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Le Roman De Kakashi

Prologue Un nouvel ordre

Exposé aux bourrasques, Sal se retour, cinq cents mètres d'altitude. Tu es sûr que tu t'en sortiras, tout ses s'inquiéta-t-il. - Sans problème, assuré Naruto en son. tant sous lui le territoire ennemi. - Pourtant, ton bras est encore... Ces mecs-la, je peux les battre facilement à une main. Dans l'obscurité, nul ne pouvait voir l'oisea géant créé grâce à la Toile aux Monstres Paresmatiques. Mais Naruto, lui, distinguait partai tement le sol. Au beau milieu de la nuit, dans cette vallée. sauvage où se cachait la cible, les torches de gardes shinobis postés ça et là brûlaient encore Baignées par la lueur froide de la lune, b paroi rocheuse à pic et la ligne de crête acéré luisaient comme si elles étaient humides. - Voila bien ce qu'on appelle une forterene naturelle, nota Sai, traduisant ainsi la pensée de Naruto... Garyô enchaîne les endroits comme ça, hein ?

Et il a massacré plein d'habitants du pays des Vagues, ajouté Naruto, les dents serrées. En ce soir de septembre, un an après la fin de la IV° Grande Guerre Ninja, le vent rugissait à travers la vallée. Après s'être éloigné un moment, le volatile que chevauchaient Sai et Naruto fit un grand tour et revint se placer juste à la verticale du repaire. - Cesse de te torturer l'esprit, Naruto... La IV° Grande Guerre n'est pas la dernière que connaîtra l'humanité.- Malheureusement, l'idéologie de Mada-ra gagnera d'autres adeptes, dit Saï avant que Naruto saute de leur monture. Semblables à Gard.. Zrrrrooh ! Tel fut le bruit que Naruto fit en fendant l'air... Tout en chutant dans le vide, il croisa l'index et le majeur de sa main gauche, une technique de mudra qu'il avait apprise après avoir perdu son bras droit en affrontant Sasuke. - Multiclonage Supra ! Pfumm...

Lorsque les gardes remarquèrent la fumée blanche, le repaire de Garyo était déjà cerné par les clones. - Nous sommes attaqués ! s'écria l'un. - Protégez l'étalon Garyo ! enjoignit un autre. Les shinobis ennemis surgirent des huttes alignées le long de la paroi rocheuse et des grottes qui l'émaillaient. Les clones abattirent plusieurs d'entre eux en lançant des kunaï dans toutes les directions Comme il avait reçu un coup de lame dans le dos, Naruto parti dans un nuage de fumée. La place centrale du camp s'était subitement muée en champ de bataille s'élevait les hurlements rageurs des shinobis. Naruto regarda à droite et à gauche dans l'espoir de trouver la grotte que Kakashi lui avait indiqué, celle dont deux rochers pointus qui tombaient du plafond ressemblaient à des crocs, et qui constituait l'unique passage vers le monde extérieur de ce repaire isolé dans les montagnes. - Si Garyô veut s'évader, il doit donc foncer dans cette caverne !

Naruto repéra la grotte en question derrière les clones et les ennemis qui se battaient à mort. Protégé par des shinobis, un petit homme, dont le long kimono traînait par terre, tenta de fuir dans la cavité semblable à la gueule d'une bête sauvage montrant les crocs. - Gary666 ! Tu n'ras nulle part ! hurla Naruto dont la voix résonna contre l'à-pic. Avant que l'écho se fût éteint, un ennemi se planta devant lui. Il portait une tenue immaculée et un masque blanc à motif de crochet. - Tire-toi de mon chemin ! Naruto lui lança immédiatement un kunaï. Mais, dès que le shinobi fut touché par la pointe de l'arme, il disparut dans un vacillement brumeux. Pire, un autre ennemi se place subrepticement derrière Naruto. - Hyôton. Chaîne tellurique de Glace ! Un simple tapotement dans le dos projeta Naruto un peu en avant, mais il garde l'équilibre. Ferme sur ses jambes, il se retourne et brandit un kunaï en direction du shinobi masqué, ou plutôt tente de le faire.

- Qu'est-ce qui se passe ? se demanda-t-il. La sensation qu'on le grattait de l'intérieur se transforme, l'instant d'après, en une violente douleur. Crip... Crip... Crip... Crip ! Naruto eut l'impression d'être déchiqueté de l'intérieur, comme si d'innombrables épines glacées sortaient de ses veines. Il gémit, genoux à terre, en expirant de la vapeur blanche. Même s'il faisait toujours froid la nuit en montagne, on n'était qu'en septembre. Pourtant, Naruto grelottait en claquant des dents. Le froid se répandit à partir du dos sur tout le corps. Le livre recouvrit bientôt également ses quatre membres et remonta jusqu'à son visage. Criip... Crinitip ! Il tente de bouger, mais ne parvint qu'à faire tomber quelques menus copeaux de glace. Il avait l'impression d'être ligoté par des liens réfrigérés. Sans même un regard pour lui, le shinobi masqué se retourne vers Garyô. - Par ici, sire...

