facilement distrait, et j'avais une idée, mais je préférais fermer les yeux et croire que c'était moi qu'il regardait toujours.

-          Mary, où est Henri ? Je ne le vois pas, il n’est pas venu aujourd'hui ? Demande Anne.

-          Il était là il n'y a pas longtemps, je l’ai vu

partir avec votre fiancé.

-          Ah d’accord, je vois. Si tu le vois, donne-lui

ce dossier et dis-lui que j’en ai besoin pour la conférence de demain.

-          D'accord, madame.

Cordelia a trouvé bizarre que Georges soit parti avec son secrétaire. Elle a essayé de l'appeler, mais il ne répondait pas, alors elle a décidé d'aller dans son appartement. Elle arrive, monte l'ascenseur au quarantième étage, ouvre la porte avec les clés, voit les chaussures de son secrétaire et son fiancé. Elle appelle George, mais il ne comprend, il se représente des choses, mais curieuse, elle s'approche de la chambre et entend un homme gémir, continue d'approcher et pousse la porte et y voit son petit ami nu avec son secrétaire dans le lit. Toujours d’un calme imperturbable et insensible, elle demanda :

- Que fais-tu?

- Ann... Ann... Anne, je...

- Qu'est-ce que moi ? Que fais-tu ici, au lit avec mon secrétaire ?

- Je pense que je devrais te laisser parler. » dit Henry en se levant pour partir

.- Reste ici, œuf de baseball, d'accord ! Je savais qu'Henry aime les hommes, mais toi George...

- Attends, je peux t'expliquer...

- Attends, explique...

Nous avons passé environ une heure dans cette pièce et ça m'a étouffé malgré l'attente , il n'a toujours rien dit et je ne pouvais pas le supporter et j'avais mal au cœur, j'espérais qu'au moins il me retiendrait et me donnerait une bonne raison de lui pardonner et de faire comme si de rien n'était, recommençons. mais en fait j'avais tort...

- Attends, Anne, écoute-moi. Il n'arrêtait pas de courir après elle

- Tu es gay !!! George, tu aimes les hommes ! elle se tourna les larmes aux yeux. Depuis quand ?...Depuis quand George !!?

- Eh bien... un peu de temps

- C'est depuis le début, n'est-ce pas ?

-… !!!.

Quoi? Cela vous surprend ! Depuis notre rencontre, tu n'as cessé de regarder des hommes sexy qui affichent très bien leur homosexualité, mais j'ai essayé de ne pas y penser et je me suis dit que tu as tes raisons, que peut-être tu juges les homosexuels.

- Anne, je ne suis pas contre toi, mais essaye de me comprendre

- Je comprends que tu aimes les hommes ?

- Pourquoi es-tu si égoïste !

- Et tu oses dire que je suis égoïste !?

- Depuis que tu es petite, tu as toujours eu tout ce que tu voulais, alors qu'il y avait des gens qui avaient du mal à avoir de l'argent pour payer le loyer.

- Et qui paie le loyer de votre appartement ?

- …

- Quoi ? vous n'avez plus rien à dire. Qui vous a aidé à obtenir un poste élevé dans une entreprise bien connue, qui paie lorsque vous et vos amis buvez des vins plus chers que leur maison.

- Je ne t'ai jamais demandé de payer pour tout ça et pourquoi tu remets tout sur la table pour que je me sens coupable hein !

- Vous...

- Ha !! il soupire. Vous savez, oublions ça et recommençons, d'accord !

Il essayait toujours de me faire vibrer avec ses belles paroles, qui n'avaient aucun sens, c'était tellement absurde que je me suis retourné et j'ai marché sans m'arrêter.

- Ahhh, c'est pour ça que personne ne t'aime... Tu m'ignores toujours, n'est-ce pas !Tellement en colère que je m'en fiche, il me prend la main avec force et je me retourne, les larmes coulant librement.

- Regarde-toi Cordélia,…. Hmm bébé, regarde comme tu nous as blessé !

- Laisse-moi George, argh...hic...Je n'arrêtait pas de pleurer

- On sortira ensemble, on sera comme avant, promis. lui murmura-t-elle à l'oreille

- ASSEZ DE GEORGE !!! Vous êtes gay!!

- Ann...

- Tu ne m'as jamais aimé, c'est l'influence de mon argent et de ma famille, alors laisse-moi tranquille, c'est fini entre nous ! Et tu aimes les hommes, alors reste avec ce salaud.

Elle a couru et a réussi à se débarrasser de lui, mais il a commencé à pleuvoir ; il pleuvait très fort, mais pour Anne cette pluie représentait toute sa tristesse et sa colère. Il se sentait ridicule parce qu'elle était une idiote amoureuse, elle ne pouvait que s'en prendre à elle-même, marchant sans but, il s'est retrouvé sur l'autoroute et a vu une voiture arriver, et une pensée lui a traversé l'esprit : "Et si je disparaissais, ce monde serait ; peu importe, c'est vrai, maman et papa sont tristes mais..." Elle  laisse la voiture lui rouler dessus, se laissant mourir..

C'est ainsi qu'Anne Cordélia est morte du chagrin , oui, de son premier chagrin d'amour. Elle qui ne connaissait rien de l'amour, d'être social, de se faire des amis, pu fermer les yeux en pensant uniquement à ses parents.

MERCI