Isabella

Isabella, 19 ans

Guilherme, 25 ans, frère d'Isabella

Julia Rodrigues, mère d'Isabella

Marcelo Rodrigues, père d'Isabella

Fabio, garde du corps d'Isabella

Vitoria, cuisinière d'Isabella

Juliana, travaille chez Isabella

Je m'appelle Isabella Rodrigues, mais vous pouvez m'appeler Isa, j'ai 19 ans et je viens d'arriver à Rio de Janeiro parce que je vais étudier la gestion d'entreprise et que je voulais aussi aller dans un endroit où je ne suis pas reconnue pour pouvoir réussir par mes propres mérites et non parce que je suis la fille de l'entrepreneur de la société Master Car. C'est comme ça que les gens m'ont toujours vue, dans l'ombre de mes parents, mais je veux voler de mes propres ailes, alors je suis venue à Rio. J'ai un frère de 25 ans, Guilherme, qui travaille avec mes parents. Mes parents sont Marcelo Rodrigues et Julia Rodrigues, ils sont très affectueux et je les aime beaucoup, mais je devais me trouver et essayer de vivre loin de ces gens intéressés qui ne pensent qu'au statut. Ma mère a soutenu ma décision, mais mon père voulait que sa petite princesse reste près de lui. Mon frère ne voulait pas non plus que je vienne parce qu'il est super protecteur et très jaloux.

Mais j'ai quand même réussi à venir.

Mon frère est venu avant et m'a acheté cet appartement, il voulait acheter un penthouse, mais j'ai dit que ce n'était pas nécessaire parce que je vivrais seule. J'ai dit que je voulais un appartement de trois chambres parce que lorsqu'ils viendraient, ils auraient un endroit où loger. L'appartement est proche de l'université et c'est beaucoup mieux pour moi.

Je suis arrivée à Rio aujourd'hui et ils sont venus avec moi, il reste quinze jours avant le début des cours et ils vont rester ici une semaine puis retourner à Salvador.

Mon frère avait déjà engagé une femme de ménage pour s'occuper de la maison et de la nourriture, elles sont toutes les deux super gentilles, je les ai bien aimées, Vitoria a 25 ans et est cuisinière et Juliana a 30 ans et est la femme de ménage, Vitoria dormira ici mais Juliana a un fils et un mari alors elle a préféré ne pas dormir, j'ai bien aimé que Vitoria veuille dormir parce que comme ça j'ai de la compagnie.

L'appartement a trois suites, deux salons, une cuisine, une salle de bain sociale, une buanderie et la chambre où Vitoria va rester, qui a aussi une salle de bain.

Julia : Oh ma chérie, mon cœur se brise de devoir te laisser ici

Marcelo : C'est pas toi qui l'a soutenue ? Maintenant tu assumes

Guilherme : Je t'avais dit de ne pas laisser cette gamine vivre seule, elle ne sait même pas se défendre

Isa : Les gars, calmez-vous, je sais me débrouiller et vous verrez que je vais bien m'en sortir

Marcelo : Je vais t'engager un garde du corps

Isa : Non papa ! Personne ne me connaît ici donc je ne suis pas en danger, personne ne sait que je suis millionnaire

Guilherme : Même si c'est le cas, tu dois avoir un garde du corps

Isa : Maman !!

Julia : Non ma fille, ton père et ton frère ont raison, tu ne remarqueras même pas sa présence

Isa : Mais il va raconter à mon frère tous mes faits et gestes, ce n'est pas juste

Guilherme : Ce qui n'est pas juste, c'est que tu nous laisses là-bas à nous faire du souci sans savoir comment tu vas

C'est inutile de leur demander de ne pas engager le garde du corps parce que je sais qu'ils le feront même si je ne le veux pas. Je fais la moue et mon frère me chatouille

Isa : Arrête Gui, je n'en peux plus

Gui : Tu fais toujours la moue ?