Mais son maître ne fit pas un geste, et les trois shinobis qui l'escortaient s'écroulèrent avec fracas. - ?! Sous son masque à motif de crochet, le shinobi scrutait la scène. Derrière Garyó, une main tenant un kunaï sortit de lentement l'ombre. - Haku aussi portait un masque comme ça, remarqua Naruto en collant son arme contre la nuque de sa « cible ». Pour maîtriser une telle technique de glace, tu dois être un ninja déserteur de Kiri... - Alors, ce n'était pas le « vrai », terminé le shinobi masqué en se retournant vers le Naruto qu'il venait d'abattre. Je me disais bien que le vainqueur de Madara Uchiwa manquait étonnamment de répondre. Le clone disparut en éclatant comme une bulle, et la glace qui l'emprisonnait craqua d'un seul coup. Naruto croisa le regard de son adversaire. - Libère sire Garyô, exigea le shinobi masqué.

- Impossible, rétorqua Naruto les yeux dans les yeux. Vous avez la mort de cen. taines d'habitants du pays des Vagues. - C'était pour un idéal. - L'idéal de Madara ? La guerre s'est chargée de le... - Madara Uchiwa a commis une erreur en tentant de jeter les Arcanes lunaires à l'infini sur le monde entier, coupa Garyo. Naruto toisa de haut le petit homme à la peau mate qu'il menaçait avec son kunai. À en juger par la force inébranlable qui se dégageait de tout son corps, l'individu ne semblait pas craindre la lame collée sur sa nuque. Il avait de longs cheveux blancs attachés en chignon et une barbe blanche. Un voile blanc recouvrait l'un de ses yeux en amande. - Mais Madara n'avait pas tort, poursuivit Garyô alors que le vent agitait le bas de son kimono. Certes, il est mort, et Sasuke Uchiwa a effacé à jamais les Arcanes lunaires infinis, mais son idéal, lui, a survécu. J'ai la conviction qu'on peut l'accomplir par d'autres moyens, pas à pas.

\-Que comptes tu faires ? Interrogeas Naruto.

Qu'est-ce que la justice ultime ? C'est règle de tous. Et le malheur du monde vient précisément de l'inégalité. Mais comment atteindre l'égalité ? En contrôlant les libertés individuelles. La liberté de s'enrichir, la liberté de posséder, ou celle de s'amuser plus que les autres... C'est pour les limiter que nous nous battons. Si notre projet réussit, les autres pays nous rejoindront. Toute liberté sera contrôlée, et l'essence de la pensée de Madara Uchiwa constituera le nouvel ordre mondial. - Et vous avez choisi le pays des Vagues comme laboratoire ?! s'étrangla Naruto. Il n'y a pas de village caché dans ce pays. Vous avez même tué des hommes qui étaient étrangers à la guerre ! C'est vous qui avez apporté la haine et la désolation. - Tant que le monde sera injuste, la haine et la tristesse n'épargneront aucune contrée, répliqua Garyô. Une rafale de vent souffla dans la grotte et fit flotter la manche droite, sans bras, de Naruto. - En effet, il n'y a pas de village caché dans ce pays, poursuivit Garyô. C'est bien pour ça que les ninjas déserteurs, lassés de s'entretuer, s'y sont

- Avec un minimum d'humidité, une Chaîne tellurique de Glace peut geler n'importe quoi, murmura le shinobi masqué d'une vou rauque. Rends-moi sire Garyô... Tu n'as nulle part où aller. Les ennemis s'affluèrent autour d'eux. - Je suis profondément navré pour ton fils assura Naruto. Mais je ne peux pas considérer ce que vous faites. Vous espérez apporter du bonheur en tuant tous ceux qui refusent d'abandonner leur liberté ? Vous ne faites qu'engendrer de nouvelles haines. - Toute révolution s'accompagne de souf. frances, a répondu l'ennemi masqué. Nous n'accoucherons pas sans douleur d'un nouvel ordre. - Il y a demandé d'autres moyens, objecta Naruto. - Je n'ai pas envie d'en débattre. ... Si tu n'attaques pas, j'irai vers toi. - Désolé, mais je ne veux pas me battre avec toi. Naruto enserra Garyô d'un bras et sauta. - Tu ne m'échapperas pas !

Avec un temps de retard, le shinobi masqué bondit à son tour et exécuta prestement une mudra en l'air tout en invoquant les Épées de Glace. Un bruit de verre brisé balayé la mon-tagne. L'eau contenue dans l'air se condensa pour former de multiples dagues de glace scin-fillant au clair de lune, qui foncèrent droit sur Naruto. Ce fut pourtant lui qui sourit. Alors que les dagues allaient transpercer les deux opposants, un tourbillon noir les emporta, et les lames de glace se plantèrent finalement dans la paroi rocheuse. Un cri d'oisenu résonna dans la vallée. Le shinobi masqué leva ses yeux pâles mais ardents vers Garyô, que le volatile noir emportait. - Pile au bon moment ! s'enthousiasma Naruto, - Oui, ça a marché... Sur le dos du grand oiseau, Naruto et Saï se tapèrent dans la main.

