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What Is My Name?

Chapitre 1: Quotidien.

Quand je rentre, des voix inconnues arrivent à mes oreilles, ce sont sûrement des personnes avec qui mon père travaille. J'enlève alors mes chaussures et les déposent juste à côté de la porte d'entrée.

J'ai énormément de la peine pour lui; depuis la perte de maman il est isolé et il fait tout pour passer le plus de temps possible au bureau et sans le savoir il ne me prête plus aucune attention. Donc j'ai appris à ne plus rien lui demander. Néanmoins, il ne me traite pas comme un fardeau et me donne tout ce dont j'ai besoin, il reste quand même distant. C'est sans doute à cause de ma naissance que maman est morte...

Comme d'habitude personne ne remarque mon entrée et j'en profite pour me diriger vers ma chambre.

Je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi mon père ne m'a pas donner de prénom depuis. La première fois que je lui ai demandé quel était mon nom, il y a de cela 6 ans, il m'a dit que je m'appelais《chaton》et je l'avais cru. Mais en grandissant, j'apprenais de plus en plus et mon expérience s'élargissait de plus en plus. Je n'ai peut-être que 14 ans, mais étant une enfant différente et rejetée, la société m'a fait comprendre que le monde extérieur n'était pas fait pour moi.

Avant, quand j'avais des cours à domicile, je passais la majorité de mon temps libre dans la bibliothèque de la maison. C'était comme mon jardin secret. J'avais comme habitude d'y entrer et de sentir le bon parfum de livre. J'ai donc rapidement appris comment écrire, parler correctement, et grâce au livres de romance qui racontait l'histoire d'une princesse et tout le reste j'ai appris comment parler comme une personne des temps anciens; mais cela est une ignorance de mon père. Il se disait toujours que j'était née bien plus intelligente que les filles de ses amis. Et se vantait souvent auprès d'eux tout en me présentant, mais la majorité de ces personnes qui venaient souvent ici n'avaient jamais cherché à se familiariser avec moi, et j'ai pris cette habitude de vivre dans la solitude, même avec un père aimant comme le mien. Je ne me suis jamais sentie à l'aise dans cette maison. Des fois j'avais peur des ménagères qui venaient ici. Ce qui a causé le renvoi de plusieurs d'entre elles et certaines me lançaient des regards de psychopathe.

J'ai à maintes reprises souhaité être dans ces livres de romance et de fantaisie. Ou bien encore dans des livres de romance des vies modernes, ou ma vie serait des plus banale et je rencontrerai mon âme sœur à la fin de l'histoire. Des rêves qui ne se réaliseront jamais... soupirais-je.

Je dépose mon sac sur ma table de chambre et commence à ôter mes vêtements après avoir fermé la porte à clef.

Je mis une culotte jaune et un débardeur blanc, je mis mes sandales et ouvrit la porte.

Je sorti et parcouru le long couloir tout en observant les murs.

Je m'arrête sur un cadre photo et l'observe, comme chaque fois que je passais ici d'ailleurs. Ma mère était si belle comparé à moi qui ne lui ressemblais presque pas. La seule similarité physique que nous avons sont nos yeux mais j'étais persuadée que les siens était plus brillants.

La seule chose de bien à notre différence, est le fait que si je lui ressemblais cela allait attrister mon père plus qu'il l’est maintenant.

Je décale mon regard du tableau et en vois un autre, celui où était ma mère et mon père leur jour de mariage. Comme à mon habitude, je me dis que cela devait rester ainsi avec un enfant autre que moi.

Si je n'était pas née maman serai toujours là.

Sans savoir comment je sentis un liquide glacial couler sur mes joues. Normalement je ne devais pas pleurer puisque j'étais habituée à la tristesse.

• Tu es inutile dans ce monde!

NON!!!

• Tu ne devrais pas vivre.

Pourquoi?!

• Ouah, qu'est ce que tu as fait pour que tes parents soient dégouté de toi au point de ne pas te donner de nom?

Arrêtez de vous moquer de vous moquer de moi!

• Oh et elle va se mettre à pleurer! Ouin ouin ouin!! Haha haha...

Trou noir...

***

Je n'ai jamais souhaiter vivre comme ça. Cela fait-il vraiment une différence que je n'ai pas de nom? Pourquoi papa ne m'en a pas donne un ? J'aurai tellement voulu être comme les autres et pouvoir vivre une vie normale!

Je me retrouvais dans cette pièce noire que j'ai souvent l'habitude de voir, où j'aperçu une lumière blanche mais elle se dissipe soudainement avant même que je ne fasse un pas. Et puis une silhouette méconnaissable apparaît, on dirait celle d'une femme. Je voulais bouger, courir jusqu'à elle pour voir son visage, le fait était que je croyais que c'était ma mère, mais mon corps était hors de mon contrôle, mais quand je la vis bouger, je commença à courir.

