NovelToon NovelToon

À L'Ombre Des Regards

Un inconnu...

Assise derrière le comptoir de la caisse, mon esprit voguant loin des bip-bips des articles scannés et des demandes des clients impatients.

« Christie ! » La voix de mon patron me ramène brusquement à la réalité. « Tu es là pour travailler, pas pour rêvasser ! »

Je sursaute légèrement, secouant la tête pour chasser les nuages de rêverie. « Désolée, Monsieur. Je me remets au travail tout de suite. »

Son regard reste sévère. « C'est bien mieux. Les clients ont besoin de toi ici et maintenant, pas dans tes rêveries. »

« Je comprends, Monsieur. Ça ne se reproduira plus », je promets.

Dans les heures qui suivent, je travaille avec une nouvelle détermination, ma rêverie laissant place à un sens du devoir renouvelé. Mon patron observe mon changement avec satisfaction, sachant qu'il peut compter sur moi pour rester présente, même lorsque mes pensées s'évadent momentanément. Et ainsi, avec un mélange de concentration et d'espoir, je continue à servir mes clients, prête à affronter les défis qui se dressent sur mon chemin.Une fois mon quart de travail terminé vers 18 heures, je me hâte de rentrer chez moi, fatiguée mais soulagée que la journée soit enfin finie. Alors que je marche rapidement dans les rues semi-désertes, je remarque un groupe de voyous qui traînent à proximité. Mon rythme cardiaque s'accélère légèrement, mais je m'efforce de rester calme et de ne pas montrer ma nervosité.

Soudain, l'un des voyous s'approche de moi d'un pas menaçant. Mon cœur bat plus fort dans ma poitrine, mais avant que je puisse réagir, un inconnu intervient. Il se place entre moi et le voyou, faisant face à la bande avec assurance.

"Hey, laisse-la tranquille", déclare-t-il d'une voix ferme.

Je reste immobile, essayant de paraître impassible malgré la peur qui me serre la gorge. L'inconnu semble être capable de gérer la situation, mais je garde mes sens en alerte, prête à agir si la situation dégénère.

Finalement, les voyous décident de battre en retraite, peut-être intimidés par l'assurance de l'inconnu. Je les regarde s'éloigner, reconnaissante pour l'intervention de cet homme courageux. Je lui adresse un bref signe de tête pour le remercier, puis je continue mon chemin vers chez moi, essayant de ne pas laisser transparaître le tremblement de mes mains.

Une fois en sécurité chez moi, je m'accorde un instant pour reprendre mon souffle et me remettre de l'incident. Malgré ma tentative de paraître stoïque, je sais que cette rencontre avec les voyous restera gravée dans ma mémoire pour un certain temps.Alors que je suis enfin chez moi, assise dans le confort de mon salon, je ne peux m'empêcher de repenser à l'inconnu qui m'a défendue dans la rue. Ses yeux bleus étaient la seule caractéristique que j'avais réussi à distinguer clairement dans l'obscurité de la nuit. Pourtant, même si je n'avais pas pu le voir distinctement, son intervention avait été comme un rayon de lumière dans cette situation sombre et effrayante.

Je me surprends à me demander qui il était, d'où il venait et pourquoi il avait choisi de m'aider. Était-ce un acte de bonté spontané ou avait-il ses propres motivations ? Peut-être ne le saurai-je jamais.

Malgré les questions qui tourbillonnent dans mon esprit, une chose est sûre : sa présence a eu un impact sur moi. Son courage et sa détermination m'ont inspirée, me rappelant que même dans les moments les plus sombres, il y a toujours de la lumière et de l'espoir.

Je me promets de rester vigilante à l'avenir, mais aussi de ne jamais oublier le geste désintéressé de cet inconnu aux yeux bleus.

Petite visite

Le lendemain, Christie alla travailler en tant que caissière dans le supermarché local. En arrivant, elle enfila son uniforme et prit place à sa caisse habituelle. Le supermarché était animé, avec des clients défilant sans arrêt.

Dans le supermarché, il y avait une petite télévision accrochée au mur près des caisses. Les infos du midi venaient de commencer, et Christie jeta un coup d'œil distrait à l'écran.

Journaliste : "Aujourd'hui, nous parlons de Zaïre, le fils de Monsieur Sadraque, président de la célèbre entreprise Sadraque Industries..."

Christie, tout en scannant les articles d'un client, fronça les sourcils en voyant la photo de Zaïre.

Christie : (à elle-même) "Ces yeux..."

Client : "Pardon, vous avez dit quelque chose ?"

Christie : "Oh, non, désolée. C'est juste que je me suis rappelée de quelqu'un."

Elle continua à scanner les articles, mais son regard revenait sans cesse à la télévision. La couleur des yeux de Zaïre était identique à celle de l'inconnu qu'elle avait servi la veille.