- Ça fait déjà six ans... Autrement dit, je n'avais que douze ans ! constatation Naruto. C'est la première mission de notre équipe 7. Il y a maître Kakashi, Sakura, et même Sasuke. - Seulement six ans, corrigea Inari, plus mûr que Naruto malgré ses quatorze ans L'adolescent portait à la taille un sac de cuir contenant un marteau, une scie et d'autres outils. - En six ans, le pays des Vagues a totalement changé. Tu as dû le remarquer, Naruto... Et toi aussi. tu as connu des changements.. - Tu parles de mon bras ? Inari détourna les yeux. Naruto avait perdu son bras droit en affrontant Sasuke. - Ça, c'est rien du tout ! assure Naruto avec un grand sourire. J'ai gagné quelque chose de bien plus précieux qu'un soutien-gorge ! - Tu vas rester comme ça ? demanda Inari. - Non, ne t'en fais pas pour moi. Maître Tsunade est en train de me fabriquer une prothèse. - Je vois... - Parle-moi plutôt de ce qui se passe au pays des Vagues, suivit Naruto.

- Au moment où je t'ai rencontré, mon grand-père et moi pensions que le pont Naruto rendrait les gens heureux, expliqua Inari avec un sourire amer. Mais, après sa construction, le trafic a augmenté, le commerce s'est intensifié, et plein de gens ont fait fortune. Résultat : les gens ne pensent plus qu'à l'argent. Aujourd'hui, beaucoup sont prêts à tout pour s'enrichir, commencer à commencer par Gato. - La dernière fois qu'on s'est vus, c'était.. - Ouand nous étions venus restaurer le village de Konoha détruit par Pain, enchaîna Inari. - On n'avait pas eu vraiment le temps de discuter. Ainsi donc, le pays des Vagues est comme ça, maintenant ? Dans le silence, Naruto regardait les tombes, voisines l'une de l'autre, de Zabuza Momochi et de Haku. Ces croix de bois rudimentaires portaient clairement l'empreinte des six années vendues. Suigetsu, un camarade de Sasuke, avait emporté le hachoir de décapitation que Kakashi avait planté ce jour-là à côté de la sépulture de Zabuza.

Le vent qui soufflait dans la prairie agitait les cosmos sauvages. Naruto s'étira nonchalamment. - Et il va bien, le vieux Tazuna ? - Il reste nuit et jour sur le chantier du port pour apporter la dernière touche au Tobishachi, confia Inari après un temps d'hésitation. - Il fabrique un nouveau bateau ? - Disons, un bateau qui vole. - Hein ? - Le pays des Vagues entend créer un nouveau système de transport. Un secteur dont il deviendra un numéro mondial quand le Tobishachi sera achevé. Par la voie des airs, on pourra acheminer en un temps record des mar. chandises et des passagers qui, jusqu'ici, mettaient plusieurs jours pour arriver à destination. Dans la voix d'Inari, on décelait une cer. taine autodérision, qui contrastait avec la bonne nouvelle qu'il annonçait.. - Pour être franc, reprit-il, c'est encore un secret, mais je pense que je peux te le dire, à toi... Quand le premier appareil sera termi-né, on invitera au vol inaugural les grandes huiles du pays des Vagues. En voyant les

performances du Tobishachi, ils nous donneront de l'argent... Nous pourrons ainsi construire d'autres engins, et les vendre aux Cinq Grands Pays Ninjas. Autre info confidentielle : mon grand-père a demandé à Konoha d'assurer la sécurité de ce vol inaugural. - Certes, certains shinobis peuvent voler, nota Naruto. Mais un bateau qui vole, ça paraît incroyable. - Le pays des Vagues a développé cette technologie pendant que les Cing Grands Pays Ninjas passaient leur temps à faire la guerre. - C'est gros, comme engin ? demanda Naruto. - Celui que construit mon grand-père peut accueillir cinquante ou soixante personnes. Et, avec plus l'argent, on pourrait encore augmenter ses dimensions. - Mais comment le fait-on voler ? - Dis-toi que c'est comme un énorme ballon gonflable rempli d'un gaz plus léger que l'air, expliquea Inari. Attaché sous ce ballon, il y a ce qu'on appelle la nacelle, un genre de panier en

fer qui accueille les passagers et leurs bagas Et l'appareil est propulsé par six hélices fus à la poupe. Naruto imagina un panier en osier ange on attachait une multitude de petits balles gonflables. Après le décollage, une muse d corbeaux, sortie de nulle part, sont venues crever b ballons, et les gens tombaient du panier, la g la première, jusqu'au fond de l'enfer. Jamais tu me feras monter là-dedans, « Naruto en tremblant. Tu es sûr que ces personnages gris seront en sécurité ? - Sur un déjà fait plein de tests. - Mais toi, tu n'es pas emballé, Inari ? - Pourquoi tu dis ça ? - Je lis sur ta figure : "En vérité, on n'a pe haussant les épaules. besoin de bateaux qui volent, osa Naruto a - C'est vrai, convint Inari en baissant le yeux. Quand le Tobishachi sera fini, des fa d'argent se déversera sur le pays des Vague - C'est ce qui t'embête ? demanda Nards - Non, pas ça..

