Démocrite disait : "La vérité est dans l'abîme".
L'abîme est une ouverture béante qui s'ouvre comme une gueule noire, un gouffre obscur dont on ne voit ni les contours ni le fond. A-t-il même un fond, ou bien se perd-il dans des profondeurs infinies ?
Mais l'abîme ne serait-il pas la mort car lorsque nous mourrons ne tombons nous pas dans cette abîme ? Un lieu où il n'y a ni lumière, ni son, ni aucune sensation seulement le vide. Où notre existence n'en est peut être même pas une. Mais une chose est sûre c'est que l'abîme est remplie d'obscurité et de ténèbres infinis. Capable d'engloutir la lumière elle même.
Et si l'abîme est la mort et la seule vérité c'est donc l'idée qu'il n'existe rien de durable sous le soleil, et que tout être vivant est un mort en sursis. L'épée de Damoclès suspendu attendant de donner la mort.
Et celui qui plongera dans l'abîme et réussira l'exploit d'en revenir changera radicalement et deviendra sans doute étranger à tous les hommes.
Car revenir de l'abîme c'est revenir de la mort et les tortures de la mort et sa solitude sont effroyables.
Plongeant dans des moments d'abdication de la raison, dans le rêve et la folie, dans tous ces gestes où l'humain frôle l'inhumain, où la nature devient contre-nature. Ayant pour effet la désacralisation du monde. Tout est alors reconsidéré à partir de la conscience d'un infini, définie et d'un indéfini en dehors de nous et en nous. De ce qui est bien ou mal, de ce qui est moral et de ce qui ne l'est pas.
Alors prenez garde ! Car si vous plongez trop longtemps votre regard dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en vous.
Démocrite disait : "La vérité est dans l'abîme".
L'abîme est une ouverture béante qui s'ouvre comme une gueule noire, un gouffre obscur dont on ne voit ni les contours ni le fond. A-t-il même un fond, ou bien se perd-il dans des profondeurs infinies ?
Mais l'abîme ne serait-il pas la mort car lorsque nous mourrons ne tombons nous pas dans cette abîme ? Un lieu où il n'y a ni lumière, ni son, ni aucune sensation seulement le vide. Où notre existence n'en est peut être même pas une. Mais une chose est sûre c'est que l'abîme est remplie d'obscurité et de ténèbres infinis. Capable d'engloutir la lumière elle même.
Et si l'abîme est la mort et la seule vérité c'est donc l'idée qu'il n'existe rien de durable sous le soleil, et que tout être vivant est un mort en sursis. L'épée de Damoclès suspendu attendant de donner la mort.
Et celui qui plongera dans l'abîme et réussira l'exploit d'en revenir changera radicalement et deviendra sans doute étranger à tous les hommes.
Car revenir de l'abîme c'est revenir de la mort et les tortures de la mort et sa solitude sont effroyables.
Plongeant dans des moments d'abdication de la raison, dans le rêve et la folie, dans tous ces gestes où l'humain frôle l'inhumain, où la nature devient contre-nature. Ayant pour effet la désacralisation du monde. Tout est alors reconsidéré à partir de la conscience d'un infini, définie et d'un indéfini en dehors de nous et en nous. De ce qui est bien ou mal, de ce qui est moral et de ce qui ne l'est pas.
Alors prenez garde ! Car si vous plongez trop longtemps votre regard dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en vous.
Alors que la pleine lune illuminait un ciel sans étoile, de la musique pouvait être entendue. Ces bruits étaient accompagnés de cris de personnes, c'était une fête qui se passait au bord d'une plage, le bruit des vagues étant étouffé par l'ambiance. Cette fête se déroulant le long de la belle plage des Dames à Noirmoutier en France. Un lieu qui la journée était paradisiaque au cœur d'une forêt de pins maritimes, avec sa vieille estacade en bois ressemblant à un pont allant vers la mer. Mais ce soir, ce lieu avait été investigué par des étudiants qui avaient décidé de faire une grande fête et elle battait son plein à ce moment précis, il était alors 23:30.
"Cette fête est vraiment super ouhhh on va rentrer défoncé ce soir !" Cria un jeune un verre d'alcool à la main.
