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Sin Senos Sí Hay Paraíso

Chapitre 1.

Dans un cadre verdoyant et apaisant, une jeune femme ravissante aux deux natte rose sur la tête était plongée dans sa lecture sous un bel arbre. Elle déclamait à voix haute quelques chapitres de son livre.

- C'était la première fois que cette femme parvenait à faire battre mon cœur. Le nouveau chapitre de l'auteur, j'adore ce livre.

Un très bel homme apparut devant elle, souriant en lui tendant une glace, et lui demanda :

- Tu l'adores plus que moi ?

- Mon amour, tu es enfin là ! se réjouit-elle.

- Je m'en veux de t'avoir laissée seule pendant des heures, alors j'ai couru t'acheter une glace.

- C'est gentil, tu n'aurais pas dû.

- C'était nécessaire, étant mon premier salaire pour ce nouveau poste. Je me devais au moins de t'offrir quelque chose. Viens, mon amour.

Il l'aide à se lever, sachant que sa petite amie était handicapée, marchant avec des béquilles et une prothèse à la jambe gauche pour l'aider à se déplacer.

- Et je compte bien continuer à te faire des cadeaux, ce n'est pas fini.

- Arrête, Luca, tu vas continuer à me choyer ainsi toute notre vie ?

Soudain, son petit ami la soulève dans ses bras en prenant appui sur ses béquilles, puis il lui répond avec satisfaction et assurance :

- Oui, et si nécessaire, je le ferai toute ma vie. Je t'aime, Marcia.

- Je t'aime aussi, mon amour.

Ils poursuivent leur chemin. Au sein d'une grande entreprise, deux hommes discutaient dans un bureau. L'homme assis sur la chaise était imposant, beau et charismatique. Il s'était entretenu avec l'un de ses employés et lui parlait avec arrogance, d'une voix grave et autoritaire :

- Quel est votre objectif ? Je vous avais pourtant informé que si vous souhaitez discuter d'une augmentation de grade ou de salaire, vous deviez me présenter une offre compétitive.

L'employé répond, à la fois avec appréhension et assurance :

- Je ne sais pas quelle proposition je pourrais vous faire, toutes mes offres ont été refusées jusqu'à présent.

- Peu importe, j'ai d'ores et déjà vendu cette entreprise à un autre investisseur. Désormais, je ne suis plus le dirigeant de la société à compter d'aujourd'hui.

- Je comprends, mais vous avez une bonne relation avec lui, vous pourriez au moins...

- Peu m'importe, si vous n'avez rien à proposer, partez !, répondit-il en lui coupant la parole.

L'employé semblait vouloir partir, mais revint soudainement précipitamment en disant :

- Et si au moins je vous offrais ma fille ?

- Votre fille ? répondit-il, très surpris.

Une soirée, dans une modeste maison, Marcia s'apprête en revêtant sa plus belle robe. Son père, en fait l'employé qui discutait avec cette homme riche, entre dans sa chambre en l'interpellant vivement :

- Où comptes-tu te rendre ? Toi, une simple infirmière, où vas-tu ?

- Je sors, Papa. Luca m'a invitée à une soirée qu'il organise pour célébrer son succès. répond-elle avec appréhension.

- Penses-tu sincèrement qu'il t'aime ? Tu es tellement peu utile, tu ne me sers vraiment à rien et je me demande pourquoi tu vis encore, c'est vraiment pathétique et stupide.

- Je suis désolée d'être si inutile, Papa.

Dès qu'il entendit ces mots, il lui asséna une violente gifle, puis la bouscula près des cintres du placard, ce qui lui causa une blessure au dos. Il lui hurla ensuite dessus :

- Ne m'appelle plus jamais papa ! Tu n'es vraiment qu'une bonne à rien, sale impotente.

Elle ne parvenait même pas à retenir ses larmes, sa belle-mère et sa fille arrivèrent et la découvrirent à terre. Sa deuxième épouse demanda :

- Chéri, que fait cette personne handicapée ici ? Où va-t-elle ainsi ?

- Elle voulait sortir s'amuser avec ce fainéant de Luca, quelle attitude de bas étage, répondit son mari avec mécontentement.

- C'est préférable ainsi, papa. Laisse-la partir seule, au moins nous passerons de bons moments en famille. Qu'en penses-tu ? Nous serons enfin libérés de Marcia, ne serait-ce que pour une journée, répond la demi-sœur de Marcia.