Isa : Non, non

Julia : On dirait deux enfants, j'ai hâte de voir comment vous allez faire loin l'un de l'autre

Isa : Je lui donne deux mois avant qu'il ne me rejoigne LOL

Marcelo : C'est vrai ma fille, et je sais déjà que ta mère et moi serons seuls.

Julia : C'est la loi de la vie, mon vieux, on s'occupe d'eux et puis ils déploient leurs ailes et s'envolent

On s'enlace, ça fait du bien de les avoir, on est très proches et ils vont beaucoup me manquer, les disputes que j'ai eues avec mon frère parce qu'il venait chercher mes copains, il ne laissait aucun garçon s'approcher de moi dans les soirées, même si je lui disais non, j'aimais cette protection de sa part et maintenant je vais devoir apprendre à me débrouiller toute seule.

Cette semaine a passé en un éclair et je suis déjà à l'aéroport avec mes parents pour qu'ils retournent à Salvador et maintenant je suis seule. Vais-je y arriver ? L'insécurité m'a frappée

Gui : Je sais ce qui se passe dans ta petite tête

Isa : Et ce serait quoi ?

Gui : Tu as peur de ne pas savoir si tu vas t'en sortir toute seule, c'est ça ? Mais je sais que tu peux le faire et sois maligne avec ces garçons, ne tombe pas amoureuse d'eux. Et n'oublie pas que je connais toujours tes mouvements.

Je le serre fort dans mes bras

Isa : Tu vas beaucoup me manquer

Gui : Toi aussi, gamine

Mes parents s'approchent et nous nous faisons un câlin familial.

Julia : Prends soin de toi ma fille, et s'il se passe quelque chose, tu peux m'appeler à tout moment

Isa : D'accord

Marcelo : Je te surveille, tu m'entends, jeune fille ?

Isa : Je sais que tu le fais

Marcelo : Je t'aime ma fille

Isa : Je t'aime aussi papa, d'ailleurs je vous aime tous

On se dit au revoir et ils partent, je retourne à mon appartement, on ne remarque même pas le garde du corps qu'ils ont engagé, je sais juste qu'il est derrière moi parce qu'ils me l'ont présenté et il est super discret et je lui ai demandé de porter des vêtements normaux pour ne pas attirer l'attention, comme ça il passe inaperçu dans les endroits, il s'appelle Fabio.

J'arrive à mon appartement et je m'allonge un moment en profitant un peu du calme de ma vie avant le début des cours, je vais étudier le matin et chercher un travail à temps partiel, mes parents me donnent une allocation généreuse mais j'ai envie de savoir ce que c'est que de gagner son propre argent.

Je cherche des annonces pour voir si je trouve quelque chose qui m'intéresse mais pour l'instant je ne vois que pour la journée entière, mais si je me mets à étudier le soir mon père me retire tout de suite donc je dois suivre les règles à la lettre.

Une semaine s'est écoulée et aujourd'hui les cours commencent et je suis super anxieuse, cette semaine j'en ai profité pour faire un peu connaissance avec cette belle ville.

Je me prépare pour aller à la fac, j'ai oublié de vous dire comment je suis, n'est-ce pas ? Eh bien, j'ai la peau claire avec de longs cheveux bruns et mes yeux sont bleus et j'ai un corps de rêve et je ne suis ni petite ni trop grande, je mesure un mètre soixante-dix.

Je prends mon café, je prends les clés de ma voiture et je me dirige vers l'université.

