Dans un monde anciens où les divinités, les yokai1* existent encore et que la paix ce maintient toujours ; un garçon, lui vit très difficilement.
Seul dans le noir de ma chambre, pleurant du délit et des coups que je recevais ; j’imagine une vie meilleure.
Je regarde l’horloge du réveil, il est 6h00 du matin et je tremble encore. Toujours le même cauchemar, toujours la même vérité.
Les gens me regardent avec des air sournois et des coups que je subissais par mes parents et les élèves de ma classe, voila mon cauchemar.
J’ai du changer de lycée un ans après. Je me suis enfuis de chez moi, j’habite dans un appartement.
Je me lève, m’étire et va m’essuyer le visage.
Je mange ensuite une omelette et prends mon sac.
Je regarde une dernière fois mon masque avec un peu d’amertume et pars en direction de l’enfer de lycée.
Je fixe ensuite le numéro de ma classe.
Quelques lycéens quand je faisais mes recherches me regardaient bizarrement.
Pas de sourire haineux ou trop macabre mais ça ne change rien pour moi, ils sont tous pareils.
J’entre finalement dans la salle, des élèves étaient déjà assit.
La professeure fut surprise de mon entrée. Je dis
« Excusez- moi pour mon retard, j’ai eu du mal à trouver la salle. »
Elle me regarde, elle aussi ; longtemps mais soudain commente
- : « Bonjour, aujourd’hui comme vous pouvez le voir nous avons un nouvel élève. Veuillez bien l’accueillir,
s’il vous plaît. Tu peux te présenter. » Elle me tutoies déjà ? Que c’est agaçant. Je soulève enfin les yeux vers les autres et siffle
« Bonjour, je m’appelle Wei Jiu 2*, je viens du lycée Kaisei. Je suis venu ici de mon plein grêt pour aller dans cette merveilleuse école. Merci de m’avoir écouté. »
Merveilleuse école, tout n’est que mensonge. Je voulais juste partir le plus loin possible. Me Murray m’installe à coté d’une fenêtre, j’observe le verger et la place des jardins. Elle finit enfin sa longue présentation et commence à nous donner des exercices de maths. Je m’ennuyais tellement, j’avais déjà appris cette leçon au par avant.
- : « Jiu ? Tu peux me dire le résultat de cette
équation ? »,
je regarde vivement la question en écoutant quelques élèves murmurer
- : « Le pauvre, cet équation est hyper compliqué. »
« Suite »
Je me lève donc, va au tableau et réponds
« x= 1/2 + (13)/2 car blabla.. » Elle commente joyeusement
- : « C’est exactement ça. » Je retourne à la place qui m’étais attribué sans scruter les autres élèves. Cette simple
équation va m’attirer des ennuis...Des regards haineux doivent me fusillaient.
1* :Les yōkai (妖怪, « esprit », « fantôme », « démon », « apparition étrange ») sont un type de créatures surnaturelles dans le folklore japonais.
2* : Dans les dialogues traditionnels japonaises, le nom a beaucoup plus d’importance donc il est préférable de
commencer par son nom de famille. Par exemple pour notre personnage principal on dira :
Wei (nom de famille) Jiu (prénom).
- : « Il est vraiment intelligent », - : « Il est trop beau-gosse ! », - : « Pff..de toute façon,il se l’a pète trop !» ;
- : « Il a l’air cool ».
Des tas et des tas de pensées reflétaient au-dessus des têtes des gens. Mais pourquoi est-ce que je suis le seul à les entendre et les voir ? Elles me font mal au crane rien que d’y penser, d’ailleurs c’est vrai, que j’ai une de ces migraines. Il faudra de toute façon m’adapter.
La sonnerie retentit enfin. Les gens se bousculent vers moi, je suis insipide de ce favoritisme, ils me posèrent énormément de question mais je continuais à lire. Mon dégoût, oui mon dégoût resurgit en appuyant fortement sur mes bleus.
Je souffle
« Excusez-moi, ce n’est pas très poli de bombarder
les gens de questions. »
Ils sont choqués mais étonnement ils comprirent et ils sourirent en tous se retournant. Il faut juste un contact
des yeux ; juste un contact des yeux.
Je me lève, je vais sur un escalier. Je me tiens la tête en signe que j’ai mal à la celle-ci. Ce serait fâcheux que
mon premier jour, sois à l’infirmerie.
Quelqu’un chuchote alors
- : « Vous avez mal à la tête ? ».
Je reste distant et ajoute
« Ça va passer ». Cette fille s’assit à coté de moi et commente
- :« Moi aussi, j’ai mal à cause d’eux. »
« Ce n’est pas une raison pour venir ici et pour prétexter qu’on a quelques choses en communs. »
Elle pense - : « Il répond du tac au tac. »
« C’est fatiguant, au revoir », je remarque.
- : « Dis moi ton secret, comment tu les as fait partir ? ».
Je souffle et marche pour arriver en classe.
30 minutes plus tard, les cours reprirent. L’histoire m’intéressa et la journée au lycée se finit.
- : « Jiu ? » m’appelle la prof quand je finis de
ranger mes affaires.
« Oui ? »
je réponds.
- : « J’aimerai te féliciter , tu es très compétents. Nous espérons que tu t’es fait des amis.. »,
« Viens au fait » dis-je dans ma barbe.
« Suite »
- : « Continu ainsi. A demain. » Je m’incline respectueusement et sors de la salle de classe.
