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SAY I LOVE YOU

Chapitre 01

...Protagoniste ...

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...Chapitre un ...

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Les gouttes d'eau glissent gracieusement sur la vitre de ma fenêtre, laissant derrière elles des motifs éphémères et hypnotisants. Installée confortablement dans mon fauteuil de bureau, je savoure chaque gorgée de mon café fumant, sentant la chaleur réconfortante se diffuser dans tout mon être. Mes doigts dansent avec assurance sur le clavier, créant une symphonie de mots et d'idées. Un soupir de contentement s'échappe de mes lèvres alors que je me laisse envelopper par la quiétude de ce moment privilégié. En ce mois de juillet, la pluie apporte une douceur inattendue, mêlant son parfum enivrant au murmure apaisant du vent. C'est dans cette ambiance magique que je me perds, laissant mon esprit vagabonder au gré des pensées et des rêveries qui s'éveillent en moi.

Et puis, il y a cette vidéo captivante de Jordan, le basketteur le plus en vue de mon lycée, qui attire mon attention. Depuis un certain temps, je suis ses traces sur les réseaux sociaux, scrutant chacune de ses publications avec un intérêt presque obsessionnel. Son charisme naturel, ses prouesses athlétiques et son charme indéniable ne cessent de me fasciner. Je me surprends à rêver secrètement d'une rencontre fortuite qui bouleverserait ma routine monotone. Son sourire éblouissant, ses yeux malicieux et ses mouvements fluides sur le terrain m'hypnotisent littéralement. Lorsqu'il marque un panier, je ne peux m'empêcher de pousser des exclamations enthousiastes, comme si j'étais moi-même sur le terrain à ses côtés. Mes amis se moquent parfois de moi, me traitant de "groupie", mais je ne peux réprimer cette attraction irrésistible qui m'attire vers ce jeune homme talentueux.

Mais pour l'instant, je me contente de le contempler à travers l'écran de mon ordinateur, laissant mon imagination vagabonder dans des scénarios aussi excitants qu'irréels. Je me vois parfois l'aborder timidement dans les couloirs de l'école, espérant qu'il remarque mon existence. Dans mes rêves les plus fous, je fantasme même sur un baiser passionné échangé sous les projecteurs du gymnase, sous les acclamations de la foule en délire. Bien sûr, je sais que ces fantasmes resteront à jamais dans le domaine de l'imaginaire, mais ils m'offrent une échappatoire bienvenue face à la monotonie de ma vie quotidienne.

Mon portable posé négligemment sur mon bureau émet soudain une vibration insistante qui me tire brusquement de mes pensées les plus profondes. Intrigué, je plisse le front, mais un sourire amusé se dessine sur mes lèvres en découvrant le nom affiché sur l'écran : "ma connasse à moi", un surnom affectueux qui réchauffe mon cœur.

Je saisis le téléphone avec empressement, sentant l'excitation monter en moi, et décroche d'un geste vif. La voix enjouée et familière de ma meilleure amie résonne dans la pièce grâce au haut-parleur, emplissant l'air de sa bonne humeur contagieuse. Sa présence virtuelle me réconforte instantanément, comme un baume apaisant pour l'âme.

"- Devine qui j'ai croisé au centre commercial aujourd'hui ?! Devine !" s'exclame-t-elle, surexcitée.

"- Chris Brown ?" je réponds avec un sourire malicieux.

\- Oh, mais comment as\-tu deviné ?

Un éclat de rire incontrôlable s'échappe de ma bouche, provoquant une cascade de joyeux hoquets qui menacent de faire déborder ma tasse de café fumant. De l'autre côté de la ligne, mon amie se joint à mon hilarité, sa voix cristalline résonnant comme une mélodie enjouée, imprégnée de malice et de complicité.

"\- Bien fait pour toi !" lance\-t\-elle d'un ton taquin, déclenchant une nouvelle vague de rires entre nous. Mes yeux roulent de manière théâtrale, savourant l'échange de sarcasmes qui caractérise si bien notre amitié. C'est dans ces moments de légèreté et de connivence que je réalise à quel point notre lien est solide et précieux, capable de résister à toutes les épreuves.

\- "Où tu es actuellement ?" demandai\-je en posant ma tasse de café sur mon bureau afin de m'approcher de ma fenêtre. Mon regard se perd quelques instants sur celle d'en face, et je manque de devenir aveugle en apercevant mon voisin à la fenêtre en train de rouler une grosse pelle à Renata, l’une des pom\-pom girl de mon lycée. La tension monte d'un cran alors que je réalise que ces deux\-là ne se côtoient pas en public. Mes yeux descendent malgré moi sur sa main qui se pose sur ses fesses qu'il presse. L'image de cette scène scandaleuse s'imprime dans mon esprit, et je peux presque entendre les gémissements de cette pimbêche en train de prendre carrément son pied. Une vague de dégoût m'envahit, mais quelque chose m'empêche de détourner le regard. Je suis témoin de cette intimité interdite, captivé par l'interdit. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, mais je reste là, observant la scène avec une curiosité malsaine, comme si j'étais hypnotisé par ce spectacle choquant qui se déroule sous mes yeux."

