Lena venait de se garer sur le parking. Elle souffla, nerveuse à cause de son entretien d'embauche. Jetant un dernier coup d'œil dans le rétroviseur pour s'assurer qu'elle était présentable, elle descendit de la voiture en ajustant sa jupe droite noire. Elle savait qu'elle ne pouvait pas se permettre de faire une mauvaise impression. Ce travail était crucial pour elle et sa sœur.

En regardant la hauteur imposante de l'immeuble, elle sentit son estomac se nouer. Inspirant profondément pour se donner du courage, Lena traversa le parking en direction du grand bâtiment de verre.

Dans le hall de réception, elle se dirigea vers l'hôtesse qui, après avoir vérifié son rendez-vous, l'envoya au dernier étage. Tout au long de la montée en ascenseur, Lena se répétait que tout irait bien, même si des scénarios farfelus envahissaient son esprit.

Devant la porte du bureau, elle inspira profondément avant de toquer. À l'intérieur, elle découvrit deux hommes, visiblement de la même famille. L'un, plus âgé, était assis derrière un bureau massif, tandis que l'autre, légèrement plus âgé qu'elle, était installé sur un canapé en cuir.

Le plus âgé lui sourit finalement.

- Mademoiselle Owens, veuillez vous asseoir, je vous prie.

Elle obéit, sans remarquer le signe de tête du plus jeune qui sortit en lui lançant un sourire charmeur. Trop angoissée, Lena sentit son cœur tambouriner dans ses tempes.

- Ne faites pas attention à mon neveu, il est toujours comme ça. En tout cas, c'est un plaisir de vous rencontrer, dit Georges Lord.

Elle se racla la gorge.

- Le plaisir est partagé, Monsieur Lord.

L'entretien débuta par diverses questions qui mirent rapidement Lena à l'aise. Georges Lord dégageait un magnétisme incroyable, sa facilité à communiquer en faisait un grand leader.

- Eh bien, Mademoiselle Owens, ou plutôt Lena si cela ne vous ennuie pas, je pense que vous vous débrouillerez très bien ici. Vous semblez avoir toute la qualification requise.

- Je serais ravie de travailler dans votre entreprise, Monsieur.

- Dans ce cas, nous nous verrons lundi pour la signature du contrat.

Le cœur de Lena reprit un rythme normal. En dehors de l'immeuble, elle sautait de joie. Enfin, elle pourrait vivre indépendamment et payer les études de sa petite sœur. Depuis la mort de leurs parents, revenir vivre à New-York avait été difficile, et trouver du travail encore plus.

Affamée, Lena se dirigea vers un café pour commander un expresso. Son café en main, elle marchait dans les rues de New York, encore incrédule face à sa réussite. Elle rêvait de tous les projets qu'elle pourrait réaliser, y compris réaménager la maison de ses parents.

- Mais vous ne pouvez pas faire attention, bon sang !

Plongée dans ses pensées, elle avait percuté un torse solide comme un mur. Reprenant ses esprits, elle balbutia des excuses.

- Oh, pardonnez-moi, je... je suis désolée... Je ne l'ai pas fait exprès...

- Ce ne sont pas vos excuses qui vont nettoyer ma chemise, vous ne pouvez pas regarder devant vous ? Vous êtes aveugle ou quoi ?

Il releva la tête de sa chemise tachée de café pour la regarder, mais elle cherchait déjà un mouchoir dans son sac. Embarrassée, elle tenta d'effacer la tâche, mais ne fit qu'empirer la situation.

- Waouh. Bravo miss gaffe vous en avez d'autres à sortir ?

Rouge de honte, Lena sentit la colère monter en elle.

- Je vous ai présenté mes excuses. Si vous ne les acceptez pas, c'est votre problème, pas le mien. Et je ne vous permets pas de me parler ainsi.

Elle tenta de partir, mais il la retint par le bras, intensifiant son angoisse.

- Mais lâchez-moi, laissez-moi partir.