Mais tout comme la lumière précédente, elle disparut aussi. C'est alors là que je reparti dans mon sommeil, cette fois ci, je me trouvais dans une chambre. Ça avait une odeur qui m'était familière...

Je pus distinguer ensuite que c'était celle de l'hôpital, d'ailleurs je déteste cette odeur dégoûtante.

J'entendit une voix en dehors de la pièce, ce qui m'intriguait. Ce pourrait il que ce soit quelqu'un qui se parle à lui même ?

Au moment où je voulu me lever, le côté droit de ma poitrine me fit intensément mal à l'intérieur. Mais je ne pouvais pas faire sortir un cri de douleur.

Donc, je resta tranquillement couchée en attendant qu'un docteur ne vienne s’occuper de moi.

Comme si on avait entendu ma pensée, j'entendis le bruissement de la porte et quelqu'un y entra. Mais je ne vis pas la personne.

Pour être honnête, j'avais peur. Peur que ce soit des personnes qui me détestent et qui viennent me huer dessus. Peur que ces personnes me veuillent du mal. Et surtout peur que ce soit une autre de ces personne qui se moque de moi à cause de ça.

Je ne pouvais toujours pas contrôler mes mouvements. Je n'arrivais même pas à bouger mais la seule chose que je fis c'est de fermer mes yeux tellement fort tout en souhaitant qu'ils ne s'ouvrent jamais...

"Ah, vous êtes réveillée." Je fus soulagée à l'entente de la voix du médecin de mon père. "Ne vous précipitez pas, mademoiselle, votre père vient de me contacter en me disant qu'il était à une réunion importante et que le chauffeur viendra vous chercher." Continua-t-elle.

"Et pourquoi est-ce que mon papa vous le dirai?" Demandai je sur un ton glacial. Je suis au courant qu'elle ne m'a jamais critiqué mais c'est ma nature et ça restera ainsi.

Mais il ne sourcilla pas une seule fois, je présume qu'il est habitué. "Il m'a demander de vous le dire une fois que vous vous serez réveillée." Répondit il.

Il s'assit et se mit à m'examiner. J'avais encore une autre question.

"Pourquoi est-ce que je suis ici?" Je lui regarda droit dans les yeux après qu'il ait fini ce qu'il faisait.

"Je suis désolé mademoiselle, Monsieur à expressément demandé de ne pas vous le révéler"

Je pâli encore plus. "Pourquoi?" Fut la seule chose que j'opta à dire.

" Je ne sais pas." Rétorqua-t-elle. "Je crois que vous pouvez vous relever." Ce que je fit. Je me senti plus souple.

Quelqu'un toque à la porte et je présume que c'est le chauffeur dont le médecin parlait.

Il entra sous l'autorisation de celle ci et se dirige directement vers moi.

......***......

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Chapitre 2: Choque.

Comme après chaque fois que j’avais un rendez-vous à l’hôpital, le personnel prenait soin de moi comme ci je n’était qu’un enfant. Mais je ne me plaignait pas. Ce n’est pas que je n’apprécie pas, c’est juste que je ne connais pas me plaindre. Depuis que je suis petite, et qu’on ne faisait que m’embêter à cause de mon grand défaut, j’ai appris que les adultes ne pouvaient pas penser comme des gens compréhensible. En gros ils te disent toujours qu’on te taquine et que ça va passer bien après. Donc je me suis dit de ne plus jamais me confesser à personne, parce que personne n’arrivera à me comprendre.

J’allais me prendre de l’eau dans la cuisine quand j’aperçu mon père au téléphone. Il parlais de quelque chose que je n’arrivais pas à entendre. Tout ce que j’entendais c’était les mots " maladie ", " foi ", et " elle ". Je n’en avait rien à faire et entendit qu’il finisse sa causette. Quand il eu fini, je pris le réflexe de lui jeter un coup d’œil et ce que je vis me choqua. Cela faisait depuis 10 ans que je ne l’avais pas vu ainsi, le visage pale et triste mais ce qui me fit le plus mal au cœur était ce liquide qui avait fait sa route tout le long de ses yeux à son menton.

Je me retourna et appuya ma poitrine, comme pour vérifier  si mon cœur battait toujours, ce qui à l’évidence le faisait.

Mon père n’était pas un homme vieux et ridé, au contraire, c’était un homme qui avais 39 ans donc en l’occurrence, presque 40 ans et il était beau, très beau même, ce n’était pas un homme froid mais il était assez distant avec tout le monde - je présume après le trépas de ma mère - mais il est attentionné et gentil. Malgré le fait que ce n’est pas un bon père, il essaye de tenir bon et il travaille dur. Je me demande pourquoi des fois je ne fait que le mépriser et n’essaie pas de le comprendre.

Je fut tirée de mes pensées en le voyant dépasser la cuisine, à mon plus grand désarroi, il me regarda. Je ne vit plus aucune larme et en déduit qu’il les a effacer.

