Amaryllis se précipita chez elle en courant complétement surexcité. Peut-être que pour une fois ses parents seraient fiers d'elle. La jeune femme avait eu une idée absolument incroyable !
- J'ai eu une idée géniale ! J'ai pensé à votre problème et j'ai trouvé une solution qui devrait vous plaire !
Malheureusement son entrée bruyante ne sembla guère plaire à ses parents.
- Ta sœur s'en est occupée, déclara sèchement son père.
- Oh.
- Tu n'aurais pas dû réfléchir à ça, tu sais que c'est ta sœur la plus intelligente. De plus tu viens de nous interrompre en plein dîner entre amis, ajouta la mère de la jeune femme visiblement contrariée.
- Je suis vraiment désolée. Je vais y aller.
Quelle idiote ! Elle avait encore fait n'importe quoi et déçu ses parents. Amaryllis était au bord des larmes. Elle se détestait d'être aussi faible et de vouloir à ce point attirer l'attention de ses parents. A force de réfléchir à comment arranger les choses avec sa famille. Elle avait fini par arriver sur le seuil de son appartement sans même sens rendre compte.
A peine eut elle ouvert sa porte que son chaton Berlioz se précipita vers elle.
Au moins elle aurait un petit peu de réconfort après cette horrible journée, pensa la jeune femme. Elle se préparait à passer sa soirée tranquillement sur son canapé à regarder sa série préférée quand elle se rendit compte qu'une amie lui avait envoyé un message pour sortir le soir au club qui venait d'ouvrir. Ce fut ainsi qu'Amaryllis se retrouva à se préparer pour rejoindre l'une de ses amies.
Tandis qu'elle sortait, elle rencontra sa sœur Astrée.
- Salut, comment tu vas ?
- Très bien et toi ?
- Oui, ça va.
- Papa et maman m'ont dit que tu étais passée.
Amaryllis effectua une grimace.
- Oui et ça ne leur a pas plus.
- Oh non ! Pourquoi ?
- Ce n'est pas très important.
- Oh d'accord. Ça se passe bien avec ton copain ?
- Hum oui...
- A ce propos je devais te dire...
- Ecoute je dois y aller je suis pressée, en plus j'ai l'intention de le quitter donc ce que tu me diras n'aura aucune importance, soupira Amaryllis lassée avant de s'en aller rapidement.
- Salut du coup ?
- Oui, oui, salut ! S'écria Amaryllis au loin.
Tandis qu'elle avançait en direction du club la jeune femme reçu un message de Lya, l'amie qui l'avait invité à la rejoindre. Son amie lui disait à l'intérieur de son message qu'elle ne pourrait pas être présente à cause d'un problème personnel. Amaryllis ignorait pourquoi cela l'étonnée. C'était certainement la faute de la mère de son amie, elle la retenait toujours pour quelque chose. Cette femme était une véritable mégère.
Amaryllis se préparait à s'en aller quand elle aperçut son copain Jacob. Parfait ! Pensa t'elle, elle allait pouvoir rompre avec lui directement, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait attendre plus longtemps cela leur ferait plus de mal que de bien. Mais tandis qu'elle s'approchait elle vit Astrée en compagnie de son copain. La jeune femme s'arrêta pour écouter ce que disait Jacob à sa sœur.
- Tu es si belle Astrée
- Euh... Merci ?
- Bien plus que ta sœur, finissa de déclarer Jacob, puis avec un sourire en coin il embrassa Astrée.
Amaryllis blessée dans sa fierté se détourna de la scène et s'en alla. Mais tandis qu'elle partait la jeune femme sentit une main lui saisir le poignet Amaryllis se préparait à hurler mais une deuxième main vint se poser sur sa bouche. Amaryllis sentit le désespoir l'envahir, elle tenta de se débattre mais la poigne de la personne qui la retenait était trop forte. Anéantie, la pauvre jeune femme sentit des larmes couler sur ses joues. Son agresseur la plaqua contre un mur. Elle sentit la lame froide et aiguisée de ce qu'il semblait être un couteau caresser lentement son cou.
- Si tu bouges ou fais du bruit je te plante avec mon poignard, déclara l'homme tandis qu'Amaryllis se retenait de grimacer en sentant l'haleine fétide de l'inconnu.
