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Une Lueur D'Espoir

CP1: Le début...

Je me débattais le plus que je pouvais, mais il était trop fort. Les larmes coulaient sur mes joues. J'étais impuissante. Vulnérable. Je ne pouvais rien faire appart encaisser. Non, je devais être forte. Je redoublais d'efforts à repousser ce porc de moi.

- Arrête de gigotiter pétasse. Je ne compte pas m'arrêter. J'ai payer chère pour t'avoir.

" Je ne compte pas m'arrêter" c'était le bout qui anéanti la fine lueur d'espoir que j'avais. Mes sanglots redoublaient.

Je n'en pouvais plus

Je ne peux pas

Je ne veux pas

Je veux mourir...

- Non... Arrête... Je ne veux pas...

- Ne t'inquiète pas petite salope tu vas aimer la suite !

- S'il te plaît...

Il ne m'écoutait plus. Il était envoûté par le désir. Il lèche langoureusement ses lèvres avant de descendre vers mon intimité.

-...S'il te plaît...

...****************...

Je me réveille en sursaut sur mon lit sale. J'avais des sueurs froides qui dégouline de mon front. Mon souffle était saccadé. C'était juste un cauchemar. Enfin seulement un souvenir de mes nombreuses expériences.

- Tu vas la fermer ! Je n'arrive même pas à l'entendre ! Rugis la personne qui était le centre de tout mes cauchemars.

J'essayais désespérément de me calmer. Je n'ai pas envie de l'énerver. Surtout quand il est au téléphone. Je passe mes mains dans mes cheveux brun noisette en bataille. J'avais faim, très faim. Je regarde la petite alarme déposée sur le canapé qui m'avait souvent servit de lit avant que le diable n'était pas encore réveillé. La petite aiguille n'était pas encore arrivée au 3. Malgré que celle-ci était proche, elle n'y était pas encore. Je préfère ne pas demander au monstre qui était en train d'avoir intéressante au téléphone.

- Salope ! Va me faire quelque chose à manger et peut-être, j'ai bien dit peut-être tu auras une récompense.

À ces mots, je me lève rapidement et me dirige vers la petite cuisine qui était en bazar. Je regarde la cuisine la bouche entrouverte. J'avais passé une bonne heure à la nettoyer hier et la voilà redevenu sale. Il y avait des bouteilles de bière éparpillée au sol et sur la paillasse.

- Fais vite salope. J'ai faim sauf si tu veux que je te mange. Dis-il malicieusement

Je me figeais lorsque je comprit ce qu'il insinue. Je me mis rapidement à la tâche. Je n'étais pas prête à recommencer.

......................

Je vérifie pour la énième fois la petite alarme. Enfin. Elle était sur le 3. Je me dirige vers l'alarme et l'attrape. Je me précipite rapidement vers mon possesseur et lui tend l'alarme. Il a les yeux rivés sur son téléphone et ne prête bien-sûr pas attention à moi.

- L'aiguille est sûre le 3.

- Et puis ? Dit-il en posant son regard intimidant sur moi

- Tu... Tu m'avais dit hier que j'aurais cinq minutes à l'extérieur. J'ai vraiment envie d'y aller tu sais. Je passe toutes mes journées ici et je commence à-

- Ah oui vas-y vas-y.

Il m'écoutait, mais ne comprenais pas ce que je disais, mais ça m'importe peu. Je me dirige alors vers la baie vitrée et l'ouvre énergiquement. J'ai attendu ce moment avec impatience. Ce gars est trop con. Je me dirige ensuite vers le grillage rouillé qui nous séparent du monde extérieur et l'escalade avec une vitesse impressionnante. Je n'étais plus en mode vulnérable. Mon sens de survie, c'était enclencher.

- Hé ! Où penses-tu aller ?

J'y étais presque. Je déglutis en voyant les piquets au bout. Ne te décourage pas aussi facilement. Je bascule doucement sur le côté évitant ainsi les piquets. J'y suis. J'ai réussi. Je ne peux exprimer ma joie. Ma jambe droite était déjà passée. Juste quand j'allais passer ma jambe gauche, le grillage se mit à bouger brusquement. L'idiot fessait remuer le grillage espérant que je tombe de son côté, mais c'était trop tard. J'avais gagné. Par malheur, il réussit quand même à me déstabiliser. Je balance alors vers mon côté, la jambe toujours en l'air. L'un des piquets transperce ensuite la peau de ma cuisse tandis que je crie de douleur. Je me sens ainsi tomber sur le dos.