"Nathan tu es déjà torché ralentit un peu-là." S'exclama alors un autre jeune qui semblait être son ami.
"Ferme là Lucas et amuse-toi un peu, tu n'as pas touché à une seule goutte d'alcool de la soirée. Tu es le seul qui n'a pas bu ce soir lâche toi un peu et essaye de t'amuser. (Nathan)
"Je te rappelle que je dois vous ramener à la maison, je n'ai pas envie qu'on finisse tous encastrés dans un mur. J'ai l'impression que tu ne te souviens pas de ce qui est arrivé la dernière fois Nathan." (Lucas)
"C'était un petit accident de rien du tout, tu es vraiment un rabat-joie. Allez viens, on va danser avec des meufs au moins tu pourras t'amuser." (Nathan)
Les deux jeunes se mirent alors tous deux à profiter de la soirée comme tous les étudiants qui étaient venus ici pour s'amuser et évacuer le stress des examens. Alors que le vent lui commençait à souffler un plus fort et que les vagues frappaient le rivage et que le temps filait. Les minutes passant une par une alors que les étudiants sombraient dans l'euphorie l'alcool et même le ****.
23 h 58
Ce qu'ils n'avaient pas remarqué, c'était le ciel qui petit à petit changeait doucement de couleur. Le vent qui s'était levé et les vagues qui commençaient à frapper plus fort la plage et le pont. Mais la musique et l'ambiance les avaient coupés du monde pour se retrouver dans celui de la fête.
23 h 59
Et soudainement, le ciel fut illuminé par une lueur rouge intense et cette fois tout le monde leva la tête vers le ciel extirpé du monde de la fête. Ce qu'ils voyaient à présent était une lune qui avait complétement viré au rouge illuminant la plage. La foule fut alors émerveillée par l'événement inattendu qui se produisait sous leurs yeux.
"Wouah, c'est trop beau !" S'exclamèrent certains.
Cette nuit festive marquée par un événement aussi beau qu'inattendu, alors que des éclairs de couleur bleue commençaient à emplir le ciel dans un grand fracas. Faisant sursauter une partie des gens présents dans l'endroit, qui voyaient déferler dans le ciel ces éclairs alors qu'il n'y avait pas le moindre nuage.
Admirant maintenant ce phénomène qui ne ressemblait à aucun phénomène connu dans l'histoire de l'humanité. Tout le monde observant ce magnifique spectacle tout cela avec curiosité, mais aussi avec une petite boule au ventre. Et à raison, car on dit aussi parfois que tout ce qui est synonyme de beauté peut être fatal !
Minuit était alors tombé !
Et dans un lourd fracas, un éclair bleu gigantesque frappa le pont, faisant frémir la foule jusqu'à apeurer pour certains.
0:00
Là où l'éclair avait frappé une sorte de porte circulaire de couleur bleue se trouvait bien visible au bout du pont. Elle se déplaçait en forme de tourbillon et dégageait un éclat brillant.
Les moins soûls et les plus raisonnables appelèrent la police pour avertir du phénomène. Mais qui y croirait si on lui racontait une chose pareille, alors que ceux entraînés par l'alcool et la curiosité, s'était rapprochés du pont.
"Viens-on va voir ce que c'est." Dit alors Nathan les yeux ayant un peu rétréci à cause de l'alcool.
"Tu es fou ! Reste là, tu as trop bu, c'est peut-être dangereux !" Avertit alors paniqué et lucide Lucas.
"Roh laisse-moi ! Eh, les gars allons voir ce truc." Cria alors Nathan à ses autres amis et gars présent.
Les téméraires s'étaient alors engagés sur le pont se rapprochant de cette chose la foule les regardant de loin, avec pour certains la boule au ventre. Alors Lucas regarda son ami et les autres arriver devant le portail.
"Wouah, c'est génial ce truc !" Dit Nathan émerveillé par le phénomène.
Le jeune homme sous l'alcool et par curiosité passa alors la main à travers sous les regards inquiets des autres étudiants.
"Eh ! Les gars ma main passe à travers ! Vous devriez essayer, c'est vraiment bizarre comme sensation !" S'exclama-t-il amusé.
Mais les imprudents et les imbéciles sont toujours les premiers à mourir !