- Où croyez-vous aller comme ça ? Vous avez taché ma chemise et vous pensez vous en tirer ainsi ?

- Je vous ai dit pardon. Que voulez-vous à la fin ? cria-t-elle.

- Savez-vous qui je suis ?

- Non, et je n'ai pas la moindre envie de le savoir. Quant à votre chemise, vous n'avez qu'à vous débrouiller. Adieu !

Elle se dégagea de son emprise et partit précipitamment, le cœur battant la chamade. Jetant un regard en arrière, elle constata qu'il était resté sur place, la fixant intensément. Même s'il était exécrable, elle devait admettre qu'il avait une beauté renversante. Ses cheveux noirs et ses yeux verts perçants lui rappelaient étrangement une personne qu'elle essayait désespérément d'oublier.

Se dirigeant vers sa voiture, Lena ne savait pas que cette rencontre était un signe. Les fantômes de son passé revenaient la hanter.

Je veux tout savoir sur elle ! Dit-il d’un ton autoritaire.

Le détective privé hocha la tête et s'éclipsa discrètement, laissant place à son meilleur ami, Calvin.

- Eh bien, monsieur grognon, je peux te demander pourquoi tu as traversé tout l'habitacle comme si le diable était à tes trousses ? demanda Calvin avec un sourire en coin.

- Calvin, fiche-moi la paix ! grogna Jared, visiblement irrité.

Calvin leva les yeux au ciel et s'assit nonchalamment sur le canapé en cuir noir, en face du bureau imposant de Jared.

- Allez, ne fais pas ta chochotte et raconte, insista-t-il.

Jared soupira bruyamment et se leva pour contempler la vue impressionnante que son bureau offrait sur New York. La silhouette des gratte-ciels et l'agitation de la ville semblaient refléter son état intérieur chaotique.

- Je l'ai revue, dit-il simplement.

Calvin arqua un sourcil, un sourire moqueur sur les lèvres.

- Est-ce que tu peux développer ? À ce que je sache, je ne suis pas devin !

Jared ferma les yeux avant de les rouvrir, ses traits marqués par une émotion qu'il essayait de dissimuler.

- J'ai retrouvé la fille qui a sauvé Ellie.

- Tu veux plutôt dire que tu as retrouvé la fille dont tu étais fou amoureux jusqu'à lui briser le cœur, corrigea Calvin, son sourire moqueur intact.

Jared resta silencieux, ce qui confirma les propos de Calvin. Il revint s'asseoir dans son fauteuil, tentant de garder son calme.

- Euh... Jared, une question me trotte dans la tête depuis tout à l'heure : pourquoi ta chemise est-elle tachée ? Ça enlève ton charme, au cas où, même si à la base tu n'en as presque pas, plaisanta Calvin.

Jared lui lança un regard noir avant de jeter un coup d'œil à sa chemise tachée de café.

- C'est Lena qui me l'a renversé dessus.

- Ok ! Cela n'explique pas pourquoi tu es si grognon, donc tu vas tout me raconter depuis le début !

Jared expliqua alors sa petite altercation avec Lena plus tôt dans la journée. Ce n'était pas la jeune femme de ses souvenirs. À l'époque, elle était déjà belle, mais maintenant, elle était d'une beauté à couper le souffle. Ses longs cheveux noirs et ses yeux azur l'avaient marqué dès qu'il les avait revus.

- Donc tu veux dire que l'héroïne de ta petite sœur a renversé du café sur ta chemise et, en bon gentleman que tu es, tu lui as crié dessus et vous vous êtes crêpés le chignon. Et par-dessus tout, elle ne t'a pas reconnu. résuma Calvin, un brin moqueur.

Jared soupira puis acquiesça.

- C'est intéressant tout ça, continua Calvin. De toute façon, comment pouvait-elle te reconnaître ? Tu portais des lentilles de contact à l'époque et tu étais sous une fausse identité.