- Merde. Chuchote-t-il

Je le vis en train de se diriger à l'intérieur sûrement pour me rejoindre. Je devais bouger de là et vite. J'eus à ce moment-là un flash des moments que j'avais passés avec ses porcs. Cela me motive alors à me déplacer et m'éloigner de cet endroit répugnant. Je me lève rapidement non sans difficultés. J'enlève mon pull pour l'enrouler sur ma cuisse afin d'arrêter le saignement. Je commence à courir vers la direction opposée de la petite cabine dans laquelle je suis restée pendant une très longue période de temps. Je n'ai jamais su que je pouvais courir aussi vite surtout avec ma blessure. Je ne perdis pas pour autant le rythme augmentais même. Il y avait à peine quelques maisons autour de moi. Je décide de jeter un coup d'œil derrière moi. Je trouve alors le démon qui essaye de suivre mon rythme, mais il a visiblement de la peine à suivre le tempo. Mes yeux se reconcentrent vers ce qui se passe devant moi. Il y avait une pancarte qui disait " Propriété des Rush" étant toujours dans une course poursuite je traverse la pancarte. Cela veut dire que je suis dans la propriété de quelqu'un, mais se que je souhaite le plus maintenant, c'est survivre. Mes yeux devenus ronds comme des billes. J'étais devant se que je dirais être un penthouse. Cette maison devait coûter des milliards de dollars. Je revérifie derrière moi prête à voir le porc qui me suivait depuis tout à l'heure, mais a mon malheur il s'était même rapproché de moi. Je remarque alors que moi aussi j'avais ralenti. La fatigue commençait à avoir effets sur moi. Merde. Pas maintenant. J'approchais dangereusement la maison jusqu'à me tenir aux escaliers menant à celle-ci.

- N'essaye même pas salope !

Je tambourine alors sur la porte de cette maison avec toute la force que j'avais dans mon corps.

- À l'aide ! Aidez-moi ! Je vous en supplie !

Je presse frénétiquement la sonnette de la maison espérant que quelqu'un m'ouvre. S'ils ne m'ouvraientnt pas, ce sera la fin pour moi.

- C'est bon, C'est bon j'arrive ! Entendis-je une voix féminine.

Oui ! Que les cieux soient béni. Je tambourine alors avec plus d'énergie. Quand la porte s'ouvre finalement je me jette brusquement sur la personne.

- Ne le laisse pas entrer. Dis-je en pointant du doigt le démon.

- Doucement.

- Ne le laissez pas m'attraper s'il vous plaît !

J'avais commencé à pleurer. Si cette personne que je pense être une fille était ma seule chance de pouvoir m'échapper de cette vie. J'avais prié pendant tellement de nuit. J'attends ce moment depuis longtemps. Trop longtemps.

- Bonjour madame. Entendis-je derrière moi

Je figeai instantanément. Il était derrière moi. Des larmes silencieuses coulaient de mes joues.

- Je pense que ma femme ne va pas très bien. J'aimerais rentrer chez moi avec elle pour lui donner ses médicaments.

- Ne l'écoutez pas ! Ou sinon il va encore abuser de moi.

- De quoi tu parles chérie ? Allons, rentrons chez nous. C'est l'heure de tes médicaments ! Il haussa un peu le ton.

- Non non non pas les médicaments.

Il disait la même chose avant de me donner à des hommes pour qu'ils se vident les couilles. En échange, il recevait de l'argent, qu'il finissait en achetant des bouteilles de bière.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Dit une voix grave devant moi.

Je ne pouvais pas bien voir son visage, car j'avais les larmes aux yeux.

- R-rien monsieur Rush.

- Eh bien sortez de ma propriété putain !

- Oui monsieur Rush.

J'entends alors ses pas s'éloigner de moi.

- Allez rentre ma belle, tu as l'air sonné. Me dit la fille qui me tenait depuis le début.

J'étais libre.

Non.

Je suis libre

J'ai réussi à m'échapper.

Maintenant que le danger était loin de moi je pouvais respirer. Soudain une douleur atroce ce fut sentir sur ma cuisse gauche. Je me rappelle alors l'accident que j'eus quelques minutes plus tôt.

- Est-ce que tu vas bien ? M'interroge la voix féminine.

Je ne pus répondre que mes yeux se révulsaire et puis le noir.

On dirait que je flottais loin... Très loin

...----------------...

C2 : La rencontre

Je me sens tellement légère. Comme si je flottais. Est-ce que c'est ce qu'on ressent quand on meurt ? Attend... Suis-je morte ?

- Une seconde, je pense qu'elle se réveille.

Cette voix m'était familière. Comme si je l'avais déjà entendue. J'ai envie de voir qui est-ce. Mes paupières par contre sont très lourdes. J'ouvre péniblement les yeux. Je papillonne mes cils pour m'habituer à la luminosité de la pièce.

- Rebonjour au monde des vivants. Dit une voix d'homme

Je sentis alors une douleur intense à ma cuisse gauche qui fait que j'affiche une grimace. La personne devant moi remarqua ma douleur et étonnamment affiche un sourire dans le coin.

- Tu as de la chance, j'ai pu enlever les bactéries de ta jambe avant qu'elle ne s'infecte.

Il est docteur celui-là ?

- Est-ce que c'est le gars du tout à l'heure qui t'a fait ça ? Dit la fille de l'entrée du penthouse.

