Bonjour, je m'appelle Claire Willo, pour les intimes, c'est Will. il fut un temps où ma vie n'était que dégoût, méprise, problème sur problème, ou pour rembourser une dette je devais en prendre une autre, n'étant que simple serveuse dans un bar d'un quartier des plus défavorisé, la vie n'a jamais été rose pour moi. Pourtant, je n'ai pas toujours vécu comme ça.

Étant plus jeune je vivais avec mes parents dans un quartier résidentiel, à cette époque,, c'était la belle vie. J'apprenais dans une école renommée, mon père était en haut fonctionnaire et ma mère travaillait dans le plus grand hôpital du pays. Je coulais les grands jours heureux jusqu'au jour où mes parents ont eu un accident. Tout a chamboulé et je me suis retrouvé à vivre avec ma tante, celle qui au départ n'aimait pas ma mère, devint la personne sûre qui mon avenir reposait. En un instant je suis devenu Cendrillon, la Cendrillon qui vivait chez sa belle-mère, mais là encore, c'était supportable, car je savais que peu importe les traitements auxquels J'avais droit j'avais toujours un toi, à manger, à boire de quoi me vêtir et de l'argent. Des années passées j'ai eu mon bac j'ai été accepté dans l'une il est plus prestigieuses universités de médecine de notre pays avec une bourse à la pluie étant majeure de promotion, je voulais devenir comme ma mère et être une personne qui pouvait travailler pour aider et soigner des personnes dans le besoin. Jusqu'ici tout allait bien. Trois années après, je m'apprêtais à entamée ma 4e année d'université, quand, à la veille de la rentrée, des hommes grands à l'air menaçant sont venus me voir pour me dire que je devrait rembourser les dettes de ma tante, oui parceque figurez vous que la bonne dame à dilapider la fortune de mes parents et m'a foutue à la porte de chez. à l'annonce de cette nouvelle, je ne pouvais être que choquée.

”Je n'ai pas vu ma tante depuis 3 putains d'années et vous venez à mon dortoir pour me raconter des sottises !?” leur répondis-je. Et là, tout droit sorti de nulle part, leur pseudo boss s'avança vers moi et me dit ” t'avais qu'à pas faire partie de sa famille à la vielle schnock, et que tu le veuilles ou pas tu vas devoir rembourser les 15000 $ qu'elle a emprunté à notre boss. Sinon je ne sais pas ce qu'il adviendra de toi”. Sur ces mots, lui et son gang s'en allèrent et moi je suis restée sans voix, dépitée, terrorisé et surtout en colère, en colère de devoir assumer les problèmes de la personne que je déteste le plus au monde. Que vais-je faire, qu’adviendra-t-il de moi si je ne rembourse pas cette somme, mes cours, mon avenir, moi qui pensais avoir passé le cap de la souffrance, j'ai l'impression que le gouffre sous mes pieds ne fait que s'élargir.

Ma meilleure amie Sonia entra dans notre chambre et me consola sans demander pourquoi j'étais dans cet état. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'adore cette meuf, elle plus qu'une amie pour moi, elle est le vide qu'on laissé mes parents dans ma vie, et quand je finis de pleurer, elle me demande de lui expliquer pourquoi j'étais dans un tel état alors je lui racontai tout depuis le début, elle se mit dans une rage folle, plus que moi la concernée. Cette partie d'elle me réchauffe toujours le cœur. ”t'inquiète pas ma belle, on trouvera une solution ensemble, tu le sais non, amie un jour…” me dit t’elle ”famille pour toujours ” lui répondis-je.

Il va falloir que je trouve une solution qui ne m'empêchera pas de continuer mes études.

À suivre...

