Préface

Bonjour a vous chère lecteurs, je me présente je suis une adolescente normale mais on m’a dit que j’avais un style particulier. Je suis passionnée d’écriture depuis mon plus jeune âge et j’écris beaucoup de texte assez explicite. Je ne dévoile pas mon âge car il ne peut être vraiment précis car je compte m’investir énormément.

Alors j’ai décidé d’écrire un livre basé sur « Utopie » de Tomas More. Cette histoire sera dans une île éloignée, et protégée par les forces des familles royales, impériales encore existantes.

Je me base sur les idées d’un rêve, évidement cela sera romancier. Je vous promets de l’amour, de la jalousie, de la magie, une school Life, de l’intrigue, de la mythologie et du passé. C’est une histoire mouvementée est passionnée a la fois.

J’écris cette histoire pour plusieurs raisons, la première car je voulais exprimer mon point de vue et pour être reconnue peut-être un jour comme romancière ça serait mon plus grand rêve, bref ce n’est pas le sujet et je ne pense pas que cela vous intéresse. Deuxièmement pour me divertir durant mes heures perdues. Enfin pour partager une façade de moi dont peu connaisse l’existence.

Voilà fini la parlotte bonne lecture.

Chapitre 1 :

« Tout ira bien ? » me demande ma mère. Je lui réponds que maintenant je dois m’envoler du doux nid qu’elle m’a confectionné depuis petite. Je suis consciente que je ne vais que rentrer en seconde mais j’ai une envie de liberté, de nouveauté et d’indépendance. Je mets ma main sur l’épaule de ma mère pour essayer de la rassurer.

« Maman ne t’inquiète pas, si ça se trouve je ne serais même pas prise, c’est juste une visite. De plus je rentrerai pour les vacances c’est promis. »

Elle me regarde avec de la fierté dans les yeux ce qui lui donne un côté très maternel. Elle pousse un soupir de soulagement et me répond un tout petit : « Je sais, mais tu as tellement grandi. »

Je savais qu’un jour cette phrase me ferait l’effet d’un poignard. J’ai un sentiment de culpabilité envers elle. Ma mère s’approche de moi. Et m’enlace tendrement avec son aura protectrice  qui a le don de m’apaiser.

Au début de l’année nous avons découvert que notre petit collège avait été sélectionné pour visiter le lycée le plus prestigieux du monde «Βασιλεία » la prononciation est Vasileía   et signifie « règne » en grec. Nous avons été bouche bée de savoir qu’un des petits collèges de France, et le nôtre a été tiré au sort à la loterie annuelle. βασιλεία organise un jeu de hasard où ils placent chaque collège d’un pays dans plus de deux cent urnes. L’heureux élu sélectionne la meilleure classe et embarque pour Olympe. Normalement les élèves passent un test et on peut avoir la chance d’intégrer ce rêve éveillé. Qu’est-ce qui différencie ce lycée des autres ? Les familles royales et impériales du monde entier y placent leurs descendants, certains politiciens ont réussi a accéder a cette éducation stricte. Mais malheureusement il y a une infime partie de personnes lambdas qui y sont admises. Quand on étudie là-bas on devient l’Elite.

Je n’ai pas la prétention de me proclamer gagnante mais j’adorerais être l’une de ces étudiantes. L’établissement est au sens propre un château. Si j’arrive à avoir la moyenne je suis admise mais même à 0,1 point tu es recalé, mais tu seras accepté dans tous les plateformes de ton pays avec ce résultat.

Je m’avance vers le bus qui est censé nous emmener a l’aéroport de Paris, Une semaine là-bas toute fraîche payée. Malheureusement plus de vingt heures de trajet, six heures de route et quatorze heures de vol. La question est, comment va-t-on faire pour se supporter autant de temps ensemble ; déjà entre nous c’est pas l’extase mais avec notre professeure d’anglais « useless girl » et notre professeur de français Madame Moufle, notre enseignant d’histoire géo EMC monsieur Steward et notre enseignant principal Vanta…

Nous entrons tous en pyjama hilarant, les garçons en Pokémon, certaines filles en licornes. Mon groupe d’amis porte plus des tee-shirt normaux, personnellement j’ai une grande chemise bleue large. Il y a un brouhaha intense on ne s’entend même plus penser : les garçons crient dans tous les sens, les filles regardent leurs réseaux sociaux, les profs, eux, se plaignent du bruit et enfin mon groupe écoute une playlist partagée que l’on commente en temps réel. Beaucoup se sont déjà endormis, les profs font des tours de garde, il n’y a plus que Lisa et moi debout. Je m’amuse à prendre des photos de mes camarades qui sont assoupis. Une fois retournée à ma place je ne sais plus comment gérer mon temps avant de m’endormir. Alors je prend une gélule que le médecin m’a donnée pour faciliter l’endormissement. Je tombe dans les bras de Morphée.

