(Tout d'abord, je tenais à vous dire que j'ai écris cette histoire lors du confinement de 2020, juste pour raconter ma vie de lycéenne... Bref ! Je me dois de m'excuser d'avance pour les fautes d'orthographe ou les fautes de frappes que je n'ai pas pris temps de relever et de corriger.🙃)
Bip.Bip.Bip.
Je cherche à tâtons cet horrible - ou devrais-je dire ce saleté - réveil. Mes doigts glissent sur la surface de l'écran pour désactiver l'alarme.
La nuit a été tellement longue et épuisante. Mon cerveau a voulu réfléchir une bonne partie de la nuit. Divaguant sur des sujets plus au moins stressants concernant ma rentrée.
Effectivement aujourd'hui c'est ma rentrée. Ma rentrée, car je viens d'emménager dans cet appartement avec mon oncle, qui est partie depuis quelques jours, étant militaire il n'a pas pu m'emmener aujourd'hui. J'ai hâte qu'il rentre pour qu'on puisse se faire une journée tous les deux.
Lorsqu'il rentre de mission, il fait tout son possible pour que la journée qu'on passe soit aussi mémorable, les unes des autres. Sans oublier, les délicieux restaurants, les fêtes foraines et surtout les balades sur la plage.
Bref, ce mois-ci, il ne rentre pas du tout. Pour mon plus grand malheur, je vais rester seule. Je vais devoir gérer les cours, l'appartement et les courses. J'ai envie de dire, que cela ne change pas mes habitudes, depuis petite, je possède la même routine. Mais cette fois ci se sera une routine fixe...
En plus de ça, j'ai un mois de cours à rattraper, afin d'être au même stade que les autres élèves. Depuis mes quatre ans, ma scolarité est perturbée, tout ça, à cause de mes parents. C'est étonnant ! Mais ma vie est composée de choses surprenantes, des surprises les plus sarcastiques.
Passons, il faut que je me lève sinon j'ai de grande chance d'être en retard ! Ayant pris ma douche hier soir, je me fais juste une petite toilette pour être propre. J'enfile mes sous-vêtements, puis m'habille d'un jean noir et d'un haut fluide en dentelle blanche. J'ondule mes cheveux et me maquille légèrement, une couche de mascara suffira.
Voilà, enfin prête !
Je vérifie pour la millième fois que je possède toutes les choses nécessaire pour mes cours. J'enfile mes converses basses noirs et ma veste en jean. Pour un mois d'octobre, le temps est plutôt agréable.
Il est l'heure pour moi de partir, j'attrape mon sac à main et un paquet de cookie, que j'avais préalablement déposé sur le comptoir de la cuisine. Je quitte l'appartement en fermant la porte d'entrée. Balançant mes clés dans mon sac, je sors du hall pour me diriger vers mon nouveau lycée.
J'ai tellement hâte de voir le nouveau lycée dans lequel, - cette fois - je vais pouvoir étudier toute l'année. C'est une nouvelle étape pour moi et pour ma vie future. Une nouvelle année enrichissante pour mon avenir.
Cependant, je suis tout de même stressé, je ne sais pas sur qui je vais tomber, bonne ou mauvaise personne et ça m'a perturbé toute la nuit. D'un côté, je me dis de ne pas m'en préoccuper et de vider cette pensée de ma tête, mais d'un autre côté, je me dis que je devrais songer à y penser, me méfier. Je ne veux pas être le fardeau d'une classe entière. Le harcèlement ravage un nombre incalculable de jeune ado, dans le monde entier, et je ne veux pas en faire partie ...
De plus, je porte une certaine culpabilité de la part de mes parents...
Je suis devant le lycée. Je regrette toute de suite d'être venue, même si je savais d'avance que je n'avais pas le choix d'y aller. C'est pire que la Cinquième Avenue de New-York. Les cars roulent à une vitesse affolante. Je me sens comme spectatrice sur un terrain de formule un. Les voitures ne laissent passer aucun piéton, et certain trouve le plaisir d'engueuler les lycéens qui y passent.
On croirait rêver !
Je continue ma route, sinon je vais vraiment arriver en retard.
C'est une autre histoire pour renter dans le lycée. C'est exagéré de la part des parents, lorsqu'ils disent que les enfants n'aiment pas le lycée. J'ai la preuve du contraire devant mes yeux, ils se bousculent tous pour rentrer à l'intérieur.
Je me rends directement au bureau du secrétariat, mon oncle m'a dit que j'aurais des papiers à remplir en arrivant. Quand je rentre dans le bâtiment, mes yeux s'écarquillent en voyant la longue file d'attente, heureusement que je suis arrivée en avance.
Une demi-heure que j'attends pour avoir mes papiers, dans dix minutes les cours commencent. Je vais définitivement arriver en retard.
