Les mots sont des choses subtiles, et pourtant ils créés une histoire...

    Une survie de haut et de bas amassant indéfiniment des cubes et des ovales sur ce chemin.

Certains parlent de "destin", " de mal chances" mais dès la semence d'un âge pré-avancé, nous nous demandons l'existence de nos vies, une vie plongée dans le gagne-pain : argent, stabilité, métier et amour. Tous cela nous tombe de pleine face et il est obligatoire de penser à nos envies. Même si diverses faiblesses freinent ce que nous voulons suivre, nous combattons toujours pour survivre dans ce monde cruel.

    C'est ce qu'il y a quelques mois déjà, j'étais plongé dans l'algorithme de Parcoursup (  est une plateforme Web destinée à recueillir et gérer les vœux d'affectation des futurs étudiants de l'enseignement supérieur français.) des choses qui vont en nul sens déterminer notre avenir.

Ma vie était des plus banales, je travaillais sérieusement pour obtenir de bons scores, je trainais avec mes amis et passais en revu des nuits presque entière à des jeux vidéos...Une vie bien banale, jusqu'à ce fameux jour.

Le monde criait, le sol tremblait et la panique virulente se propageait à la vitesse de la lumière.

On était le 4 mai 2070. La Terre n'était plus que débris et déchets, la biodiversité n'était plus et il y avait encore 80 milliards d'êtres humains. Les puissances se combattaient contre fers et intelligences artificielles, le manque de ressources échafaudait un désastre culminant.

 Un virus mortel s'était abattu sur 65% des cas et comme durant la crise en 2021, le gouvernement avait mis en place des protocoles de restrictions, de vaccination mais cela n'avait pas échappé aux vagues immenses de décès et de mutations.    Ce type de virus amplifié les symptômes de démences ( de folie), de paralysie du cerveau parfois brutal en somme : douleurs atroces, folies incessantes.

Depuis déjà quelques années, l'eau douce est devenue extrêmement rare, privant ainsi de nombreux biens faits de la nature et heureusement pour nous, les centrales nucléaires avaient été fermées. L'eau des toilettes étaient encore buvables et des filtreurs gratuits étaient offerts à tous. Bien évidement, vous devez vous demander comment construire des filtreurs ? Ah...Ah c'est un filtreur par famille et si on osait se plaindre, il fallait se débrouiller avec une passoire qui dans tous les cas causait la mort.

Seule les ressources électriques des panneaux solaires fonctionnaient encore et maintenaient un certain ordre. La famine, la précarité avaient causé diverses manifestations, les gens commençaient à partir en folies et à s'entretuer pour une simple allumette ou pile électrique. Tous devenaient fous et les chiffres clés ont augmenté à 97% des cas.

Tous se réfugiaient dans leurs mondes virtuelles grâce aux casques VR et les sondes électromagnétiques. Les quelques scientifiques restant avaient remarqué que les sondes électromagnétiques des jeux vidéos et des casques VR diminuait la pression et la douleur du virus comme notre esprit était emporté dans une “autre dimension” et allonger donc notre existence. Pour survivre et gagner de l'eau, des aliments il fallait jouer dans ces games, devenir un autre Homme et sortir de ce sentiment dérangeant d'être emprisonné par la maladie.

1 ans... 98%, 2 ans..99% des cas symptomatiques.

    Pour ma part, je croyais que tout étaient encore irréels, je continuais mes gaming (Pratique du jeu vidéo. Univers du jeu vidéo (matériel, logiciels, métiers, etc.)) et mangeais ce qu'il y avait dans le placard ou buvant certaines boissons. Mais un jour, je me suis bien rendu compte que je ne pourrais plus m'alimenter comme avant et puis, je dois m'occuper de ma petite sœur.

Nos pères sont différents mais on avait tissé un lien vraiment fort. En grandissant sans mère, cela nous avait approché et puis, les deux pères qui étaient censés s'occuper de nous étaient morts ou partis. Avant le virus, je travaillais le soir pour subvenir à nos besoins et je gagnais aussi de l'argent grâce de nombreux tutos Youtube ou raid ( chasse ) dans les jeux vidéos.

    Ding, je lève les yeux dans le vide, touche avec des gants à particularité sensible l'écran innovant qui recouvre la totalité de mon visage. Je regarde l'interface qui s'affiche devant moi et vois l'email qui est affecté...