Ahhh ! Ahhh ! Quelque chose m'a attrapé le bras ! Cria-t-il la détresse s'emparant de lui.
"Tenez-le, tenez-le !" S'écrièrent alors ses amis en panique alors qu'il était aspiré dans le tourbillon bleu.
Malgré les efforts des autres pour le retenir et l'empêcher d'être emporté, il disparut alors dans cette chose. Tout le monde était alors maintenant incapable de détourner le regard figé par la peur, les secondes à ce moment-là semblant durer des heures entières.
Puis Nathan après un moment où le souffle de tout le monde s'était coupé, ressortit alors de la chose tranquillement le sourire aux lèvres. Voyant le visage effaré de ses amis, il ne put s'empêcher de rigoler. Ce qui provoqua de l'indignation chez ses amis.
"****** t'es vraiment trop con !" S'indigna l'un d'eux.
"Si vous aviez vu vos têtes les gars, c'était vraiment..." (Nathan)
Dans l'incompréhension générale, sa tête fut arrachée et vola dans une effusion de sang alors que son corps s'effondrait sur le sol. Sa tête s'écrasant alors au pied de Lucas qui jeta alors un œil à ses pieds lentement sa respiration s'accélérant. La tête de Nathan le fixant, le visage livide les yeux écarquillés, le sang coulant de son cou arraché.
La peur, s'était instinctivement emparé de lui l'empêchant de bouger, mais lui permettant de relever la tête. De cette chose sortie alors une créature de grande taille ressemblante à certains égards à un lion. Mais un lion n'arrachait pas une tête d'un seul coup et cette créature était beaucoup plus imposante qu'un lion. La peau-rouge vif et des sortes de corne sur le haut du crâne, mais le plus terrible, c'est quand plusieurs de ces créatures sont sorties.
La foule qui tremblait, tétanisée par la peur a réalisé une chose rester ici ne pouvait signifier qu'une seul chose : La mort ! La panique s'est répandue alors que la foule courrait maintenant dans tous les sens dictée par leur instinct de survie.
Les créatures fraîchement sorties face à l'agitation poussèrent alors des cris comme pour signer l'ouverture de la chasse. Les plus proches d'eux finirent alors par commencer à se faire traquer et dévorer vivants.
"Est-ce que c'est l'enfer ?" Dit alors Lucas face à ce spectacle.
Dans un commissariat non loin de là, plusieurs policiers parlaient entre eux, semblant aussi se préparer.
"On a reçu l'appel de plusieurs jeunes témoignant qu'une porte bleu, se serait ouverte près de la plage." (Policier)
"Ce serait en lien avec ce qui s'est passé tout à l'heure ?" Interrogea un collègue.
"Sans doute, mais cette histoire de portail bleu, c'est plus sans doute dû à beaucoup d'alcool et de la drogue, qui ont dû les faire halluciner." Partagea un autre.
"Les jeunes d'aujourd'hui sont vraiment une calamité." Se plaignit encore un.
"Je ne te le fais pas dire ! Allez, on va faire quelques petites interpellations." Dit alors celui qui semblait être le chef d'équipe.
Ils se sont alors dirigés vers les lieux et une fois arrivés le ciel lunaire qui était clair et sans étoiles était caché par les nuages. Le lieu étant maintenant plus sombre sans lumière naturelle alors qu'ils étaient descendus de leur véhicule. Ils avançaient donc avec des lampes torches dans la forêt de pins pour atteindre la plage.
"Il y a aucun bruit, c'est assez bizarre pour une fête non ?" Se demanda un policier.
"C'est vrai que c'est bizarre surtout que ces fêtes sont très bruyantes en temps normal." Répondit le chef alors qu'ils avaient bien avancé.
"Oh mon dieu !" Cria alors un policier qui tomba par terre.
Le chef vit alors le visage de sa collègue pâle et terrorisé pointant du doigt un arbre. Il tourna alors sa lampe dans la direction indiquée, pour apercevoir le corps d'une jeune femme démembrée dans les branches, les tripes pendantes à l'air libre.
Il a instinctivement vomi, la vue de ce corps était insoutenable, accompagnée par une odeur nauséabonde de sang et de *****. Et un autre policier en déplaçant la lumière un peu plus loin, fit alors découvrir de nombreux autres cadavres salement mutilés joncher le sol par centaine.