Pourquoi essai-t-il de me le cacher? Peut-être est-ce le fait que un homme ne pouvais pas montrer sa douleur à sa fille? Ça peut être ça...

Je le vis me sourire tendrement avant de s’en aller sans dire un mot. Pourquoi ? C’est la première fois qu’il fait ça, d’habitude il me bombarde de question au quels je ne peux pas mentir. Bref, je ne dois pas y prêter trop d’attention, après tout tout le monde à ses humeurs.

Je pris une bouteille de jus dans le frigo vu que je n’avais plus envie d’eau. Quand j’entrepris de le verser dans mon verre, la main que je tenais le verre avec, se paralysa encore une fois et je fis tomber le verre, qui fit un bruit assourdissant et à qui les débris maintenant éparpillés au sol manquaient mon pied gauche. Au même moment mon père vint aussi vite que le verre était tomber quand le son avait retentit. Je me tourna vers lui attendant à ce qu’il me gronde comme à chaque fois que cet évènement avait lieu.

Mais sans crier gare, il me prit pas l’épaule et vérifie si j’allais bien tout en me lançant des mots comme "tu n’as rien?" Et "quelque part te fait mal?".

Quelque chose cloche aujourd'hui, ou bien c’est mon imagination qui me joue des tours? Mais non, c’était bel et bien réel. Ça me remplie de joie de voir que mon père ne me fait rien à cause de ma maladresse. Je lui souria - quelque chose que’je faisais rarement - tout en le rassurant que j’allais plus que bien. Son regard inquiet se calma un peu et je perçu aussi une lueur de soulagement dans ses yeux.

Je voulu prendre le balai mais mon géniteur me stoppa net.

"Laisse. Je vais le faire." Dit il en prenant l’objet en question dans mes mains.

Un autre choc aujourd'hui. J’ai cru qu’il blaguait mais il le fit vraiment. Il est vrai que les servantes sont parties pour ce week-end pour voir leur famille comme à chaque fois mais il y avait bien une orpheline qui habitais ici et qui faisait toujours tout ce que mon père lui demandai de faire. Donc il pouvais bien lui demander de balayer les débris.

J’avais tout de même remarqué qu’elle avait une certaine àttirance pour lui. Elle était gentille et faisais parti des ménagères qui ne se moquais pas de mon défaut. Mais l’écart d’age entre elle et mon père était trop grande, je dirais même 17 ans. De plus mon père ainsi que moi n’oublierons jamais ma mère - néanmoins le fait que je ne l’ai jamais vu de face -. Et puis ce n’est pas à moi d’en décider mais à mon père, donc je ne m’attarde pas vraiment dessus. Je reporta mon regard sur montre qui avait à présent fini. Il se mit à me regarder intensément ce qui me gêna. Je cru qu’il n’allait pas me parler et qu’il allait s’en aller comme il y a pas longtemps mais ce fut tout autre chose, chose étrange qui se rajoutait à cette journée tout aussi étrange.

"Hum est-ce que tu as quelque chose de prévu ?" Il passa sa la  derrière sa tête et se gratta la nuque.

Je répondit après un court moment de silence.

"Non."

"Alors tu veux bien m’accompagner faire un balade?" Me demanda-t-il avec insistance.

Je ne vois pas de mal à faire une petite balade avec mon père même si ça fait longtemps que on l’avait fait.

"Pourquoi pas ?" Répondis-je contente.

Il me sourire encore.

"Va te changer alors, il n’est que quatorze heures, ne te presses pas, on a tout notre temps."

J’hocha la tête et m’en alla dans ma chambre, je pris une douche froide - chose que je fais tout le temps avant de sortir -. Quand j’eu fini, je mis un débardeur bleu ciel, un collant noir et une culotte-jean bleue océan. Je mis une Air Jordan et j’essuya mes courts cheveux et les laissant ainsi.

Sans oublier mon téléphone, je descendit rejoindre mon père qui était assis sur une chaise au salon les yeux fixés sur son telephone.

Il avait opter pour un jean bleu, un haut blanc, une jacket jean assorti à son pantalon. Il avait mis une Nike rouge. Et ses cheveux étaient comme d’habitude.

Il me remarqua tout de suite comme si il avait soudainement eu un nouveau pouvoir permettant de repérer n’importe qui.

"Je vois que tu as fini." Fut la seul chose qu’il me dit.

J’hocha la tête.

"Allons-y!"

Je perçu une teinte excitation dans sa voix, ce qui me fis sourire sans pouvoir me contrôler.

"Oui." Répondis-je tout aussi excité que lui.

Quand il m’avait fait la proposition de cette balade, je croyais que c’était un de ses chauffeurs qui allait nous déposer quelque part. Mais quand nous sommes sorti, je ne faisais que le suivre donc j’ai eu - pour l’eniéme fois - un autre choque de ma vie.

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