Théo

Théo, 30 ans

Thalita, 19 ans, la sœur de Théo

Thiago, 30 ans, le meilleur ami et avocat de Théo

Milena, 28 ans, a une relation occasionnelle avec Théo

Roberto, le père de Milena

Je m'appelle Théo, j'ai 30 ans et je suis le PDG de Vasconcelos Designer, une entreprise fondée par mes parents. Nous fabriquons des bijoux exclusifs. Mes parents sont morts il y a huit ans dans un accident de voiture, me laissant seul avec ma sœur. J'ai dû m'occuper d'elle, elle a maintenant 19 ans, mais elle n'en avait que 11 à l'époque, et ce fut très difficile de m'occuper d'elle et de l'entreprise alors que je n'avais que 22 ans. Mais j'ai réussi, et aujourd'hui je suis un PDG très renommé et professeur dans l'université d'une amie. Elle m'a demandé de lui donner un coup de main et de donner un cours de gestion financière deux fois par semaine aux étudiants en administration des affaires. Comme c'est une bonne "amie" - et je dis ça entre guillemets parce que nous avons une relation occasionnelle - je sais qu'elle veut quelque chose de plus, mais je lui ai bien fait comprendre que je ne voulais pas d'engagement, juste du sexe, et c'est tout. Milena est sexy en diable, et le sexe avec elle est spectaculaire. Bref, j'ai accepté de donner ce cours, qui sera aussi celui de ma sœur, puisqu'elle entre à l'université cette année.

Nous vivons dans un penthouse à Leblon. Une autre chose que vous devez savoir sur moi, c'est que je ne veux m'engager avec personne. Ce que je veux, c'est toujours du bon sexe sans engagement. Souvent, je ne me souviens même pas de leur nom le lendemain. Je ne fais pas confiance aux femmes, et j'ai mes raisons pour cela, mais ce n'est pas important d'en parler maintenant.

Je suis dans ma chambre. C'est dimanche soir, mais j'ai préféré rester à la maison parce que j'enseigne à l'université demain, j'ai donc besoin d'être bien reposé.

Je vois la porte s'ouvrir.

?? : Frangin, je voulais sortir.

Théo : Thalita, tu as cours tôt demain. Pas de sortie aujourd'hui.

Thalita : Tu es vraiment un rabat-joie, tu le sais ça ?

Théo : Tu peux penser que je suis un rabat-joie, mais je veux juste ce qu'il y a de mieux pour toi.

Elle s'approche et s'allonge à côté de moi.

Thalita : C'est un miracle que tu ne sois pas sorti avec ton ami le vicieux, à dévorer des prostituées quelque part.

Théo : Un peu de respect, jeune fille.

Thalita : Je mens, peut-être ?

J'éclate de rire parce qu'elle a raison. Aujourd'hui, c'était le jour où je devrais m'enterrer dans une fille quelconque, mais comme j'ai cours demain, et que c'est le premier jour, j'ai préféré rester à la maison, même si Thiago a beaucoup insisté pour que j'aille avec lui dans une boîte de nuit qui a ouvert la semaine dernière et qui cartonne.

Thiago est mon meilleur ami et aussi mon avocat. Nous avons le même âge et nous avons grandi ensemble parce que nos parents étaient très proches. Ce sont ses parents qui m'ont aidé avec Thali quand les miens sont morts.

Thali : Tu vois, j'ai raison.

Théo : J'ai cours tôt demain, alors j'ai préféré rester à la maison.

Thali : Ne me dis pas que c'est parce que tu es mon frère. Je ne veux pas que des creuseuses d'or me draguent pour te mettre le grappin dessus.

Elle déteste que les filles lui demandent de me faire passer des mots doux ou de les présenter à moi.

Théo : Dès que j'arrive en cours, je vais dire que je suis ton frère.

Thali : Tu n'oserais pas !

Théo : Je plaisante, gamine. Ne t'inquiète pas, je ne dirai rien. Je ne veux pas d'étudiantes sur le dos. Beaucoup sortent à peine de l'enfance et tombent amoureuses facilement. Je ne veux pas de ce genre d'ennuis.

On a regardé la télé jusqu'à plus tard, puis elle est allée se coucher. Peu de temps après, je me suis endormi moi aussi.

Je suis réveillé par le réveil et je me prépare.

