Chapitre préface
«C’est une trace fraîche, celle-là. » remarquai-je en
touchant la boue,
« Empreinte d’homme d’environs 50 ans, 70 kg ..hum il courrait vers l’Est »
étudiai-je.
« Je vais passer par les montagnes pour l’éviter , je n’ai pas envi
de me battre. »
Dix ans après une série de maladies toxiques, 80 % de la
population a disparu ; les 10 % sont devenus fous, ils
s’entre-tuent encore comme aujourd’hui pour survivre ou 10 %
forment des clans et des alliances pour aider et protéger ceux dans
le besoin. Cette maladie s’est propagée très rapidement.
Désormais, l’air est peu contaminé mais reste dangereux.
L’électricité ne fonctionne plus et une
hiérarchie où seuls les plus forts peuvent survivre.
Enfin la nature a repris le dessus en recolonisant les villes et les
villages.
Je marchai tranquillement comme tous les matins quand soudain j’entendis
des bruits de feuilles s’écrasaient. Je pris lentement, très
lentement sans faire de bruit mon arc. Des bruits que je détestais
comme pas possible, déchirèrent le silence de la foret. Je décidai
de continuer mon chemin sans faire attention à ces intonations.
Pourtant j’étais sur le point de craquer pour voir ce qu’il se
passait. « Rah.. ! » grognai-je, sentant ma
curiosité prendre le dessus. Alors, avec vivacité et sans bruit ;
je courrais vers ce qu’il ce passait quand un autre tir retentit .
- :« PAN !!! ».
J’arrivai dans une clairière où deux hommes étaient en train de
se battre. Un jeune de mon âge était par terre dans une posture de
faiblesse et l’autre le dominait avec un sourire malveillants et de
son fusil. Je leur faisais face, devant le jeune en le protégeant
d’une main et de l’autre arrachait le fusil. Le traqueur était
simple et grossier comme souvent. Yeux perdus dans le vide, bave aux
lèvres et le visage en mauvais état. C’était puéril mais je ne
pouvais être comme les autres ‘’marcheurs ou spirit’’2 je leurs donnaient toujours
une chance. Je baissai donc mon arc et le baveux fut surpris, puis se
ressaisit et cria en souriant cruellement
- : « Meurs! » et il tira dans ma direction.
* :Hommes malades et fous qui tuent des gens.
*2 :
Habitants souvent nomades qui ne sont pas des ‘traqueurs’
d’humains, ce sont les spirits, ils ramènent la paix et
qui protègent les autres.
- :« Ah, pourquoi ça n’arrive qu’à moi ?!! » Il y a une
semaine son clan s’est fait exterminer par des traqueurs. Lui, est le seul survivant et s’est fait poursuivre par l’un deux.
Soudain, quand il allait ce prendre une balle, un inconnu sortit de nul part
pour le protéger.
« Les vilains comme toi, il faut les exterminer. » Je décochai une flèche sur sa tête, en
un rien de temps, sans avoir d’émotion. Ainsi je marmonne dans ma
barbe
« Quel dommage.. » Je me retourne vers le noob* ébahit.
Il me contemplait émerveillé. ‘Celui là va me causer des ennuis’ me dis-je.
Je marchai vers la foret, il criait
- : « Hey, attends. » Malheureusement je me retournai
« Mmm ? »,
il beuglait
- : « Merci, merci de m’avoir sauvé ». Il accouru à mes pieds.
« Oh, c’est bon » râlai-je. Il me souriait en me tendant sa main
- :« Moi, c’est Iakû. » Je commentai
« On ne dit jamais son nom à un inconnu. » Il réfléchissait en
se disant qu’il était mystérieux et bizarre, son sauveur.
- : « Première leçon, » riait t’il. Je bouffonnai
« Hein ? Non, mais attends ; tu ne vas pas rester avec moi ! » en levant les bras. Il brimait
- : « Oh, mais si ! S’il vous plaît !! » Je me mettais en colère
« Non ! »
Il suppliait
- : « Je ne serais pas un poids mort pour vous et sans vous je n’arriverai pas à survivre ! Apprenez moi. Oh s’il vous plaît ! »
Je réfléchissais et soulage
« Bon d’accord. »
Il frimait
- : « Yes ! » ;
« Et remet ton masque imbécile. »
- : « Oui ! » disait t’il. Je le regardais sous ma capuche noirâtre. Il était
mince, pas musclé avec des yeux perçants de couleur soleil. Ces cheveux chatouillaient dans le vent. Je marchai tranquillement puis dis sans me retourner
« 1ère leçon, observer toujours où l’on marche, 2ème leçon
être silencieux. »
« Suite »
Il mimait
- : « Oui ! »
Je lui apprenais deux ou trois trucs de survie et lui posa enfin la
question
« Dis-moi Iakû, pourquoi tu es seul ? Un noob* ne devrait pas être dans les
parages. »
Il ronchonnait
- : « Merci du compliment (il se ressaisit, sérieusement) Mais pour autant vous
avez raison. Mon clan a été massacré. Je suis le seul survivant. »
Je le coupai
« Tu veux les
venger ? » Il sifflait tristement
- : « Non..ce ne va pas résoudre ma tristesse, ils seront toujours morts. Mais
cela m’a étonné que vous avez tué quelqu’un sans regret. »
Je dis
« Tu vois, Iakû nous sommes plus dans le même monde ; les gens se tuent entre
eux pour différentes raisons. Moi, je dois le faire pour que le monde ne ce retrouve pas détruit, il le faut bien. C’est comme manger ou boire, tu as bien du tuer des gens pour raisons matériels, non ? Je n’aime pas tuer même depuis mon enfance c’est pour cela que je laisse une dernière à ma victime. » Je souriais
faussement sous mon masque.