Sa belle-mère lui lance son talon sur le bras, puis lui dit :

- Mon cher mari, je n'ai pas le temps pour toi, alors fais ce que tu veux.

- Heureusement que tu es là pour me réconforter. Ma fille Aurélie m'empêche de voir cette horreur laissée par cette femme. déclare son père d'un ton méprisant en regardant sa fille.

Il emmène sa femme et sa fille avec lui, pendant que Marcia se lève sans verser une larme, sort de la maison et aperçoit son petit ami. Heureuse de le voir, elle lui fait un câlin et lui confie :

- Je suis reconnaissant de t'avoir, Luca.

- Qu'as-tu? Arrête, tu vas salir mon costume, répondit Luca en la repoussant.

- Je ne sais pas ce qui t'est arrivé, mais tu salis mon costume.

- Pourquoi réagis-tu ainsi?

- Bon, viens, sinon nous serons en retard à la fête.

Il l'emmène avec lui sans même se préoccuper de la blessure de sa petite amie. Ils arrivèrent dans un grand hôtel de luxe, Marcia était très surprise. Alors elle demanda :

- Que faisons-nous devant cet hôtel de luxe ? La fête se déroule-t-elle ici ?

- Oui, mais je ne vais pas t'accompagner à la fête.

- Comment ça ? Je ne comprends pas ce que tu veux dire.

- J'ai une excellente surprise pour toi qui te plaira sûrement, répondit-elle avec un sourire.

En voyant ce sourire, Marcia retrouva le moral et continua sa route avec Luca. Ils montèrent au premier étage et entrèrent ensemble dans la pièce où un bel homme était assis sur une chaise. Luca le salua :

- Bonsoir, je suis Luca, et voici Marcia.

- Bonsoir Monsieur, répondit poliment Marcia en le saluant.

Bonsoir, je suis le représentant de Monsieur William-Alexandre Haider. Où est la personne ?

- La marchandise est là, répondit Luca en poussant Marcia vers lui.

Surprise, Marcia lui demanda : Marchandise ? Que veux-tu dire par là ?

- Merci pour votre fidélité, voici votre récompense, répondit l'homme assis en donnant à Luca un paquet d'argent.

Marcia était incapable de comprendre comment Luca comptait tranquillement l'argent dans son sac. Il lui expliqua alors que son père l'avait vendue à un patron de la mafia pour obtenir une promotion et un salaire plus élevé. De son côté, il avait été promis une grosse somme d'argent en échange d'elle. Cette révélation la bouleversa profondément et elle lui répondit :

- tu m'as également vendu ? Toi aussi, Luca ?

- Écoute, ma belle, l'amour ne paie pas les factures. Tu te rends compte de l'importance que je vais avoir devant eux ? Réfléchis-y un peu.

L'homme assis se lève, puis leur annonce pour la dernière fois :

- Je viendrai vous chercher plus tard, je dois d'abord rendre compte à monsieur William-Alexandre. Merci beaucoup pour cet accord.

L'individu en question part immédiatement, Luca se lève également et s'en va sans même se retourner. Marcia ramasse ses béquilles et le suit de près. Elle lui crie douloureusement :

- Pourquoi as-tu fait ça ? Pourquoi toi aussi, Luca ? S'il te plaît, ne me laisse pas !

- Tu survivras, je t'assure.

- Pourquoi as-tu tellement changé ? Quand tu avais un poste moyen au travail, tu n'étais pas comme ça !

Avant, j'ignorais la véritable signification de la richesse. Désormais, je me rends compte que je n'ai plus besoin de toi, tu es devenu un poids pour moi.

Marcia court boitillant après Luca, elle lui saisit le bras désespérément et lui implore :

- S'il te plaît, reste avec moi Luca. Tu es la seule personne qui me reste désormais. Je suis seule, je t'en supplie.

- Dégage!

Luca prend une sauce chaude et épicée qui se trouvait sur la table à côté d'eux, et la renverse sur les yeux de Marcia. Cette dernière éprouve une douleur intense et hurle de douleur, désorientée et incapable de voir où elle va, elle glisse et tombe dans les escaliers. Une fois en bas, Luca s'approche d'elle et lui adresse ces mots :

- Quelle était ta pensée ? Que je n'hésiterais pas à te vendre si l'occasion se présentait ? Pff.. va au diable, misérable. Excuse-moi, mais j'ai une fête à célébrer et une fille à préparer en dot.

