[Bonheur éphémère, Souvenir éternel.]

Elle se tient debout, dos à moi. Que fait-elle avec ce truc en main? Pourquoi se poignarde-t-elle avec ? Je vois les gouttes de son sang tomber au sol et former une flaque. Elle laisse tomber son bidule là ...mais... comment tient-elle encore debout? Attendez....la flaque est en train de l'engloutir!! Cela est effrayant mais je prends mon courage à deux mains et fonce vers elle. Mais à ma grande surprise, la flaque se transforme en une belle rose rouge et...

???: Je t'attendrai, Lyre...

Je pousse un énorme cri de terreur et là...

•◇•

14 ans plus tôt....

Je naquis. D'après ce qu'on m'a dit, le boucher du coin m'a ramassée. Un poète qui se rendait chez lui me vit. Le boucher dit alors à son invité qu'il ne savait pas quoi faire de moi mais qu'il ne pouvait pas non plus m'abandonner. Le poète accepta alors de m'adopter. C'est ainsi que je commençai à tisser des liens avec mon père adoptif Damien.

Damien était un écrivain qui était un peu connu. Il ne gagnait pas vraiment beaucoup de sous avec mais était propriétaire d'une supérette qui l'aidait à subvenir à nos besoins. Du haut de ses trente-deux ans, il vivait dans une maison plutôt grande à mon goût. Et sa personne était incroyable. Sa créativité qu'il reflétait par sa littérature et son art visuel me fascinait de jours en jours. Je lui ai dit qu'un jour je deviendrai artiste et je le rendrai fier. Il me racontait souvent ses histoires pour que je m'endorme la nuit et me lisait ses sonnets qui me foudroyaient le coeur. Ai-je déjà dit à quel point il était beau? Sa crinière blonde, ses lunettes rondes, son nez crochu, ses yeux vairons bleu et vert, son beau faciès, son corps d'athlète... Il était doté d'un charisme sans pareil... BREF! le type parfait à mon goût.

Je me rappelle encore des moments que je passais avec lui. J'étais la fille la plus heureuse du monde.

Bien évidemment à part lui j'avais d'autres potes à l'extérieur. Mais les vrais amis se comptent du bout des doigts. Laissez moi vous raconter comment je les ai connus!

•□•

5ans après ma naissance...

Les sales gosses: Eh Lyre, on veut ton goûter.

J'ai toujours été une fille très introvertie. Lorsqu'il s'agit d'interragir avec des humains, je perds mes moyens. Surtout qu'à cet époque là, J'étais encore un enfant. Et vous savez comment sont les enfants n'est-ce pas ? Les cœurs noirs comme leurs fesses. Surtout qu'il y avait un qui aimait bien me déranger. Je vous présente Thérence.

Thérence: T'es sourde ou quoi? On a dit qu'on voulait ton goûter.

Moi: Mais non... Sinon je vais pas manger aujourd'hui.

Ce phacochère arrache mon goûter avant de me giffler. Je voulais déjà pleurer losqu'une fille arrive, fait un croche pied à Thérence avant de récupérer mon goûter.

Midge: Moi c'est Midge. À partir de maintenant t'es ma meilleure amie je ne te demande pas ton avis.

C'est ainsi qu'elle débarque dans ma vie et deviendra bel et bien ma meilleure amie.

Le soir même je raconte tout ce qui s'est passé à Damien et il me dit:

Damien: Midge sera ton nouveau garde du corps et quand à Thérence, je suis sûre que vous deviendrez les meilleurs amis du monde. Voir même....

Moi: Non impossible! Moi être amie avec ce porc? Jamais de la vie!

À ce moment là, Damien éclate de rire.

Bon. Mes journées étaient un peu similaires. Je passais du temps avec Midge, Thérence voulait me déranger avec sa stupide bande mais moi et ma pote on s'en sortait toujours. Mais j'ai quand même vécu pas mal de choses. Déjà, comme mon seul parent c'était Damien, les autres mioches se demandaient qui était ma mère. Je leur disais juste qu'elle avait voyagé et qu'elle était trop occupée. Encore, vous savez qu'il y a toujours ce gang de filles populaires non? Ces filles là qui on 45 piscines et 32 chambres dans leurs manoirs. De véritables chipies. Elles ne manquaient jamais de se moquer des autres élèves. Moi et Midge nous n'étions pas épargnées bien évidemment.