Je descends pour prendre le petit déjeuner et ma sœur est déjà à table en train de prendre son café.

Théo : Bonjour. Je l'embrasse sur la tête et je m'assois.

Thali : Bonjour. Élégant ! C'est pour les filles de la fac ou pour ton "amie" ? Elle fait des guillemets avec ses doigts et d'une voix dégoûtée.

Je sais qu'elle n'aime pas Milena, et je ne sais pas pourquoi. Milena a toujours été si bien avec elle. Ce doit être de la jalousie.

Théo : Je me suis juste habillé comme d'habitude. Je n'ai rien fait de spécial.

Thali : Si tu le dis.

Nous partons à l'université dans des voitures séparées. Dès mon arrivée, je me rends au secrétariat.

Théo : Bonjour. Milena est déjà là ? Demandai-je à la secrétaire.

La secrétaire : Oui, je vais la prévenir.

Elle la prévient, puis me demande d'entrer. J'entre dans la pièce et elle se lève pour venir à ma rencontre. Elle est sexy comme jamais.

Théo : Bonjour, Milena.

Milena : Bonjour.

Elle me fait une bise rapide.

Théo : Je suis venu voir comment les cours vont se dérouler.

Milena : Alors…

Elle commence à m'expliquer comment elle veut que je travaille avec les étudiants, et alors que nous avons presque fini, son père entre dans la pièce. Il pense que Milena et moi pourrions un jour avoir une relation et même nous marier, mais il se trompe lourdement.

Roberto : Bonjour, Théo. Content de te voir ici.

Théo : Bonjour, Roberto. Je vais enseigner ici les lundi et mercredi.

Roberto : C'est formidable. Et comment vas-tu, ma chérie ?

Il s'approche d'elle et l'embrasse sur la tête.

Milena : Je vais bien, papa.

Théo : Alors, Milena, tu peux me conduire à la salle de classe pour me présenter ? Je pense qu'il est temps. Je n'aime pas être en retard, et je n'aime pas le retard.

Milena : Allons-y. Excuse-moi papa, attends-moi, je reviens tout de suite.

Roberto : D'accord, ma chérie.

Nous sortons et nous nous dirigeons vers la salle de classe. C'est une classe d'une vingtaine d'étudiants. Je vois ma sœur, et il y a une chaise vide à côté d'elle, ce qui signifie qu'il manque un étudiant et qu'il est probablement en retard.

Milena : Bonjour.

Tout le monde : Bonjour.

Milena : Voici votre professeur de gestion financière. Aujourd'hui, mercredi, vous aurez cours uniquement avec lui. J'espère qu'il vous plaira. Excusez-moi.

Elle quitte la salle, me laissant seul.

Théo : Bonjour, je m'appelle Théo, et j'espère que nous allons passer un bon semestre ensemble. Si vous avez des questions, je suis là pour y répondre. J'accorde de l'importance à la ponctualité et au respect. Je ne tolère pas les bavardages pendant les cours. Si vous voulez parler, il vaut mieux sortir de la salle plutôt que de déranger ceux qui veulent apprendre. À part ça, je suis quelqu'un de très facile à vivre.

Je vois les filles me regarder et chuchoter. J'imaginais que ce serait comme ça.

On frappe à la porte.

Théo : Vous pouvez entrer.

Je lève les yeux et je vois une belle fille entrer.

?? : Désolé, professeur, je suis en retard, mais…

Je ne la laisse pas finir.

Théo : Je laisse passer aujourd'hui, mais si vous êtes à nouveau en retard, ne prenez même pas la peine de frapper à la porte car vous ne serez pas autorisé à entrer. Je viens de dire à vos camarades que je ne tolère pas les retards.

Elle est gênée et baisse la tête, puis s'assoit à côté de ma sœur. Ce doit être une petite fille gâtée qui a fait la grasse matinée, surtout le premier jour.