-…

- Je crains que le Tobishachi ne prive picis gens de leur travail, expliqua Inari en rele-la tête et en fixant Naruto droit dans les yeax. Notre pays des vagues a toujours vécu du transport de marchandises. Que se passe-t-il si les porteurs et les marins perdent leur gagne-pain ? Ils hairont le Tobishachi, et ils hairont zassi ceux qui l'ont fabriqué. Naruto repensa à ce que Garyó lui avait dit : « Le fric, le fric, le fric ! » et « Le pays des Vagues vivait peut-être en paix, mais cette paix était batie sur des liaisons de billets, et sur le dos des pauvres. » - En tout cas, merci d'avoir mérité Garyo, reprit Inari pour changer de sujet en voyant le visage grave de Naruto. Lui et ses complices se sont opposés dès le départ à la construction du Tobishachi. Ils ont attaqué plein d'ouvriers du chantier, dont certains sont morts... Garyo sera-t-il enfermé au château de Hözuki ? - Certainement, confirme Naruto. Cofinancé et cogéré par les Cing Grands Pays Ninjas, Hozuki était un établissement pénitentiaire situé sur le territoire de Kusa. Quelques années antérieures, Naruto s'y était

introduit au cours d'une mission, et c'étaien іононі сови ан селися наосо фра нов ао Uzumaki l'eut totalement détruit. - Toi-même, Naruto, tu y as déjà été enfer. moi, non ? Tu devais avoir maté les filles par. dant qu'elles prenaient leur bain.. - Mais non, j'étais en mission ! Inari rit en voyant les gros yeux de son interlocuteur, qui finit par se dérider à son tour. - Le monde change, reprit Naruto. L'argent, c'est comme les kunai ou les techniques ninjas. On peut s'en servir pour le meilleur ou pour le pire. Inari opinion du chef. - Si vous utilisez bien cet argent, vous sauvez beaucoup de gens, estima Naruto. Tout ça, ça me dépasse, mais, à mon humble avis, c'est le meilleur moyen de résister aux types comme Garyio

Chapitre 1 Hésitation

Comme d'habitude, Naruto surgit du restau. rant Ichiraku en courant, un bol de ramen à la main. -Maître Kakashi ! Maître Kakashi ! Kakashi qui, lui, n'avait peut-être pas envie de voir son disciple, tenta de passer comme si de rien n'était en feignant d'être plongé dans Le Para. dis du batifolage, son livre de chevet - et plus précisément, dans le chapitre III, « Suis-moi sans rien dire », certainement le plus « chaud » du livre. -Maître Kakashi ! Ça fait dix fois que je vous appelle ! Vous n'avez pourtant pas l'âge d'être sourd ! Naruto n'était décidément pas doué pour deviner les pensées d'autrui. - Hmm? Ah ! Naruto... bredouilla Kaka-shi en poussant intérieurement un soupir de dépit. Oh ! Ça y est, tu as une prothèse ? -Oui. Mais je n'y suis pas encore habi. Tué, déplora Naruto en ouvrant et en fermant maladroitement les baguettes qu'il livre dans la main droite. Enfin, je ne vais quand même pas me plaindre...

_ Ben non... - Alors, c'est pour quand votre cérémonie d'investiture ? « Il y avait longtemps... » rumine le ninja supérieur. - Oh ! tu sais, je n'aime pas trop ces choses-là, affirme-t-il. Où qu'il aille, on lui posait la même question, exaspérante. Il avait pris la décision de devenir Hokage, mais doutait d'en avoir vraiment la carrure. Ou, une fois la cérémonie d'investiture terminée, il ne pourrait plus revenir en arrière. Et, depuis que la IV° Grande Guerre Ninja avait pris fin, il se disait même qu'il n'y avait aucune urgence à prendre le poste. - Votre visage est déjà sculpté sur le Monument Hokage, fit remarquer Naruto en utilisant avec peine sa nouvelle main droite pour attraper ses nouilles avant de les aspirer. Tout le monde se demande quand aura lieu la cérémo-nie... Et puis, si on ne dit pas clairement qui est le Hokage, notre autorité vis-à-vis des autres villages en pâtira. C'est bien à ça que sert la cérémonie d'investiture, non ?

- Maître Tsunade est encore en plei forme... Je ne vais pas.. - Vous plaisantez ? s'exclama Naruto. Elle est à bout de course, oui... Depuis qu'elle a failli mourir lors de la dernière guerre, elle n'a plus la tête à son travail. - Vraiment ? - Elle boit dès le matin, elle s'éclipse subi. tement pour aller au tripot où elle se castagne avec les autres... D'après moi, cette guerre lui a fait sentir le poids des ans... Ha... ha... ha.. Elle se dit qu'elle peut clamser comme ça, du jour au lendemain.. Kakashi, lui, ne riait pas. Car il avait repéré. derrière Naruto, une silhouette effrayante. - Remarquez, je comprends qu'elle ait envie de se retirer pour profiter de ses vieux jours, enchaîna Naruto. - Euh... Tu crois ? Moi, je la trouve encore jeune ! Plus la présence menaçante grandissait, plus Kakashi s'agitait. - Jeune ?! De loin, peut-être... Mais regarde la bien elle a le tronche pleine de petite rides.