Cela fait déjà 1 mois que ces malfrats sont passés à mon dortoir pour me parler de la dette de ma tante, 1 mois que je réfléchis à comment me sortir de là, 1 mois que je vis dans la peur et l'angoisse qu'ils surgissent de nulle part pour mettre leur menace à exécution. Puis un jour, ma meilleure amie, moi et quelques collègues de l'hôpital où nous faisons notre internat de médecine avons décidé de sortir s'amuser, car on avait le jour de demain libre, alors pourquoi ne pas en profiter pour oublier tous nos problèmes, angoisses pour une nuit. Nous sommes allés dans le bar que fréquentait le personnel de l'hôpital, c'était notre coin à nous. Bien plus tard dans la soirée, j'ai été accosté par un charmant jeune homme, il était la définition même du dieu grec, avec ses yeux vert et ces cheveux roux, il m'était difficile de détourner le regard. (- bonjour, mademoiselle ou madame ? - mademoiselle répondis-je, - c'est un plaisir de savoir que vous n'êtes pas encore prise, - pourquoi ça ? Parce que cela veut dire que j'ai toutes les chances de faire de toi madame Raën. - Raën? - oui, c'est mon prénom, - Claire. Enchanté). Et c'est ainsi que je me suis détachée de mon groupe et que j'ai fini par passer toute la nuit avec lui. il m'a raccompagné à mon dortoir aux environs de 5 h du matin et on s'est donné rendez-vous pour le week-end prochain. J'avais tellement hâte de notre rencard à venir que j'avais oublié le pourquoi de tous mes problèmes, mais comme en dit ”les bonnes choses ne durent jamais”. Je suis restée à l'entrer des dortoirs le temps qu'il monte dans sa voiture pour s'en aller. Je m'apprêtais à monter quand deux hommes en noir sont venus et m'ont pris par le bras de façon violente, tellement violente que leurs mains m'ont laissé des traces.

Mais regardé qui voilà, n'est-ce pas notre très chère future docteure ? Pourquoi notre docteure, au lieu de réfléchir à comment elle va nous rembourser ses dettes irait s'amuser avec des hommes ? Sa simple présence m'exaspérait tellement que je n'avais qu'une seule envie, c'était de le rendre stérile à tout jamais, comme d'habitude il me rabâcha les oreilles sur mes sois disant dettes et sur le délai qu'il m'avait imposé. Quand il est parti, je suis monté dans ma chambre, j'ai tout fait pour ne pas réveiller Sonia, car contrairement à moi qui dors comme une Loire, Sonia elle a le sommeil léger, mais il il il il faut croire mes tentatives étaient veines puisqu'elle s'est quand même réveillée. Alors et ta soirée, me demanda-t-elle, je lui ai tout raconté dans le moindre détail en oubliant bien évidemment ma rencontre avec l'autre type là. Elle s'est mise à sourire et m'a dit qu'elle était contente pour moi, car ça fait des lustres qu'elle ne m'avait pas vus aussi joyeuse. Des jours plus tard, le fameux week-end était enfin arrivé, je me suis mise sur mon semis 31 pour cette occasion, comme c'était notre premier rencard, j'étais tellement excité de le revoir. Quand j'ai fini de me préparer, j'ai attendu 5 minutes avant de recevoir son message disant qu'il était en bas, je suis descendue en trombe pour le voir le plus rapidement possible. Quand je l'ai vu, je me suis dit ”Mon Dieu qu'il est beau”, il était habillé de la façon la plus banale qui soit, mais il restait très chic et surtout très charmeur. Je vous passe les détails de nos retrouvailles. Il m'a emmené dans un resto chic à prix abordable, je ne sais pas s'il voulait jouer la modestie ou si c'était dans ses habitudes mais vus la voiture qu'il conduit il pouvait s'offrir bien plus, mais ce n'était pas pour me déplaire. Nous avons passé toute la journée à discuter et vers 18 h nous sommes allés dans un bar, nous avons bu jusqu'à pas d'heure, la dernière chose dont je me rappelais, c'était de lui avoir dit que j'aurais des enfants quand je serais marié à l'homme que j'aime .

A ce moment là j'étais encore loin de m'imaginer que, le fait de voir l’homme responsable de mes problèmes n'était comparé à la surprise de ma vie, mais vraiment j'étais tellement choquée que j'avais pas les mots pour décrire la situation. Comment j'ai pu ne pas voir les signes alors que c'était sous mes yeux depuis le début, vous devez vous demander de quoi je parle n'est-ce pas ? sachez que je vous parle du début de mes malheurs.