Je fixe les aiguilles de ma montre, et les dix minutes passent à une vitesse folle. La sonnerie retentit dans la pièce et comme par magie, les élèves devant moi disparaissent tous. Je ne sais pas si c'était un test de patience ?
La secrétaire me sourit, lorsque je rentre dans son bureau, je me présente et elle me fournit par la suite plusieurs documents à remplir à l'aide de mes parents.
Laissez-moi rire !
À l'aide du plan qu'elle m'a donné, je vais en direction de la salle où les élèves se réunissent, - qui est remplie - un peu plus loin du bâtiment. Maintenant, il faut que je me trouve une place. Quelque chose me dit que la tache va être beaucoup plus compliqué que je pensais.
Je tourne en rond, cela fait déjà quatre tours de salle que je réalise. J'y mets vite fin et me dirige vers le préo, que j'avais repéré avant d'entrer. Il y a des personnes qui parlent mais il n'est pas rempli. En passant, un groupe de garçon me regarde passer, à tour de rôle.
J'avance un peu plus loin pour être seule, au calme, et m'assoie à même le sol.
Ce sont toujours les mêmes documents chiant à remplir. Et comme depuis longtemps, je raconte ma vie tout en mentant. Cela me fait souvent rire de raconter une autre vie en parlant de mes parents ! En déchirant le papier de la cantine, tous les regards se tournent vers moi. Je les regarde intriguée. Il ne me sert à rien, car j'habite à dix minutes du lycée.
Ensuite, je regarde mon emploie du temps, les horaires sont cool, pour une adolescente en seconde !
Dix heures le lundi, onze heures le mardi, huit le mercredi et neuf le jeudi et vendredi. Par contre je finis à dix-huit heures le mardi et jeudi. Je range mon agenda dans mon sac. Il me reste encore deux heures à perdre, alors je me lève et décide de faire le tour des bâtiments tranquillement. Je n'ai pas envie de me perdre et encore moins de faire mon entrée en retard.
En découvrant ma prochaine salle de mon cours d'espagnol, une grimace se dessine sur mon visage. Je hais l'espagnol, quand j'étais plus jeune, je me débrouiller, mais je ne sais plus si je possède les bases ...
Les couloirs sont sombres, il n'y a que des faibles néons qui n'éclairent rien. Mais je peux certes apercevoir les murs d'un vieux rose pale écaillés. Les carreaux des carrelages sont cassés et certains sont remplacés par des noirs. Ce n'est pas le beau lycée, tout droit sortie des films d'adolescents. Non, au contraire !
Je sors du bâtiment et retourne dans le forum - rempli un peu plus tôt - en espérant avoir une place. En franchissant la porte, je vois une place libre. S'il y avait moins de monde, je me serais mise à courir pour aller m'étaler dessus, pour être sûre que l'on ne me la prenne pas. Mais étant civilisée, je me contente de marcher vers celle-ci. Je m'y assoie et sors le livre que j'avais mis dans mon sac.
« Moderato Cantabile »
Je ne l'ai jamais lu. En regardant sur certains blogs et forums littéraire, j'ai vu que les commentaires étaient très positives. Je regarde la couverture du livre et je sais d'ores et déjà que je vais le dévorer en à peine une heure.
◇◇◇◇
Comme je le pensais, je l'ai tout-à-fait dévoré. C'est un livre super et hyper entraînant. Un mélange de suspense et de policier et surtout de poésie. Ce petit garçon qui s'obstine à ne pas apprendre les significations des mots en musique m'amuse. J'ai l'impression de me revoir, à l'avant dernier collège où j'ai été. Je ne supporter pas les cours de musique, encore moins lorsque l'on devait apprendre le solfège - sans même jouer d'un instrument - ou les définitions des mots aussi durs à apprendre qu'à prononcer.
Il me reste encore une heure et la sonnerie de la récréation retentit, je ne bouge pas de ma place, je profite pour regarder les réseaux sociaux, en regardant ce que mes amis - des cents-vingt-six autres établissements que j'ai côtoyé, c'est onze années - font.
Effectivement, j'ai côtoyée un grand nombre d'établissement, une seule règle que mes parents m'avaient donnés à suivre pendant onze ans de scolarité. Cette phrase qui se répète en boucle dans ma tête : «Ne t'attache à personne, les histoires sont de courtes durées et ne te serviront à rien dans ta vie.»
Mon cœur palpite, la cloche a sonnée et je suis maintenant devant mon premier cours.
J'angoisse. Les élèves entrent tous en disant : bonjour en espagnol à la prof. Je rentre à mon tour et souris à la professeur qui a l'air sympa. Je me présente comme nouvelle élève et elle me présente devant toute la classe. Tous les regards sont braqués sur moi, c'est une sensation gênante. J'ai l'impression d'être un singe sur une liane devant des visiteurs, dans un zoo.