- Ouais, faut reconnaître qu'à l'époque, j'étais débile, admit Jared avec amertume.

Calvin leva les yeux au ciel. Son ami ne manquerait jamais une occasion de lui rappeler ses erreurs. Mais le pire, c'était qu'il avait raison.

- Si j'étais tombé amoureux, ce qui n'arrivera jamais, j'aurais tout fait pour la garder près de moi. Parce que même si je n'ai jamais ressenti ce sentiment, je sais que l'amour bravera toujours tous les obstacles. Et c'est ce que tu as oublié, cousin.

Jared ferma les yeux un bref instant. Il regrettait amèrement ce qu'il avait fait. Il voulait par-dessus tout se rattraper auprès de la femme qu'il aimait.

- Et aujourd'hui, ce choix, ton choix, tu le regrettes parce que les choix faits, bons ou mauvais, nous suivent à jamais, ajouta Calvin.

Jared en avait assez. Il savait tout ça.

- Je sais tout ça, et je suis prêt à tout pour me faire pardonner et, s'il le faut, peut-être...

Il laissa sa phrase en suspens.

- Peut-être tu pourrais la reconquérir, compléta Calvin en comprenant tout à fait la situation de son ami.

- Non. Je lui ai fait trop de mal pour pouvoir espérer être de nouveau avec elle. C'est mieux qu'on reste des amis. Non même pas que des collègues.

- Ok ! Donc tu l'aimes encore. Je n'arrive pas à y croire. Jared Lord, le milliardaire le plus en vogue chez la gent féminine après moi bien sûr, le mur de glace, l'imperturbable, a en fait un cœur ! Oh mon Dieu, de l'eau, je n'arrive pas à y croire ! Dramatisa Calvin.

Calvin voulait détendre l'atmosphère, sachant que c'était un sujet délicat pour Jared. Jared ferma les yeux un instant avant de les rouvrir, exaspéré par son ami.

- Pourquoi il n'y a que des absurdités qui sortent de ta bouche, Calvin ?

- Parce que ces absurdités, comme tu dis, ne sont que des vérités pures. Tu te mens à toi-même, mais reconnais qu'elle a quand même réussi à percer ta carapace et ne me dis pas le contraire, cousin.

Jared porta son poing à son menton et réfléchit. Il n'avait aucunement envie de déclarer à voix haute qu'il était tombé amoureux pour la première fois de sa vie et qu'il avait brisé le cœur de Lena. Il ne voulait pas l'admettre, car cela le briserait davantage.

- En tout cas, je te souhaite bonne chance. Moi, pendant ce temps, je vais me taper la nouvelle employée que ton père a embauchée, continua Calvin en plaçant ses deux paumes de main derrière sa tête, un sourire révélateur sur les lèvres.

Jared secoua la tête. Décidément, son cousin ne changerait jamais. Toujours là à coucher avec tout ce qui bouge. Calvin n'avait pas vécu une enfance facile, et c'était son moyen à lui de décompresser. Jared trouvait cela malsain, mais il comprenait avec tout ce qu'il avait vécu.

- Tu t'es déjà préparé ? demanda Calvin.

Jared fronça les sourcils.

- À quoi ?

- Bah, à ton voyage dans le pays du Cheikh El Khadir, éclaira Calvin.

Jared, avec tout ce qui venait de se passer, avait complètement oublié son voyage d'affaires. Il savait que dans ce genre de pays, conclure une affaire pouvait prendre des mois. D'une part, il n'avait pas envie de quitter la ville alors qu'il venait de retrouver Lena et d'autre part, cette affaire était cruciale. Si elle était conclue, elle rapporterait gros à l'entreprise.

Jared se résigna. Il se rassurait en se disant que dans quelques mois, elle serait toujours à New York. Qu'elle ne disparaîtrait pas encore comme il y a quelques années avant de monter dans son jet privé.