Mais un jour, nous avons décidé de nous venger d'elles et avons mis des cancrelats dans leurs sacs! Fallait voir leurs réactions! J'ai encore pas mal d'anecdotes mais flemme de les raconter.

C'est ainsi que s'est déroulée l'école primaire !

Arrivée au collège, les choses commençaient un peu à changer.

•◇•

11 ans après ma naissance...

C'était un peu étrange au début et contrairement aux autres enfants, moi je n'avais pas hâte d'y arriver. Dès le premier jour, j'ai su que j'avais raison.

J'arrive dans une énorme infrastructure. J'avais un petit coup de pression mais ça allait. Heureusement, Midge était là, assise sur les escaliers. Elle avait l'air de m'attendre. On s'est saluées et on a commencé à marcher dans le collège afin de chercher nos classes. À mon désarroi, Midge était dans une autre salle. Nous étions si déçues. En plus de ça, je me trouvais avec Thérence!

Nous profitâmes du temps qui nous restait ensemble avant que la sonnerie se fit entendre.

J'entre dans ma classe et je m'assieds sur le 3e bureau à la rangée vers la fenêtre. Comme les personnages principaux d'animes. Je dépose mes affaires, je m'assieds et devinez qui s'assied à côté de moi... mon cher Thérence évidemment! Sinon c'est pas drôle !

Il ne m'avait même pas jeté un seul regard à ce moment là.

La porte s'ouvrit et une femme entra en salle. Je la trouvais déjà affreuse. Je sais pas pourquoi elle me tétanisait autant.

???: Bonjour chers élèves. Je suis madame Spaghetti et je serai votre prof principal pour cette année.

Oui. Vous avez bien lu. La meuf s'appelle Spaghetti. Non en vrai, je me rappelle plus du nom de cette folle. Mais je crois c'était un truc pareil.

Elle demandait aux élèves de se présenter. Quelques noms plus tard, on demanda à Thérence de se présenter et, je vais pas vous mentir, il parlait avec tant d'éloquence. J'en étais impressionnée. Lorsqu'il finit son speech, il me lança un regard étrange. Il ne souriait pas, il n'avait pas l'air de se moquer de moi. Je ne pouvais retranscrire quel message il voulait me faire passer à cet instant là. Puis vint enfin mon tour de me présenter. Tout à coup, mon estomac commença à se nouer. Arrivée devant, quelque chose d'anormal se produisit. J'avais atrocement mal au bas ventre, mon ventre tournait, ma respiration, ainsi que les battements de mon coeur était anormaux. Que devais-je faire? Me présenter comme les autres, non? Que dois-je dire? Mon nom et mon prénom. Mais je n'ai pas de nom de famille, ma seule famille d'ailleurs était Damien, Damien tout court. Pourquoi diable tout pouvait m'effrayer à ce moment-là ? Mme Spaghetti voulut m'interpeller et me toucha lorsque je repoussai sa main violement. Et là, je fis une hyperventilation. Le regard inquiet de Thérence croisa le mien. Je ne me rappelle plus du reste car je pense être tombée dans les pommes. La meilleure rentrée de toute ma vie!

Lorsque je me réveillai, je vis Thérence et Midge assis près de moi, inquiets.

Thérence: Lyre, ça va mieux ? Tu te sens comment ?

Étais-je encore évanouie? Thérence! Thérence! Ce canard qui prenait du plaisir à me nuire s'inquiétait pour moi.

Thérence: Tu m'entends? Tu peux parler?

Midge, aussi surprise: Calme toi chtarbé! Laisse là reprendre ses esprits.

À ça! Je devais comprendre ce qui se passait.

Moi: Qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce que je fais ici ?

Thérence me raconta la scène. Midge rajouta ensuite que c'est lui qui a voulu qu'on me transporte à l'infirmerie. Je lui dis juste merci.

Le soir, je racontai ma journée à Damien comme à l'accoutumée. Il me dit que je faisais une crise d'anxiété, probablement causée par la foule.