Isabella

Je suis en route pour l’université lorsque je réalise qu’il y a un accident devant et que la circulation est bloquée. Le pire, c’est qu’il n’y a aucun moyen de faire demi-tour et de rentrer à pied. L’université est assez proche pour y aller à pied, mais je ne voulais pas arriver en sueur, alors j’ai choisi de conduire. Pour ma chance, la circulation est au point mort et, comme d’habitude, je vais être en retard pour mon premier jour de cours. Au bout d’une demi-heure, la circulation se fluidifie et il ne me faut pas longtemps pour arriver à l’université, mais trouver ma salle de classe est un dilemme. Au bout d’un moment, je finis par la trouver et je suis déjà très en retard. Je frappe à la porte et une voix forte me dit d’entrer. Wow, j’ai été surprise par la voix. J’entre et il y a un bel homme. Beau est un euphémisme. Il est très attirant. J’essaie de m’expliquer, mais il ne me le permet pas et il est super désagréable avec moi. Je regarde autour de moi et je vois que tout le monde me regarde. Je vais même jusqu’à une place vide et je m’assois à côté d’une très jolie fille.

Je m’assois en marmonnant dans ma barbe :

Isa : Quel crétin ! Il est aussi grossier que beau !

?? : C’est vrai.

Je regarde la fille, gênée qu’elle m’ait entendue.

?? : Enchantée de te rencontrer. Je m’appelle Thalita. Et toi ?

Isa : Enchantée, Thalita. Je m’appelle Isabella.

Thalita : Je t’aime bien. Et tu as raison. C’est un crétin.

Isa : Tu le connais ?

Thalita : Non, non. Mais c’est assez évident.

Je suis surprise de le voir devant nous. Comment est-il arrivé si vite que je ne l’ai pas vu ? Ou étais-je tellement absorbée que je n’ai même pas fait attention à ce qui m’entourait ?

Professeur : Alors, Mademoiselle, non seulement vous n’avez pas hésité à arriver en retard, mais vous voulez aussi perturber mon cours en bavardant ?

Isa : Pardon, professeur.

Je baisse la tête de honte.

Professeur : Ne recommencez pas.

Je reste silencieuse, pensant que c’est assez embarrassant pour une journée.

Il retourne à sa place et prend la parole.

Professeur : Parlons un peu de vous maintenant pour que nous puissions faire connaissance. Je me suis déjà présenté, mais comme notre camarade est arrivée en retard, je vais me représenter. Je m’appelle Théo et je serai votre professeur de gestion financière.

Une fois de plus, je suis au centre de l’attention et je déteste ça.

Théo : Je veux que vous vous leviez et que vous disiez votre nom dans l’ordre. Ainsi, dès que la personne devant s’assoit, la personne derrière se lève et se présente.

C’est ce qu’ils ont fait. Une blonde à la voix douceâtre et agaçante se lève et je ne l’aime déjà pas et regardez, ça ne m’arrive pas très souvent.

?? : Je m’appelle Nicole.

Nicole, 20 ans.

Beaucoup l’ont fait, et puis ce fut mon tour. Je me suis levée, gênée, et tout le monde m’a regardée.

Isa : Je m’appelle Isabella.

Je me suis rapidement rassise et le garçon derrière moi s’est levé et s’est présenté, et tout le monde a fait de même.

Théo : Maintenant que nous nous connaissons tous par nos noms, commençons le cours.

Il se met à expliquer et il est bon dans ce domaine, car je comprends facilement. La cloche sonne pour la pause.

Thalita : Tu veux aller au snack-bar ? J’ai faim.

Isa : Allons-y.

Je pense que je me suis fait une amie. Je l’aime beaucoup. Nous quittons la salle et je le vois qui me fixe du regard. Je suppose que je ne lui plais pas. Nous faisons la queue au snack-bar pour acheter un en-cas et le garçon qui était assis derrière moi arrive.

Vinicius, 19 ans.

Vinicius : Salut, les filles. Je peux rester avec vous ?