« Pitié ! Tais-toi ! » implora Kakashi en son pour intérieur. - Tu ne devrais pas le dire si fort, recom-manda-t-il. À chaque remarque insultante de Naruto, la silhouette croisait. - Qu'est-ce qui vous rend si nerveux, maître Kakashi ? s'étonna Naruto, qui ne savait toujours pas que deux yeux luisants fixaient son dos. Je ne vais pas le crier sur les toits mais, ces temps-ci, elle s'énerve pour un rien... Et puis elle a d'affreux trous de mémoire... « Il a signé son arrêt de mort », craignit Kakashi. Alors qu'il avait fermé les yeux, il entendit le poing de Tsunade percuter violemment le crâne de Naruto. - Alors comme ça, je perds la mémoire ?! Rugit Tsunade. Comment tu veux que je m'énerve pas avec un abruti comme toi ?! En rouvrant les yeux, Kakashi vit Naruto étalé par terre, occupé à se frotter une grosse bosse apparue au sommet de sa tête. -Kakashi ! hurla Tsunade en fixant méchamment son successeur désigné.

- Quy atil, maître ? dit Kakashi d'une vois de fauset Moi. jai dir que vous tien encore très jeune. - Tu n'as toujours pas fixé la date ? - je comprends que tu hésites, reconnues. elle, plus étendue. Moi, c'était pareil. - Ah oui ? s'étonna Kakashi. - Une fois devenu Hokage, on ne peut plus vivre comme on l'entend, expliqua-t-elle tou en pointant du menton vers Naruto, qui gisai au sol. Tu n'auras plus trop le temps de traîner avec cet imbécile. Kakashi écoutait en silence. - Mais je ne vois que toi pour devenir le sixième Hokage, ajouta Tsunade. Certes, Naruto a acquis de la force mais, comme tu le vois, il n'a pas encore l'étoffe de la fonction. Et puis, lors du Conseil des Cinq Kage, tu as confirmé ton intention de me succéder. - À ce moment-là, j'avais encore mon Sha-ringan, objecta Kakashi. En le perdant, j'ai aussi perdu l'Éclair Pourfendeur, une technique qu'on ne peut réaliser que grâce à la vision

dynamique du Sharingan. Dans ces conditions, je me demande si je pourrai vraiment protéger Konoha. - Kakashi... - Pardon, maître Tsunade, mais j'aimerais que nous reparlions après la fin de cette mission. « C'est toi qui dois devenir le sixième Hokage. La phrase d'Obito revint à son esprit. Il m'avait alors offert le Sharingan, se remémo-ra-t-il. Mais pourquoi j'hésite comme ça ? Dès le départ, le Sharingan m'avait été prêté pour une durée. Je me suis peut-être trop reposé dessus. » - Parlons de la sécurité du Tobishachi, reprise Tsunade pour passer à autre chose. Tu as assez de monde ? - Tout juste, estime Kakashi. Comme c'est notre tour, cette année, de garder Hôzuki, j'y ai déposé l'équipe 10 de Gaï et de Shikamaru. - Hozuki ? Vivement qu'un nouveau maître y soit nommé. - On ne trouve pas très facilement un expert du niveau de Mui, fit observer Kakashi.

Le château de Hözuki avait élé entiers démoli quelques années antérieures, lors de l'opération menée conjointement par Kon et Kumo. L'édifice lui-même avait été reca truit, mais Mui, le maître des lieux qui survei lait les détenus grâce à sa technique secrète de l'entrée céleste, avait trouvé la mort au cou de cette mission. Depuis lors, Konoha, Sus Kumo, Iwa et Kiri s'envoyaient des gardiens tour de rôle. - Comme Naruto doit rester au village pour le protéger, j'irai là-bas avec les nin. plus haut, j'explique Kakashi. Mais tou ira bien... Après tout, on doit juste surveiller une cérémonie. Quand l'appareil aura décollé, notre boulot sera terminé. - Mais j'y pense, Gaï voulait participer à cette mission de surveillance, se souvint Tsunade. Comment peut-il se proposer avec une jambe dans cet état ? - En fait, il meurt juste d'envie de voir voler le bateau, jugea Kakashi. Je le croise capable d'aller jusqu'au Pays des Vagues en fauteuil roulant.

- C'est incroyable, cette histoire de bateau volant, fit Tsunade... Pour le moment, l'existence du Tobishachi ne semble pas connue des autres pays, mais... - Ca ne saurait tarder... Quand l'affaire sera ébruitée, chaque nation demandera à un village caché de dérober cette technologie au pays des Vagues. « Autrement dit, les shinobis vont recommencer à se mentir et à s'entretuer pour contrôler les airs », imagina Kakashi.