La panique, la peur et le stress s'emparant d'eux leur rythme cardiaque et leurs respirations s'accélérant.
Alors qu'un bruit dans les feuillages les a pétrifiés, avant qu'ils ne se retournent avec effroi. Leurs armes pointées en direction du bruit, et finalement un jeune sortit des buissons les yeux et le visage d'un rouge vif. Le jeune en question était Lucas, faisant face aux hommes mort de trouille.
"Ne bouge pas ! Qu'est-ce qui s'est passé ici !?" Hurla le chef.
"Je n'ai pas le temps de vous expliquer, courez vers la voiture ! Maintenant ! Dit-il en courant maintenant dans leur direction.
"J'ai dit bouge pas !" S'époumona l'homme alors que le jeune homme continuait à courir vers eux.
Mais le problème a changé quand derrière lui apparurent les créatures, révélant des crocs couverts de sang avec encore des morceaux de chair humaine. Pétrifiant les policiers alors que le jeune était déjà loin devant eux, et le chef sans hésitation se mit à le suivre.
"Courez !" Cria-t-il à ses hommes.
Mais il entendit alors des coups de feu, deux de ses collègues tirant avec leurs armes qui n'avaient réussi à bouger paralysé par la peur. Leurs balles ne faisant apparemment pas le moindre effet aux créatures ils furent attaqués, leurs cris de douleur résonnants alors qu'ils se faisaient dévorer.
Le chef courrait alors à pleine vitesse avec les deux autres qui avaient fait abstraction de la peur et écouté ses ordres. Mais alors qu'il courait à quelques mètres d'intervalle l'un deux s'est subitement fait couper en deux répandant ses entrailles sur le sol. Sous les yeux des deux autres, le chef et la policière restante qui ont continué leur chemin. Alors que la femme, s'est subitement fait sauter dessus par une des créatures.
"Ahhhh !" Cria-t-elle alors que la créature l'emportait dans les buissons.
Après une course effrénée, il arriva enfin à la voiture le jeune homme étant déjà au volant prêt à partir. Il s'est alors installé sans perdre de temps avant que quelque chose ne s'écrase sur le pare-brise. Il vit alors le corps de sa collègue aplati dessus en sang un œil en moins.
"Sauve... Sauve-moi..." Supplia-t-elle son chef le visage en sang pour qu'il la sauve.
"Roule qu'est-ce que t'attends !" Cria-t-il sur le jeune homme en paniquant.
Le visage de la femme se décomposa alors face à l'attitude de son chef.
"Pitié ! Pitié ! Je t'en supplie, j'ai des enfants ! Cria-t-elle la voix tremblante.
"****** roule !" Continua-t-il de hurler.
Le jeune homme commença alors à rouler tandis que le corps de la jeune femme qui continuait à implorer pour sa vie glissa lentement. Jusqu'à complètement glisser pour finir sous les roues, le son de son corps se faisant broyer sous elle leur donnant des frissons. Mais peu importe pour eux et surtout pour lui, ils avaient réussi à s'enfuir.
Ils rentrèrent au poste de police pour prévenir tout le monde, mobilisant toute la ville. Mais le problème, c'est que ce phénomène n'était pas seulement lié à la plage ou encore la ville ou même le pays. Non, cela allait bien au-delà de tout cela, c'était un problème mondial, partout des monstres émergeaient de portails de couleur bleu. Dans toutes les villes du monde, le chaos avait investi les lieux et les cœurs. Et lorsque les nuages ont enfin quitté le ciel un nouveau phénomène fut observé, la lune rouge avait disparu et avait virer au noir cachant le soleil. Plongeant la terre entière dans une nuit de terreur pendant 1 semaine entière. Cette nuit de terreur pour l'humanité toute entière fut alors baptisée La Grande Nuit.
« Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul » (Matth 24, 36).
Partout dans le monde la lumière avait laissé place à l'obscurité dans le ciel les coeurs et les esprits, la lune recouvrant le soleil avec des contours orangé et rouge. Et que dans des milliers de villes le sang coulait déjà à flot, les monstres faisant un véritable carnage. Les civils essayant de fuir les villes en vitesse dans la panique créant de gigantesques embouteillages qui se sont vite transformés en de gigantesques buffets gratuits pour les monstres. Qui venaient les dévorer dans leurs véhicules qui ne pouvaient en aucun cas les protéger du danger.