Il part sans se retourner, laissant Marcia à son triste sort. Elle n'arrive même plus à pleurer, mais se lamente intérieurement en se disant :

“Pourquoi suis-je toujours désigné ? Ne mérité-je pas le bonheur comme les autres ? C'est probablement parce que je ne suis d'aucune utilité. J'aurais souhaité mourir comme ma maman et Marina".

En plein trajet, l'homme hébergé à l'hôtel appelle son patron.

- Bonsoir patron, cette jeune femme est parfaite, je vous l'assure, elle sera très précieuse pour vous.

Son patron saute de joie en tenant la photo d'un homme, et lui dit :

Vraiment ?! Oh ! Il semblerait que la chance soit de mon côté en ce moment. Je vais donc reprendre mes activités avec encore plus de motivation.

chapitre 2.

le lendemain Marcia se réveilla dans un hôpital, le docteur arriva en joie, Marcia ne savais pas où elle était alors elle demande :

- qu'es-ce que qu'il ce passe ? où suis-je monsieur ?

le docteur s'approche d'elle, et la touche les yeux, il lui demande :

- mademoiselle, comment vous appelez-vous ?

- je m'appelle Marcia, monsieur, le bruit que j'entends est bien celle d'un hôpital,non? alors pourquoi je vois tout noir ?

- ne paniquez pas Marcia, vous êtes bien dans un hôpital, des gens vous ont trouvé sur le sol d'un hôtel alors ils ont appelé une ambulance. vous êtes ici depuis hier soir mais personne n'ai venu pour vous voir, j'ai téléphoné à une dame dont j'ai vu le numéro sur votre carte d'identité mais elle n'a pas voulu savoir comment vous allez.

- c'est très normal, rien de plus grave. mais dites-moi, pourquoi il fait tout noir ?

le docteur lui touche encore les yeux, et demande :

- Qu'es-ce que vous voyez ?

- Rien docteur.

- Qu'es-ce que vous voyez maintenant ?

- toujours rien, docteur.

- je crois que la sauce piquante sur vos yeux vous ont rendu aveugle, j'en suis navrée.

- a... aveugle?!.. Hein ?!. disait-elle en bégayant, et en paniquent.

- calmez-vous s'il-vous-plaît, nous pouvons peut-être trouver une solution, si vous êtes capable de marcher suivez-moi, si non, je vais appeler les infirmières pour vous aider....

- laissez tomber docteur ce n'est pas la peine, je ne sens plus mes jambes.

- pardon ?

- je ne sens plus mes jambes, je n'arrive pas à marcher, elle ne fonctionne pas.

Plus tard, le docteur commençait à faire des examens médicaux sur elle, il la posez des tas de questions puis lui dit avec confirmation :

- vous pouvez retrouver la vue avec une opération oculaire, elle coûte très cher mais c'est le seule moyen de retrouver la vue, je vous conseillerai d'aller voir un autre hôpital pour ça. quand à vos jambes, l'incident que vous avez subi à eu des grandes impactes sur vos jambes c'est pourquoi vous n'arrivez pas à marcher.

- es-ce que ça au moins ça va guérir ?

- c'est un peu comme un traumatisme, vous pouvez remarcher mais j'ai bien peur que ce traumatisme soit vraiment grave que vous ne puissiez plus jamais marcher.

mais s'il-vous-plaît, gardez en tête que vous pouvez encore marché.

- Oui, merci beaucoup docteur.

Marcia était désormais en chaise roulante, le plus grave c'était qu'elle ne pouvait pas voir. le docteur lui propose alors :

- une de mes infirmières va vous raccompagner chez vous, toute seule vous n'y arriverai pas.

- vous n'avez pas besoin de faire autant de sacrifice docteur.

- je le dois puisque c'est mon travail, acceptez au moins.

Après l'examen médical fini, une infirmière lui raccompagne jusque chez elle, Marcia insista pourque l'infirmière s'en aille et celle-ci s'en alla en la laissant, elle frappa à la porte de sa maison et la personne qui était venu l'ouvrir était sa demi-soeur et son petit copain qui se tenait la main. Aurélie s'écria :

- OMG! Cette chose est revenu !

son père et sa belle mère sort dehors, ils s'en fichait totalement de ce qui l'avait arrivé, Luca lui hurle dessus :

- encore toi sale infirme?! tu ne te lasse donc jamais de me courir après ?

- ce que j'entends c'est bien Luca et Aurélie ? c'est bien vous ?. demande Marcia, avec crainte.

son père rigolait comme un fou à l'idée de la voir paniqué, il lui répond :

- mon beau gendre est venu prendre la main d'Aurélie, voir qu'elle a plus de valeur que toi.

