Être un enfant sans père, il n'y a pas douleur plus profonde, désarroi plus grand, tristesse plus corrosive aussi pour une petite fille.
Mes souvenirs remontent à l'âge où l'on commence à peine à s'exprimer, et donc à poser des questions.
J'avais 4 ans et, au dire de mon entourage, j'étais une petite fille calme, serviable, souriante, jolie. une poupée! je savais déjà cueillir les feuilles d'épinard principal nourriture, et décortiquer les cacahuètes je l'avais pas fait de mal la vaisselle. Je cherchais de l'eau à la fontaine dans un petit saut en plastique de 5 litre qui avait certainement été fabriqué par moi.
Mon petit frère, un marmot et dodu, faisait plus de bruit avec ses deux ans que tout le reste de la maisonnette. il avait le teint plus lumière que le mien et un regard aussi perçant que c'est cris. Il cours du matin au soir et ne s'arrêtait que pour manger et dormir. Il ne parlait pas encore, mais revendiquer avec des pleurs toute chose qui lui plaisaient. Il lui fallait toujours deux portions de tout ce qui nous était partagé, car chacune de ses mains avaient besoin d'être comblée. Comme les garçons sont gourmands, ils se servaient de ses ongles et de ses dents pour accaparer encore la part qui me revenait. Ses joie était aussi violente que c'est colère, il fallait rire et jouer à sa convenance. Je l'adorais pourtant, ce frérot. Il allait devenir un vrai homme
Ma mère était une femme corpulente, d'une taille d'homme, c'est-à-dire au-dessus de la moyenne.Je la trouvais d'autant plus immense qu'elle a été obligé de se couper pour entrer dans notre maison. Elle avait une voix grave et quelques brins de barbe sur le menton. Elle était occupé toute la journée, aussi bien dans les champs qu'à la maison. Je ne me souviens pas l'avoir jamais vu au repos os à d'autres moments que la nuit.
Nous habitons une case située long loin de celle du chef du village.C'etait dans une cuisine (les maison d'habitation était situé sur la première rangée). Nous n'avions pas de maison principale cette cuisine elle-même n'était qu'un long rectangle en terre battue, ouvert en son milieu pas une porte en bois. Du côté gauche, le foyer avec ses trois pierres sacrée, c'est deux lits de bambou et sa claie chargée de poisson, de viande, d'amandes, de concombre, de cacahuète, etc.
Du côté droit, le salon, c'est-à-dire un espace vide pourtant quelques bancs et pas et une étagère pour la vaisselle en aluminium en fonte ou en bois.
Avec un pagne, on avait des limites une sorte de chambre qui porte un lit de bois avec des matelas de paille, plus de oreiller. chambre mystérieuse, chambre secrète, dans laquelle mon frère et moi n'avions pas le droit d'entrée. Nous dormions sur l'un des en bambou à côté du foyer.
Notre Trinité ( ma mère, mon frère et moi) horaires sans doute mener une vie proche du Paradis si nous n'avions été fréquenté par des personnages étrangers. En particulier ce monsieur qui habitait avec nous et qui avec quelques traits de ressemblance avec ma mère : même souci abordant, mémé s oreille légèrement repliées sur le bords supérieur, mêmes joues arrondi même voix grasse.Il était très musclé mais très paresse de limace. Je ne me souviens pas la voix vue à l'ouvrage ailleurs que sur un plat de nourriture.
Ce monsieur comme faisait appeler papa m'intriguait beaucoup à cause de ces manières de pique-assiette, mais aussi à cause d'un autre monsieur, trapu, court sur ses jambes, cossu de fessiers, assez négliger d'apparence, qui nous rendait régulièrement visite et qu'on me faisait également appeler papa.
Le père externe, si je puis ainsi le nommer pour le distinguer du père interne était nettement plus affable que son compère. Il s'occuper beaucoup de frérot et moi. Il arrivait chaque soir, à la même heure,chargé de bonbons et de friandises qui nous distribuait.Il prenait le repas du soir avec nous et mangeait plus sobrement que tous les convives. Il était gai et généreux. Tout le monde tendait la main pour recevoir, qui des bonbons, qui l'argent.
Sa situation d'ailleurs était bien privilégiée.Car le père interne passer ses nuits sur le deuxième lit en Bambous à côté du foyer tandis que lui avait L'honneur d'entrer dans la chambre mystérieuse et sacrée où il restait avec ma mère jusqu'à très tard dans la nuit,et en repartait alors que nous étions déjà endormis. Nous ne le voyions jamais se lever le matin.
