Le royaume de Térésina baignait dans un éternel crépuscule, où la magie se dissimulait derrière les rituels de la cour.
Au sommet du palais impérial, dans une aile interdite au commun des mortels, vivait Aiden Quin, le prince héritier — un homme que les dieux semblaient avoir béni… puis maudit dans le même souffle.
Sous sa beauté froide sommeillait un pouvoir dont nul n’osait parler à voix haute.
Cette nuit-là, la lune versait son éclat argenté sur la soie de ses rideaux.
Aiden, le regard perdu sur les collines d’onyx, laissa échapper un soupir chargé de mépris.
Aiden :
Pourquoi ne puis-je trouver une épouse digne de ce nom ?
Toutes ces femmes… de simples coquilles vides.
Des sourires d’emprunt… et des cœurs déjà corrompus.
Il fit tournoyer la coupe de vin entre ses doigts, comme s’il y voyait les reflets de son propre ennui.
Un coup discret frappa à la porte.
Max (derrière la porte) :
Votre Altesse… puis-je entrer ?
Aiden :
Entre.
Le serviteur s’inclina profondément avant de parler d’une voix mesurée.
Max :
Lady Mariana Vandalix sollicite une audience.
Mais, vous sembliez… méditer. J’ai donc refusé sa demande.
Aiden (souriant sans joie) :
Ah… toujours la même ?
Cette femme a plus d’insistance qu’un sort ancien.
Très bien. Puisqu’elle est venue troubler ma paix, allons troubler la sienne.
Son regard se fit plus sombre, presque dangereux.
Aiden (pensée) :
Peut-être qu’un peu de chaos dissipera ma lassitude.
Appartements de Lady Mariana
Le parfum entêtant du jasmin flottait dans l’air.
Devant son miroir d’obsidienne, Mariana Vandalix, fille du comte, ajustait ses boucles d’oreilles serties de rubis.
Sous son sourire gracieux, brûlait une ambition féroce.
Mariana (à voix basse) :
Le prince héritier m’accorde enfin audience…
Ils m’ont humiliée, mais ce soir, je prendrai ma revanche.
Denise ! Apporte les bijoux de la reine du Sud. Je veux qu’il ne voie que moi.
Denise :
Lady Mariana… tout ce que vous portez vous rend déjà radieuse.
Mariana (rictus) :
Tais-toi. Tu ne comprendrais pas ce que veut dire séduire un trône.
Elle renversa d’un geste impatient un coffret plein de pierres précieuses.
Les gemmes roulèrent au sol, étincelantes sous la lueur des lampes.
Mariana (haussant la voix) :
Imbécile ! Ces bijoux valent plus que ta misérable existence !
Denise :
Pardonnez-moi, Lady Mariana, je—
Une gifle claqua, brisant le silence.
La jeune servante baissa la tête, tremblante.
Mariana (froide) :
Souviens-toi, Denise… les insectes ne parlent pas aux nobles.
Mais avant qu’elle ne puisse lever la main à nouveau, la porte s’ouvrit d’un coup.
Un souffle glacé traversa la pièce.
Le prince héritier entra.
Ses yeux d’un gris orage la traversèrent comme une lame.
Son aura semblait plier l’air lui-même — majestueuse, écrasante.
Mariana sentit son cœur bondir. Denise, pétrifiée, tomba à genoux.
Mariana (bégayant) :
V… Votre Altesse ! Quelle surprise… je ne vous attendais pas.
Aiden (froidement) :
Quel est donc ton rang… pour te permettre d’humilier ceux qui te servent sous mon nom ?
Mariana (paniquée, tentant un sourire) :
Ce n’était qu’un malentendu… Denise, sors immédiatement.
La servante s’inclina et disparut.
Mariana, retrouvant son aplomb, s’approcha d’Aiden avec un charme calculé.
Mariana (douce) :
Votre Altesse a parcouru un long chemin… Permettez que je vous offre un vin rare, importé du royaume du Sud.
Aiden :
(le ton glacial, presque ironique)
Un vin rare pour un mensonge ancien.
Pourquoi ai-je l’impression que chaque gorgée cacherait un poison ?
Mariana (rit faussement) :
Quelle étrange façon de parler…
Je ne désire que vous plaire, Monseigneur.
Elle s’inclina légèrement, dévoilant ses épaules nacrées sous la soie.
Mais le regard d’Aiden resta indéchiffrable — ni séduit, ni distrait.
Seulement… attentif. Dangereusement attentif.
Mariana (pensée) :
Pourquoi… pourquoi ne réagit-il pas ?
Est-ce que mes charmes ne l’atteignent pas ?
Aiden (froid, se levant lentement) :
Les roses les plus belles cachent les épines les plus cruelles.
Prends garde, Lady Mariana…
Une main trop avide finit toujours par se blesser.
Sans un mot de plus, il quitta la pièce.
Son parfum resta suspendu dans l’air — un mélange d’ambre et de mystère.
Mariana demeura immobile.
Ses doigts tremblaient, mais pas de peur.
Dans son regard, la honte laissait déjà place à une colère brûlante.