Il se réfugiaient alors aussi dans les bâtiments les sous sols, les gratte ciels mais c'était inutile aucune cachète ne pouvait les protéger. Les hélicos et les avions se crachant par centaine attaqués par des monstres volants. Ces crashs eux-mêmes engendrant des victimes au sol, ou dans les buildings qui volaient en morceaux. Les bateaux eux aussi attaqués par des petits monstres aquatiques.
"Fermer la porte !" Cria un homme à un autre paniqué.
"Mais il y a encore du monde dehors." Répondit-il.
"Ils sont poursuivis regarde ! Si tu ne fermes pas cette putain de porte, tu nous condamnes à mort !" Rétorqua t'il.
L'homme pris quand même le temps d'attendre les autres survivants, mais quand la porte c'est fermé les créatures les pourchassant avait réussi à rentrer les enfermant avec les monstres. Des cris de douleur et de panique ont alors retenti, du sang coulant maintenant de sous la porte.
Alors que d'autre errait dans les villes à la recherche d'un abri, ou d'autre qui était désorienter. Une jeune fille une peluche a la main marchant en pleure dans les rues déjà jonchées de cadavre. Jusqu'à ce qu'un monstre transperce sa petite poitrine, l'empêchant de respirer et la paralysant de douleur. La peluche tombant alors au sol avant que le sang de la jeune fille qui se faisait dévorer ne viennent la tacher.
Si un mot pouvait alors décrire ce qu'il se passait sur terre à ce moment-là ce mot serait l'enfer. Ou les hommes mourraient dévorés, brûler, écraser, un monde d'une souffrance sans la moindre fin.
Alors que les armes conventionnelles ne fonctionnaient quasiment pas. Seules les armes de gros calibre comme les explosifs semblaient pouvoir les tuer. L'armée de tous les pays ont alors commencé à marcher sur les villes pour tenter d'éradiquer la menace. Les multiples explosions se sont alors multipliées par 3 par 4 par 5 dans toutes les villes du monde. Seules et uniques moyens de tuer les monstres dans un élan de résistance. L'armée a alors réussi à vraiment bien réduire le nombre de monstres dans les villes la victoire était même à portée de main. Mais au bout du deuxième jour la majorité des armées avait été complètement décimée laissant les populations livrées à elles-mêmes.
Cet effondrement subite de l'armée avait été provoqué par l'apparition de ce qu'on a appelé : Boss. Des monstres plus forts et plus résistants que les monstres normaux donc plus difficiles a tuer. Ainsi l'armée a été quasiment réduite à néant, ces deux jours marquant le moment ou l'humanité a trébuché et a commencé à sombrer dans le désespoir.
Les populations livrées à elles-mêmes au delà d'échapper aux monstres restant ils devaient aussi subvenir à leurs besoins primaires :
Se nourrir et s'hydrater des missions qui s'avéraient toujours périlleuses et chères par moment en vie humaine.
2ème jour / 23 H 30
Ceux qui avaient survécu, pour certains avaient établi des groupes de rationnement chargés de sortir et de trouver de la nourriture.
"C'est à toi d'aller chercher de la nourriture aujourd'hui !" Demanda un homme.
"Quoi non c'est à Sully de le faire !" Répondit l'autre.
"Sully n'est jamais revenu hier Robert alors aujourd'hui c'est à toi !" (Homme)
"Il n'est pas revenu !" (Robert)
"Non malheureusement." (Homme)
"Fait chier ! Donnez-moi le sac." (Robert)
Ce petit groupe de survivants se cachait dans une cave souterraine. L'homme ouvrit alors délicatement la trappe pour vérifier si il n'y avait pas de monstres aux alentours. Une fois qu'il eut confirmé qu'il pouvait sortir, il sortit. Puis se dirigea vers le lieu où ils se rationnaient, un petit magasin qui était à 3 rue de leur cachette.
