-Et voici la Légende des mystiques terres de Pandragons! s'exclama Mlle.Heans, professeure d'histoire au lycée Jules-Vernes.Nous n'avons pas encore réussi à la traduire ni à déterminé de quand elle pourrait dater mais des chercheurs expérimentés y travaille encore à l'heure actuelle. Selon eux....
C'était à ce moment que Sigma savait que tous cela allait devenir ennuyeux. Non que cette dernière ne fasse partie de ses élèves qui n'en ont rien à faire des cours de leurs professeurs, mais à partir du moment où Mlle.Heans commençait à formuler toutes ses conjonctures elle pouvait rester des heures à débiter la même chose.
Elle choisie alors de contempler de ses yeux verrons, rouge et or, la bataille entre un jeune merle et une bouteille en plastique. Finalement, après avoir jugé que le merle n'était pas l'oiseau le plus intelligent elle décida d'observer la pierre ainsi que ces étranges hiéroglyphes qui compte cette soi-disant légende des terres de Pandore dont personnes ne sait rien.
C'était une grande pierre qui occupait la moitié d'un mur, de près de quatre mètres, à elle seule. La pierre n'était pas complète et il lui en manquait bien la moitié, ses bords avaient été abîmés par l'érosion des côtes, selon les chercheurs. Ce qui est absurde étant donné qu'elle fut découverte en plein cœur d'une vaste forêt. Les caractères larges et arrondis formaient une spirales de connaissance dont à peine un cinquième avait été traduit. De ce fait la mystérieuse histoire des origines de Pandragons étaient aussi fascinantes qu'un cailloux sur un chemin de montagne pour Sigma.
_Mlle.Sigma !
Celle-ci se réveilla en sursaut au son de la voix de sa professeure.
_Je vous prierais de ne pas vous endormir pendant une visite! dit-elle de sa voix rocailleuse. Pour la peine vous me ferez une rédaction sur notre visite à notre retour.
Sans attendre elle se dirigea vers la salle suivante avec, à sa suite, les autres élèves qui, sans grande discrétion, se moquaient de Sigma et lui jetèrent des regards moqueurs et mesquins. Surement amusaient que le petit prodige du lycée ait récolté un devoir supplémentaire.
Les laissant partir devant, Sigma se reconcentra sur cette pierre et se demanda quoi dire d’autre dans sa rédaction que le fait qu’elle soit encore incompréhensible dans l’ensemble. Mais plus elle observait les étranges symboles plus elle se disait qu’elles les avaient déjà vus ailleur mais où…
C’est alors qu’un léger mouvement dans un coin de la pièce attira son attention. Il lui avait semblé y sentir une présence mais pourtant lorsque qu’elle regarda plus attentivement rien ne s’y trouvait.Malgré tous un sentiment de malaise l’empêcha de détourner le regard. Elle fixait toujours le coin du regard lorsque Mll.Heans déboula en s’exclamant de sa voix la plus autoritaire :
_Mademoiselle Delaroche je vous prierais de bien vouloir nous suivre. Vous aurez largement le temps de vous abandonner à cette pierre lors votre rédaction, mais vous n’êtes pas pour autant dispensée de ce cours alors je vous prierais de suivre le groupe !
_Bien madame, j’arrive ! fit-elle d’une voix faussement innocente.
C’est au moment où elle jeta un nouveau regard au coin qu’elle compris que qu’elle que soit la chose, si il y en avait une, devait surveiller la pierre mais pourquoi. Avec un dernier regard à la pierre, Sigma quitta la salle suivie de près par une Mll.Heans furieuse.
C’est à la fin de la journée, comme on lui avait ordonné, que, Massacre, un petit démon inférieur, quitta son poste après avoir fait le vigile pendant un nouveau mois complet devant le musée. Massacre était un démon inférieur tous ce qu’il y avait de plus banal. Il avait une peau couleur de pêche avec de petites cornes au dessus du front, un corps humanoïde ainsi qu’une élégante petite queue. Mais contrairement au autre démons, lui n’éveiller pas ce sentiment de crainte chez les autres. Il avait toujours été discriminé pour cette même raison auprès de ses semblables qui le traité de peluche.
Il farfouilla dans les poches de sa modeste veste en lambeau pour en sortir une bille rouge sang de la taille d’un gland, la laissa tomber au sol et l’écrasa d’un geste ferme de son petit pied nu. De la fumée de la même couleur commença à tourbillonner devant lui pour former une petite brèche à travers le sol de marbre poli. Il inspira un grand coup puis se jeta dedans.
Il chuta dans un néant remplis d’une odeur écoeurante, qui d’ordinaire faisait saliver les démons, l’odeur du sang, de la peine et de la souffrance. D’ordinaire il se serait concentrait sur cette odeur mais là il allait lui faire son rapport directement et cela le tracasser. D’habitude son rapport ne se faisait qu’à des subordonnés agacés par l’inutilité de sa mission.