Mariana (murmurant) :
Rira bien… qui rira le dernier.
Et ce jour-là, Aiden Quin, tu regretteras d’avoir croisé mon chemin.
Le silence pesait sur la chambre, aussi lourd qu’un secret.
Les voilages, encore agités par le passage du prince, ondulaient comme des spectres pris dans un souffle glacé.
Mariana demeura immobile, les mains crispées sur sa robe de soie.
Son cœur battait — non de peur, mais d’humiliation.
Le parfum d’ambre d’Aiden flottait encore dans l’air.
Elle le détestait… autant qu’elle le désirait.
Mariana (pensée)
Comment ose-t-il ? Me traiter comme une courtisane sans valeur…
Moi, la fille du comte Vandalix !
Il croit pouvoir me rejeter aussi facilement ?
Non… je lui ferai regretter chaque mot.
Elle fit quelques pas, tremblante, puis éclata d’un rire amer.
Un rire sans joie, plus tranchant qu’une lame.
Mariana
Tu verras, Aiden Quin… les roses les plus cruelles sont celles qu’on a voulu piétiner.
Elle se laissa tomber sur le fauteuil près de la coiffeuse.
Ses doigts saisirent un bijou brisé — l’un des rubis tombés plus tôt.
La pierre reflétait son regard fiévreux, plein de rancune et de calcul.
La porte s’entrouvrit doucement.
Denise reparut, tête baissée, comme une ombre revenue trop tôt.
Mariana (sans lever les yeux)
Je t’avais dit de sortir, Denise.
Denise (doucement)
Pardonnez-moi, Milady… Je voulais seulement ramasser les gemmes tombées au sol.
Mariana (froide)
Ramasse, alors. Mais ne parle pas.
Denise obéit, silencieuse.
Pourtant, dans la clarté tremblante des lampes, ses yeux observaient sa maîtresse avec une curiosité voilée — celle d’un pion qui commence à comprendre la main du joueur.
Mariana (après un long silence)
Denise… Que dit-on dans le palais ?
Denise (hésitante)
Que Son Altesse est furieuse… que des documents ont été retrouvés dans la résidence du baron.
Certains disent… que Votre Grâce serait impliquée.
Un frisson parcourut Mariana, mais elle se força à sourire.
Mariana (doucement)
Laisse-les parler. Les rumeurs ne font trembler que ceux qui doutent d’eux-mêmes.
Denise
Mais… si le prince vous convoque ?
Mariana (voix basse, glacée)
Alors je ferai de ses soupçons une illusion. Comme toujours.
Et s’il croit pouvoir me bannir, qu’il essaie.
Le trône n’est pas un rêve que je renonce à atteindre.
Pendant ce temps, dans les quartiers du prince héritier, la lune se reflétait sur les dalles de jade.
Aiden Quin se tenait debout devant la fenêtre ouverte, les bras croisés, la lumière froide découpant les angles parfaits de son visage.
Derrière lui, Max patientait, les bras croisés, une étincelle de malice dans les yeux.
Max
Votre Altesse, pardonnez mon audace… mais votre humeur est plus sombre que la nuit elle-même.
Depuis votre visite à Lady Mariana, vous semblez ailleurs.
Aiden (sans se retourner)
Ailleurs, non. Occupé, oui.
Les obligations de l’Empire ne laissent guère de place aux états d’âme.
Max (léger)
Voilà précisément ce que je craignais. Vous ne laissez jamais rien vous distraire.
Même les lions ont besoin de chasser pour le plaisir, Sire.
Aiden (sèchement)
Je ne chasse pas, Max. Je gouverne.
Un silence s’installa. Max, fidèle à lui-même, décida de briser la gravité.
Max (avec un sourire joueur)
Alors permettez à votre serviteur de vous proposer… une distraction utile.
Un banquet.
Aiden se retourna, le regard étonné.
Aiden
Un banquet ? Voilà une idée bien légère pour un homme censé être sérieux.
Max (riant)
Justement. Légère, mais efficace.
Faites venir les nobles, les courtisans, les barons. Qu’ils s’enivrent de
Vin et de fausse loyauté.
Les langues se délieront plus vite qu’à la salle du Conseil.
Aiden l’observa un instant. Puis un sourire fugace traversa son visage.
Aiden
Tu deviens dangereux, Max.
Il faut croire que la fréquentation d’un prince t’a rendu intelligent.
Max (taquin)
Ou plus fou, selon le point de vue.
Aiden (moqueur)
Les deux ne s’excluent pas.
Prépare ce banquet. Fais en sorte que les rumeurs circulent avant même l’envoi des invitations.
Max (avec un salut exagéré)
À vos ordres, Votre Altesse.
Je suppose que vous préférez que les serpents viennent d’eux-mêmes au festin ?
Aiden (avec un sourire en coin)
Exactement. C’est toujours plus simple de les décapiter après le dessert.
Max laissa échapper un petit rire — le genre qu’il n’osait devant personne d’autre.
Entre eux, la hiérarchie s’effaçait parfois, ne laissant que deux hommes que le pouvoir liait et isolait à la fois.
Quelques instants plus tard, l’eunuque Li entra, portant un rouleau scellé du sceau impérial.
