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Je n’arrive toujours pas à croire que j’ai enfin trouvé un boulot fixe, j’en ai cherché partout
sans résultat et voilà que tout à coup j’en ai trouvé un. C’est une chance pour moi et je ne vais pas la laisser filer, c’est une opportunité de prouver à ma mère que je peux prendre soin d’elle et de moi sans qu’elle ne travaille. Elle est malade et ce n’est pas bon pour elle de continuer à travailler, c’est grâce à elle que je suis ce que je suis et maintenant c’est le moment de lui rendre la pareil. Elle sera sans doute folle de joie quand elle l’apprendra.
- Salut m’man.
- Mon chéri, où étais-tu toute la journée ? As-tu déjà mangé ? Ne sais-tu pas que je suis
inquiète pour toi Jess ; me reprocha-t-elle.
- M’man, je suis un grand garçon maintenant, ne t’inquiète pas pour moi, j’ai déjà mangé.
-Peu importe si tu es déjà un adulte, tu seras toujours mon petit garçon.
- D’accord m’man, je suis désolé de t’avoir inquiété.
Elle hocha la tête comme un signe de oui.
J’ai une excellente nouvelle pour toi, j’acquiesce. J’ai trouvé un travail.
- C’est excellent mon fils, je suis très fier de toi.
-Merci m’man, tu n’as plus besoin de travailler maintenant que j’ai du boulot.
Elle était folle de joie quand je lui ai annoncé la nouvelle et la voir comme ça m’affole de
joie à moi aussi.
Après le diner, j’ai pris une douche, je me suis changé et puis j’ai pris ma guitare et j’ai
commencé à y jouer. C’est pour moi le moment le plus paisible, qui me ramène des souvenirs de longue date ; mais cette fois-ci, je n’ai pas du tout pensé à mon passé vague et douloureux mais à ma patronne, ma demoiselle Rey Erwin. Je ne sais pour quelle raison mais quand je la vois, je me sens très triste et heureux à la fois. Bon, il faut que j’arrête de penser à elle, elle est ma
patronne et je suis son employé et cela ne changera pas, un point c’est tout. Il faut que je pense à quelque chose d’autre qu’elle, j’ai beau essayé mais tout me ramène à elle, la seule solution c’est de fermer les yeux et de dormir. Bonne nuit.
**********
Le soleil se lève, il est temps de se lever, j’ouvre la fenêtre de la chambre et en regardant par-dessus, des gouttes de larmes coulent sur mes joues, c’est habituel comme si cela est devenu une manie. J’essuie mes larmes et je me prépare pour le deuxième jour de mon travail, je vais à la rencontre de ma patronne.
Sur la route, je suis tombé sur ma demoiselle Rey faisant du footing. Quoi, elle pratique
aussi du sport ? Je pensais que tout ce qu’elle sait faire c’est bouffer et dormir ensuite, après tout c’est une petite capricieuse. Sans me rendre compte, je constate que ça fait maintenant quelques
minutes que je suis resté planter là à l’observer faire ses étirements. Elle porte un T-shirt moulant quasi-trempé de sueur, elle est mignonne. Zut, elle m’a repéré, je ne peux plus m’enfouir donc je me suis rapproché d’elle.
- Bonjour ma demoiselle Rey ; je dis avec hésitation, je ne sais pas comment elle va
prendre ma présence ici.
- Salut ; répond-t-elle. Rappelle-moi un peu ton nom.
- Jess, ma demoiselle, Jess Willy.
- Jess ? reprend-t-elle d’une voix tremblante.
- Oui.
Tout à coup, elle a subitement feinté devant moi. Je me suis précipité pour l’empêcher de tomber complètement. J’ai eu la peur de ma vie, j’ai essayé de la réveiller mais sans aucun résultat ; donc, je l’ai soulevé et puis je l’ai porté sur le dos en courant pour aller chez elle. Arrivé devant la porte, je l’ai entendu bouger. Je lui ai demandé si elle se sentait bien mais elle m’a répondu avec un hochement de tête.
- Jess ? demanda-t-elle subitement.
- Oui ma demoiselle
- Va pour la porte de derrière s’il te plait, je ne veux pas que mes parents me voient ainsi.
Sans dire un mot, j’ai fait ce qu’elle m’a demandé. J’ai monté les marches des escaliers aussi discrètement que possible jusqu’à sa chambre. Sur la porte est écrit « DEFENSE D’ENTRER », quelle petite arrogante et capricieuse. J’ouvre la porte et puis je l’ai aidé à s’allonger sur son lit, j’ai pris la couette et la couvre avec. Elle ferme ses yeux humides de larmes, elle est mignonne
cette petite mais bon sang pourquoi a-t-elle pleuré ? Ce n’est pas mes ognons de toute façon, vaut mieux que je la laisse. Je me suis levé du bord du lit et m’apprête à partir quand soudainement elle me prend le bras et dit d’une voix basse et triste : «reste avec moi, s’il te plait ».
En l’entendant me supplier ainsi, j’ai failli fondre en larme, j’ai envie de la réconforter, de savoir ce qui ne va pas. Mais j’en suis incapable, j’ai juste accepté de rester près d’elle ; à vrai dire cela ne semble pas du tout me déplaire.
-Tu disais que tu t’appelais Jess Willy n’est-ce pas ? Demanda-t-elle.
Et moi qui croyais qu’elle s’est endormie. La honte, je n’ai pas cessé de la dévisager et
d’essuyer les gouttes de larme qui traversent son visage. L’a-t-elle remarqué ? Pourvue que non.
- Oui, ma demoiselle.
- On a presque le même prénom, tu sais ?
De quoi elle parle, elle s’appelle Rey Erwin, ou serait-elle devenue folle ?
- Vous vous appelez Rey Erwin, ma demoiselle, alors où est le rapport ? Vous allez bien ou est-ce que vous avez perdu la mémoire ?
- Bien sûr que non, dit-elle en souriant.
Elle vient de sourire ? Génial. C’est mieux comme ça.
- Connais-tu mon deuxième prénom ? continue-t-elle.
Un deuxième prénom ? Mais c’est quoi cette histoire ?
- Jessé. Je m’appelle Rey Jessé Erwin.
Quoi ? Jessé ? Alors toute cette histoire juste pour un prénom qui se ressemble. Je ne
comprends toujours pas pourquoi cela la rend triste.
- Ah bon ? Je ne savais pas. C’est un joli prénom.
- Nos deux prénoms signifient « Don de Dieu ».
- Ça non plus je ne savais pas, ma demoiselle.
- S’il te plait, peux-tu arrêter avec ce « ma demoiselle », ça me met mal à l’aise. Appelle-moi juste Rey.
Sérieusement, appeler mon patron par son prénom ? C’est gênant. Je ne peux pas faire
ça, monsieur Erwin va me renvoyer ou encore pire, me tuer.
- Mais ma demoiselle, je ne peux pas vous appeler par votre prénom, votre père va me
tuer de ses propres mains sinon.
Elle éclate de rire. Elle rit enfin, j’attendais ça depuis un moment.
- Faisons ainsi, tu ne le fais pas en présence de mes parents, OK ? Si tu ne fais pas ce que je te demande, c’est moi qui vais te tuer.
- C’est un chantage ou quoi ? (elle hausse la tête avec un sourire malicieux au bord des
lèvres). D’accord, marché conclu.
Ça y est, elle est heureuse et cela me rend fou de joie.
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