« Mais pourtant toi, je vois une telle conviction de vivre et de justice. Je crois
bien que je vais te garder un peu cependant, je ne suis pas une
crèche pour autant. »
- : « Ha ha, très drôle. Tu es bizarre et mystérieux comme mec. » Je
me mis à glousser de rire.
- : « Quoi ? » s’étonnait t’il. Je pouffais
« Non, rien. »
* : Terme
désignant un individu nul dans les jeux vidéos
Chapitre 2
Nous marchions tranquillement dans la foret. Me rappelant à chaque foulé de ralentir. Je m’accroupis, je fis signe à Iakû de venir près de moi et marmonnai
« Tu vois le buisson avec l’arbre là-bas ? » Il hochait la tête. Je continuai
« C’est un camp de base pour les spirits »
- : « Les spirits ? » questionnait-il. Je commentai
« Je t’expliquerai. » Nous avancions rapidement vers le lieu
indiqué puis on arriva
« Installe toi » fredonnai-je. Il s’assit, je continuai
« Les spirits est le nom d’un énorme groupe constitué d’humains qui
ne traquent pas mais plutôt exterminent et protègent la population
des traqueurs. Nous avons un badge qui celui-ci (en montrant la
gravure qui est sur ma veste). Les spirits ou les marcheurs sont peu
nombreux et pour la plupart nomades. Ils forment ensuite d’autres
alliances non-temporaire que l’on appelle les ‘alvés’. »
Un mouvement rapide me fis frémir. Je levai mon bras pour résister
contre le coup.
- : « Toujours aussi fort à ce que je vois. » Sifflait une
voix familière. Je tournai la tête et disais
« Salut Thomas »
Chapitre 3
Il me prit dans son bras en me serrant contre son torse.
« Rah » râlai-je furieusement.
- : « Haha ! » riait Thomas.
- : « Vous vous connaissez bien à ce que je vois, vous êtes homos ? C’est bien pour vous mais épargnez moi ça, je suis là s’il vous plaît. » Ronchonnait Iakû. Thomas se raidit puis éclatait de rire
- :« Qu’est-ce qu’il y a ? » demandait Iakû.
Thomas disait à bout de larmes
- :« Non..Non rien enfin reprenons..alors comme ça tu traînes
avec Cardleuco ? » Iakû commentait intrigué en me regardant
- :« Cardleuco ? » Je me taisais en laissant expliquer
Thomas qui a toujours son humour médiocre.
- :« C’est un célèbre spirit de haut niveau, remarquablement
futé et connu. Cette personne aide beaucoup de gens, toujours
solitaire et qui fait parfois quelques alvés. J’en faisais parti,
je me rappelle encore comme si c’était hier (Il rêvait). Je
pleurai, j’avais les doigts pleins de sang avec les yeux effrayés.
Ce spirit m’a tendu sa main gamine à l’époque ; accompagné
par un grand dadé en me disant « Ça va aller, ne t’inquiètes
pas. » Je ne connais pas son passé, ni ses mystères mais
j’aimerais en savoir plus (En me désignant) . » Il me prit l’épaule, je le repoussai en grognant ; il reprit sans me
lâcher
- :« Malheureusement ce n’est pas moi son préféré. »
« De qui parles-tu ? » interrogeai-je.
- : « Oh, ne fais pas l’innocent ! Tu sais très bien de qui je parle ! Ah mais comment tu t’appelles toi ? » Il posait ses yeux bruns sur Iakû.
Il répondait derechef
- : « Iakû, mon prénom
c’est Iakû et toi c’est
Thomas ? » demandait-il. Je rugis
« Je t’ai déjà dis de ne pas donner ton prénom ! » Thomas
reprit
- : « Il a raison cela pourrait être dangereux de dire son prénom.
Mon nom de code est Thomas Tomate...Mm et si tu t’appelais
Chent ? » Celui-ci approuvait et demandait
- :« Et comment s’appelle ton fameux adversaire que tu
détestes ? »
Thomas fut étonné et surprit en lâchant
- :« Non, c’est un type bien ; c’est pour ça aussi que
c’est mon adversaire. Lui, son nom de code est Xya. »
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