Ce matin, Lena s'était apprêtée consciencieusement. Cela faisait déjà plusieurs mois qu'elle travaillait chez L.corp et aujourd'hui elle allait enfin rencontrer son supérieur, le fils du patron.

- Lina, c'est bon, tu es prête ?

- Deux minutes ! cria cette dernière.

Lena leva les yeux au ciel suite à la réponse de sa petite sœur. Qu'importe l'heure à laquelle sa sœur se réveillait, elle finissait toujours par être en retard car elle prenait des heures à se préparer juste pour le lycée. Quelques minutes plus tard, sa sœur était devant elle, toute souriante.

- Tu sais que tu pars au lycée, pas à la fashion week, dit Lena en arquant un sourcil.

- Qu'importe le lieu où je vais, je dois être la star, répondit Lina avec un sourire arrogant.

- Ouais, c'est ça. Allez, on y va.

Lena déposa rapidement sa sœur à son établissement et se rendit sur son lieu de travail, qui était assez agité. Tout le monde était pressé et affairé. Elle réussit à interpeller une de ses collègues.

- Alice, qu'est-ce qui se passe ici ?

- Le fils du patron sera bientôt de retour et tout le monde veut bien se faire voir pour pouvoir obtenir une promotion.

- Oh.

- Ah, mais j'y pense, vous travaillerez ensemble. Ma pauvre, tu n'as pas de chance, c'est un vrai bourreau du travail.

Lena était assez curieuse de savoir comment était son nouveau patron. Depuis son arrivée, elle ne l'avait jamais rencontré. Elle avait appris qu'il était parti conclure un contrat dans un autre pays.

Elle s'installa dans son bureau et essaya de consulter ses dossiers quand elle entendit toquer à sa porte.

- Je peux entrer ?

- Oui, bien sûr, Calvin, répondit Lena en souriant.

- Quoi de mieux que ton sourire divin pour bien commencer la journée, répondit ce dernier avec un sourire arrogant.

Lena sourit face à la remarque de Calvin. Après son arrivée, ils s'étaient rapidement noués d'amitié à sa grande surprise.

- Tu ne te prépares pas comme les autres pour accueillir le patron ?

- Oh, non. Je n'en vois pas l'utilité.

- Eh bien, vous allez sacrément vous entendre tous les deux avec vos sales caractères, répliqua Calvin.

Lena leva les yeux au ciel.

- Tu es en retard, tu le sais ça ? répondit Lena.

Calvin se contenta de hausser les épaules.

- Je suis le boss. J'ai le droit de venir à l'heure que je veux.

- Tu dois donner le bon exemple aux employés.

- Ils sont payés pour travailler.

- Tu aimes toujours avoir le dernier mot. Tu es incorrigible.

- J'ai gagné, donc on déjeune ensemble aujourd'hui, dit Calvin tout sourire.

Depuis qu'ils étaient amis, ils avaient développé une telle complicité qu'ils aimaient être en compétition pour tout et rien.

- D'accord, je verrai si je n'ai pas beaucoup de travail.

- Ah non. Je viendrai te prendre à 12 h 30, travail ou pas travail. Allez, tchao.

Lena sourit. Elle ne s'attendait pas à nouer une amitié aussi forte avec Calvin. La première fois qu'elle l'avait vu, il avait essayé de la draguer et elle l'avait recalé directement.

Elle jeta un œil à l'horloge et vit qu'il était bientôt l'heure de la réunion organisée pour fêter le retour du vice-président exécutif.

Elle se précipita pour prendre l'ascenseur qui allait bientôt se fermer.

- S'il vous plaît, attendez ! cria-t-elle.

Mais l'ascenseur se ferma.

- Oh, quel crétin ! Il aurait pu arrêter l'ascenseur ! s'écria-t-elle en arrivant devant l'ascenseur.

À sa grande surprise, l'ascenseur s'ouvrit de nouveau. Elle fut encore plus surprise de voir que l'homme en face d'elle était celui avec qui elle avait eu une altercation il y a quelques mois.

