_ J'espère que personne ne t'as vu avec elle, Frey.

_ Non, j'ai pris mes dispositions. Je peux t'assurer que personne ne m'a suivi, papa...

_Bien. Je pense que nous allons bien nous amuser ce soir. Tu n'es pas de cet avis ?

_......Si.

C'est à peu près tout.

Il s'agissait d'une discussion normale chez les Rabbley.

Vous ne comprenez pas ?

Ceci est pourtant d'une simplicité déconcertante.

Madame Rebecca McFields est une proie de choix.

Grande, swelte avec des cheveux bruns et des yeux marrons.

Parfaite trouvaille.

Papa a mis du temps à se décider à son sujet.

Il ramène toujours à la maison le même type de femmes.

Je ne sais pas réellement ce qu'il en fait, mais je pense qu'une fois de plus, je serai obligé de me salir les mains.

Vous n'avez toujours pas compris ?

Mon père assassine ces femmes et en tire satisfaction.

Quant aux hommes, ils ne les considère que comme des outils de ses expériences tordues...

...

Au vue du nombre conséquent de victimes, il peut être très facilement qualifié de tueur en série.

Et moi son fils, Jeffrey Rabbley, je suis son complice.

D'aussi loin que je me souvienne, il a toujours été ainsi.

Il ne m'a jamais considéré comme étant un produit de sa chair.

Je ne suis tout au plus, qu'un pion permettant la réalisation de ses projets malsains.

C'est assez déprimant, n'est-ce pas ?

À partir de l'âge de 07 ans, Lors de mes premiers moments de conscience, les premières images qui m'étaient parvenues me semblaient irréelles.

Mon père, était debout au milieu de morceaux de cadavres et pourtant...il souriait. Tout ce qu'il faisait l'amusait.

Il n'a jamais éprouvé le moindre sentiment pour quiconque,

Ce monstre ne peut être qualifié d'humain.

(...)

Au yeux des gens, nous avions l'air d'une famille normale.

Mon père, PDG de ©JoyRab, une société de conception de jouets pour enfants, enseignait également de la philosophie dans un lycée du quartier.

Sous cette apparence d'homme riche et cultivé se cachait un monstre agissant de par ses pulsions meurtrières.

.

Sale Monstre...

Les Gens semblaient souvent très intrigués par sa fonction d'enseignant, fonction qu'ils qualifiaient d'inutile compte tenu de la qualité de ses revenus marchandes.

Quand on le lui signifiait, il répondait simplement que donner des cours était en quelque sorte sa contribution au développement du pays.

De belles paroles, vous ne trouvez pas ?

(...)

D'un certain point de vue, je me suis toujours considéré comme chanceux d'une certaine manière.

Je suis toujours en vie.

Voilà ce que je me disais.

Le sort de toutes les victimes de mon père ne me disaient absolument rien.

Tant que moi, je pouvais survivre, c'était l'essentiel.

Pour moi, Chaque homme devrait penser en premier lieu à la satisfaction de ses besoins personnels.

Ne naît-on pas seul dans ce monde ?

Quand bien même, les jumeaux ne naîssent t-ils pas avec une âme et une personnalité distincte de celle de l'autre ?

À chaque fois que je réfléchis sur ma propre vie, je me rends compte de l'inutilité de celle ci.

Pourquoi certaines ordures telles que mon père ont elles droit à la vie, à la richesse et à la notoriété

Alors que des gens ne cessent d'évoluer dans une extrême pauvreté ?

Quelle société absurde !

Durant les rares moments où je discutais avec mon père je lui posait quelques questions sur son enfance.

Et il me répondait toujours de la même manière.

_ Mon enfance ? Je ne me souviens pas une seule fois dans ma vie, avoir réellement été enfant.

De ce que je savais, il avait été élevé par son grand père à la mort de ses propres parents.

Je tremble souvent, rien qu'en pensant au genre de personne qu'il était.

...

...

Sans doute une espèce de monstre lui aussi...