À son âge, elle voulait aller plus vite, plus haut et plus loin. Elle voulait changer de monde. Aller au monde de la liberté, de l'insouciance et des plaisirs. Ses rêves étaient fous et elle confondait le réel et l'irréel. Elle avait entendu parler du septième ciel et elle voulut y aller. Elle devait y aller de ses propres ailes ( qui n'étaient rien d'autres que ses seins).

<< vivement que mes seins poussent et que les hommes commencent aussi à s'intéresser à moi>>. C'était bien les paroles et la voix de victoire dont maman Pauline (sa mère) n'eut aucune peine à reconnaître, elle se leva brusquement, se rendit dans la chambre de sa fille pour lui demander ce qui lui serait arrivée mais sa fille était plongée dans un profond sommeil. elle retourna dans sa chambre.

Depuis que victoire était rentrée de la ville, elle s'intéressait de plus en plus à son corps. Sa toilette prenait du temps et les locataires se plaignaient de leur retard au travail ou à l'école. Prenait 30 minutes pour s'habiller, se chausser, se maquiller.

Elle était de plus en plus têtue depuis son départ de la ville.

Elle fréquentait des filles émancipées ( un plus âgées que victoire). Mais son rôle de limitait à celui d'accompagnement, de commissioneuse sous les ordres de ses aînées qui recevaient de l'argent, des cadeaux, des messages d'amour et s'amourachaient quelques fois avec leurs copains devant elle.

Mais victoire était insensible à ces traitements de faveurs. Il lui arrivait parfois de faire la cour aux hommes qui l'a trouvait encore petite physiquement et ainsi que pour des aventures amoureuses car les petits garçons ne comprenaient pas le sens de ce qu'elle voulait dire.

Elle voulut vite grandir et surtout avoir de bonnes formes physiques pour mieux plaire aux hommes.

Le 14 octobre 2017, victoire eut 15 ans et deux mois plus tard ce qu'elle avait souhaité arriva : sa poitrine s'était développée, son corps avait pris des proportions, les poils apparaissaient à certains endroits du corps et ses menstrues firent leurs apparitions. Elle était très contente de sa poitrine mais inquiète des autres changements de son corps. elle eut peur d'aborder sa mère et se rapprocha plutôt de deux de ses connaissances. Marmone, fille frivole lui dit quel profit elle pouvait tirer de don nouveau corps : qu'elle pouvait déjà se faire des petits amis qui devaient lui donner de l'argent, des cadeaux, l'amener en boîte, bref, l'amener à jouir pleinement la vie.

Elle alla encore voir Sarah, fille pudique, attachée à la vie religieuse qui lui demanda de faire attention à son corps qui était le temple du seigneur. Elle devait éviter de s'exposer aux MST, le VIH, les grossesses indesirees et autres maladies.

mais elle a plutôt pris la décision de se ranger du côté de celle qui lui avait demandé de jouir pleinement de la vie

dans une quête d'amour et de plaisirs, victoire rencontra Bertin sur son chemin séparant l'école de la maison. Bertin était en classe de seconde et avait une réputation de légèreté de ses mœurs et de son infidélité, de coureur de jupons, aimait tout ce qui bouge (petite ou grande, minces ou corpulentes, teint clair ou teint noir ou chocolat). Alors qu'elle avait fait à peine 200 m de marche, Bertin surgit derrière elle, la traversait en la saluant.

- Bertin: bonsoir.

Sans plus rien ajouter continua son chemin étant pressé. Quelques 150 mètres encore, Victoire le rencontra à nouveau.

- Bertin : bonsoir victoire

- Bertin : je m'appelle Bertin, c'est toi que j'attendais belle fille. Je viens de parcourir 500 000 mètres pour te dire quelque chose qui me tient à cœur et qui se résume en quelques mots :" je t'aime".

- Victoire : quoi, tu m'aimes ? ça alors ! Que c'est charmant de ta part !

Elle le serra contre elle et ajouta.

- Victoire : tu es le premier garçon à m'adresser une parole d'amour. Tu ne peux pas imaginer ce que je ressens dans mon corps, mon cœur et dans mon âme.

- Bertin : tu es belle et séduisante mon bébé. Laisse moi t'embrasser

- Victoire : je suis tout entièrement à toi.

Les deux amoureux firent ensuite le chemin ensemble dans les causeries sans fin. Lorsque victoire arriva à la maison, elle l'embrassa tendrement en signe d'au revoir.

Le lundi qui suivait, Bertin alla chercher victoire dans sa classe à la pause. Lorsqu'il arriva près d'elle, il sortit dans sa poche un chocolat et lui tendit.

- Bertin : c'est ton cadeau

- Victoire : merci beaucoup mon poussin

C'était de temps en temps la même rengaine tout le temps. Bertin venait de temps en temps avec des crèmes, bonbons, chocolat, etc.... Pour victoire cela avait plus de valeur et de saveurs que les simples beignets haricots ou pain omelette que sa mère lui donnait tous les matins.

Cette relation dura 1 mois et Bertin eu le temps d'avoir des rapports avec victoire. Après le constat de l'infidélité flagrante de Bertin, elle le quitta pour sortir avec Célestin ( élève en classe de première). On les voyait partout ensemble à l'école ( manger et causer), ainsi que hors de l'école ( écouter de la musique) , jamais avec un livre d'études.

Après un mois de relation, victoire découvre dans le téléphone de sa copine Sandy ( elles étaient sur le même banc au cours d'allemand) une photo de Célestin et une fille entrain de s'embrasser.

- victoire : mon dieu ! Pas possible ! Cria t'elle

Ce bruit attira l'attention du prof qui les envoya chez le surveillant et confisqua aussi le téléphone. Elles sortirent en se disputant. Sandy se préoccupait de son téléphone confisqué tandis que victoire était troublée par la trahison de son copain.

Agnès la petite sœur de victoire l'aperçut dehors et menaça victoire de tout dire cela à leurs mères.