\- Allo Kimberly, ici la Terre.

Je sursaute, et je couvre ma fenêtre avec mes rideaux avant de répondre à ma meilleure amie :

\- Mon voisin d'en face est en train de se taper Renata.

Un silence pesant s'installe de l'autre côté de la ligne, puis elle s'exclame :

\- Attends, tu parles de Steward ?

\- Oui...

\- Oh putain, c’est une dinguerie, meuf, je viens chez toi tout de suite !!

L'urgence dans sa voix est palpable, et je sens mon cœur battre plus fort à l'idée de ce qui se déroule de l'autre côté de la rue. Les rideaux tremblent légèrement alors que je me prépare à sa visite, l'excitation et la tension montant d'un cran.

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À bientôt 👋

Chapitre 02

Alors que je descends rapidement les marches de l'escalier menant au salon, veillant à ne pas faire de bruit qui pourrait réveiller ma mère, j'avance presque sur la pointe des pieds pour ouvrir la porte à ma meilleure amie, sentant l'excitation monter en moi. Dès que je presse la poignée de la porte et l'entrouvre légèrement, mon regard croise le sien alors qu'elle franchit le seuil de ma maison, ne perdant pas une seconde, se précipitant vers ma chambre, grimpant les escaliers à toute vitesse. Je la suis de près et la découvre figée devant la fenêtre, un sourire narquois se dessinant sur mon visage.

\- Je te signale que tu as mis deux heures avant d’arriver ici , tu pensais vraiment les surprendre toujours en train de se bécoter ?" lui lançai\-je d'un ton taquin.

Elle éclate de rire, s'affalant sur mon lit sans retenue.

"Allez, raconte\-moi tout !!" s'exclame\-t\-elle, impatiente.

"Eh bien, commençai\-je en m'asseyant à côté d'elle, j'étais devant la fenêtre lorsque je les ai surpris en train de se rouler une grosse pelle, et si tu veux tout savoir, à mon avis Steward était vraiment très entreprenant.

Elle glousse et remue ses sourcils :

\- Tu veux dire que tu finirais bien sous ses draps ?

\- Bien sûr que non, tu sais pertinemment qui j’aime…

\- Tu veux parler de Jordan ? \(elle roule exagérément des yeux et continue\) Sérieusement, je crois que tu devrais lui parler, parce que ça devient sérieusement désespérant ! Fais\-toi baiser, merde !

Alors que je me retrouve dans cette situation des plus cocasses, je ne peux m'empêcher de laisser échapper un rire nerveux tout en secouant la tête de manière désapprobatrice. C'est incroyable de penser que cette fille, qui laisse échapper un flot de vulgarités, est célibataire, et qui plus est, aussi pure qu'une feuille blanche. En contraste, il y a cette fille prude à ses côtés qui semble toute réservée. Si seulement j'avais su me préserver pour Jordan, je me surprends à penser.

\- Mais plus sérieusement, qu'est\-ce que Renata faisait chez Steward ? demande\-t\-elle, l'air perdue dans ses pensées. Au dernière nouvelle, cette connasse sort avec Cody. Mon frère ne sera pas content d'apprendre que son pote se tape sa petite amie.

\- Ils ne sortent pas ensemble, Anna, ils couchent juste ensemble. Et peut\-être, je dis bien peut\-être, que ton frère et Steward ont décidé d'élargir leur cercle de pratiques sexuelles.

\- Tu as sans doute raison et puis... faut avouer que si j'étais elle, je baiserais bien Steward. Putain, ce mec est trop canon et sexy !

\- Mon Dieu, tu parles de ce type comme s'il s'agissait d'une divinité. Personnellement, c'est un gars que je n'apprécie pas particulièrement. Il a tout le temps cette lueur de condescendance dans les yeux, comme s'il était supérieur à tout le monde. Même si lui et moi ne nous sommes jamais parlé, je peux t'affirmer que c'est un gros connard.

Elle éclate de rire et me balance un oreiller en laissant échapper ses mots sur un ton moqueur :

\- Mais avoue\-le, il est sacrément bien foutu et baisable aussi.