Thalita : Bien sûr.

Isa : Oui, tu peux.

C’était notre tour et nous avons acheté un sandwich et un soda chacun et nous nous sommes assis à une table. Je vois Théo passer avec une très belle femme et il sourit. Et quel sourire, mon Dieu ! Nos regards se croisent et je détourne les yeux.

Thalita : Alors, Isabella, tu n’es pas de Rio, n’est-ce pas ? Parce que tu as un accent différent.

Vinicius : C’est vrai. Je l’ai remarqué aussi.

Isa : Je viens de Bahia.

Thalita : J’adore Bahia.

Vinicius : Je n’y suis jamais allé, mais j’aimerais y aller, surtout pendant le carnaval.

Thalita : Le carnaval, c’est très amusant, même si mon frère est sur mon dos tout le temps et ne me laisse pas en profiter.

Vinicius : Oh, wow, tu as un frère. Et j’imagine qu’avec ta beauté, il doit être un dieu grec.

On le regarde, surpris, et il dit :

Vinicius : Vous allez me dire que vous n’aviez pas réalisé que je suis gay ?

Thalita : Je viens de m’en rendre compte.

Isa : Moi aussi.

Vinicius : Oh, mon Dieu. Et ce professeur ? Il est tellement sexy. Oh mon Dieu, il est mon genre !

Nous n’avons pas pu nous retenir et avons éclaté de rire.

Vinicius : Qu’est-ce qui est si drôle ? Je crois que je suis amoureux, les filles !

Isa : T’es un cas !

Thalita : Oh mon Dieu, j’ai adoré vous rencontrer. J’ai l’impression que nous allons être de grands amis.

Vinicius : Ouiiii !! Des amis !!

Il secoue ses cheveux, qui ont une banane latérale.

Isa : Allons-y. Il est l’heure et je ne veux pas me faire remonter les bretelles par M. Beau Gosse.

Je mets ma main sur ma bouche de honte. Je n’arrive pas à croire que j’ai dit ça.

Vinicius : Ma belle, tu n’as pas à rougir. Il est sexy, même ainsi. Imagine cet homme au lit. Quelle prise !

Nous rions en nous dirigeant vers la salle de classe et, lorsque nous entrons, il est déjà à son bureau, en train de regarder son ordinateur portable. Je le surprends à nous regarder du coin de l’œil et il détourne le regard. Je fais semblant de ne pas le voir et nous nous dirigeons vers nos places. Je prends mon téléphone portable et je vois que j’ai un message de mon frère.

Message ouvert.

Gui : Alors, la naine, comment se passe ton premier jour de cours ?

Isa : J’adore ! Je me suis même fait des amis.

Il ne tarde pas à répondre.

Gui : C’est super. Fais attention à toi. Je vais à une réunion maintenant et on se reparle ce soir.

Carol : D’accord. Bisous.

Gui : Bisous.

Message fermé.

Vinicius : Tu fais quoi avec ce téléphone, ma belle ?

Isa : Je répondais à un message de mon frère.

Thalita : Laisse-moi voir !

Je prends le téléphone et je montre une photo de Gui et Vinicius me l’arrache des mains.

Vinicius : JE N’Y CROIS PAS ! IL EST SEXY !

Le fou crie. Je lui reprends le téléphone des mains et je vois le professeur qui nous regarde. Quelle honte !

Isa : Arrête de crier, espèce de cinglé !

Thalita : Il est sexy.

Vini : Je le veux pour moi.

Les étudiants commencent à arriver et bientôt le cours commence.

À la fin de la matinée, nous sortons et je meurs de faim.

Je rentre à la maison, je prends une douche et je déjeune. Je parle un peu avec les filles, puis je vais m’allonger un moment. Je n’ai rien d’autre à faire. Je m’allonge et l’image de Théo me vient à l’esprit. Il est très beau, mais d’un autre côté, il est très grossier.