Chapitre 2 L’instant du siècle

Bine que l’évènement fut tenu secret, on baptisa le Tobishachi en grande l’ait la cérémonie, on fit éclater des bools, la attenante, on fer tede mier qui ac bannières déroulantes, on lacha des colons blanches. Les passagers du Tobishachi, même les simples spectateurs, s'étaient tog mis sur leur trente et un pour vivre à l'"instar du siècle". Derrière l'estrade sur laquelle de haus personnages ont fait les uns après les autres des discours congratulatoires, le Tobishachi était fièrement couché, avec ses 223 mètres de longueur, ses 34 mètres de diamètre, ses six hélices à l'arrière pouvant propulser l'appareil à soixante-dix kilomètres par heure et sa nacelle attachée à son immense corps. Sur le ballon était soigneusement représentée une gigantesque orque mythique - Tobishachi signifiant « orque volante » - avec ses nageoires pectorales et dorsale.

Sous un magnifique ciel sans aucun nuage, le vent de fin d'automne faisait onduler l'herbe de la prairie. - Quelle belle journée ! s'exclama Tazuna en tournant ses yeux embués de larmes vers « son » Tobishachi. Maintenant, le pays des Vagues va redevenir bigrement fort. - Toutes mes félicitations pour cette superbe réalisation, lança Kakashi. - Tu savais que ce grand ballon, qu'on appelle l'enveloppe, était rempli d'hélium ? - Un gaz plus léger que l'air et ininflam-mable, c'est ça ? - Oui, c'est lui qui fait voler le Tobishachi. Tu vois les six hélices à l'arrière ? Avis du chef Kakashi. - Ce sont elles qui font avancer l'énorme carcasse, poursuivit le vieil homme. Ce vol. ci durera deux heures et demi, mais, avec quelques bricolages, on pourra le prolonger. Et pour aujourd'hui, sur une altitude limitée à 5 000 mètres. Car les tests ont montré que, en dessous de ce seuil, le Tobishachi restait

invisible depuis les pays voisins. Le bleu chas Je l'enveloppe a été choisie pour qu'il puisse se confondre avec le ciel. ni Mais nous, à Konoha, on est au couran fit remarquer Kakashi. - On était bien obligés de vous le dire, avouez Tazuna, dont le visage enjoué s'assom. britannique. Garyo a été envoyé à Hozuki, mais ses partisans traînent encore un peu partout. - C'est pour cela que je ferai discrètement monter à bord des hommes à nous, expliqua Kakashi. - Je compte bigrement sur vous. - Et maintenant, le moment est venu d'embarquer ! cria-t-on du haut de l'estrade à l'adresse des passagers. J'appelle les cinquante heureux possesseurs d'une invitation à se présen- ter devant le Tobishachi ! Le personnel vous guidera à bord ! - Ça y est, c'est le grand moment, s'enthousiasma Kakashi. Au comble de l'excitation, Tazuna plissa les yeux pour mieux voir. - Oui, voilà enfin l'instant du siècle..

Ils contemplaient la foule rieuse et endimanchée qui affluait vers le Tobishachi. La fanfare se mit à jouer plus fort. Ils entendaient derrière eux des pas précipités, alors que les derniers passagers posaient le pied sur la passerelle et se prenaient en photo. - Attendez ! s'exclama une femme qui courait à toute allure en remontant le bas de sa longue jupe bleue. Moi aussi, je monte ! Dans sa main, elle agitait une carte d'invitation dorée. Alors qu'elle allait dépasser Kakashi, elle trébucha vers l'avant et lâcha un petit « ah ! ». Le ninja supérieur la rattrapa instinctivement. Les yeux grands ouverts de la passagère croisèrent les siens. Tandis que le paysage défilait derrière elle, il vit ses longs cheveux bouclés qui flottaient au vent, ses lèvres entrouvertes, ses prunelles humides... Le temps s'arrête un instant, les mentionne tous deux dans une sorte de bulle. Elle s'écroula dans ses bras et, lorsqu'elle releva la tête, sa longue chevelure vint chatouiller le nez de Kakashi. - Ça va aller ?

- Oui, répondu-elle en s'écartant prétamment. J'étais pressée... Merci de mis rattrapée, j'aurais pu me blesser. Lorsque Kakashi lui adresse un salut de tête, elle détourne le regard. Puis elle remo ta sa robe et se précipita vers le Tobishachie criant : - Attendez-moi ! Je monte ! - Il y a des gens qui ne manqueraient pas ce m pour tien au monde, glissa Kakashi a loren de Tazuna tout en la regardant s'éloigner. Vous faites vraiment un beau métier. _ Elle était bigrement belle, s'enthousiasma ma Tazuna. En parlant de boulot, c'est quand le grand jour ? « Encore ? » s'irrita intérieurement Kakashi Il secoua la tête de manière ambiguë tout en scrutant le Tobishachi qui était paré au décol. lage, et vers lequel courait la jeune femme en robe longue. - Je ne suis pas de chez vous, mais la cérémonie d'investiture, c'est un peu comme une noce entre le Hokage et Konoha, non ? - Il y a de ça, avoue Kakashi, l'air absent, en regardant les hélices.