Je lève les yeux au ciel, ne partageant pas le même avis qu’elle. C’est vrai qu'il est beau, j'avoue, mais je ne le trouve pas « baisable » comme elle le dit, c’est peut\-être parce qu'il ne m'intéresse pas.

Je ne lui réponds pas tout de suite, me contentant de me laisser tomber sur le lit, à ses côtés :

\- Je ne sais pas trop, commençai\-je doucement, mais ce dont je suis certaine, c'est que je ne l'apprécie pas.

Elle est prête à me répondre, mais un bruit strident l’arrête, nos deux regards se dirigent instinctivement vers ma fenêtre par laquelle je peux très bien voir la chambre de mon voisin, étant donné que sa fenêtre est ouverte. La lumière vive et les échos de la musique assourdissante de sa fête envahissent mon espace, perturbant la quiétude de la soirée.

\- Il est quelle heure ? demandais\-je.

\- 21 heures, pourquoi ?

Mes sourcils se froncent de colère, mes poings se serrant consécutivement.

\- 21 heures ? Alors pourquoi ce connard s’amuse à faire une fête chez lui ?!! Et puis aux dernières nouvelles, ce n'est pas une propriété privée ! Il a des voisins, sa foutue musique commence à me taper sur les nerfs. Ça fait une semaine qu'il organise ces soirées irritantes qui m'empêchent de dormir. Je suis à bout de patience face à son manque de considération pour les autres .

\- Pourquoi tu ne m'avais pas dit avant, meuf ?

\- Parce que je savais que tu nous aurais incrustées à ses soirées de gré ou de force. Et puis, ça suffit, là. Ce n'est pas le sujet. J'en ai marre de passer des nuits blanches à cause de lui et de sa musique forte. Je n'ai pas vendu mon sommeil au diable, que je sache !

Sur un pas colérique, je commence à m’avancer vers la sortie de ma chambre, suivie de près par Anna qui a l’air plus excité qu’en colère. Mes pas résonnent dans le couloir, amplifiant l'intensité de ma frustration grandissante. Je dévale rapidement les marches des escaliers, mon cœur battant la chamade, déterminée à exprimer enfin ce qui bouillonne en moi. Arrivée dans le salon, je ressens une vague de soulagement mêlée à une pointe d'appréhension. Sans perdre de temps, je me dirige vers la porte de sortie et l’ouvre brusquement, laissant entrer un souffle d'air frais et de liberté.

Mes pantoufles piétinent le gazon humide alors que j’avance toujours colérique vers sa maison, laissant derrière moi un sillage de tension et de mots non\-dits. Les émotions tourbillonnent en moi, mêlant frustration et incompréhension. Soudain, la voix d'Anna résonne derrière moi, chargée d'inquiétude et d'incrédulité.

"Oh merde, Beverly, je n’arrive pas à croire que tu vas vraiment le faire !"

J'essaie de ne pas rouler des yeux devant son excitation croissante, mais la tension est palpable dans l'air. J'appuie trois fois sur le sonnette , le son strident se mêlant à la musique assourdissante qui émane de sa maison . Je veux m'assurer qu'ils m'entendent, qu'ils comprennent l'ampleur de ma détermination, même par\-dessus ce vacarme assourdissant.

Nous attendons quelques instants, le silence pesant entre nous, avant que la porte ne s'ouvre sur mon voisin. Ses yeux émeraude glacés me transpercent immédiatement, lançant des éclairs de mépris à mon égard. Son visage impassible trahit une arrogance déconcertante alors qu'il me dévisage de la tête aux pieds, comme s'il jugeait ma simple existence. Un sourire en coin narquois se dessine sur ses lèvres, accentuant sa froideur calculée. Sa tête se penche légèrement sur le côté, son regard acéré se posant finalement sur Anna, créant une tension palpable dans l'atmosphère chargée d'électricité.

"Oui?" lâche\-t\-il d'un ton condescendant, nous scrutant sans la moindre gêne, un sourire narquois étirant ses lèvres.

"La musique", annoncé\-je d'une voix maîtrisée, luttant pour contenir mon exaspération face à son attitude glaciale et arrogante, "elle me dérange, et j'aimerais... comment dire ? Dormir !"

Il ricane, passant sa langue sur ses lèvres, ses yeux verts me fixant avec un amusement malsain.

"Et alors ?" réplique\-t\-il avec nonchalance, feignant l'indifférence. "Je ne vois pas en quoi je pourrais t'être utile."

Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres alors que je tente désespérément de dissimuler mon malaise face à sa carrure imposante et à son attitude imperturbable. Son regard glacial me transperce, révélant une arrogance déconcertante qui alimente la tension palpable entre nous.