Le soir même, Damien fit appel à une psy appelée Valérie. C'était une véritable bombe cette femme. Une longue chevelure blonde, des yeux bleus, taillée comme une guitare. Damien me fit ensuite savoir que c'était sa soeur. Je me demande pourquoi est-ce qu'il ne m'avait pas présentée à elle plus tôt. Depuis ce jour, c'est elle qui m'aide à gérer mon anxiété. Elle me fit savoir que J'avais une anxiété presque débilitante et me prescrit des médocs. À part quelques crises, mes premières années de collège se déroulaient normalement. En passant, Thérence s'est excusé de tout le mal qu'il m'avait fait. Je ne sais pas si c'est parce que ses potes avaient échoués et qu'il était désormais seul ou s'il était sincère. Dans tout les cas, j'ai fini par le pardonner et désormais il traîne avec moi et Midge.

•□•

Et, à présent ?

Je suis maintenant en classe de 3e. La journée était plutôt longue mais assez mouvementée. Notre prof de Grec a porté des talons de 16cm. En sortant de sa voiture elle a fait un faux pas et est tombée dans la rigole.

Midge: Ça c'est ce qu'on appelle un fashion faux-pas!

Thérence: Non tu rigoles!

Midge: Je marigot

Moi: Au lieu de faire cours, elle cherche à allumer les profs. C'est ce qu'elle est venue faire.

Thérence: Elle va draguer qui? Mr Kennedy ? Avec son gros ventre rempli de gaz et sa coiffure on dirait la route.

Ensuite, au cours d'EPS on a fait saut ! J'ai réussi à aller très haut!

Thérence: Wow, 1m35! Lyre t'es trop forte!

Moi: Merci mais toi t'as fait 1m55. En plus Midge s'est surpassée elle a failli sauter 1m10.(en riant)

Midge: Tout ça se sont mes fesses. Si elles n'étaient pas là j'aurais réussi.

Et encore, jusqu'à la fin des cours on a joué avec Mr Hunter, notre prof d'info! C'est un gamer pro celui là!

À la fin des cours, je rentre à la maison et je saute vers Damien.

Damien: Ma chérie ! Tu m'as l'air bien enjouée aujourd'hui ! Raconte moi donc ta journée.

Je m'assieds sur ses genoux, je lui raconte ma journée et nous en rions ensemble. Le soir, je l'ai aidé à préparer le dîner et nous avons mangé avec le boucher qui s'avère s'appeler Steve et ma tante Valérie. Un peu plus tard dans la soirée...

Damien: Lily, tu peux disposer de la table s'il te plait ? J'aimerai avoir une discussion privée avec ces deux gens.

Moi: Depuis quand tu me caches des choses, hein?(en riant)Bon je vous laisse !

Je monte dans ma chambre et je me connecte. Je discute avec mes potes, regarde un film en ligne avec eux. Ce n'est qu'à vingt-trois heures où je décide de m'endormir.

Soudainement, tard dans la nuit, un bruit me réveille. Non ! Non ! Non! Je suis déjà anxieuse de nature ! Me faire ce genre de coup de pression ?? Et puis, j'entends un homme gémir à l'étage d'en haut... Est-ce Damien? Qu'est-ce qui lui arrive, bon sang! Je décide de me déplacer pour voir ce qui se passe. Bien évidemment, les médocs avant, je veux pas faire une crise.

Losque je sors de la chambre, je n'entends plus aucun bruit. En montant les escaliers, les seuls sons que j'entends sont mes pas et battements de coeur. Plus J'avance, plus l'atmosphère devient pesante. Ça y est, je commence à avoir mal au ventre. Je me sens pas bien, je crois que je vais m'évanouir. J'arrive devant la porte du bureau de Damien. Je respire un bon coup. J'ouvre la porte et..

Moi: Damien ? Damien ? (mes yeux s'écarquillent) DAMIEN!!!! QUE DIABLE SE PASSE-T-IL ??? CE N'EST PAS RÉEL. NON! C'EST QUOI CETTE HORREUR DAMIEN RÉPONDS MOI!!!!

