Nous sommes Mardi, enfin je crois il v a longtemps que j'ai perdue la notion du temps. Mardi 26 août 1750 pour être précise. Mon existence est pâle et froide, elle n'a aucun intérêt. Je suis le pantin de ma vie habituellement l'humain la contrôle mais moi, elle me dirige, je me laisse faire. Rien ne me retiens mis à part ces fiançailles qui apporterons honneur à ma famille. Je suis fille unique alors c'est ma responsabilité, c'est mon devoir même si je ne le souhaite pas. Pour moi, le mariage est synonyme d'amour éternelle, mais le mien n'a rien de cela. L'homme que je me dois d'épouser est riche et narcissique, mirliflore, un hommes d'affaires puissant qui a plusieurs mines et plusieurs maisons dans le pays. Cet homme au blandice que j'abhorre et que j'exècre en tout point, à la fin du mois je serais sa femme. Comment en suis-je arrivée là ? Demain, j'ai vingt et un ans, l'âge de me marier, de quitter la maison par manque d'argent, de devenir femme et objet de la société. Alors j'ai décidé de croire en ces dernières paroles de femme libre, en cet espoir d'aimer et d'être aimée en retour.
27 août 1750, aujourd'hui est censé être le plus beau jour dans la vie d'une femme. Je ne peux qu'imaginer mon misérable avenir à ses côtés. Aujourd'hui c'est mon anniversaire, mon mariage et dans un ans cela deviendras également mon anniversaire de mariage pouvez-vous le concevoir. Moi je n'y crois pas où du moins je ne veux pas y croire, gâcher un si beau jour d'Août pour une si mauvaise personne ...cela me répugne. Et le pire dans tous cela, c'est que tout le monde approuve, ils trouvent cela normal "tu verras dans un ans tu l'aimeras!" me disaient-ils et vive le 18eme siècle. Je commença à me vêtir d'une robe blanche ornée de broderies florales qui a du coûté fort chère.
Autant d'argent dépensés dans une si belle robe pour plaire à un tel homme. Je priais en secret pour qu'un imprévu vienne interrompre ce mariage ridicule en vain. 11 heures, je marche vers l'autel avec au bras mon père fière de m'y mener, mais moi je n'ai qu'une envie, disparaître sur place, prendre mes jambes à mon cou et remonter dans la chaise de poste. Midi, le brunch commence. Il y a énormément de monde des ministres, tout le village, des amis de la famille du marié (la plupart me sont inconnus et nous devons tous les saluer).
Durant l'après midi nous sommes allés marcher. François m'a fait visiter ses propriétés et diverses mines. Après cela, nous sommes rentrés chez moi ou du moins chez mes parents maintenant, pour participer à la réception qu'il ont organiser pour fêter "l'heureux" événements. Il est 20h30, je suis mariée beaucoup s'en réjouissent, mes parents surtout mais personne ne pense à moi. Je ne veux même pas penser à cette nuit, ni au noce alors je décida d'aller faire un tour dehors. Ma mère me rejoignis pour me féliciter à mon plus grand désarroi.
-Ma fille, je suis très heureuse que ton futur avenir soit si fructueux, François est un homme bien.
Elle me regarda avec insistance, je ne su quoi répondre. Face à mon regard vide ma mère répondis:
-Je sais ce que tu penses et, je l'ai vécu moi aussi mais tu verras...
Je ne pus que me questionner, elle ne s'était jamais confiée à moi. Elle me souria, me donna une boîte et une lettre. Avant de partir elle me fit part d'une requête "les ouvrir quand je serais seule.". Ma mère à toujours été étrange, elle ne parle pas naturellement comme les gens de notre époque on dirais qu'elle est dans son monde et qu'elle vient d'ailleurs. Sur ce je ne me suis pas demandée pourquoi; elle avait juste ce côté étrange et voilà tout. Une fois partit, je rentra dans ma chambre pour pouvoir déballer le présent. J'ouvris le cadeau et découvrit un tissu avec à l'intérieur une pierre blanche. J'ouvris également la lettre qui m'était adressée:
"Ma chère,
Si tu reçois cette lettre, c'est que tu as vingt et un ans et que tu es mariée, je suis si contente pour toi. J'attendais ce jour avec impatiente pour te donner la pierre. J'aimerais t'en dire plus sur elle mais je ne peut pas, c'est à toi de le découvrir et de vivre ton histoire. Je sais qu'en ce moment tu dois te poser beaucoup de question, mais ne t'inquiètes pas tout va bien se passer. Je t'embrasse maman."