- Alors, vous montez ou vous voulez continuer à me traiter de crétin ? dit l'homme.

Lena rougit en reconnaissant l'homme. C'était l'homme à la chemise tachée de café. Elle se ressaisit rapidement.

- Oh, je... je monte, balbutia-t-elle en entrant dans l'ascenseur.

Jared la fixa, un sourire en coin.

- Je vois que vous travaillez ici. Quelle coïncidence.

Lena déglutit, mal à l'aise. Elle se demanda comment cet homme pouvait se trouver ici. L'ascenseur se mit en mouvement, et une tension palpable s'installa entre eux.

- Vous êtes nouvelle ? demanda Jared, feignant l'ignorance.

- Oui, enfin, cela fait plusieurs mois maintenant. Je suis Lena Owens, directrice du marketing, répondit-elle, essayant de rester professionnelle.

- Jared Lord, vice-président et directeur général, dit-il en tendant la main.

Lena se sentit littéralement liquéfiée sur place en se rappelant brusquement de ce qu'Alice avait dit plus tôt. Jared était son patron. Elle avait crié et insulté l'homme qui était son patron. Il pouvait décider de la licencier à n'importe quel moment.

- Enchantée, Monsieur Lord, dit-elle, tentant de masquer son trouble. Je voulais vous dire que la dernière fois qu'on s'est vus...

- Oh oui, le jour où vous m'avez renversé du café dessus ?

Lena afficha un sourire forcé.

- Oui, ce jour-là. En fait, vous voyez, je venais d'obtenir ce travail et, vous savez, ce travail est très important parce que je dois m'occuper de ma pauvre grand-mère toute seule. Elle est si malade, rien que le fait d'avoir appris que j'avais obtenu un travail, elle a pu sortir de l'hôpital. Vous voyez ? déblatéra Lena.

Elle voulait tout tenter pour garder ce travail, quitte à mentir sur sa défunte grand-mère.

- Oui, je vois très bien. Mon opticien dit que j'ai une très bonne vue, donc oui, je vois très bien.

- Oh...

- Mais ça tombe bien, puisque votre grand-mère vient de sortir de l'hôpital. Vous devez vous occuper d'elle et rester à ses côtés au lieu de venir travailler, n'est-ce pas ? ajouta Jared avec un sourire amusé.

Lena sentit son âme partir. C'était fini, elle allait être licenciée.

- Oui mais...

Avant qu'elle ne put finir sa phrase, l'ascenseur arriva enfin à l'étage de la réunion. Les portes s'ouvrirent et ils se dirigèrent vers la salle de conférence. Jared n'attendit évidemment pas qu'elle finisse sa phrase et s'en alla.

Lena entra dans la salle de conférence, essayant de retrouver son calme. Tous les yeux se tournèrent vers elle. Calvin était déjà là, lui adressant un sourire encourageant. Elle s'assit à côté de lui.

- Ça va ? Tu as l'air tendue, chuchota-t-il.

- J'ai croisé le vice-président dans l'ascenseur, répondit-elle en regardant Jared prendre place au bout de la table.

Calvin haussa les sourcils, surpris.

- Jared ? Ça ne s'est pas bien passé ?

Lena secoua la tête, un sourire nerveux sur les lèvres.

- Disons que notre première rencontre n'a pas été des plus agréables.

Calvin lui tapota doucement l'épaule.

- Ne t'inquiète pas. Jared est strict, il a aussi un caractère de cochon, c'est vrai qu'il est aussi moins beau que moi et encore plein d'autres défauts mais il est juste. Tant que tu fais bien ton travail, tout ira bien.

Lena ne put s'empêcher de sourire.

- Oui tu as sûrement raison.

La réunion commença et Jared prit la parole, détaillant les objectifs de l'entreprise pour les mois à venir. Lena écoutait attentivement, notant chaque point important. Malgré sa nervosité, elle se concentra sur son travail, déterminée à prouver sa valeur.