Quand la malheureuse jeune femme sentit la dague déchiqueter ses vêtements, elle se retint d'hurler et de pleurer ne comprenant pas encore tout à fait ce qu'il se passait. Même si une part d'elle-même lui ordonné de le faire se demandant s'il ne valait pas encore mieux mourir que de subir ce terrible sort.
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Vadim s'approcha lentement du vigile avant de l'assommer. Il se dépêcha de mettre les vêtements de l'homme. Si au moins ces vêtements ne lui allait pas aussi bien il ne serait pas obligé d'être présent pour une mission atrocement ennuyeuse parce qu'il faisait quasiment le même gabarit qu'un satané vigile.
- C'est bon je suis en place, marmonna Vadim ennuyé.
- Ça serait vraiment bien si tu pouvais mettre un petit peu plus d'entrain dans ta voix, se lamenta son interlocuteur.
- Ça serait vraiment bien si je pouvais être ailleurs, répliqua Vadim.
Il ne pouvait pas voir son coéquipier à ce moment mais Vadim était sur d'une chose, il devait être en train de lever les yeux au ciel.
- Reste bien concentré. Ils pourraient arriver à tout instant.
Vadim se retint de soupirer, il mourrait d'ennui. Il ne serait pas contre un petit peu d'action cela lui ferait du bien. Ainsi quand il aperçut des ombres qui bougeaient sur les murs de manière étrange. Il n'hésita pas à quitter son poste pour tenter de découvrir ce qui pouvait bien se passer. En espérant qu'il ne trouve pas un couple en train de baiser. Quoique peut-être pourrait il les rejoindre ?
- Vadim ! Qu'est-ce que tu fais? Tu t'éloignes de ton poste !
Lassé Vadim jeta son oreillette.
Quand il arriva, il crut d'abord que ce qu'il craignait était arrivé. Mais il remarqua que la femme semblait avoir les joues baignées de larmes et il vit que l'homme tenait un poignard.
Sans réfléchir Vadim sortit son arme et tira sur la jambe de l'homme avant de s'approcher de la jeune femme. Après le coup de feu la femme c'était laissée glisser sur le sol en hoquetant complétement terrorisée et sous le choc.
Etant donné qu'elle avait perdu ses vêtements qui avaient été réduits en lambeaux Vadim enleva la veste qu'il avait emprunté au vigile pour la recouvrir avec.
De toute façon, pensa-t-il, ces vêtements ne lui appartenaient pas.
La jeune femme perdue lui adressa ce qu'il semblait être un sourire reconnaissant qui ressemblait fortement à une grimace. Subitement elle c'était remise à pleurer.
Génial ! Pensa Vadim, il était tout simplement incapable de consoler quiconque, lui-même n'avait tout simplement pas l'habitude de pleurer.
Quand il vit les voitures de ces ennemis au loin, il trouva que c'était l'occasion parfaite de parler durement à la petite sans éprouver de gros remords.
- Lève-toi ! Il y a les flics qui arrivent !
- Hein !
- Les flics arrivent, je n'ai aucune raison de vouloir finir en prison et toi ?
- Non !
- Alors suis moi !
- Pouvez-vous m'expliquer ce qu'il se passe ?
- Je viens de tirer sur un homme, déclara Vadim nonchalamment.
- Mais c'était de la légitime défense ! Je peux leurs expliquer !
- Dépêchez-vous nous n'avons pas tout notre temps, soupira Vadim ennuyé.
- Il se passe autre chose n'est ce pas ?
La petite était finalement plus intelligente que ce qu'il croyait, pensa Vadim.
- Peut-être que oui, peut-être que non. Maintenant soit tu viens soit je pars seul.
- Je viens ! S'écria la jeune femme terrorisée à l'idée d'être seule dans cette rue sordide.
Elle tenta de se lever.
- Je n'y arrive pas !
Aussitôt Vadim la prit dans ses bras et partit en courant. Il la déposa à l'intérieur d'un 4x4 avant de démarrer en trombe.
- ça va petite ?
- J'ai un nom vous savez. Je m'appelle Amaryllis.
- Hmmm.... Je préfère petite.
- Et vous comment vous appelez vous ?
- Vadim
Amaryllis ne répondit rien elle s'évanouissa.
Certainement de fatigue son corps ne devait supporter plus tout ce qu'il c'était passé s'en avait du être trop pour elle, supposa Vadim.