_____________________________________

Fin du premier chapitre :)

Qu'a pu voir Lyre à cet instant ? Vous le saurez dans le deuxième chapitre:

''Lacrimosa"

Aussi, désolée pour mes inombrables fautes de grammaire et d'orthographe. Je songerai à les corriger quand ce sera possible.

Anyways, je vais écrire jusqu'à ce que ça fasse deux mille mots.

Alors, l'échec est la clé de la réussite.

-Merci-

[C'est si douloureux et cela n'aura jamais de fin.]

Moi: Damien ? Damien ? DAMIEN!!!! QUE DIABLE SE PASSE-T-IL ??? CE N'EST PAS RÉEL. NON! C'EST QUOI CETTE HORREUR DAMIEN RÉPONDS MOI!!!!

Dans le bureau, je vois son corps, visiblement inanimé. Il était en train d'écrire et, cette fleur l'a transpercé. Cette fleur que j'ai vu dans mon rêve: La rose écarlate.

Moi: Fleur du mal ! Qu'a tu fais à Damien (Dis-je en sanglots avant de m'effondrer en larmes.)

???: Je l'ai puni (rire)

Moi: Hein?! Qui va là ?!

???: Petite sotte.

Moi: Répondez moi !!!!

Et là, j'etends des rires pendant que des lianes épineuses enlacent le corps de Damien, déchirant sa peau et ses habits. Suis-je en train de devenir folle? Suis-je en train de rêver? Ai-je consommé un paradis artificiel sans faire exprès?

Moi: Arrêtez ! Arrêtez ! Arrêtez ! Damien... réveille toi. Sors-toi de là (toujours en pleurs)

Je vois flou... j'ai des vertiges... qu'est-ce qui m'arrive? Ce doit être cette satanée fleur, hein? Est-elle empoisonnée... qu'est-ce.....

•♤•

•♡•

Moi: Arghh... Où est ce que je suis??

C'est quoi cet endroit ?

Je me lève est je vois ce point rouge. Je sens qu'il m'appelle. Alors je marche vers sa direction...

Moi: Pourquoi la forme me semble familière?

Plus j'avance, plus le point rouge s'agrandit. Mais progressivement j'ai des maux de tête de plus en plus violents.

Moi: Je continue d'avancer?

Malgré mon hésitation, je prends mon courage à deux mains et je continue mon chemin. Lorsque je reconnais la forme, je m'arrête instantanément, figée par la peur.

Moi: Rose écarlate ! Fleur du mal ! N'est tu pas censée être amour éternel ? Te voici qui te retrouve à achever de simples mortels !

Pourquoi diable je m'exprime ainsi? J'ai l'impression de l'avoir déjà vue, bien avant que je ne la voie dans le bureau de Damien. Mais enfin, qu'est-elle alors ?

???: Enfin. Cette canaille de Lyre que je connais depuis fort longtemps est entrain de se réveiller.

Moi: De quoi parles-tu, saleté ?

???: Tu t'en rappeleras bientôt!

Moi: AAAAAARGHHH!!!!!

Cette saleté debarque devant moi. C'est la plus grosse migraine que j'ai jamais chopé de toute ma vie! Je sens mes forces m'abandonner. Et encore, je m'effondre.

•♤•

Je ne sais pas quelle heure il est...il y a du soleil dehors... À présent je me trouve dans le bureau de Damien. Était-ce un rêve ? Mais pourtant, il avait l'air si réel. Lorsque je lève les yeux, je ne vois ni son corps, ni cette fichue rose. Juste des tâches de sang. Je n'ai pas envie d'aller à l'école aujourd'hui. Je veux juste rester allongée là. Je veux plus bouger. J'ai l'impression que mon monde s'effondre. Ce petit monde que Damien avait créé pour moi. Je ne veux pas vivre seul dans ce manoir.

Je n'arrête pas de penser. Penser à ce qui vient d'arriver, penser à ce que je vais devenir. Damien est réellement... mort?! Ce n'est pas possible. Ça ne peut pas être vrai. Dites-moi que je rêve.

Et là, quelqu'un sonne à la porte. Actuellement, je n'ai pas envie de bouger. Mais la personne insiste, alors je dois me lever.

