Je ne pense pas qu’on peut atteindre l’âge de 21 ans (mon âge actuel) sans se demander : pourquoi on grandit ? On passe par des moments où on aimerait tous redevenir petits à l’époque où nos seules préoccupations étaient « est ce que je vais pouvoir rentrer à la maison à temps pour pouvoir regarder le nouvel épisode de Dragon Ball Z ? » ou bien «  ma mère me laisserait elle aller jouer aujourd’hui avec mes amis ». Hélas, ce n’est plus les questions que je me pose aujourd’hui. Une vie plein de stress, de futur inconnu et non assuré, telle est la vie de la plupart de nous, les enfants d’hier, aujourd’hui. C’est, évidemment, ce que Dieu a voulu qu’il nous arrive et je l’accepte, mais je ne peux pas m’empêcher de vouloir exprimer à quel point je n’aime pas grandir. J’aurais souhaité rester toujours jeune, très jeune. J’ai tellement de bon souvenirs de mon enfance que je vais certainement oublier avec le temps car je vais un jour devenir vieux et cela me déchire le cœur rien que d’y penser. Je profite donc de cette occasion pour écrire dans quelques lignes des souvenirs qui vont sembler pour la majorité des lecteurs (si il y’a des gens qui sont entrain de me lire) totalement insensés et incompréhensibles et c’est normal. Je veux juste ne pas risquer de perdre de tels souvenirs donc je vous les pose ci dessous:

1 - Je me rappelle de mon premier jour à l’école, j’étais accompagné par mon père et en arrivant devant le portail de l’école je vois plein de petits enfants entrain de pleurer comme s’ils étaient à un enterrement. Effet de groupe, je commence à pleurer aussi. Qu’est ce qu’on était innocents.

2 - Je me souviens du jour où mon père m’avait donné 10 euros (somme énorme pour un gosse de 7 ans) et que je suis allé à la salle de jeux pour y jouer avec mon argent. J’étais trop content et les autres enfants me demandaient d’où j’ai ramené l’argent. Ils m’ont même soupçonné de l’avoir volé à mes parents. J’ai jamais été aussi content de mon père de toute ma vie.

3 - Je me rappelle quand j’étais avec mon cousin devant chez moi à 10 heures du matin en train de jouer au lieu d’aller en cours. C’était le premier cours que je sèche. J’avais 6 ans.

4 - Je me souviens du jour … celui la il est dur à écrire car il réanime une rage tellement forte en moi….. je me souviens du jour quand mon père frappait ma mère devant moi, gosse de 13 ans, sans que je puisse faire la moindre chose à part regarder ma mère pleurer en me regardant avant un regard désespéré à ce que j’interviens mais je suis resté là bas entrain d’assister à la scène sans bouger entrain de pleurer comme un lâche. Si cette scène se répétait devant moi 1000 fois, je l’aurais tuer 1000 fois sans la moindre hésitation. Hélas, on ne peut pas remonter le temps… Aujourd’hui que je suis mature, grand et capable de prendre ma revanche sur lui, je n’arrive pas. Je n’y arriverai jamais. Si comme par pur hasard il y’a un lecteur qui passe par ici et veut connaître toute mon histoire avec lui, qu’il m’envoie un message pour me le dire et je le ferai avec plaisir.

5 - Je me souviens quand c’était à la mode de mettre des lettres d’amour ou d’affection envers quelqu’un devant la porte de sa maison. Je devais avoir 10 ans.. Ce jour la j’ai écris une lettre pour dire à mon ami combien je l’aimais et qu’il était une personne importante dans ma vie. Il l’a lu, m’a remercié et tout s’est bien passé. Le lendemain à l’école, un camarade de classe vient me voir me montrant une lettre et me dis qu’il l’a reçu de la part de XXX (le nom de mon ami à qui j’ai écris ma lettre) et donc a commencé à la lire. Vers la fin de la letttre, il avait écris exactement la phrase suivante : « je t’aime plus que XXX (mon prénom) ». C’était la première fois de ma vie que je reçois une telle douche froide dans mon dos. Je n’irai pas à dire que c’était de la trahison mais ca m’a fait mal pendant plusieurs jours j’avais complètement perdu le goût de la vie… c’était horrible.

J’ai largement plus de souvenirs que ce que je viens de mentionner ci dessus. Mais c’est surtout des souvenirs qui me font super mal au point que rien d’y penser je me retrouve dans un état d’angoisse horrible donc je ne préfère pas les citer ici.

Je sais pas comment conclure. À vrai dire la rédaction n’a jamais était mon point fort. J’espère que vous avez apprécié me lire. Merci.