Géniale ! Elle ne lui avait pas dit où elle habitait. Il allait devoir appeler son partenaire Nicolaï parce que comme un idiot il avait jeté son oreillette pour ne plus entendre la voix criarde de Dimitry.
- Allô ?
- Nicolaï j'aurais besoin que tu trouves l'adresse de cette jeune fille. Son prénom c'est un truc comme Ammazilis, déclara Vadim tout en prenant une photo de la jeune fille en question avant de l'envoyer.
- J'ignorais que tu kidnappais des femmes la nuit, Vadim.
- M'en parle pas c'est une longue histoire je te la raconterais plus tard. Si Dimitry te demande où je suis ne lui dit surtout pas la vérité.
- Il fallait me le dire tout de suite que l'on désobéissait aux ordre de Dimitry j'aurais moins tergiverser.
Vadim leva les yeux au ciel pour toute réponse avant de se souvenir que Nikolaï ne pouvait pas le voir.
- Tu es vraiment incorrigible !
- Merci !
Vadim se retint difficilement de soupirer.
- C'est bon je l'ai !
- Wow ! Quelle rapidité !
- Tu ne devrais pas te foutre de ma gueule alors que tu aurais mis bien plus de temps que moi. Ce n'est pas ma faute si ta nana est quasiment un fantôme on dirait qu'elle n'a rien fait dans sa vie.
- Et si au lieu de parler tu me donnais son adresse.
- J'ai comme l'impression que monsieur est vexé. Il est pressé de ramener sa damoiselle en sécurité chez...
- Nikolaï, grogna Vadim.
- C'est bon, c'est bon, pas la peine de s'énerver. Elle habite 3 rue des fleurs bleues.
- Merci.
Vadim démarra en trombe pressé de se débarrasser de son colis, pour pouvoir enfin rentrer chez lui.
Pour la ramener chez elle il fut obligé de la porter.
Elle avait beau être relativement petite elle était plus lourde qu'il n'y paraissait, pensa-t-il avec une légère grimace.
Une fois arrivée devant sa porte il fut obligé de la poser au sol pour pouvoir sortir son passe partout.
- C'est la dernière fois que j'aide quelqu'un, pesta-t-il tout en sachant qu'il mentait.
Ayant fini d'ouvrir la porte, il reprit la jeune femme dans ses bras. Malheureusement quand il entra Vadim fut agressé par un chaton ayant une forte envie de jouer. Alors il posa Amaryllis sur le canapé avant d'occuper le chat pour pouvoir partir.
De toute façon il préférait les chiens, pensa-t-il avant de lancer un jouet pris au hasard, très loin de la sortie.
Une fois de retour dans sa voiture, il démarra précipitamment presser de retourner voir Nikolaï pour lui raconter.
Il devrait aussi certainement demander à l'un de ses hommes de rester poster, près de chez elle au cas où la petite tenterait de se suicider après l'épreuve qu'elle avait vécu et il devait demander à Nikolaï de ramener le violeur.
Depuis sa fenêtre Amaryllis observait les gens marcher tranquillement ou s'embrasser, ils souriaient tous visiblement heureux. Elle poussa un long soupir, elle aurait adoré pouvoir se comporter aussi naïvement que toutes ces personnes malheureusement pour elle, il semblait que le destin en avait décidé autrement. Amaryllis espérait pouvoir un jour vivre à nouveau sans se soucier de revoir l'homme qui l'avait violée. Malgré que son sauveur l'ai blessé. Amaryllis vivait dans la crainte de le revoir.
Elle donnerait absolument tout ce qu'elle avait pour que cette affreuse sensation d'être sale s'en aille. Elle avait l'impression que son corps ne lui appartenait plus. Amaryllis avait l'impression de vivre dans un brouillard et de ne pas pouvoir réfléchir correctement.
La jeune femme avait tout le temps envie de se doucher mais en même temps elle n'avait aucune envie de prendre soin de ce corps qu'elle trouvait si répugnant. Se lever de son lit lui demander une immense énergie qui par moments semblait disparue. De toutes façons ses seules envies étaient de dormir ou regarder des séries pour ne plus penser à rien, elle avait l'impression d'avoir été anesthésiée.