Mon histoire mais de quoi parle t'elle? Je ne comprend pas. Je pris le tissu contenant la pierre, elle était blanche éclatante, de bonne taille, pour tous vous dire elle n'avait rien d'anormal ni de particulier. Je la pris donc dans mes doigts et je ressentis comme une froideur intense émanant d'elle et en un éclair tout devenu flou, je sombra dans les ténèbres.
Heure ?:? Jour ?:? Je me réveilla sans savoir où j'étais, je regarda aux environs, ne reconnaissant rien.
Je me trouvais dans une taule étriquée, en piteuse état.
-Mordienne que s'est il donc passé ? Comment suis-je arrivée ici?
Je chercha à me souvenir, mais la dernière chose que je me revue faire, c'est d'avoir touché la pierre puis tout est devenu... sombre.
-Ô Sacre-Bleu, j'ai une migraine affreuse !
Je chercha la pierre du regard et la vit sur une petite table de chevet à côté du grabat dans lequel je me trouvais. Je me trouva rassurée de voir qu'il me reste quelque chose de familier. Des bruits de pas se firent entendre dans ce qui m'avait l'air d'être des escaliers. Je fit alors mine de dormir par précaution. Une femme entra dans la chambre, me voyant endormie, elle ne fit pas de bruit. J'ouvris alors doucement les yeux pour lui faire comprendre que j'étais réveillée.
-Bonjour, Je m'appelle Jeanne, comment vous sentez-vous ?
-B-bonjour je m'appelle Victoria, je vais bien mais ...Où suis-je?
-Vous êtes chez moi en sécurité, pas d'inquiétude. Je me suis permise de vous changer vous étiez vêtu d'une robe encombrantes. Je l'ai laver et pliez elle est sur la table de chevet a côté de vos objets personnels. Je vous ai trouvé hier soir sur un banc dans le parc, vous ne vous en souvenez pas ?
-Je, non... Désolé, je ne me souviens pas ? Effectivement je ne portait plus ma robe de mariée mais des vêtements de chambre. Attendez une minute elle m'a vu nue ??
-Madame....?
-Oh euh, oui pardon que disiez-vous ?
-Je vous ai trouvé en plein central Parc vers 21h!
(Central Parc mais qu'est ce je fais ici ?)
-Central parc vous dites ? Où est-ce ?
-Oui, nous sommes à New York vous ne vous souvenez vraiment de rien ?"
-Non !! absolument rien ! (Du moins de comment je suis arrivé ici)
-Vous souvenez-vous d'où vous venez ?
-Je viens de Londres
-Londres ? Ria-t'elle
-C'est pas la porte d'à côté !
Nous fûmes couper par une voix d'homme hurlant le nom de Jeanne. Après un sursaut, elle s'empressa de me saluer et de descendre au près de... son mari ? Je présume...
Je n'entendis pas grand chose mise à part l'homme lui criant dessus et elle, s'englottant de peur. Je voulus me lever dans la précipitation, mais une douleur aiguë au niveau de mon cortex frontal me cloua au lit.
Bon dieu, maintenant je croit entendre des bruits de fouet. Jeanne se fait battre pour ne pas avoir fait ses tâches ménagères que son mari lui avait ordonné ? Mais elle s'occupait de moi, ce n'est pas sa faute. Folle de rage, je me leva tout de même pour aller lui porter secours. Arrivée devant les escaliers je me pétrifia, je voulais y aller, mais vu de mon état, cela m'était impossible, je pris peur qu'il s'en prenne à moi aussi. L'homme me vit dans les escaliers, alors je décida de m'enfuir le plus vite possible. Je descendis en courant, manquant de tomber, je bouscula l'homme et sorti par la porte d'entrée.
-Mince ! J'ai oublié la pierre, je reviendrai la chercher pendant la nuit.