- va rejoindre le vieillard qui s'occupera de toi à présent, va-t-en !. dit, sa belle mère, avec autant de haine.

Luca la regarde attentivement et voi qu'elle était devenu aveugle, à ce moment là il eut un peu mal aux cœur pour elle, et la demande :

- Attend...tu...tu es devenu aveugle ?

- Tu...tu es aveugle Marcia?et handicapé?. demande son père, avec un peu d'inquiétude et de compassion pour elle.

- oui,je suis devenu handicapé et aveugle...

- quel horreur !! bébé ne la regarde pas, elle va surement te jeter le mauvais oeil ! heureusement que tu es aveugle pour ne pas voir la terrible tête du vieillard que tu vas épousé. cri, Aurélie, en faisant un scandale et en rigolant.

- Albert, pourquoi tu te souci d'elle ? elle t'a jetté un mauvais sort ou quoi ? laissons la et rentrons chez nous. Aurélie ma chérie, mon gendre, Albert, entrons et laissons cette stupide fille là où elle est, de toute façon elle ne t'appartient plu elle a été vendu à bon prix. nous sommes riche maintenant.

en entrent, son père se retourna pour la voir , ils allaient fermé la porte quand soudainement une belle voiture se gara devant la porte de leurs maisons, ils étaient tous étonné. l'homme qui était dans l'hôtel le soir là, descend de la voiture avec une tablette, il leurs dit :

- bonjour tout le monde, je suis le représentant du patron. j'ai un message de remerciement pour vous.

il déverrouille la tablette puis leurs montre une vidéo du Boss qui était entrain de leurs remercier, il disait :

- merci beaucoup Albert, vous avez su me conquérir avec une proposition alléchante, je tenais à vous remercier moi même pour cette belle affaire. portez-vous bien et adieu.

il reprit la tablette, sa demi-soeur était tombé sous le charme de cette homme, elle n'arrêtait pas de le regarder. l'homme en question emmène Marcia avec eux puis s'en alla, celle-ci ne disait rien. Ils arrivèrent devant une très grande villa, une villa tellement grande qu'elle prenez un demi quartier. Le patron en question était tellement impatient, il prend son pistolet puis descend au salon, Cameron, qui n'était que l'homme de l'hôtel, lui ramène Marcia devant lui . Le patron lui demande avec joie :

- Cameron, où est donc cette fameuse fille dont j'ai payé 5 Milliards de dollars ? fait vite, je suis impatient.

- c'est elle monsieur

- attend, tu te fiche de moi ? c'est elle que j'ai payé pour autant d'argent ? elle est handicapé ! comment je vais faire ?

- je crois qu'elle peut toujours vous servir.

- Je devait aller tuer ce connard d'André, je me suis préparé à le buté et laisser à chaque fois cette fille pour faire passer mes crimes sur elle, mais personne ne croira ça parce-qu'elle est handicapé !. répond le boss, en colère.

- Pardon d'être aussi inutile monsieur. dit, Mercia.

reprend ces esprits et la demande :

- dis-moi, comment tu t'appelle ?

- je m'appelle Marcia Anderlecht, monsieur.

- attend... regard moi un peu.

il l'observe encore et encore puis dit :

- De plus, elle est également aveugle ? C'est encore pire que d'habitude. Cameron, veuillez l'emmener dans une chambre et me laisser réfléchir à tout cela.

Cameron l'emmena dans la chambre et elle lui dit alors:

- C'est ta chambre où je t'ai conduit, c'est là que tu vas dormir, donc fais comme chez toi.

- Pouvez-vous me dire quelle est mon importance pour vous, s'il vous plaît?

- Tout d'abord, permettez-moi de me présenter, je suis Cameron, le représentant de Monsieur William-Alexandre. Ton père t'a vendu pour que tu deviennes l'arme du crime du patron.

- C'était pour ça ?

- Oui. Je dois t'informer que tu es désormais entré dans la maison d'un mafieux. Je ne sais pas ce qui t'attend maintenant, mais tout ce que je sais, c'est que vous avez mis le patron dans une colère noire.

chapitre 3.

Le lendemain matin, William-Alexandre déjeunait de foie tout en restant toujours en colère. Il appela alors Cameron et lui demanda :

- Emmène cette jeune fille déjeuner, Cameron. En attendant, je vais réfléchir à la manière dont je vais me débarrasser de son père.