Le voyage en bus était assez banal sans grand événement particulier à retenir. Nous montons dans l’avion avec des dispositions bien précises, je suis a côté d’Eloïse alors cela me convient. Nous regardons ensemble un film. Mais elle s’endort vu qu’elle estime que six heures de sommeil ce n’est pas assez. J’enlève ses écouteurs de mon oreille et je vois quelques films défiler sur ma tablette de bord. Soudain un thriller attire mon attention. Un film qui a été sponsorisé par l’académie, je clique pour le visionner. C’est un documentaire sur la mythologie grecque. Je l’analyse pour mieux comprendre pourquoi ils l’ont financés.

Mais ma rabat-joie de prof d’anglais me retire mes écouteurs.

« Arya enlève moi ces écouteurs immédiatement, il y a onze heures de décalage. Repose-toi car on va arriver à sept heures et on aura pas beaucoup de temps pour se reposer. »

J’acquiesce et je commence a m’endormir, le médicament me fait encore un peu effet alors j’en profite.

Nous déposons nos affaires à l’hôtel et nous nous approchons du port. Un Yacht somptueux nous attend. Nous regardons ce luxe ébahis par la différence sociale qui nous sépare. Il y a dix-neuf classes du monde entier en plus de la nôtre c’est incroyable. On entend de l’arabe, de l’anglais, du coréen et du japonais. Mes amies rigolent et regardent les garçons qui sont à leur goût. On débarque enfin sur l’île. Elle n’est ni trop grande et ni trop petite, aussi grande que Monaco. Le luxe est présent de partout. La façade blanche et dorée des murs du palais, les grands vitrages, les lampadaires, et les diamants en haut des piques.

Je peux sentir la nervosité de chacun de mes camarades et des autres élèves. Je respire doucement pour essayer d’enfouir mon stresse. Nous entrons dans le hall et il nous aurait fallut des lunettes de soleil tellement c’est éblouissant cette couleur dorée qui s’étend sur les murs les lustres ornés de pierres précieuses, les escaliers sont si lustrés qu’on peut y voir notre reflet, puis les tempes lisses sans oublier les fresques dessinées au plafond qui sont somptueuses. Nous voyons quelques étudiants passer, ils nous saluent, tous ont l’air amicaux. Une interprète viens vers notre classe. « Bonjour tout le monde, je me présente: mademoiselle Diane. Enchantée veuillez me suivre s’il vous plait. Je vais vous faire visiter. »

Nous faisons le tour de l’établissement mais  nous n’avons pas pu visiter toutes les salles voir même aucune. Le self et les cours sud et nord sont interdits aux visiteurs. Je suis un peu déçue.

Nous retournons dans le hall, des tables étaient installées. Nous nous asseyons, et nous regardons nos sujets. Les questions portent plus sur la mythologie, la géopolitique, la vie personnelle la philosophie et l’éloquence. Je réponds aux questions un peu bizarres mais pertinentes. J’ai la question « Qu’est-ce que représente l’être humain pour vous ? » Je fais une thèse assez pessimiste. On va visiter nos chambres les résultats seront annoncés a notre départ.

Nous sommes devant les résultats, je suis assez excitée ( plus que stressée). J’essaye de trouver mon nom, je n’y arrive pas. Je suis un peu déçue. Tout le monde défile mais j’essaye une dernière fois de regarder. Je vois un étudiant arriver vers moi.

« What’s your name ?

-My name is Arya Brown. »

Il me pointe alors une liste de l’autre côté. Je m’avance vers le morceau de papier. Il ya bien mon nom d’écrit.

Je pousse un petit cri de joie. Je me retourne pour vérifier si l’inconnu est toujours là, pour le remercier mais il a disparu.