Je descends des escaliers tandis que la sonnerie ne fait que retentir. En me rapprochant de la porte d'entrée, j'entends des voix crier désespérément mon nom. Ce sont Thérence et Midge ! C'est déjà la fin des cours alors ?! Je leur ouvre immédiatement la porte avant de fondre en larmes dans leurs bras.

Mes amis, décontenancés me demandent ce qui m'arrive et pourquoi je ne suis pas venue à l'école aujourd'hui. Je leur demande d'entrer. Nous prenons place au salon et je leur raconte ce qui s'est passé la nuit précédente. Honnêtement, leur réaction ne m'étonne pas. J'aurais fait pareil.

Midge: Attends... sérieux ?!

Thérence: T'es sûre que tu ne rêvais pas?

Moi: Bien-sûr que non. Pourquoi est-ce que je vous mentirais? On a qu'à monter dans son bureau et vous pourrez le voir de vos propres yeux.

Je m'empresse de les guider vers le bureau de Damien où se présente le même spectacle que j'ai vu en me réveillant cet après-midi.

Midge: Oh mon Dieu ! Et où est le corps de Damien?

Moi: Je n'en ai aucune idée. Il s'est comme volatilisé dans la nature avec la rose. Je suis sûre que c'est elle qui l'a emportée.

Thérence: Cette fleur est suspecte. Je suis sure qu'elle n'est pas normale. Et c'est sûrement elle qui t'a parlé.

Midge: Si c'est le cas, nous devons mener des enquêtes. Parce qu'elle en a aussi après toi. Peut-être même, tu es la prochaine cible.

Moi: Hein?!! Pourquoi moi? Qu'est-ce que moi et Damien lui avons fait ?! Nous vivions une vie paisible, nous étions pas mauvais, nous n'avons jamais voulu faire du mal à personne. Pourquoi nous ? (Je recommence à pleurer.)

Thérence: Pour l'instant... repose toi, d'accord? Tu dois encore te remettre de ce qui s'est passé. Prends autant de temps que tu voudras. Dès que tu seras prête, nous t'aiderons à résoudre cette affaire.

Midge: Ouais. Je dirai au directeur que tu ne pourras pas venir à l'école avant la semaine prochaine au moins. T'as besoin de repos. En plus les examens de fin de trimestre sont pas prêts d'arriver. Je prendrai des notes pour toi et nous t'expliquerons ce que tu ne comprends pas.

Moi: Merci.

Ils m'ont pris dans leurs bras.

Je ne saurais quoi dire à part le fait que j'ai les meilleurs amis du monde. Ils se sont déplacés jusqu'ici parce que ne suis pas venue à l'école, au lieu de simplement m'écrire ce soir. En plus de ça, ils seraient prêts à tout pour que je me sentes mieux. Je leur suis tellement reconnaissante.

Midge: Maintenant on doit nettoyer tout ça.

Thérence: Nous pourrions dormir ici le week-end. Qu'en dis-tu, Midge?

Midge: Pourquoi pas? Je vais demander à mes parents.

Thérence: je ne veux pas que tu te sentes seule.

Jusqu'à soir, ils m'ont aidé à tout nettoyer.

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Désolée pour le retard d'un chapitre aussi court.(1000 mots😅)

Désormais, la vie de Lyre ne sera plus la même. Réussira-t-elle à élucider le mystère du meurtre de Damien? Ou s'appitoyera-t-elle sur son sort jusqu'à la fin de ses jours ?

Vous le saurez dans le prochain chapitre:

"Sablier"

Sur ce, je vous laisse avec un petit extra!

°♡À la prochaine♤•

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POV Midge:

Après être passée chez Lyre, je pris la route pour la maison avec Thérence. Il a proposé de me raccompagner chez mes parents. Comme Lyre n'était pas là et que je n'avais pas envie de rentrer seule, j'ai dû accepter à contre coeur. Pour probablement couper le silence, il décide d'en placer une.

Thérence: J'espère que Lyre va s'en remettre.

Midge: Bien-sûr, elle y arrivera. Elle ne peut pas se laisser abattre. Elle a peut-être l'air molle mais elle est plus forte que ça, j'en suis sûre.

Thérence: Tu as raison. Elle a de la chance d'avoir une amie comme toi.

