Enceinte !? Non ! Ça ne peut pas m'arriver à moi !!"

Incrédule je contemple de nouveau ce maudit test de grossesse qui va changer ma vie à tout jamais  et qui symbolise le début de ma descente aux enfer. D'habitude si méticuleuse dans mes moindres fait et gestes je sent que tout m'échappe. Je ne contrôle plus rien ,j'ai beau faire et refaire le test en quête d'une possible erreur aussi infime soit-elle le résultat reste invariablement le même : positif. Le verdict est tombé, impossible de faire marche arrière. En gros j'ai merdé sur toute la ligne voilà !

Assise par terre à coté du WC , le résultat du Test bien en main, je ferme les yeux pour mieux remettre mes idées en place. J'essaie de réflechir à la meilleure stratégie à adopter pour m'en sortir car je ne sais que trop bien ce qui va inévitablement se passer si je ne trouve pas rapidement la solution pour faire passer la pillule à mes parent.   S'ils découvrent maintenant que je suis enceinte Je peut dire adieu à ma belle vie de petite princesse surprotégée et ils n'hésiteront pas à me jeter à la rue et je sais très bien ce qui m'attends par la suite : je ne m'en sortirai pas. Imaginez ! Une fille de 17 ans n'ayant pas de boulot, pas de foyer livrée à elle même et de surcroit avec un enfant dans les bras quel avenir lui restait'-elle ?

  L'image d'une vulgaire prostituée en train de se trémousser dans les bars et de se faire tripoter par de vieux mains crasseux me vient à l'esprit et j'en ai le haut le coeur, je déverse tout le contenu de mon estomac dans les toilettes . Je tire la chasse d'eau et reste un moment allongée près de la cuvette des W.C en attendant que ses terribles  nausées passent. Après de longues minutes je me résoud enfin à me mettre debout puis me rince le visage dans le lavabo. Je vois mon reflet à travers le miroir et cela me déplait fort, je ressemble à un zombie : les cheveux en bataille, les yeux rouges les mains tremblante, en examinant ma silhouette, La vérité me saute au visage : Je ne suis pas prête à affronter le monde extérieur. Je parait beaucoup trop frêle, trop innocente je ne peut pas me débrouiller sans y sacrifier ma dignité. 

  Je suis consciente d'avoir fait une grosse connerie. comme la plupart des jeunes de mon âge je n'ai pas écoutée les conseils de mes parents et je n'ai fait qu'à ma tête. Curieuse de connaitre la sexualité je n'ai pas hesitée à ouvrir mes cuisses au premier venu qui s'y proposait et maintenant je dois payer très cher et seule les pots cassé. Il est inutile de prévenir le père de ce futur bb puisque je sais déjà qu'il n'assumera pas ses responsabilité. La réalité est que, Entre nous deux il n'y a que du sexe et rien d'autre. de toute façon, il ne pourrait pas me sortir de ce merdier car tout comme moi il vit au crochet de ses parents.. D'ailleurs Si ses derniers apprennent qu'il vient d'engrosser la fille du pasteur tant respecté et reconnu de la région il risque de se retrouver également  à la rue et comme vous le savez deux gosses livré à eux meme ne constituerai qu'un danger pour la société. Le connaissant il renierait les faits, ce qui ferait tomber ma famille en disgrâce alors pourquoi lui parler de ma grossesse ? Non ! Il faut trouver autre chose. Il faut que je sorte la tête haute de ce merdier dans lequel je me suis fourée . l'Avortement ne fait pas partie de mon vocabulaire. Qu'il pleuve, qu'il neige Cet enfant verra le jour. Le mal est  déjà fait, je ne vais quand même pas agraver mon cas et peut-être ma santé en  courant un si gros risque. Non, il faut trouver autre chose. Une porte de sortie, une bouée de sauvetage mais quoi ?

  Pour une raison que j'ignore J'ai décidé que mon enfant verrait le jour ici, dans cette maison familiale même si je devrais user des pires stratagème pour y arriver. Hors de question d'être jetée dans la rue et d'élever un petit clochard. Il bénéficiera des meilleurs éducation et des meme privilèges que sa mère. Il sera acceptée et élevé par mes parents eux mê

me, et pour arriver à ce résultat je dois mettre sur pied un plan en béton. Je n'ai plus le choix, c'est une question de survie.