Mais la différence la plus marquée entre ces deux papas, c'était leur langue. Le papa interne parler la langue de notre mère, notre langue, tandis que le papa externe s'exprimait plutôt en français, langue qui utilise aussi maman pour lui répondre. N'étant pas encore entrer à l'école, je ne pouvais évidemment pas comprendre ce qu'il se disaient.
Cependant, mes deux pères intrigués. Notre situation était unique dans le village, car tous les autres enfants, dans chaque famille, avaient un père et une mère.Et bien que nous appelions chaque homme adulte du village, père et chaque femme, mère, nous savions néanmoins distinguer les vrais père des autres.
Or moi j'étais dans l'impossibilité de classer mes deux pères. Je me demandais même dans ma logique d'enfant, si ces de permettre pas plutôt nous deux, frérot et moi , chacun ayant père.
Mais cette idée me paraissait drôle, car cela aurait signifié que ma mère avait deux maris, ce qui est impensable. Je n'osais évidemment pas posé mes questions à ma mère qui m'eût répondu pas des gifle.
Du moment qu'elle était capable de me battre parce que je lui avais demandé pourquoi nous n'avions pas une grande maison comme tout le monde, c'est qu'elle était capable de me prendre si je lui demander qui était mon vrai père.
Quatre ans ! je pense à tout ceci à 4 ans, sous des airs de petite fille tranquille, tressant sa poupée pendant que les grandes personnes causaient.
À 5 ans, je suis inscrit à l'école maternelle si tu es à plus d'un kilomètre de notre concession .
Notre quartier était séparé de la ville un épais bosquet qui abritait un ruisseau hanté.Les fées qui habitaient sous l'eau enlevaient les enfants isolés qui osaient s'aventurer par là.Aussi les parents accompagnaient t-il leur réjétons.
Je fut etonnée, dés le premier jour de constater que, alors que tous les autres bambins étaient accompagnés par leur père, c'est ma mère qui se chargeait de me conduire à l'école.
Cette différence me choqua profondément et me causa un chagrin si vif comme qu'au bout d'une semaine je devins triste et commençai à bouder la nourriture. Pendant des jours et des jours, maman essaie de deviner ce qui me chagrinait. Elle consulta mes deux pères qui écarterent unanimement l'idée d'une maladie et tombérent d'accord que j'étais la nouvelle de l'école qui m'accablait.
_Elle s'habituera, conclut le père interne.
Je fut encore plus malheureuse ce soir là que les autres jours. Comment faire comprendre à ma mère que je voulais être accompagné à l'école par mon père? N'avait-elle pas des yeux pour remarquer ma singularité au milieu de tous mes camarades?Je trouvais qu'il y avait une amorabilité particulière à se faire accompagner par son père à l'école. Cela avait quelque chose de grandiose de solennel et d'imposant.Tandis qu'une mère.... une femme...
Un joue la chance faillit me sourire. Ma mère s'était attardée à la fontaine,et mon père interne fainéantise le coin une pipe entre les dents. J'allais être en retard m'accrocher de mon père et lui demandai, ingénue, de m'accompagner à l'école.
_quoi! hurla-t-il de toute la force de mes poumons.
J'eus si peur que je fis un bond en arrière.Il me dardait un regarde de vipère enragée. Puis soudain, comme s'il venait de se rendre compte d'une méprise, il adoucit son regard et, péniblement, se leva. Il me tendit la main et j'accourus. Il m'agrippa avec une énergie surprenante puis, se penchant à nouveau. Ramassa un bambou qui traînait sur le sol et à sa preta à m'administrer une solide volée lorsque ma mère apparut.
_Que se passe-t-il? demanda-t-elle, son seau d'eau sur la tête.
_Elle ne veut pas aller à l'école, déclara mon père.
_Je vais l'y conduire, repris ma mère en déposant le saut sous la véranda.
Bien qui a échappé à la bastonnade, je me mets à pleurer en silence jusqu'à l'école et durant toute la matinée.Ma petite tête dans va venir te faire un rapprochement douloureux. Ma mère m'avait battu passe que j'avais voulu savoir pourquoi nous n'avions pas, nous autre, une maison principale; mon père voulait me battre parce que je lui avais demandé de m'accompagner à l'école. Quelle espèce d'enfant était je donc? Quelle était mon sort ?
J'étais triste et inconsolable.
A 5 ans, il est vrai, ce n'était pas encore le désir d'un père qui me tourmentait, mais plutôt la recherche d'une présence virile.S'il avait eu un homme n'importe lequel, qui se comportât véritablement en papa, la découverte, plus tard, que je n'avais pas de père ne me m'eût pas tant chagrinée.
Mais à 6 ans , au cours de ma deuxième année de maternelle, un événement semblable à celui rapporté ci-dessous, ouvrir définitivement mes yeux sur mon malheur.Ma mère, une fois de plus, était en retard pour me prendre à la sortie de l'école de 12h.J'en profite pour saisir le bras gauche du père de zibi qui ramenait son rejeton à la maison.