Était-ce un compliment ? Je sais qu'il a changé mais ça me surprend toujours de lui. Je vous assure, s'il ose lui faire du mal, je lui en collerai une !

Midge: euh... merci... peut-être ?

(Thérence rit)

Nous avons continué à papoter de nos vies jusqu'à ce que le moment de nous séparer arrive. Je vais pas mentir, ce type est plutôt agréable à vivre.

Midge: Merci. Rentre en un seul morceau.

Thérence: j'essaierai (amusé).

Je sonne à la porte de mes parents tandis que Thérence s'éloigne peu à peu, marchant sous les lampadaires qui éclairent la route du quartier. Ce sera mon petit frère qui va m'ouvrir pour me dire que mes parents seront dehors toute la nuit et qu'on a quartier libre. Donc moi et mes petits frères nous allons beaucoup nous amuser ce soir! Parfois je me demande comment les autres familles font! Ca doit être giga ennuyeux !

***********************

POV Thérence:

Je marche seule sous cette douce soirée éclairée. Je ne comprends pas pourquoi celle-ci est particulièrement belle. Je me sens à fois comblé et solitaire. Je marche, plongé dans mes pensées jusqu'à la maison de ma tante. Je ne vis pas avec mes parents. Ils ont été incarcérés pour cambriolage et meurtres tandis que j'ai été séparée de ma soeur à ma naissance apparemment. Si mes camarades de classes apprennent ça, je serai rejeté à l'école. Mais le pire, si ce sont elles qui entendent celà...

J'arrive devant la porte, je sonne, elle est fermée.

Je sors le double des clés de ma poche quand j'entends des bruits de foulées derrière moi.

???: Désolée (essoufflée) je voulais aller à pied cette fois ci.

Thérence: Espèce de vieille folle!

???: Hey! Je pense que j'aurais dû y dormir comme ça tu crèves de faim petit crabe!

Thérence: C'est ça ouais.

J'ouvre la porte et nous entrons dans la maison de ma tutrice: tante Valérie.

■■■■■■■■■

[Le temps s'égrène et l'homme redevient poussière, sablier !]

On est vendredi. Thérence et Midge sont censés dormir avec moi le week-end. Depuis la mort de Damien, le manoir me paraît si vide. J'en ai marre de vivre toute seule ici. En plus, cette rose...elle peut revenir à tout moment....Si elle m'attaquait? Peut-être je suis réellement sa cible comme l'a dit Midge. Si c'est le cas, alors je suis finie. Soudainement, j'entends la sonnerie retentir. Je dévale les escaliers pensant que ce sont eux. À ma grande surprise, c'est plutôt tante Valérie que je trouve à la porte.

Valérie: Bonjour, Lyre.

Moi: Eh bien, salut tante Valérie.

Valérie: Je passe parce que je suis au courant pour la mort de Damien et je te présente mes sincères condoléances.

Mais... comment est-elle au courant ? Pourtant les seuls que j'ai vu sont Thérence et Midge. Comment est-ce qu'ils connaîtraient tante Valérie ? Ou peut-être, elle est en contact avec quelqu'un de mon établissement. En tout cas, je préfère faire comme si de rien n'était.

Moi: Merci...

Valérie: je suppose que tu n'est pas sortie depuis.

Moi: Non non.... c'est toujours avec lui que je sortais...

Valérie: Dans ce cas, on va te changer les idées, d'accord?

Moi: Attends j'attends... des gens...

Valérie: Je t'en prie il n'est qu'onze heures! L'école finit à 16heures.

Comment est-ce qu'elle est au courant de ça?

Moi: Ah....

(Elle me pousse à aller dans ma chambre.)

Je n'ai pas trop le choix! Sous sa demande je me prépare. Je n'ai jamais été quelqu'un qui faisait attention à son apparence physique. A vrai dire, je porte les mêmes fringues quasi tout les jours. Je dispose que de trois T-shirts, trois bas dont un culotte, un jogging et un jean. Enfin, deux sweats à capuche. Le reste ce sont des sous-vêtements. Je suis capable de survivre avec trois slips en une semaine. Avec un débardeur, ces quatre éléments constituent mes sous-vêtements, oui. Ce n'est pas que Damien ne voulait pas m'acheter des habits ou n'avais pas les moyens. Juste que ça ne m'a jamais préoccupé et que je n'avais aucune raisons de le faire. Valérie, mon total opposé, l'a remarqué et était très stupéfaite.