Pour beaucoup cette mission n’avait aucune importance tout comme la place que notre petit démon occupé, après tous il avait déjà eu la chance d’avoir eu une place, lui, un simple démon inférieur. De ce fait il n’avait rien demandé de plus alors qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’il su qu’on lui avait confié une vrai mission, quelle qu’elle soit.
Massacre se remémora tous de cette incroyable journée où il avait été promus du moment où il avait finis de prendre son bol de queues de tritons comme d’habitude au moment où un garde l’avait interrompu dans son ménage du grand hall quotidien pour le conduire dans la salle du trône où il avait été promue. Il continua de se la remémorer jusqu’à ce qu’une lumière aveuglante ne vienne remplacer le gris terne du tunnel et qu’il ne déboule dans le hall du palais impérial démoniaque, le Palais du Venin Rouge.
Bien que les démons aient des gouts particuliers, leur palais était magnifique à n’en point douter.
Des lustres de pierres d’un rouge profond, étincelant à la lumière de ceux-ci, pendaient à espaces réguliers au plafond. De grand rideaux de satin de couleur similaire masquaient la lumière extérieur devant de grandes fenêtre dotaient de ravissantes enluminures en reliefs dorées. Le sol du hall était vêtu d’un tapis pourpre et au bout de celui-ci se trouvait une grande porte en bois massif simple. Malgré sa simplicité restait élégante et lumineuse comme le reste du hall principal.
Deux gardes, deux démons moyens, lui ouvrirent la porte et Massacre pris son courage à demain et entra prêt à lui faire pour la première foi son rapport quotidien.
Il pénétra donc dans une vaste pièce décoré de la même façon que le grand hall à ceux-ci près que les vaste murs de la pièce étaient habillés de larges tapisseries ornées des motifs impériaux
démoniaques.
Massacre se concentra sur le sol et fit une profonde révérence.
_Je salue la noirceur de ses cieux.fit-il en dirigeant sa douce petite voix vers le fond de la pièce.
_Alors ?fit une voix grave dont le ton autoritaire et puissant fit frissonner Massacre. Y a t-il du nouveau en haut ?
_Actuellement les humains n’ont réussit à en traduire à peine un tiers, mais n’ont toujours pas réussit à trouver le secret du dernier. répondit-il d’un ton mal assuré, toujours en exécutant sa révérence. Mais je pense qu’il ne saurait tarder à ce qu’ils ne le traduisent…
_Alors il est tant d’agir. fit la voix en l’interrompant. Tu peux disposer.
Il se redressa et se prépara à repartir lorsque la voix se fit entendre de nouveau :
_Au fait prévient pour l’heure le général de l’armée que l’heure est venue.
Massacre ne compris pas bien jusqu’à ce qu’il ne croise pour la première fois son regard de sang. Le regard de la mort, souveraine des démons.
_À la prochaine pleine lune…
_Quelle journée mes aïeux !s’exclama Sigma en s’étirant.
Elle bailla une dernière fois avant de regarder le paysage défilé par la fenêtre du bus. Tous les jours, après les cours, elle prenait le bus une demi heure jusqu’à la ville voisine pour se rendre dans son grand centre commercial et pouvoir y trouver le nécessaire pour préparer le repas de l’orphelinat dans lequel elle habitait depuis ses neuf.
Les magasins qui entourait l’orphelinat avaient, pour une raison mystérieuse, tous mis la clé sous la porte, rendant les environs déserts même si ils n’avaient pas été beaucoup habité depuis l’arrivée de Sigma dans l’orphelinat. Seule quelques marchants ainsi que des retraités y habitaient il y a encore trois ans.
Le bus finis par s’arrêter à l’arrêt situé juste devant le centre-commercial alors que Sigma s’interrogeait sur le fait que les soldes ne devraient plus tarder, normalement…
Elle descendit en se dirigeant vers le chemin le plus court pour rejoindre le bâtiment. Elle était plonger dans ses calculs mentaux lorsqu’un bruit derrière elle retentit. Elle se retourna en sursaut pour découvrir la silhouette d’une personne étalée de tous son long sur la route.
Par réflexe, elle se précipita vers elle. À, à peine, quelques mètre elle freina des quatre freins, mise en alerte par l’étrange apparence que possédait cette « chose ».
Elle avait, à première vue, la silhouette d’un garçon aux cheveux bruns à ce-ci près qu’il avait une queue pointue et deux petites cornes qui pointaient au niveau de son front.