Dans ce cas, je ne comprends pas pourquoi tu tergiverses. Il y a énormément d'attentes autour de toi. Tazuna contemplait le vaisseau éclairé par le soleil matinal, et dont l'ombre se projetait sur la prairie verte. - Imaginez, par exemple, que cette jolie fille te demande en mariage avec insistance. Eh bien ! malgré sa beauté, tu hésiterais... - Peut-être, convint Kakashi en n'écoutant cependant Tazuna que d'une oreille. - Quand une fille fait trop de rentre-dedans, l'homme se refroidit... Moi aussi, du temps où je courais les filles comme un clébard affamé... - Tazuna, coupa Kakashi, le regard est doté par un individu louche qui avait sauté de la queue de l'appareil. Je crois que je vais avoir du boulot. Il a courut en direction du Tobishachi, condamné Tazuna avec un visage interrogateur. La femme qui gravissait la passerelle à la hâte était apparemment la dernière passagère.

Les employés détachèrent les cordes qui re naient au sol le vaisseau bleu ciel qui sape était à décoller en gémissant tout bas. - Il! En entendant la voix de Kakashi de son dos, l'homme en cape et capuche noire qui avait sauté discrètement de l'arrière g Tobishachi, s'immobilisa, frappé de stupeur. - Tu ne m'as pas l'air d'être un passage toi.. Aussitôt, l'inconnu se mit à sprinter. - Halte ! Lance à sa poursuite, Kakashi regut un habile coup de pied lancé de sous la cape Après l'avoir esquivé, il contre-attaqua... Les deux hommes s'échangèrent ainsi trois coups chacun, preuve de la coriacité d'un adversaire qui ne faisait aucun geste inutile. Mais, à la cinquième attaque, Kakashi eu la certitude d'avoir compris la tactique de son adversaire. Comme prévu, il vit partir simultanément un coup de pied et un coup de poing. Puis l'homme feignit d'amorcer un balayage pour lui asservir, en réalité, une succession de coups au corps.

Kakashi connaissait trop bien cet enchaînement. ment. En outre, il ne sentait aucune envie meur. trière chez un adversaire qui n'activait pas la moindre technique de Ninjutsu. Et puis, malgré la cape noire, il croit reconnaître ce dos... Kakashi esquiva le pied en baissant la tête. puis se jette sur l'homme. Il bloqua habilement une série de coups, ploya son corps et, après avoir crocheté la jambe de l'autre, enchaîna sans répit cinq coups de poing et de coude. Craaac ! Zbang ! - Raaah ! L'ennemi fit un vol plané et, à l'atterrissage, ses quatre membres furent pris de spasmes. - C'est pas vrai... marmonna Kakashi qui s'approcha de lui et lui ôta la capuche qui lui cachait le visage. Si tu es là, je suppose que Gaï est venu aussi. De la capuche sortit la tête étourdie de Rock Lee... Après avoir dépassé la foule des spectateurs et des photographes amateurs, Kakashi se rua vers la dernière corde retenant le Tobishachi au

sal. Il malata sue chatra et grimpa à la scut •Il se coucha sur le flanc de l'enveloppe e tastidien diagonal en ditation de la qua Je me demande comment Lee a fait pour échapper à la vigilance des ninjas supérieurs, postés ça et la sur les lieux de la cérémonie, et ainsi se glisser dans le Tobishachi. À croire qu'il en a soudoyé un. » Sous le vaisseau qui s'envolait lentement, les spectateurs violaient peu à peu. Arrivé à la queue, Kakashi baissa d'une main la couverture du compartiment moteur et découvrit les hélices d'environ cinq mètres de diamètre. « Il a dû s'introduire par ici, supposa-t-il. Moi aussi, je dois entrer avant que les hélices se mettent en marche. »

Aussitôt, la troisième hélice tribord commença à tourner, puis accéléra en produisant un vrombissement grave. En toute logique, le Tobishachi vira vers la gauche. L'air était encore bien plus froid que Kakashi l'aurait imaginé. Plus l'altitude s'éle-vait, plus fort soufflait le vent. Le ninja supérieur concentre son chakra dans sa main droite et rampe jusqu'au côté opposé, dans le compartiment moteur. Le Tobishachi, qui avait l'air d'avoir enfin stabilisé sa trajectoire, stagna un moment. Cette fois, ce fut la troisième hélice bâbord qui semble sur le point de démarrer. Kakashi se tint sur ses jambes, puis plongea, la tête la première, entre les immenses pâles qui commençaient à tourner. Comme la vitesse de rotation restait stable, il put passer sans se faire hacher menu, mais à peine eut-il poussé un soupir de relâchement qu'il faillit être happé par l'hélice dans son dos, dont le nombre de tours avait fini par augmentateur. Après avoir utilisé tout le chakra de son corps, il tenta de se cramponner dans le compartiment moteur, manquant d'être emporté

tarie valide couagalith-tant bien que d marie en rampant et parvint tant bien que ma à s'échapper de ce secteur. sa ista un regard alentour : en face, le pas sage trait obstrué par le ballonnet. Il descend sors par une échelle dans ce qui ressemblait. la salle des machines. a ale fut soudain un brut de capuche T une silhouette coitée de la même capuche noire que Lee tout à l'heure s'enfuir en fauteuil rou. lant par la passerelle suspendue qui menait à la salle de commande. - Tu m'échapperas pas ! Kakashi sauta par-dessus une grille de fer et atterrit sur une passerelle. Il aperçut, en contre. bas, un entrepôt où étaient empilées plusieurs grosses caisses en bois. L'homme en fauteuil roulant circulait en cahotant sur une passerelle parallèle, vers laquelle Kakashi sauta. - À quoi tu joues, Gaï ?! Le fauteuil roulant s'arrête net.