Valérie: Qu'est-ce que ça veut dire?

Moi: Je te présente ma garde-robe.

Valérie: Tu ne sortais jamais faire des boutiques avec Damien?

Moi: bah si, ce que tu vois c'est ce qu'on a acheté. En plus presque personne ne me remarque à l'école, je crois. Donc j'ai pas besoin de me faire belle. J'ai rien à prouver à personne. En plus c'est confortable...

Valérie: Bon je vois. C'est probablement ça uniquement vivre avec un homme. En plus quelqu'un comme Damien parce que je sais qu'il y' a mieux dehors.

Moi: Ça t'étonne parce que toi tu es belle. Cette discussion est ennuyeuse tu ne vois pas? On a mieux à faire, comme par exemple... sortir.

Valérie: bon tu vas devoir enfiler ça. Tu vas pas te balader nue.

Moi: Maintenant sors de ma chambre et attends-moi en bas.

Moi? Sortir ? En plus sans Damien? Ahhh les femmes. Toujours aussi superficielles. Bon, j'avoue, tanteValérie c'est quand même une beauté.

Je porte un sweat, mon jean, des baskets et je sors rejoindre Valérie au salon.

Valérie: On y va?

Moi, à contre coeur: Oui.

C'est ainsi que nous allons nous balader dans les quartiers de notre ville. Je vous épargne les détails, ne vous inquiétez pas. On est finalement rentrées à quatorze heures passées de vingt minutes.

Valérie: j'aurais aimé t'aider à ranger tout tes articles mais je dois retourner au cabinet! A+ (Et elle sort en courant.)

Moi: Hey mais attends !

Elle est déjà beaucoup trop loin pour que je la rattrape. Je me contente de laisser les sacs dans le hall, monter dans ma chambre et dormir en attendant mes amis.

●●●●●●●●●

J'étais tranquillement en train de dormir quand j'entendis la sonnerie retentir. Je regarde l'heure sur mon réveil et je vois dix-sept heures. Là, je suis sûre que ce sont eux.

Pour la deuxième fois de la journée je cours jusqu'à la porte d'entrée et je l'ouvre. À mon désarroi, je vois que c'est un jeune homme noir qui passe. Il semble être un facteur

Moi: je suis désolée, j'attends pas de nouvelles mais des gens plutôt.

Le Facteur: Ah... vous parlez de ces deux jeunes qui sont planqués juste à côté de moi

Midge: Orh non!

Thérence se contente de rire.

Moi: Ah vous deux !

Midge: On était censé te faire une surprise.

Thérence: Dommage, le facteur a tout fait foirer. En passant, il est où ?

Midge: Il était pas juste là ?

Moi: il s'est volatilisé ? Bizarre.

Midge: Et si on entrait plutôt ? Tu as l'air de te sentir seule au monde sans nous ! Et, c'est quoi tous ces sacs? T'as fait les boutiques sans moi? Je sais que tu manques de fringues mais faut pas abuser!

Moi: Ah non c'est ma tante qui m'a entraîné dans ses bails. Je voulais pas sortir. En passant, est-ce que vous pourriez m'aider à...

Thérence: Ranger ça? Pas de problème.

Moi: Merci bien.

Ils m'ont aidé à tout ranger.

Midge: Maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?

Thérence: On s'amuse toute la nuit ! Évidemment !

Lyre: Nous devons surtout anticiper l'arrivée de cette fleur.

Midge: Si un jour on m'avait dit que je devais bagarrer avec une fleur, je n'aurait pas cru.

Lyre: Vous avez de quoi vous défendre n'est-ce pas ?

Thérence: Un peu ouais.

Un peu plus tard, nous avons commencé à nous divertir. Ils tenaient vraiment à ce que je me change les idées.