Sigma eut un mouvement de recule face à lui avant de remarquer les profondes entailles pourpres qui lui zébraient le corps ainsi que les lambeaux qui lui servaient de vêtement. Elle s’avança pour prendre son pouls, il était faible et ache. Elle sorti automatiquement son téléphone et composa le numéro des urgences avant de s’arrêter. Que vont-ils faire en le voyant ? Ce n’est pas comme si ils allaient le regarder mourir mais une fois rétablis que vont-ils lui faire subir ? Mais d’un autre côté que pouvait-elle faire, elle ?
Elle continua à se ramollir le cerveau avant de s’interrompre en voyant son visage dont les traits fins et délicats étaient déformés par la douleur. C’est sans aucune hésitation, qu’elle le souleva pour le positionner sur son dos, non sans quelques efforts car il faut dire qu’il était plus grand qu’elle et avait, sans doute, à peu près son âge.
Elle marcha au pas de course jusqu’à l’immense forêt, le seul vestige naturel de la nature dans cette ville à exister encore, qui bordait l’une des façades ouest du centre-commercial. Elle se faufila avec une aisance remarquable, malgré le poids mort qu’elle transporter, entre les épais troncs des conifères qui peuplaient entièrement la forêt.
Elle avança « droit » devant elle en évitant au maximum que sa trouvaille ne se prenne des branches dans la tête. Après une à deux minutes de courses à travers la forêt, ils arrivèrent dans une clairière où, seul, un grand chêne dont les branches s’élevaient au dessus de tous les autres arbres de la forêt, au moins jusqu’à cinq mètres dans le ciel.
Elle se dirigea vers une petite échelle, rafistolée avec de vieilles cordes mais robustes, dissimulée dans les creux de l’arbre et dont la couleur s’y dissimulée. Elle entreprit donc la tâche la plus ardue qu’elle n’ait jamais fait, monté à une échelle avec une personne dans les vapes sur les épaules. Au début elle s’était dit que cela serait un jeu d’enfant mais force était de constater que cela relevait de l’exploit. Après plusieurs minutes à s’écorcher les genoux, se prendre les cheveux dans une branche ou encore la tête elle finit par se hisser, elle et son compagnons de fortunes en haut des trois mètres que faisait l’échelle en un seul morceau. Même si elle savait que le jeune garçon aurait un affreux mal de tête en se réveillant mais bon, qu’y pouvait-elle si il s’était pris au moins deux fois la tête dans les branches ? Elle n’aurait qu’à dire qu’il était comme ça quand elle l’a trouvé.
Elle le déposa, à bout de souffle, sur le seuil d’une petite cabane en bois dissimulé par l’épais feuillage des branches. Sigma l’avait trouvée par hasard un soir en prenant un raccourcit pour rentrer quand elle allait encore dans l’école à quelques mètres du centre-commercial. Elle ne savait pas qui ou quand elle avait été érigée mais savait qu’elle avait été abandonnée. Elle s’y était donc installée et revenait chaque soir pour y trouver le calme dont elle avait besoin après avoir aider à l’orphelinat. Au début elle n’osait pas revenir n’ont par peur de se perdre, elle connaissait la forêt comme sa poche, ni par peur du noir ou autre mais parce qu’elle avait peur que les gouvernantes ne la découvre. L’orphelinat était dirigé par deux bonne sœurs jumelles et s’elles s’y étaient strictes, pas de sortis après le couvre feu de 19h sinon… mieux valait de ne pas le savoir. Sigma ne savait toujours pas ce qui était arrivé à Henri, le seul à avoir désobéit au règle et être sortis après 19h. Personne ne le savait d’ailleurs mais personne ne l’a revu. Mais un soir après avoir eu une de ses « crises » , elle avait eu besoin d’un endroit pour se calmer et avait marché une bonne dizaine de minutes dans la forêt jusqu’à la cabane et y était rester toute la nuit désormais elle y faisait un saut d’une heure ou deux tous les soirs après le couvre feu.
Après avoir repris son souffle, elle replaça monsieur le beau au bois dormant sur ses épaules et entra dans la cabane. L’intérieur était simple,une seule pièce, mais confortable avec une table au centre, des étagères éparpillés dans toute la pièce, un lit avec de multiple coussins fait main quand elle était enfant et un escalier dans le fond qui menait vers le toit ainsi qu’à un point de vue sur une branche voisine plus en hauteur.
Elle se dirigea vers le lit et dans un ultime effort déposa son fardeau aussi doucement que possible sur les divers coussins qui s’y trouvaient. Elle s’accorda une seconde pour souffler pour ensuite se diriger vers l’une des étagères. Elle fouilla activement entre les dizaines de livres qui s’y trouvaient mais ce n’est qu’après quelques minutes qu’elle y trouva ce qu’elle cherchait. Elle sorti de derrière deux grosses encyclopédies de 2027 une petite boîte avec une croix rouge dessus contenant tous le nécessaire pour les premiers soins, dans le temps on appelait ça une trousse de secours.