Le soir, elle était incapable de dormir, elle revoyait l'homme, elle ressentait à nouveau sa **** à l'intérieur d'elle et le désespoir qui l'envahissait. Dans ces moments elle se réveillée en larmes et elle commençait à se gratter frénétiquement les bras et le visage tout en ayant du mal à respirer.
La seule chose qui parvenait à la ramener à la raison était de penser à la blessure de son violeur. Elle se sentait même légèrement honteuse d'être soulagée du fait qu'un homme ait été blessé.
Elle fut tirée de ses pensées par son téléphone, il n'avait de cesse de sonner. Cela faisait un mois depuis cette fameuse soirée et elle n'avait pas réussi à répondre à quiconque. Mais ce n'était pas très important car peu de personnes s'inquiétaient pour elle. Quelques amies lui avaient envoyé des messages et avaient essayé de l'appeler ainsi que sa sœur. La seule personne qu'Amaryllis avait appelé était le secrétaire de son patron pour poser des jours de congés. Même si elle les avaient posés au dernier moment celui-ci c'était montré très conciliant, il n'y avait pas grand chose à faire au bureau à cette période.
Elle saisit son téléphone et en regardant l'heure et la date elle se rendit compte que cela faisait assez longtemps qu'elle était allongée dans son lit et trois jours qu'elle n'avait pas mangé pourtant l'idée même de sortir de son lit la répugnée malgré les faits qu'elle avait faim et soif. La seule chose pouvant la motivée pour sortir de son lit c'est quand il s'agissait de s'occuper de son chat.
Elle se refusait à sortir de ce qu'elle prenait dorénavant pour un genre de cocon douillet où elle était en sécurité. Malheureusement il semblait que le sort avait décidé de s'acharner sur elle et de lui arracher le dernier endroit où la pauvre jeune femme se sentait encore en sécurité.
La sonnette retentit soudainement dans l'appartement faisant sursauter Amaryllis.
Elle pouvait entendre des voix d'hommes parler derrière la porte de son appartement. Trop tétanisée pour bouger Amaryllis préféra attendre le moment fatidique où ils se décideraient à entrer.
Les minutes passèrent mais rien ne se produisit, Amaryllis commença à se détendre se sentant complétement idiote d'avoir été victime d'une stupide crise de paranoïa. Ses hommes c'était certainement trompé d'endroit.
Mais subitement un grand boum résonna dans tout son appartement. Horrifiée elle ne parvint plus à bouger et priait pour que ces inconnus ne voient pas Berlioz qui savait ce qu'ils pourraient lui faire.
- Chef ! Elle ne doit pas être là. L'homme que nous avons posté devant son immeuble nous a assuré qu'il n'y avait plus aucun signe de vie ici depuis qu'elle y ait entré le soir où ils nous ont volé. Son mec à dû l'emmener avec elle.
Amaryllis se mit à trembler, elle ne comprenait rien aux dires de l'homme et à ce que ces personnes souhaitaient d'elles.
- Aux dernières nouvelles c'est moi le chef et je vous ordonne de fouiller cet appartement de fond en comble! Sinon pourquoi parles tu en anglais ? Ça ne sert à rien et certains d'entre nous ne le comprennent pas.
Amaryllis retint un cri d'effroi et parvint finalement à s'extraire de son lit. Heureusement elle vit son chat. Il s'avérait que Berlioz était caché sous son lit. La jeune femme le prit sous son bras avant de se diriger vers sa salle de bain pour s'y enfermer tout en tentant d'être la plus discrète possible.
- Au cas où elle nous entends.
Amaryllis frissonna l'homme à qui appartenait cette voix semblait persuadé qu'elle était chez elle.
- Comment ça ?
- Pour qu'elle soit effrayée.
Amaryllis retint difficilement un *********** de peur. Cet homme était décidément très intelligent.
- Drake, va la chercher maintenant nous avons assez discuté.
Son appartement était relativement petit et Amaryllis savait qu'ils ne tarderaient pas à la trouvée, la porte ne tiendrait certainement pas. Étant donné que ces hommes avaient réussi à défoncer sa porte d'entrée.
Désespérée, elle tenta de réfléchir à une porte de sortie. Malheureusement, elle c'était enfermée d'elle même.
La poignée s'actionna alors et la jeune femme décida de cacher son chat au cas où ses étrangers décidaient de s'en prendre à lui.