- J'avais demandé à Béatrice de s'occuper d'elle et de la ramener ici plus tard.

- Cameron, tu prends beaucoup de libertés. Tu as agi de ton propre chef, sans que je te donne d'ordres. .

- En effet, étant donné notre longue collaboration, j'ai la possibilité de bénéficier d'une certaine liberté, déclara-t-il en souriant.

Malgré sa colère, les provocations de Cameron l'avaient considérablement apaisé. Béatrice, la gouvernante, escorta Marcia jusqu'au salon où se trouvait la table à manger. Bien qu'elle n'ait pas envie de parler à qui que ce soit, elle salua les autres avec un certain mécontentement:

- Bonjour, bonjour.

- Bonjour Marcia, j'espère que tu as passé une bonne nuit, répondit Cameron.

-Le patron répondit : salut d'un ton mécontent. Le cuisinier apporta un plat de choux à table, Marcia perçut l'odeur du foie et, avec appréhension, lui dit : Il n'est pas recommandé de manger gras le matin, Monsieur. Cameron était surpris, William-Alexandre ne prêtait même pas attention et lui répondit : Je mange ce que je veux... Hein ?! Comment sais-tu que je mange du foie ?. Marcia répliqua : J'ai un sens du goût développé et en plus, je ne mange pas de choux le matin.

- Occupe-toi de tes affaires, petite marchandise. Marcia détourne son regard avant d'appeler le cuisinier. Monsieur le cuisinier, pourriez-vous venir s'il vous plaît ?, demande-t-elle.

Etonné, Cameron demande : comment savais-tu qu'il était ici ?

- J'ai entendu les pas de quatre personnes, donc j'ai déduit que le quatrième était le cuisinier, explique Marcia.

Le cuisinier s'avance en bégayant

-. Je... je... je suis à votre service, balbutie-t-il.

- monsieur pourriez-vous nous emmenée du pain et du lait ?

- - Je n'aime pas le lait, déclara William-Alexandre en détournant le regard.

- Vous devriez en prendre, c'est bon pour votre âge, répondit-elle, visiblement inquiète.

- Mon âge ? s'étonna-t-il.

- D'accord, je vais...plu....plutôt vous préparer ça.

- Ne vous embêtez pas, ajoutez simplement du foie.

- Essayez d'éviter ça, c'est mauvais pour l'estomac.

- Non, je veux du foie.

- qui....qui es-ce que.... je...je vais.... écoutez ?

- Maurice.

- Oui patron.

- Qui te paye?

- c'est.... c'est.... vous patron.

- C'est moi que vous devriez écouter, veuillez donc me servir du foie.

- Je vous répète qu'à votre âge ce n'est pas recommandé, monsieur! Vous pourriez facilement faire une crise de tension!

- Comment?!

- Mais... à quel âge elle pense que le patron a?, demanda Béatrice à Cameron, chuchotant.

William-Alexandre s'énerva et partit sans manger, déclarant en partant :

- Ah! bon,je n'ai plus faim, je m'en vais.

Marcia s'étonne en se demandant ce qu'elle avait fait. Avant de franchir la porte pour quitter le salon, elle reçoit un coup de fil et décroche.

- Qu'es-ce que tu me veux, connard ?

André pouffa de rire avant de déclarer haut et fort :

- Devine ce qu'il m'est arrivé, j'ai obtenu un contrat très avantageux avec le patron de l'entreprise, les bénéfices sont encore plus importants que ce que j'imaginais ! Pas de rancune, n'est-ce pas ?.

William-Alexandre, furieux, jeta son téléphone par terre avant de tirer plusieurs fois dessus. Marcia, terrifiée, criait de colère :

- sale connard! saloperie de merde ! je vais buté ton cul de merde ! j'aurais ta peau sale enfoirés!

Marcia avait couvert ses oreilles, terrifiée. Cameron avait compris qu'elle n'était pas habituée à ce type de situation et il avait demandé à Béatrice de l'emmener loin du salon pour qu'elle ne puisse plus entendre les bruits des balles. Il avait continué à tirer jusqu'à ce que les balles soient épuisées. Béatrice l'avait ensuite emmenée dans la chambre, mais Marcia était paniquée, angoissée et terrifiée, en disant : Il... il a tué ?! Il a tué quelqu'un ?! J'entends des balles, a-t-il tué?

- Marcia, je vous prie de vous calmer. Nous sommes loin du salon maintenant, répondit Béatrice dans le but de la rassurer.