Elle repartit avec vers le petit lit de fortune. Elle se trouva une petite place pour s’asseoir, à proximité du jeune homme et ouvrit la petite boîte. Elle en inspecta le contenu avant dans sortir des compresses, de l’anti-septique et des bandages.
Après avoir étalé ce-dont elle aurait besoin, elle prit une grande inspiration et examina son patient. Elle fit de son mieux pour se concentrer sur ses blessures mais ne put s’empêcher de le dévisager. Les traits de son visages étaient fins et harmonieux malgré les nombreuses cicatrices qu’y le lui couvraient. Le reste de son corps était musclé et malgré sa réticence en conclu qu’il était beau s’y on oubliait la queue et les cornes.
Elle commença par désinfecter les plaies de son visage en y tamponnant une compresse imbibée d’anti-septique. Elle les refit trois fois avant de désinfecter celles qui lui zébraient le torse et les bras. Une fois finis, elle décida de lui envelopper le torse de bandage pour garder la profonde plaie qui s’y trouvait. Elle le redressa sur les coussins et lui mis une couverture pour le protéger du froid. Puis s’éloigna et rassembla ses affaires. Elle avait fait de son mieux mais malgré toute les couches de bandages et les doses d’alcool, elle était inquiète pour lui surtout pour l’entaille qui lui barrait le haut du torse. Mais que pouvait-elle faire de plus ? Mais surtout comment s’était-il fait ça ? Et qui était-il ?
-TU AS VUS L’HEURE QU’IL EST ? POURQUOI AS TU MIS AUTANT DE TEMPS ET POUR FAIRE QUOI ?
À peine Sigma avait-elle franchit le seuil de la porte que la voix sur-aigüe de mère sainte Rosalyne vint lui exploser les oreilles.
Mère sainte Rosalyne était l’une des deux sœurs qui dirigeaient l’orphelinat de la Tourmaline. C’était une grande femme svelte, elle avait de long cheveux rendus gris par le temps qu’elle attachée en une longue natte.
D’ordinaire elle arborais toujours un regard calme et froid dénué de toutes émotions, mais lorsque Sigma croisa son regard, celui-ci envoyait des éclaires.
-Pourrais-je savoir où tu étais passé jeune fille ?me demanda-t-elle de la voix la plus calme dont elle était, surement, capable. Nous nous faisions un sang d’encre ma sœur et moi.
-Navré. Je me suis égarée après…
_MAIS C’EST DU SANG SUR TON HAUT !? s’exclama-t-elle soudainement me coupant la parole.
_Oui, je me suis perdue dans la forêt et est trouvé un hérisson blessé et ai…
_Et tu as encore voulu le ramener mais celui-ci t’a échappé et heureusement !la coupa Mll.Rosalyne d’une voix accusatrice.
_Non, je… oui c’est cela. Commença-elle avant de se raviser sous le regard inquisiteur de Mll.Rosalyne.
Avec un soupir lassé, Mll.Rosalyne envoya Sigma en cuisine pour préparer le repas.
C’est donc avec réticence que Sigma se dirigea au ralentit vers le sous-sol où se trouvait les cuisine. Bien que Sigma avait vécu en ces lieux depuis son enfance, elle continuait à avoir des frissons à la seule mention du sous-sol. Plus jeune, l’adolescente y avait « vu » un cadavre. Bien sûr elle était repartie en pleur chercher les sœurs mères mais une fois de retour il n’y était plus. Depuis ce jour, Sigma était resté traumatisée et faisait tout pour éviter les sous-sols mais les deux sœurs faisaient tout pour y assigner Sigma.
Elle poussa avec prudence la porte des sous-sols, prit son courage, et s’aventura dans l’étroit escalier qui y menait. Et, à la lumière de sa frêle bougie inspira un grand coup puis avança pour aller préparer le repas.
Lorsque Sigma fut à la hauteur de son lit, elle s’y étala de tout son long. Elle était lessivée, elle avait préparé le repas pour une cinquantaine d’enfant plus une dizaine d’enseignant puis avait fait la vaisselle, le ménage et avait finis par devoir aller s’expliquer, une nouvelle fois, auprès de deux sœurs. Rien que de repenser à leur conversation la vidée de toute énergie. Mais pas le temps de dormir, elle avait plus important à faire. Elle fouilla sous son lit pour y dénicher un petit sac rempli de provision qu’elle gardait au cas où. Elle ouvrit doucement la fenêtre s’y hissa, jeta un dernier regard au alentour de sa chambre pour être sûr de ne pas être vu, et se laissa basculer par la fenêtre pour atterrir sur les pavés sans bruit. Sans hésitation elle se dirigea, sous une lune parfaitement ronde, vers la forêt.
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