- Lee m'a tout raconté, soupira Kakashi, en gouant la iête. Tu l'as menacé de le renier en bat que disciple s'il ne t'emmenait pas à bord d'un Tobishachi. Depuis qu'il avait eu la jambe droite fra-asée lors de son combat face à Madara, Gai « déplaçait en fauteuil roulant. Bien que les nédécins lui eussent annoncé qu'il ne marchait plus jamais, il s'était entraîné avec tant de hargne qu'il pouvait désormais se lever, et même marcher s'il déployait toute sa « fougue de la jeunesse ». - Je peux faire tout ce que je veux sans Lee, assura Gai. Je suis la preuve qu'on peut vivre à fond avec une seule jambe. - Et c'est juste pour prouver ça que tu t'es introduit à bord, déplora Kakashi en lorgnant la jambe plâtrée de Gaï. - Tu sais, Kakashi, ma carrière de shinobi est loin d'être finie. Je peux encore faire mille ou deux mille flexions les doigts dans le nez. Alors, me déplacer dans ce vaisseau, c'est du gateau... Ha ! ha ! ha !

Kalachi observait d'un regard froid, les seus mi-clos, cet indéfectible optimiste. '* D'alleurs, je n'avais pas specialemen envie de monter à bord. prétendit Car. Je ma tas que ce soit le premier bateau volant de Thistoire, et je me fous tout autant de savoir comment peur voler un moteur de 223 mètres de long et de 200 tonnes. En plus, quel est l'int. ret de mater le paysage à cinq mille mètres de hauteur? « Mon cil 1 tu mourrais d'envie d'être du voyage », pensa Kakashi. - C'est quoi, ce regard ? - Je viens de me rappeler que tu as le mal de mer, expliqua Kakashi « Blurp.. - Eh ben, bravo / soupira Kakashi. Tant pis pour toi si tu vomis... - N'importe quoi... On n'est pas en mer - Peu importe, ça reste un vaisseau. - Arrête de délirer I Je vais pas être malade pour si peu ! À cet instant, pourtant, il pâlit et éruc ta comme si quelque chose lui remontait de l'estomac.

- Ah, c'est malin ! s'énerve Kakashi. L'iden-site de nos ninjas supérieurs qui se sont infiltrés à bord a été préalablement communiquée au pays des Vagues. Si on nous surprend ici, la création de Konoha en prendra un coup. Nous pouvons même passer pour des espions en quête de renseignements sur le Tobishachi. - T'inquiète.. - Comment ça ? _ Ce vol inaugural est tenu secret, sourit Gai. On ne peut pas s'introduire dans un bâtiment qui, ultérieurement, n'existe pas. - Oh ! je vois. - J'ai tout calculé ! Ha ! ha ! ha ! Blurp.. Mais dis-moi plutôt où est mon cher disciple. - Je l'ai renvoyé au château de Hôzuki, a répondu Kakashi. Sérieux ? Remarque, je ne m'en fais pas pour lui... Et puis moi, dans mon état, poursuivit-il d'une voix plus basse, je n'aurais pas pu surveiller ces criminels. Alors, une petite absence ne pose pas de problème.

- Mais c'est pas du tour ce que tu viens « * rai une idée. Glurp.. J'al envie de vomi ; Grogna Giat. Bon ! maintenant qu'on est la, d gro mne pousser, et on va faire le tour de ce.. Gal s'interrompt brusquement. l'air sou. dain grave, en regardant l'entrepôt situé loin en dessous. Naturellement, Kakashi avait remarqué la même chose que lui. - Des shinobis, diagnostiqua Gaï. - Exact, acquiesça Kakashi. A bord, je n'y a que les ninjas supérieurs de chez nous, normalement. Pourtant, les deux individus qui reçus d'entrer dans l'entrepôt ne ressemblaient en rien à des passagers à en juger par la façon silencieuse dont ils se déplaçaient, l'aura malfaisante qu'ils dégageaient, et la capacité qu'ils avaient l'équilibre garder malgré les secousses. Kakashi et Gai se cachent pour les observer. De si haut, ils ne distinguaient pas leurs visages, mais ils virent tout de même que les deux individus étaient vêtus différemment des passagers ordinaires.

Après que, accroupis à côté des caisses empilées, ils s'étaient affaireés à une tâche inde. , les deux shinobis quittèrent précipitamment les lieux, sans avoir remarqué qu'on les épiait. Kakashi et Gai s'échangèrent un regard. Le premier sauta de la passerelle, vint exami-per les caisses en bois, et fit tout de suite une découverte. - T'as trouvé quelque chose choisi ?! Cria Gai, les sourcils froncés. - Ouais, grogna Kakashi. Je crois qu'on a un problème. Le motif de ses craintes : des kunaï étaient attachés des Parchemins explosifs. À cet instant, un hurlement retenu dans le salon-restaurant.

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