- La porte est fermée!
- De l'intérieur? Demanda celui qu'elle supposa être Drake.
- J'en ai bien l'impression.
- Parfait! S'exclama l'homme.
Ensuite il ne se passa rien seul restait le silence dans l'appartement. Amaryllis pouvait entendre les battements de son cœur résonner contre ses tempes.
Mais subitement la porte en bois explosa dans un immense craquement. La jeune femme fut blessée à la joue par un morceau de bois. Elle se retrouva alors face à un homme portant un sourire moqueur. La jeune femme ne put s'empêcher de trembler sous la menace de ce regard.
- Bonjour tesoro. Alors comme ça, on joue à cache-cache? Demanda l'homme sur un ton moqueur.
Amaryllis ne répondit rien.
- Ce n'est pas grave si tu ne parles pas tout ce qui t'es demandé et d'écouter ce que nous avons à te dire. Du moins pour l'instant... Déclara l'homme avant d'emmener la jeune femme avec lui en la portant sur son épaule.
Amaryllis ne prit même pas la peine de se débattre, consciente que ça ne servirait à rien.
Il la déposa ensuite sur son canapé et un autre homme s'approcha d'Amaryllis.
- Quel est votre lien avec Vadim Iankovsky ?
- Je ne le connnais pas!
- Pourtant on vous a vu avec lui, continua l'inconnu en se rapprochant avant de lui placer son couteau sous la gorge rappelant ainsi des bribes de souvenirs à la jeune femme.
- Il m'a sauvé et son nom c'est tout ce que je sais de lui! S'écria Amaryllis désespérée.
- Evidemment je vous crois... Puisque vous refusez de répondre, j'ai une proposition à vous faire, déclara l'homme avec un sourire narquois. Soit vous nous livrez Vadim Iankovsky dans un mois, soit on vous tue à sa place.
Amaryllis ne put s'empêcher de pousser un cri et une main se plaqua immédiatement sur sa bouche avant qu'elle ne sente le bout d'une crosse de revolver s'abattre sur sa tempe et qu'elle ne sombre dans l'inconscience.
Amaryllis n'arrivait pas encore à ouvrir ses yeux; Elle avait tellement mal à la tête et elle avait fait un affreux cauchemar.
Elle porta alors sa main sur sa tête et sentit un liquide poisseux sous ses doigts. Choquée, ça la réveilla complétement et elle ouvrit immédiatement les yeux. Avant de ramener sa main devant sa figure pour voir ce que pouvait bien être cette chose poisseuse.
- Ah !
Amaryllis se rendit compte que sa main était tâchée de sang. Elle se releva et se précipita vers sa salle de bain pour se voir dans un miroir. La jeune femme avait une blessure au niveau de la tempe.
- ***** !
Amaryllis entreprit de soigner sa blessure. Puis elle alla s'asseoir sur son lit pour tenter de se remémorer ce qu'y avait pu se passer.
Au début tout était flou. Mais dès l'instant où des bribes de souvenirs commencèrent à réapparaître, elle se précipita pour retrouver son chat en espérant qu'il allait bien.
Amaryllis ne mit pas beaucoup de temps à le retrouver. Elle avait caché Berlioz dans un creux que faisait son mur. Il en était sorti mais il était resté dans la salle de bain.
Aux yeux d'Amaryllis c'était une énième preuve que son chat était l'animal le plus intelligent du monde, même de tout les univers.
Une fois rassurée pour son chat. Amaryllis dut s'asseoir car les souvenirs de l'horrible soirée qu'elle avait vécu se faisait plus précis.
Elle n'arrivait pas à croire que ce qu'elle avait vécu le jour d'avant soit réelle. Pourtant sa porte cassée et sa blessure à la tempe attestait que ses souvenirs étaient authentique.
Malheureusement ce n'était pas pour autant qu'elle n'était pas plongée dans un terrible cauchemar.
Amaryllis passa en revu ses options et décida de retourner au club où elle avait rencontré l'homme qui l'avait sauvé.
Elle décida qu'elle devait rendre la pareille à son sauveur et l'avertir du danger.
Une fois qu'il fit nuit Amaryllis se prépara à se rendre au club.
Après être restée enfermé chez elle pendant longtemps, sortir lui donnait une étrange impression. Elle avait la sensation de vivre en décalé comparer aux autres personnes.