\- Tu pourrait baisser le volume ? Je profite de cette occasion pour t’informer que tu as des voisin, et ça ne serait pas mal que tu arrêtes de nous déranger, plus particulièrement moi, étant donné que j’habite tout juste à côté de toi et que ma chambre se trouve être en face de la tienne.

Chapitre 03

- Tu pourrait baisser le volume ? Je profite de cette occasion pour t’informer que tu as des voisin, et ça ne serait pas mal que tu arrêtes de nous déranger, plus particulièrement moi, étant donné que j’habite tout juste à côté de toi et que ma chambre se trouve être en face de la tienne.

- Hum… Laisse-moi réfléchir, marmonne-t-il en posant son index sur son menton, feignant une profonde réflexion. Non, je n'ai pas envie, déclare-t-il avec un ton arrogant.

Il se prépare à fermer la porte, mais je l'arrête en retenant fermement le battant, empêchant ainsi sa fermeture imminente :

- Compose le 911 pour moi, Anna. Je suis certaine que les autorités seraient intéressées par le fait qu'un adolescent de 18 ans, qui n'a pas encore l'âge légal pour consommer de l'alcool, organise une fête ici, je réplique d'un ton déterminé.

Il arque les sourcils avec nonchalance, émergeant de sa demeure tel un roi sortant de son château, pour se positionner juste en face de moi. Sa présence imposante instaure une atmosphère glaciale, mais il semble ne pas en être affecté alors qu'il se penche légèrement dans ma direction, affichant un sourire en coin plein d'assurance.

- Je ne sais pas ce que tu as fumé pour venir frapper à ma porte et me menacer, mais je te conseille vivement de dégager d'ici, déclare-t-il d'un ton glacial, accentuant son arrogance avec un air de supériorité nonchalante.

- Et sinon quoi ? Hein ? Tu comptes me faire déguerpir de force ? lui répliquai-je, défiant son autorité.

Un rire moqueur s'échappe de ses lèvres, son regard perçant ne quittant pas le mien, comme s'il lisait en moi comme dans un livre ouvert.

- Mais non princesse, je ne compte pas te chasser.

Il s'avance encore vers moi, croisant les bras musclés contre son torse avec une désinvolture déconcertante, sa silhouette élégante dégageant une aura de supériorité indéniable. La tension entre nous est palpable, chargée de froideur , prête à exploser à tout moment.

- J'avais un problème avec ma connexion internet, et devine quoi ? Je suis entré par effraction dans ton système afin de me connecter à ton réseau wifi, tu peux t’imaginer ce que j'ai trouvé ? Jordanlebg... Je dois te dire qu'au début ça ne m'intéressait pas, car cela ne pouvait pas forcément concerner le Jordan que je connais. Cependant, la curiosité l'a emporté sur la raison et je me suis introduit dans ton système... Si tu veux tout savoir, à mon avis, ça plairait davantage au flic de savoir qu'il y a une dérangé ici qui s'amuse à jouer les FBI en stalkant mon ami.

Mon cœur loupe un battement, palpitant avec une intensité inouïe, comme s'il s'était immiscé profondément dans les méandres de mon être. Il semble avoir exploré chaque recoin de mon système, découvrant ainsi les photos et vidéos de Jordan soigneusement dissimulées dans les méandres de mon ordinateur.

Je sens mon corps trembler, submergé par une vague d'émotions contradictoires. Mes joues s'empourprent d'un rose vif, trahissant mon embarras et ma surprise. Pendant un instant qui semble durer une éternité, je reste silencieuse, incapable de détourner mon regard figé dans le sien, cherchant désespérément une explication à cette intrusion inattendue.

- C-c’est illégal de faire ça, finis-je par articuler, dépassé par la situation. Mes pensées tourbillonnent dans ma tête, cherchant une issue à cette confrontation inattendue.

- Je vais être claire, ce que tu peux ressentir pour Jordan ne m'intéresse pas. Mes intentions sont pures et je n'ai aucune envie de te nuire. Par conséquent, je te suggère de retourner chez toi. Même si ma musique te dérange, comme tu le prétends, eh bien, tu devras faire avec! Mon espace, mes règles.

Lorsqu’il termine ses mots, sachant pertinemment qu’il a gagné la bataille, il regagne sa maison, prenant le soin de bien claquer la porte derrière lui. Le bruit résonne dans le silence pesant qui s’était déjà installé entre nous .

- "Tu peux me dire pourquoi ton frère est ami avec cet enfoiré déjà ?" lâchais-je, les poings serrés à vifs, le regard empli de colère et d'incompréhension.

La question reste en suspens, flottant entre nous comme un nuage sombre prêt à éclater à tout moment. Les émotions s'entrechoquent, laissant place à un silence pesant, brisé seulement par mon souffle court de la frustration.

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