L'homme se déplaçait avec une extrême prudence et sans le moindre bruit. Les rues elles étaient encore éclairées grâce au réseau électrique automatisé mais qui sait combien de temps cela allait durer. Ces mêmes rues étant jonchées de multiples cadavres ou détruits par les combats précédents.
Il arriva finalement au dernier croisement vers le magasin, qu'il pouvait voir au loin. Il a examiné la zone et n'a pas vu le moindre monstre aux alentours. Toujours prudent il a longé les murs et les voitures, pour finalement arriver au magasin.
"Super !" Dit-il en entrant.
Il commença alors à remplir son sac de provisions parcourant de multiples rayons. Avançant, il trembla d'horreur lorsqu'il découvrit le corps à moitié dévoré de Sully dans l'un des rayons.
"Merde !" Pensa-t-il en découvrant le cadavre.
Il se mit alors à couvert car la seule chose que cela signifiait c'est qu'il y avait un monstre dans le magasin. Et il ne mit pas longtemps avant qu'il aperçoive le monstre. Un monstre blanc humanoïde, taché de sang avec de multiples bouches sur le corps.
Robert recula lentement il était inutile de rester plus longtemps, son sac déjà rempli de provisions. Mais il renversa par inadvertance une bouteille d'une étagère qui se brisa. La créature se levant alors rapidement et avança dans la direction du son. Robert lui s'était immobilisé et accroupit sans un bruit.
"Cette créature semble se diriger au son je n'ai pas vu d'yeux donc j'ai juste à ne pas bouger." Pensa-t-il.
La créature est alors arrivée à l'intersection du rayon où il se trouvait, sa respiration devenant plus forte et son cœur s'emballant. La créature n'avait semblait-il pas d'yeux comme il l'avait pensé.
Mais la créature est restée au coin se penchant un peu plus comme si elle pouvait le voir. Alors que Robert était resté immobile mais à bonne distance. Mais sur la peau blanche de la créature un œil s'est alors ouvert subitement. Le regard fixé sur Robert qui était resté immobile, dans le regard devint horrifié.
"Fait chier !" Dit-il en se mettant à courir vers la sortie.
La créature se mit alors à le poursuivre brisant la porte du magasin qu'il avait déjà franchi. Elle était très rapide bien trop rapide même. Et en peu de temps elle le rattrapa, lui donnant un violent coup. Qui l'envoya s'encastrer dans un mur, le blessant à de multiples endroits. La créature prenant maintenant son temps pour se diriger vers lui.
"Fait chier, je vais vraiment mourir dans cette endroit pourri..." Pensa-t-il encore sonné.
La créature se tenant maintenant au dessus de lui, une grande bouche avec des dents aiguisées commença à s'ouvrir lentement. Toujours sonné et face à sa propre mort l'homme pris une décision : celle de se battre jusqu'à la fin.
Il se releva alors d'un coup pour frapper la créature, sans effet la bouche se referma alors sur son bras. Le sang coula lorsque son membre fût sectionné violemment. Il cria de douleur se tenant le membre, pendant que la bouche s'ouvrit à nouveau.
L'adrénaline prenant alors le dessus et faisant abstraction de la douleur. L'homme déterminé lança son poing de toutes ses forces restantes sur la créature.
"Prend ça espèce de sale enfoiré !" Cria-t-il de toutes ses forces
Minuit !
Le poing de l'homme fit alors exploser la moitié du corps de la créature qui s'effondra sur le sol. Lui même surpris pensant mourir regarda alors le corps maintenant sans vie de la créature, alors qu'il sentit son corps se renforcer encore. Une nouvelle énergie circulant dans ses veines.
Alors que de l'autre côté de la planète Lucas qui jusque là s'était terré dans le commissariat, qui était lui aussi attaquer par les monstres. Qui dévoraient déjà plusieurs autres policiers dont le chef. Et lorsque que l'une des créatures ce jeta sur lui, dans un instinct bizarre il lui arracha la mâchoire.
Et partout dans le monde d'autres réussissaient aussi l'exploit de tuer des monstres. Ainsi le troisième jour l'humanité regagna alors de l'espoir car quand on trébuche on peut toujours se relever.
« En effet, je vous le dis à ce jour et à cette heure vous êtes né à nouveau » (1 Pierre 1:23).
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