J'avais tellement envie de tenir un bras de père! Mais la réaction de mon petit camarade zibi fut aussi rapide que violente.
_Quitte-là! me chassa-t-il, comme on chasse une petite chienne.Ce n'est pas ton père!Continua-t-il à aboyer alors que je m'étais déjà éloigné en courant.
Des lame très chaude il m'endors mes yeux. Je heurtai bientôt un obstacle et m'écroulai par terre où je restais presque inanimé.
J'avais donc raison de chercher un père, pensais-je. Un père est bien sacré, puisque zibi défendait le sien Où était alors mon père? Pourquoi aucun de mes deux pères ne m'accompagner à l'école? Alors aussi évidente que la clarté du soleil, la certitude en moi, à 6 ans, que je n'avais pas de père, pour la simple raison qu'un homme m'accompagnait à l'école. Une raison d'enfant, peut-être, mais donc la certitude était inébranlable.
Ma mère me trouva ainsi étendue et toute couvert de poussière. Elle me souleva de terre sans mot dire et me ramèna à la maison. Je fus étonnée qu'elle ne me frappât pas point. qu'avait- elle deviné?
Je n'en suis rien mais ça tendresse de ce soir-là m'émut énormément.Elle me lava, assista à mon repas qu'elle encourageait et me fait dormir dans son lit.
À présent le désir d'un père s'était définitivement logé dans mon cœur comme un verre dans un fruit. J'en était malade. J'ai enviais de tout ce qui était relatifs à un père, même cette bastonnade que le père de kia lui administré un jour dans la cour de l'école parce qu'il avait sali son tablier.
Bien sûr, mon père interne me battait, mais je sentais que ce n'était pas la même chose. Je voulais la passerelle de paix dans la cour de l'école.
De fille calme, je devins une fille renfermée.
Une année passa, puis une deuxième, rien ne semble devoir changer à mon grand toutes les courses savaient maintenant que je n'avais pas de père et cela devait une âme redoutable dans la bouche de mes camarades vous savez comment on est médecin à cet âge-là peu importe quoi en me rappeler toujours que j'étais une bâtard "tais-toi enfant sans père" me disait-il.
Et je pleurais j'étais devenu une fontaine de l'armée qui coule sans arrêt cette phrase avec l'art de mes terrasser même une fille que je battais pouvait facilement renverser la situations et me fait pleurer disant " enfants sans père.
Ma tristesse à cette époque était indescriptible imaginer une petite fille toute jolie qui ne souriait.
Mon père interne ce gros mollusques comment ça de construire une case devant notre cuisine j'ai cru que c'était enfant notre maison principale.
Mais je dus dechanter lorsque, au bout de trois mois, quand les murs en terre eurent perdu leur humidité, mon père gagnait tout seul sa maison.Il se rejoint par une femme venant d'une contre lointaine, qui nous avait rendu visite plus en plus fréquemment durant la dernière année.le Père interne qui ne s'occupe pas déjà pas de nous quand nous vivons ensemble, rompit toutes contacts en entrant dans sa nouvelle maison.
il ne nous reste pas donc que le père externe.J'eus,dans mon désarroi, un mouvement de rapprochement vers ce dernier.
je savais maintenant que c'était étranger qui tenait la boutique au centre de la ville. Il vendait un peu de tout, depuis les allumettes jusqu'aux chaussures, en passant par le tabac, le pétrole, les hameçons ,le fil de fer pour piéger ,les clous, les sac vide,etc...
il dormait dans un réduit derrière la boutique qui lui tenait lieu de maison. Il n'était pas particulièrement propre dans sa personne . Il manger un sandwich à midi pour tout repas et le soir, lorsqu'il veut dîner chez nous il se contente de nous accompagner.
Il ça me plaît toujours très heureux de nous recevoir, mon frère et moi.Mais bien que je me montrasse particulièrement gentil et volubile, je sentais qu'il avait un penchant pour frérot, peut-être parce que ce dernier était un garçon ou parce qu'il était plus petit que moi, en tout cas c'est toujours frérot qui recevait les plus beaux cadeaux,les plus gros joueurs, les plus beaux habits il prenait sur les genoux et il restait très longtemps ainsi avec lui le petit.Les petits maladies de Frérot l'inquiétait beaucoup. Il fermer pratiquement la boutique pour s'occuper de lui.Je leur trouvais, à frérot et lui une vague heure de ressemblance ne serait-ce que dans cette façon d'être boudiné par le ventre.
J'étais devenu tellement sensible que cette découverte me glaça et donna un tour de clé supplémentaire à mon enfermement
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