Je dois vite remettre mes idées en place car dans moins d'une heure je dois descendre pour le dîner. Chez nous, on mange en famille, tous ensemble et c'est obligatoire. Pour ma part je me passerai volontiers de ses repas interminable qui ressemble plus à une salle d'interrogatoire qu'à autre chose mais bon, dans la famille l'apparence c'est ce qu'il y'a de plus important. mon père est très à cheval sur les règles ainsi que les valeur familiale, donc s'absenter pour le dîner est clairement inenvisageable.

Avant d'aller plus loin, laissez moi vous présenter ma famille : elle est composée de 4 personne : moi, mes parents et Théo.

Mon père ,Ravier, considéré par tous comme comme étant un modèle de sagesse et de vertu fait partie des hommes les plus influent de la région, . Très respecté de tous, il se montre toujours aimable en société, mais en privé il se comporte comme un véritable paranoïaque et croyez moi, je n' exagère pas en disant cela. très obsédé par son image, il met un point d'honneur à ce que tout soit parfait autour de lui et cette quête de la perfection affecte sérieusement ma vie et m'empêche de m'epanouir pleinement étant donné que je suis obligé de suivre des règles stupides qui ne me correspondent pas du tout.

Ma mère, elle est le modèle parfait de la femme au foyer (soumise, qui n'ose jamais élever la voix devant mon père) mais ne demeure pas moins autoritaire pour cela. Elle dirige la maison d'une main de fer. 

Moi, Acna, je suis fille unique, au grand desespoir de mon père qui aurait fait l'impossible pour avoir un petit garçon à la place.... Mais bon, je suppose que Dieu l'a trouvé assez orgueilleux comme ça et à décidé de calmer ses ardeurs en lui envoyant une fille à la place tout en lui privant de toute chance de procréer à nouveau... 

Pour rectifier le tir, il a prit sous son aile Théo, le fils de son cousin éloigné. Théo est de 4 ans mon aîné . lorsqu'il est arrivé à la maison j'avais 10 ans et on s'est tout de suite bien entendu. Il a toujours été doux et très gentil envers moi , mais je n'ai jamais pu le considérer comme un ami car sa présence me troublait, je ne sais même pas pourquoi. Aujourd'hui encore ce sentiment n'a pas changé, et plus le temps passe, plus il s'accentue.

Théo est un véritable régal pour les yeux, il est beau, de couleur chocolat, des yeux d'un noir profond, une bouche sensuel, de très grande taille... Il est aussi beau de l'extérieur que de l'intérieur,... Le fils parfait que mon père aurait aimé avoir.

Ensuite il y'a la servante et le gardien qui sont en réalité deux commères engagé par mon père pour nous épier.

Pour s'assurer que nous ne nous égarions pas sur la voie de la perversion, tout les soirs avant d'aller nous coucher nous devons nous confesser auprès d'un prêtre que mon père fait venir exprès afin de nous "purifier" comme il le dit si bien. parfois je pense que cet homme n'est pas seul dans sa tête. Obliger sa famille à se confesser tous les soirs, quel homme sain d'esprit ferait cela ? Imaginez donc un peu la gêne que j'ai ressentie lorsque, après avoir goutté au plaisir charnel pour la première fois j'ai du mentir a ce prêtre dans la même soirée.

C'est à partir de ce jour là que j'ai commencé à entretenir une double vie. Au commencement, c'était difficile de le cacher mais plus le temps passait, plus je me plaisait dans cette situation et ça ne me dérangeait plus de mentir au prêtre et de tromper mes parents, tant que je pouvais faire ce que j'aimais et me sentir libre ne serait-ce que pour un bref instant.

Le sexe était une manière pour moi de me défouler, de m'amuser. c'était devenue une arme de rébellion entre mes mains, ce n'était que comme ça que je pouvais enfin être moi-même, J'en suis devenu accro et il était hors de question que ça s'arrête. Ainsi, pour pouvoir protéger cette vie débauchée que j'entretenais, Je devenais de plus en plus rusée, j'agissais de manière irréprochable devant mes parents pour ne pas réveiller leur soupçons et avoir ainsi plus de liberté. Petit à petit, Mentir était devenu pour moi quelque chose d'indispensable et je m'exerçait à le faire avec aisance, c'est ainsi que je suis devenue au fur et à mesure, sans m'en rendre compte, une manipulatrice.