- En quelques sortes, oui. Répondis-je péniblement en encaissant la douleur.

- Pourquoi est-ce qu'il t'a fait mal ?

- euh... Parce que...

Je fixais un point imaginaire au sol me rappellent les évènements précédents. Les larmes me montaient aux yeux. Quand mes yeux remontèrent vers eux, le médecin compris en un seul regard que je n'étais pas prête.

Merci.

- Andréa, je pense qu'il faut la laisser se reposer maintenant elle vient de vivre un choc.

Donc, elle s'appelle Andréa. Ça lui va bien comme nom. Ses cheveux bruns ondulés et son Make-up simple allait bien avec, mais ses formes. Elle ressemblait à Beyoncé avec son teint légèrement bronzé.

- Tu as surement raison... Tu sais où est Jake ?

- Sûrement en train de fumer une clope au balcon de sa chambre.

- Est-ce qu'il sait qu'elle est réveillée ?

- Probablement pas, mais je doute qu'il voudrait la voir.

Comment ça il ne voudrait pas me voir ? Je sais que je ne suis pas hyper propre, mais il n'y en a pas à en faire tout un plat. Désolée si je vous déçois, mais moi je ne suis pas millionnaire.

À ses mots la brune se dirigea vers les escaliers pour probablement aller chercher Jake. Le docteur s'assit sur le canapé. Il me fixait depuis un bout de temps. Je peux sentir son regard froid sur mon corps

- Pourquoi est-ce qu'il t'a fait cela à la cuisse ?

- Ce n'est pas lui qui l'a fait c'était un accident quand je courais.

- Je sais que tu mens et je te le dis déjà je déteste les menteurs. Maintenant explique-moi qu'est ce qui s'est passé.

Si je lui dit ce qui s'est passé ils risque me livrer au démon.

Il faut que je survis.

- ...

- Si tu ne me dis pas ce qui s'est passé il y a des chances que tu ailles le Cancer et je veux éviter cela, mais je ne peux pas t'aider si tu ne me racontes pas ce qui s'est passé.

- Le-le cancer ? Bégayais-je

- Raconte-moi ce qui s'est passé s'il te plaît. Qui était le gars qui vous pourchassais

La survie avant tout.

- Ce... C'est mon... posseseur.

- Pourquoi tu fuis ton posseseur?

- Il m'a gardée prisonnière pendant... très longtemps et aujourd'hui j'ai enfin réussi à m'échapper. Dis-je avec des larmes au yeux.

- Il ne fallait pas t'engager à ça alors, maintenant tu vis les conséquences.

M'engager ? Tu parles.

- Je ne l'ai pas fait intentionnellement.

- Que veux tu dire par là ?

- Je le fais contre mon plein gré.

Juste quand il allait demander plus d'informations Andréa descendit à toute vitesse les escaliers suivit de ce qui devrait être Jake. En effet il avait une cigarette entre les doigts et son téléphone dans l'autre

- C'est bon j'ai fini avec elle. S'exclama le docteur en se levant.

- Merci Alex.

- De rien Andréa, après tout c'est mon job.

Jake semblait être perdu dans ses pensées, car il était occupé à regarder le paysage par la baie vitrée.

- Moi aussi je vais devoir partir j'ai du travail à faire. Dit Andréa.

- Prends bien soin d'elle Jake.

- Ne t'inquiète pas.

Entendent cela il se dirigea vers la porte d'entrée suivit d'Andréa.

- Avant que je n'oublie, il faut changer son bandage demain.

- C'est bon maintenant sors de ma maison.

- Pas d'être aussi méchant.

Tout ce qu'on entend après, c'est la porte d'entrée se claquer contre le mur. Jake se dirige alors vers le cendrier sur la table pour éteindre sa cigarette dessus. Il soupire et s'assoie sur le canapé où j'étais couchée.

- Ça va ? Tu te sens bien. Demande-t-il

- Oui, mieux que toute à l'heure.

Il s'approche ensuite vers moi et touche mon front. Je reculai directement par réflexe.

- Je veux juste vérifier ta température.

Calme toi.

Il veut juste vérifier ta température.

 J'hoche la tête positivement lui donnant accès à mon front. Il posse doucement sa main sur mon front puis dessend vers mon coup. Soudain, il l'attrape avec force. Je me débats pour retirer sa main. Que ce passe t'il?

- Je... Peut... Pas... Respirer

- Dit-moi tu travailles pour qui hein?

- ... Personne…

- C'est Alexandre qui t'a envoyé n'est pas ?

Je ne peux plus respirer. Cette sensation est tellement désagréable. Ma gorge était sous pression.

- Répond putain !

Comment veux tu que je te réponds si je n'ai plus de souffle.

- Merde !

La pression sur ma gorge se dissipa, signe qu'il m'avait lâché. Je pris une grande bouffée d'air, essayant de reprendre mon souffle. Ce gars est un psychopathe.

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