- : « Elle te voulait quoi ? », la même fille que tout à l’heure était là, enfin son buste (je n’ai toujours pas levé mes yeux vers elle).
« Comment tu as fait pour me retrouver ? »,
elle siffle
- : « Un beau garçon ne ce perds pas de vue. »
« Très drôle, tu as fini ? »
- : « Alors, cette journée et ton mal de tête ? »
demande t’elle
« Qu’est-ce que ça t’importe ? ». Je déteste ce genre de fille,
elle croit que tu es son ami et ensuite elle te trahit à l’occasion qui saute ou se sert de toi.
- : « Rien mais c’est important de savoir » révèle t’elle.
Nous étions maintenant dans un escalier où il n’y avait encore personne, alors je me tourne en regardant ses yeux.
Ceux-ci sont en amandes d’un vert pur mais je ne me déconcentre pas pour autant ;
« Je sais pas qui tu es et tu ne sais pas qui je suis. Laisse moi seul. »
Mon regard fugueur charge ainsi son esprit.
J’arrive chez moi en sueur de cette première journée fatigante.
Mon mal de tête me fait vaciller et sans faire attention, je renverse mon masque.
Je le récupère de justesse effrayé et m’assois tremblant comme une feuille.
J’ai fini ma journée à 19h aujourd’hui car j’ai été accepté dans des boulots. Je me redresse et me dirige vers la cuisine. J’ouvre mon frigo où il n’y a que du lait de soja, énormément de viande, des œufs et quelques
rare légumes. Je prends directement un paquet de saucisse, l’ouvre en tremblotant.
Tire sur l’armoire de batterie de casserole. Je lâche la casserole que j’avais prise.
Je grogne de colère
« Quand est-ce que ça va s’arrêter ...ra-ah. » Je m’accroupis en me cajolant et en mugissant de douleur. Du feu apparaît pour brûler mes saucisses, je les mange et je les trouve bonnes. De la viande..de la viande.
D’un regard noir, je zyeute le masque à l’autre bout de la pièce.
Je siffle pour moi-même
« Je ne suis ça..Non, je vais bien faire. » Je m’avance vers lui, je le mets.
Mon malaise s’arrête soudainement et j’ouvre la fenêtre. La lune est blanche, elle m’illumine de son éclat ;
je suis dans la ville en sautant de toit en toit avec une ombre animale qui me suit.
Chapitre 4
Je suis de bonne humeur aujourd’hui, je remarque autour des gens qui parle avec moi. Je ne dis pas que je souris mais je me sens léger.
Je sors de classe pour rester seul.
- : « Vous êtes de bonne humeur, aujourd’hui. »
Je me tourne légèrement et le buste de la fille est là.
Je réponds « Sûrement ». Je continus à marcher à coté des gens,
- : « Je croyais que vous n’aimiez pas la compagnie. »
« Ils ont de la chance, je suis de bon humeur » je fais style de répondre.
Elle se dit
- : « Il est trop lumineux là. » Je referme alors ma joie, qu’est-ce qui me donne cette émotion ?
Quelqu’un me bouscule.
Je grogne
« Fais attention ».
Le gars s’emporte en rugissant
- : « Mais c’est toi qui fais pas gaffe ! Tu sais au moins qui je suis ? » Il sourit méchamment. Enfin
quelqu’un qui montre son vrai visage.
Je continus mon chemin, il m’attrape le bras mais je le fixe avec un regard noir et vide. Il recule, se retourne et part. Je reprend ma marche et vais dans la cour.
Je m’assis sur un banc. Le ciel est bleu mais la vie n’est pas rose.
Des souvenirs me reviennent en mémoire me rappelant de l’injustice que j’ai vécu.
Soudain je perçois grâce à une image dans ma tête ‘de moi-même qui se fait taper par un demi-humain chien’.
Je suis de nouveau présent à la réalité et j’observe autour de
moi. Essaye d’appeler ma mémoire à m’informer de tout les détails de l’image bizarre.
Il était derrière moi, je me baisse en danger.
Roule par terre et examine un garçon. Accroupit, il allège
- : « Tu as de bons réflexes mais malheureusement pour toi, tu vas payer ce que tu as fait cette après-midi. » Il rit, maintenant ils étaient cinq.
« Suite »
PS : imaginez qu'il n'a pas tout ces détails et qu'il a juste une chemise blanche et une cravate noir
Je pouffe de rire, ils sont en colère. Un premier avance, il essaye de me donner un coup mais j’esquive. Il recommence, je répète.
L’autre grogne
- : « Mais..Frappe le mandouille* ! »
Il tremble
- : « J’arrive pas à le toucher. » L’autre gars s’approche alors, s’arme de son point, malchanceux pour lui ;
j’attrape son bras et l’envoie valser par terre.
Je ris toujours sournoisement
« Je t’ai touché que la malédiction t’accompagne. »
: « Mais quelle malédiction, mandouille; frappez -le. » Je les touchent avec dégoût. Des souvenirs remontent à la surface me glaçant sur place. Je les regarde froidement , ils frissonnent et deviennent
effrayés quand j’ajoute
« C’est à toi de ne pas bouger, oui. » Je pars avec leurs inquiétudes, ils savent que reviendrais.
- : « Je crois vraiment que c’est lui. »
- : « Ça ne fait aucun doute, ramenons-le à Gène. »
*:Expressions
jurés.
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