Malgré cela, Marcia continuait à paniquer jusqu'à fondre en larmes. Cameron monta dans sa chambre et essaya de la calmer en lui disant :

- Calme-toi. Il n'a tué personne, je te le jure.

- Alors pourquoi tous ces coups de feu ? Je... je...

- Fait-moi confiance, je ne te mentirai jamais, je te le jure.

Malgré ses larmes incessantes, son cœur avait trouvé un peu de réconfort. Pendant ce temps, Aurélie et Lucca préparaient activement leur mariage, en planifiant chaque détail pour une cérémonie grandiose. Cependant, alors que Lucca parlait, Aurélie semblait perdue dans ses pensées. Elle était obsédée par la beauté de William-Alexandre, et Lucca remarqua son absence d'esprit. Il l'interpella tendrement :

- Bébé, es-tu là ? Bébé !

- Oh... Oui, mon amour.

-Tu sembles très préoccupé ces derniers temps, qu'est-ce qui ne va pas ? Le fait que nous nous marions ne te convient pas ?

La personne répond alors, avec dédain et dégoût à son interlocuteur.

"Crétin, comme si j'avais le temps de perdre avec un incapable comme toi, cette garce de Marcia a encore pris ce que j'aime. Pourquoi toujours elle ?"

Je suis ravie de nous marier, mon chéri, j'ai même hâte. répond-elle, avec un sourire hypocrite.

- Je suis ravi alors, je t'aime.

Lorsqu'il quitta la pièce, Aurélie affichait toujours ce regard empreint d'ambition, de jalousie et de haine envers sa sœur. Elle se promit alors : Cette fois-ci, je t'aurai entièrement, pauvre invalide. Je te déteste encore plus qu'avant. Je vais d'abord me débarrasser de ce faible en le ruinant, puis je m'approprierai cet homme séduisant.

William-Alexandre déambulait dans les couloirs de sa demeure lorsqu'il entendit une voix réciter. Intrigué, il se dirigea vers le balcon où se trouvait Marcia en train de réciter les paroles suivantes : Elle a été celle qui m'a fait découvrir le monde, devrait-elle mourir pour moi, son fils ? Tu as été mon héroïne jusqu'à la fin...

William-Alexandre l'interrompit brusquement et lui demanda : Qui est encore en train de réciter ce livre à la con ?!

- Je suis vraiment désolée de vous avoir dérangé. J'ai simplement un grand amour pour ce livre.

- tu as raison, c'est un livre stupide. Je déteste cette œuvre et je ne supporte même pas de l'entendre. Si tu le récites, c'est sûrement que tu le connais par cœur.

- Effectivement, ce livre m'apaise énormément. Rien n'est plus mémorable que le sacrifice d'une mère pour son enfant.

William-Alexandre revisita un souvenir douloureux de son passé, où une femme lui avait fait subir une brûlure au dos. Ces souvenirs lui inspirèrent de la colère, qu'il exprima de manière agressive :

- Tu dis n'importe quoi ! Ton point de vue est ridicule.

- Pour ma part, je pense qu'il n'y a rien de plus admirable qu'une mère, les pères sont totalement irresponsables et manquent cruellement d'amour pour leurs enfants !

- Qui es-tu pour juger ?

- Je ne porte aucun jugement, mais je ne fais que rapporter la stricte vérité, surtout en ce qui concerne un individu de votre envergure. Il n'y a rien de plus regrettable qu'un père.

Ensuite, il saisit son pistolet et tire deux balles contre le mur. Prise de peur, Marcia recule. William-Alexandre s'approche d'elle, pistolet à la main, et la menace :

- Si tu persiste à parler, je t'assure que je te tirerai cette magnifique balle dans la tête, je le promets. Les femmes sont si égoïstes, tu n'imagine même pas, cela me donne envie de tous vous tuer.

Marcia était terrifiée mais malgré cela, elle relève la tête et lui répond :

- Pensez-vous vraiment que vous irez loin ? Vous n'êtes qu'un criminel, je devrais d'ailleurs prier pour vous car des individus comme vous ne trouveront pas le paradis.

Il rit et lui répond froidement :

- J'ai inventé un proverbe en grandissant dans la fleur de l'âge : Sin Senos Sí Hay Paraíso.

- Pardon ? Qu'est-ce que cela signifie ? Ce n'est même pas en français.

- Ce proverbe signifie Sans seins, il y a un paradis. Donc tu ne pourras pas le changer.

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