Il s’inclina profondément avant de tendre le document.
Li
Votre Altesse, l’Empereur souhaite votre présence demain à la cour du matin.
Le Conseil parlera des prétendantes au trône… et des incidents récents.
Aiden prit le rouleau sans émotion apparente.
Il le posa sur la table sans même le lire.
Aiden
Le Conseil… ou la mascarade des ambitieux ?
Très bien. Qu’ils convoquent leurs intrigues.
Demain, les masques tomberont.
Li (hésitant)
Sa Majesté… insiste aussi sur l’importance d’assurer votre descendance.
Il dit que le peuple attend un héritier, Sire.
Un long silence suivit.
Aiden détourna le regard vers la fenêtre, où la lune semblait froide et lointaine.
Aiden (bas)
Mon père pense que l’amour se décrète, comme une loi.
Li (avec douceur)
Sa Majesté tient énormément à Votre Altesse. Il vous veut heureux.
Aiden (amer, à demi-voix)
Heureux ? Non. Il me veut obéissant.
Mais il oublie que je suis son fils… pas son pion.
Li baissa la tête.
Max, à l’écart, avait compris qu’il valait mieux ne pas ajouter un mot.
Dans le silence du palais, la pluie commença à tomber.
Chaque goutte frappait les toits comme un battement de cœur étouffé.
Et quelque part, dans la chambre du prince, la bougie vacilla… comme si une force invisible venait de traverser les murs.
Un pressentiment.
Une tension dans l’air.
Quelque chose approchait — silencieux, implacable, inconnu.
Max : Avec un peu de chance, vous trouverez la femme qui fera battre votre cœur.
Aiden : Excité
C'est une excellente idée, tu témoignes d'une intelligence malicieuse à mes côtés.
Max : pitoyable
Ah ! Mon maitre.
Aiden : Bien ! Je vais faire part de cette nouvelle à l'empereur immédiatement.
Eunuque Li : On s'en occupe.
Palais de mukden
Arrivé
Eunuque Li : Laissez-moi vous aider
Aiden : Se dirige vers le palais impérial.
Le prince héritier demande une audience à l'empereur.
Empereur Quin Shi Huan, père du prince héritier.
Empereur Quin : Jovial
Mon fils est ici, Lee laisse le rentrer.(Tousse, Tousse, Tousse, Tousse)
Médecin impérial : Votre majesté...
Episode 3
Empereur Quin : Je me sens mieux, allez ouvrir cette porte.
Lee : Oui, votre majesté.
Aiden : Inquiet
Père comment vous vous sentez ?
Empereur Quin : Tu t'inquiètes pour moi.
Aiden : Bien sûr, je m'inquiète pour votre état de santé. Le médecin impérial à dit quoi à ce sujet.
Empereur Quin : Ma mort est pour bientôt et il n'y a pas un seul enfant en vu. Mon fils, je ne crois pas que tu es venu juste pour me demander comment je me sens.
Aiden : À ce propos, après plusieurs spéculations, je pense organiser un banquet pour convier les demoiselles nobles du royaume...
Empereur Quin : Je te donne la permission à condition que tu me trouves une bru même si ce n'est pas ton âme sœur.
Aiden : ...
Empereur Quin : On en a discuté. Je ne sais pas combien de jours il me reste à vivre.(Tousse, Tousse). C'est l'un de mes vœux les plus chères.
Aiden : Si c'est conforme à ce qui est souhaité.
Empereur Quin : Sourit
Je vais publier un décret.
Aiden : Se prosterne
2 jours après
Dans le pays nommé " Băoshí "
Stacy : In Sencia ouvre la porte, In Sencia...Te voilà.
Sarah : Votre altesse, je vais prendre congé.
In Sencia: Hoche la tête
In Sencia : Bien le bonjour, Stacy, quel est donc la raison de ta venue.
Stacy : Fait la moue
In Sencia, Tu as entendu la nouvelle, il paraît qu'on organisera un banquet dans le royaume de Terésina.
In Sencia : C'est donc ça, tu m'as réveillée à une heure pareille pour ces choses insignifiantes.
Stacy : Culpabilise
Je voudrais savoir c'est tout. Iras-tu au banquet ?
In Sencia : L'empereur a publié un décret, Mes géniteurs profite de cette occasion pour me trouver un conjoint.
Stacy : D'après mes recherches, Ericka compte aller à ce banquet.
In Sencia: Ah bon.
Stacy: Et ?
In Sencia: Et.
Stacy : Elles planifient de vous faire du mal lors du banquet. Ce n'est pas si mal, tu préparais ta vengeance, ne penses-tu pas qu'il en est temps ?
In Sencia : Sourit
Quoi de plus illusoire que la vengeance ? Mon maître m'a dit un jour que la vengeance est une justice sauvage, qu'elle est incompatible avec la liberté, elle est impulsive et mauvaise conseillère.
Stacy : ...
In Sencia : Une fois que ma décision est prise j'hésite lentement, Sarah.
Stacy : T'as un plan ?
In Sencia : Pourquoi on dit que la nuit porte conseil ?
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