Christie : "C'est lui, c'est cet homme que j'ai vu hier !"

Sa collègue, Marie, qui travaillait à la caisse voisine, l'entendit et se tourna vers elle.

Marie : "Quoi ? De qui tu parles ?"

Christie : "Hier, un homme ma protéger contre des voyous et il avait exactement les mêmes yeux que ce Zaïre à la télé."

Marie : "C'est peut-être juste une coïncidence. Mais c'est fou quand même."

Christie : "Oui, vraiment étrange. Je me demande si c'était vraiment lui."

Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à cette rencontre. Les yeux de cet homme l'avaient marquée, et maintenant elle se demandait s'il pouvait vraiment y avoir un lien.Deux heures plus tard, un mystérieux homme entra dans le supermarché. Des gardes étaient partout, et le patron de Christie, visiblement sur les nerfs, s'agitait en parlant à plusieurs employés. Christie, intriguée, observa la scène depuis sa caisse.

Patron : "C'est Monsieur Sadraque ! Faites attention, soyez professionnels."

Christie reconnut alors le nom de l'homme d'affaires dont elle avait entendu parler aux infos. Peu de temps après, un jeune homme entra à son tour. Christie le reconnut immédiatement : c'était Zaïre, l'homme aux yeux perçants qu'elle avait vu la veille.

Zaïre la remarqua également et se souvint de la fille qu'il avait sauvée hier, mais il resta silencieux et garda son air froid comme à son habitude. Il s'avança aux côtés de son père, Monsieur Sadraque.

Monsieur Sadraque : "Je veux acheter ce supermarché pour construire un nouveau magasin de vêtements. Faites-moi rencontrer le propriétaire."

Patron : "Oui, bien sûr, Monsieur Sadraque. Je vais arranger ça immédiatement."

Christie continuait de jeter des coups d'œil discrets vers Zaïre. Celui-ci, bien qu'il la reconnaisse, ne montrait aucun signe de reconnaissance. Il observait simplement son entourage avec un air distant.

Marie, la collègue de Christie, remarqua son agitation.

Marie : "Ça va, Christie ? Tu as l'air ailleurs."

Christie : "C'est lui, Marie. C'est l'homme dont je te parlais. Zaïre."

Marie : "Quoi ? Tu es sûre ?"

Christie : "Oui, absolument. Je ne peux pas oublier ses yeux."

Marie : "Quelle coïncidence ! Tu crois qu'il se souvient de toi ?"

Christie : "Je ne sais pas. Il n'a rien laissé paraître."

La tension était palpable dans le supermarché. Christie se demandait ce que l'avenir réservait, tant pour elle que pour le magasin. Mais pour l'instant, elle devait se concentrer sur son travail, malgré la présence imposante de Monsieur Sadraque et de son fils.Après un moment, Christie regarda avec incrédulité son patron signer les documents de vente du supermarché. La colère monta en elle alors qu'elle réalisait que son unique emploi venait de disparaître. Monsieur Sadraque, sans hésitation, annonça le licenciement de tout le personnel.

Monsieur Sadraque : "À partir de demain, ce supermarché sera fermé. Merci à tous pour votre service, mais vos emplois ici prennent fin aujourd'hui."

Christie se sentait dévastée. C'était son seul revenu, et elle ne savait pas comment elle allait s'en sortir. Tandis qu'elle rassemblait ses affaires, elle vit Zaïre s'approcher de son père et lui parler à voix basse.

Zaïre : "Père, pourquoi ne pas embaucher cette jeune femme comme stagiaire dans notre entreprise ? Elle pourrait nous être utile."

Monsieur Sadraque regarda son fils, surpris, mais hocha la tête.

Monsieur Sadraque : "Très bien, si tu le souhaites. Mademoiselle... Christie, c'est bien ça ?"

Christie, étonnée d'entendre son nom, releva la tête.

Christie : "Oui, monsieur."

Monsieur Sadraque : "Mon fils suggère que nous vous embauchions comme stagiaire dans notre entreprise. Accepteriez-vous ?"

Christie, abasourdie par cette offre inattendue, chercha les yeux de Zaïre, qui restait impassible.

Christie : "Oui, bien sûr. Merci beaucoup."

Monsieur Sadraque : "Bien. Vous commencerez dès lundi. Soyez à l'heure."

Christie acquiesça, toujours sous le choc. Alors que les employés quittaient le supermarché, elle ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi Zaïre avait proposé cela. Peut-être se souvenait-il d'elle après tout.

Zaïre : "Nous nous verrons lundi, Christie. Bonne journée."

Christie : "Merci, à lundi."

Elle quitta le supermarché avec un mélange de soulagement et de curiosité. Cette opportunité pourrait bien changer sa vie, et elle avait hâte de découvrir ce que l'avenir lui réservait chez Sadraque Industries.

Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!

téléchargement PDF du roman
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!