■■■■■

Il se fait déjà tard. La télévision est toujours allumée. Thérence et Midge dormaient déjà tandis que moi j'étais toujours pensive. J'observe mes deux amis dormir avant d'étendre l'écran. Il m'est très difficile de trouver le sommeil, probablement parce que j'avais déjà dormi en journée. Je sors pour me rendre dans le jardin, je m'assieds sur le banc, et J'observe la lune.

Quelle heure était-il ? Je ne le savais pas. Combien de temps me restait-il à vivre ? Seul Dieu sait. Est-ce que je vais me tirer de cette sombre période ? Je ne sais pas. Est-ce que Thérence et Midge demeureront avec moi pour l'éternité ? Je l'espère. Malgré que je sois seule à habiter dans ce manoir mystérieux, je tiens toujours à y rester. Je ne sais pas comment est-ce que Damien l'a trouvé ni pourquoi il l'a gardé, mais j'ai l'impression que ma place est ici, et pas ailleurs. Damien. Je ne cesse de me remémorer ces moments passés ensemble. Nos balades, nos histoires, notre travail en commun, nos galères, nos petits malheurs. Il était tout pour moi. Je me sens toujours aussi vide sans lui, aussi laide sans lui. C'est comme s'il me donnait de la valeur. Je sais que j'ai toujours mes deux amis, mais ils pourraient vivre sans moi, je leur suis inutile. Je fais du mieux que je peux pour retenir mes larmes.

Moi: Mes comprimés. Où est-ce qu'ils sont ?

Je me lève du banc et je rentre dans le manoir. J'observe mes amis dormir. Ils ont l'air si apaisés. Je me demande de quoi ils rêvent.

En scrutant le salon, je parviens à voir ma boîte de médicaments posés sur la table avant de la saisir. Dois-je le faire ici ou ailleurs ? Je me demande. Dehors, au clair de lune, c'est mieux ? Dans le bureau de Damien ? Dans ma chambre ?

Je décide de le faire dehors, au clair de lune. Je me rassieds sur le même banc et je ne retiens pas mes larmes.

Moi: Thérence, Midge, vous êtes si gentils avec moi. Vous savez très bien que ce qui est arrivé n'est pas normal. Mais vous avez quand même pris l'initiative de vous occuper de moi dans cet endroit dangereux. Je suis désolée, je dois vous dire adieu.

J'avale un comprimé.

Moi: Tante Valérie, merci pour tes consultations. Sans toi, je n'aurais pas pu gérer mon anxiété. Ces comprimés m'ont aidé à vivre hors du manoir. Et ils m'aideront à en finir à l'intérieur.

J'avale un deuxième comprimé.

Moi: Mr Steves, je n'ai rien à vous dire à part, merci. Merci de ne savoir que faire de moi. Sans le savoir, vous avez donné un sens à ma vie en me trouvant ce jour là et me confiant à Damien.

J'avale un troisième comprimé

Moi: Chers parents, merci de m'avoir abandonnée. Je n'en ai que faire de vous. Vous devriez être ultra irresponsables pour faire une gosse et l'abandonner. La contraception n'existe pas pour rien mais vous avez décidé de savourer votre volupté jusqu'à la dernière goutte de fluide sans même penser aux conséquences de vos actes comme une fille de joie et son client. Je me demande combien d'enfants ont subi le même sort venant de vous.

J'avale un quatrième comprimé.

Moi: Enfin, Damien. Je vais te revoir, encore. On va jouer comme on le faisait de ton vivant, n'est-ce pas ? Je suis désolée, je n'ai pas réussi à vivre sans toi. Je dois en avoir honte, je le sais. Je suis affreuse. Je gaspille l'énergie de mes amis et l'argent de tante Valérie. Mais tout ça, c'est terminé. J'arrive, papa.

J'avale un cinquième comprimé, et je perds connaissance.

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Salut :) encore merci de lire mon histoire malgré qu'elle semble un peu ennuyeuse, surtout en ce 3e chapitre :(

Mais je vous promets, je ferai tout pour remonter la pente. Vous m'en direz au chapitre 4: "destiné" bientôt disponible!

Sur ce, je vous dit encore merci pour votre fidélité et j'espère que vous resterez jusqu'à la fin.

(Et désolée pour les fautes ;-;)

Bye ☆