Arrivée dehors, une foule était formée, je m'approcha pour voir quel était l'objet de l'attention. Un défilé de femme se trouva en plein milieu de la rue elles étaient habillées en blanc dans le brouhaha, je discerna le mot suffragette. M'avançant encore un peu j'aperçue un porteur de journaux, mon cœur s'arrêta de battre l'espace d'un instant quand je vois la date annoncée sur l'hebdomadaire "6 mai 1912". Le 6 mai ? Cela veut dire que nous ne sommes plus le 27 août, et, que nous ne sommes plus en 1750 ? Je commença à penser que soit c'était une boutade de très mauvais goût, soit je m'étais tapée sacrément fort la tête car cela était littéralement impossible. Je recula dans une petite ruelle pour reprendre mes esprits quand tout à coup tout devint froid et... sombre .J'atterris dans ma chambre en 1750 à même le sol, avec la pierre et la robe, censé être sur le chevet en 1912. Je regarda la pendule qui indiquait 9h, j'étais donc rester à Midi en 1912 ?
De retour en 1750. Je quitta ma chambre dans la précipitation cherchant à avoir des réponses à mes questions le plus vite possible. J'avais l'impression de devenir folle. J'arriva dans le salon, mon père et Henry, l'air inquiet et très fatigués, buvait leur café dans la cuisine. Je leurs adressa un "bonjour ", et leur demanda "où se trouve ma mère ?"
Mon père me fixa l'air ébahi.
-Ta mère ? Me répondirent-ils sur un ton d'incompréhension...
-Diantre. Victoria on t'a chercher toute la nuit et tu viens me demander comme si tout était normal, où est ta mère ? Mais où était tu, toi ? Dit mon père.
(Il faut que je trouve une explication valable et vite, i'ai rater ma nuit de noce. il fallait que se soit cette nuit en particulier. Si ils ont chercher partout sans me voir je ne peux pas dire que j'étais à un endroit sans savoir où ils ont cherchés. Ca s'annonce mal. (J'essaie d'improviser avec une part de vérité mélangé à du mensonge)
-J-je, en faite j'ai passé la nuit chez Jeanne !
-Qui est Jeanne ? Répondit Henry
-Une amie à moi, elle a eu un soucis familiale alors je l'ai aidé et j'ai passé la nuit avec elle. (je me demande si elle va bien, je l'espère)
-Tu as passer ta nuit de noce à aider une femme que nous ne connaissons même pas ? J'espère qu'elle avait vraiment besoin d'aide ! Car tu as louper une nuit importante. Corbleu, je n'en reviens pas. Je veux rencontrer cette femme !
-Je suis désolée père, mais cela est désormais impossible.
-Et-pourquoi cela ? Répondirent-ils
-Elle est en route pour le pays de Galles, elle se dirige vert le port de Milford Haven pour prendre un bateau direction New York.
-New York ? Toi tu connais des personnes de si loin ? Et puis pourquoi va-t'elle là bas d'ailleurs ? Repris Henry.
-C'est compliqué, je ne connais pas les raisons de son déplacement.
-Avec toi, tout est toujours compliqué. Rétorqua mon père.
-Certe mais le principal c'est que je vais bien (à peu près). Vous devriez être content de cela au lieu de m'assaillir de questions ! (en réalité mon cortex frontal me faisait encore mal et je commençais à avoir le tournis tellement je réfléchissais au question que j'allais poser à ma mère)
-Je vous le redemande où est ma mère ?
-Pourquoi tu la cherche autant ?
-Ça ne vous regarde pas ... Et puisque vous ne me dites pas où elle est, je vais la trouver moi même !
Je partie...
Après 1h de recherches sans succès, je sorti dans la cours pour m'aérer. Après 10 minutes de promenade je trouva ma mère vers la forêts qui bordait les alentours de la maison. Elle était à cheval et était vêtue d'une cape à capuche noir. J'ai failli ne pas la reconnaître.
-Mère, s'il vous plaît expliqué moi. La lettre, le voyages... tous. J'ai besoin de réponse !
-Victoria mon enfant, il est temps que tu connaisse l'histoire des femmes Arialis...
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