C'était bizarre de se dire que malgré que sa vie ne sera plus jamais la même ça n'affectait pas les autres. Pour eux ce jour n'était rien de plus qu'une journée banale. La fille brisée qui passait à côté d'eux? Quelle fille ? Ils ne la voyaient pas et puis il y en a tant.
Une fois arrivée devant le club elle ne put s'empêcher de frissonner tandis que des souvenirs remontaient. Mais elle décida de ne pas y faire attention et de continuer. La malchanceuse savait qu'elle avait très peu de chance de retrouver Vadim Iankovsky. De plus la jeune femme n'avait aucune intention de livrer son sauveur. Mais elle souhaitait quand même savoir pourquoi ils étaient à ses trousses, le prévenir et espérait aussi que peut-être Vadim Iankovsky l'aiderait.
Ça ne la dérangeait pas de mourir. Après tout qu'est ce que la mort ? Chaque jour était une torture, elle entendait cette voix dans sa tête qui répétait continuellement <
Au bout de ses pensées elle entra à l'intérieur du club avec la peur au ventre, mais aussi avec un infime espoir. Une fois la porte passée elle fut entouré de chaleur et un brouhaha constant emplissait ses oreilles. Elle s'avança et décida d'aller à la rencontre d'un vigile.
- Bonjour, excusez moi.
- Bonjour, qu'y a t il ?
Amaryllis eut un léger temps d'arrêt ne sachant que dire étant donné qu'elle ne c'était pas préparée à l'avance avant de répondre très rapidement la meilleure excuse qui lui passait par la tête.
- Je me demandais si vous ne seriez pas où se trouve l'un de vos collègue. Il m'a aidé il y a une semaine et m'a donné quelque chose que j'aimerais lui rendre.
Après tout ne dit on pas que le meilleur des menteurs reste proche de la vérité ?
- Je vais voir ce que je peux faire comment s'appelle t'il ?
- Vadim Iankovsky.
Aussitôt l'homme fronça ses sourcils et ordonna à Amaryllis de le suivre.
Pendant qu'ils marchaient la jeune femme se questionna sur le comportement étrange du vigile. Elle n'eut pas vraiment le temps de s'épancher sur le sujet car déjà elle entrai dans un bureau.
- Oh !
- Voyons ne soyez pas si surprise et fermer votre bouche vous allez avalez des mouches.
- Mais que faites vous ici ? Qu'est ce qui se passe ? Vous allez me tuer ?
- Bonjour à vous aussi. Alors pour répondre à vos questions: c'est mon bureau. Je vous ai fait venir pour vous faire une proposition et non, je ne vais pas vous tuer, soupira l'homme visiblement ennuyé.
- Comment ça ? Demanda Ammaryllis soupçonneuse.
- Pour commencer je vais me présenter enchanté. Je suis Drake Moretti. Et vous ?
- Amaryllis Berthe, répondit la jeune femme prise de cours.
- Bien, vous ne m'avez toujours pas dit bonjour, mais je ne vais pas vous en tenir rigueur.
- Mer... Merci.
- Est-ce que vous voulez mourir ?
- Quoi!
- Est-ce que vous voulez mourir ? Répéta Drake impatient.
- Non.
- Bien. Est-ce que vous voulez que Iankovsky meurt ?
- Non !
- Je peux faire en sorte qu'aucun de vous ne soit tué, déclara Drake avec un sourire en coin, alors aimeriez vous écoutez ma proposition ?
- Oui.
_______________________
- Quoi !
- Monsieur ! Monsieur ! Je vous en prie calmez-vous !
- Comment voulez-vous que je me calme !
- Mais monsieur je n'ai pas encore fini. J'ai une bonne nouvelle !
- Génial ! Une bonne nouvelle entourée de nombreuses mauvaises nouvelles.
- Il semblerait que Moretti souhaite vous parler.
Vadim contint difficilement un grognement. Cet homme ne posait que des problèmes. Il était le bras droit de Francesco le grand patron des italiens. Mais ça se voyait qu'il en voulait plus. Il ne semblait pas être d'une grande loyauté.
- Et alors ?
- Il est entré en contact avec la fille.
- Tu avais raison. La fille avait bien simulé un viol pour tenter de m'approcher.
- Que faisons nous ?
- Eh bien...
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