Je finis par m'asseoir à côté d'une fille blonde, mince, qui me sourit. Mais son sourire n'est pas sincère. Et ça ne me plaît pas ! J'abandonne tout espoir, en croyant que cette fille est digne d'une confiance absolue et me concentre sur mon cours.
◇◇◇◇
La sonnerie annonce la fin. Une heure d'agacement, à côté de cette Evy. Elle n'a fait que ça de me parler, de me poser des questions. Trop de questions !
Tu t'appelles comment ? Tu étais où ? Tu as des amis ici ? Tu as des frères et sœurs ? Pourquoi tu viens d'arriver un mois plus tard ?
La seule question que je voulais lui poser était : Tu as terminée ?
Mais je n'ai rien dit. Je ne sais pas si elle a vu qu'elle m'énerver avec ses questions, mais une chose est sûre, c'est que je veux partir loin, loin de cette curieuse.
Je range mon trieur et ma trousse dans mon sac et retourne chez moi, nous avons quelques heures pour manger. Je sors de la classe en saluant la prof, lorsque je prends mon téléphone dans ma poche, je tombe sur une petite brune aux cheveux courts. Elle est avachi sur le mur d'en face. Ses yeux me fixent, elle a l'air gentille, plus gentille et confiante que Evy. Elle me sourit. Je lui lance un petit rictus. Elle est dans ma classe ?
Je ne sais pas, je ne les connais par encore. Je continue mon chemin, mes écouteurs dans mes oreilles et enclenche ma playlist jusqu'à chez-moi.
◇◇◇◇
Je suis devant la télé, mangeant mon sandwich, que j'ai fais il y a quelques minutes. Je regarde Netflix, tout en repensant à ma matinée.
Je prie fortement pour que la curieuse ne vienne pas me poser d'autres questions. On est même pas ami et elle se permet de me questionner. Je lui en pose des questions moi ?
Je ne sais pas si elle a besoin d'ami, ou bien de nouveau scoop pour avertir le lycée de ma vie. Mais s'il elle commence comme ça, elle va mal finir l'année.
Mon alarme – que j'avais mis pour me réveiller de ma micro-sieste – sonne. Il est temps pour moi que je reparte en cours. Je me brosse les dents et arrange ma coiffure. J'enfile ma veste et mes chaussures, me munissant de mon sac pour m'en aller au lycée.
Mes écouteurs dans mes oreilles, je suis plongée dans ma musique, mais j'arrive à entendre des ricanements désagréables parvenant de derrière. Je retire seulement un écouteur et me retourne légèrement pour apercevoir le groupe de garçon de ce matin.
L'un d'eux me voit les fixer, il m'envoie un clin d'œil furtif. Je grimace ce qui le fait ricaner, je poursuis mon chemin en accélérant le pas.
Devant le lycée, les grilles sont fermées, étant arrivée dix minutes plus tôt. Je profite pour regarder les personnes qui m'entourent. Des fumeurs, des personnes bizarres ... des élèves normaux, et ... Le groupe de mec de tout-à-l'heure !
Je ne peux pas leur dire d'arrêter de me suivre, car ils sont dans le même lycée que moi. Alors je les regarde un peu plus. En m'attardant sur chaque membre du groupe. Ils sont quatre – je crois – d'après ce que j'ai vus ce matin et de ce que je vois maintenant.
Il y a un blond, grand et fin, les cheveux coupés court. Il a l'air plutôt réservé et très gentil.
Celui à sa droite est le plus grand, il me semble, moins mignon que les trois autres. Ses yeux sont très noirs, on peut les apercevoir de là où je suis. Son sweat est tellement rouge qu'il me pique les yeux, sa capuche sur sa tête fait ressortir ses cheveux longs noirs corbeau.
Ensuite, un autre blond, c'est le plus petit de tous. C'est lui qui m'a adressé un clin d'œil. Il est rasé de près sur les côtés, ses cheveux sont rejetés en arrière et il a une petite barbe naissante qu'il le rend plus viril. Mais lorsque j'entends sa voix aiguë de petit garçon, j'ai presque envie de rigoler.
Et pour finir, le dernier mon ... préféré, il est un peu écarté du groupe, mais près pour raconter des blagues hilarantes qui me fait un peu pouffer. Il doit faire la même taille que moi, pas trop grand, pas trop petit. C'est le seul que je peux distinguer facilement. Sa mâchoire est carré, de profil on pourrait croire qu'il est énervé. Ses cheveux bruns sont bouclés, ses lèvres sont très fines et légèrement rosés. Je crois que ses yeux sont marrons.
Vraiment, vraiment mignon ...
Ils sont tous dos à moi, alors je continue de les ou plutôt de le regarder.
Les portes s'ouvrent cependant, mes yeux ne les quittent pas. Jusqu'au moment ou le brun se retourne vers moi et tourne rapidement la tête vers ses amis. Je ne sais pas s'il m'a vue, mais en tout cas, j'attends qu'ils rentrent.
Mon emploie du temps en main, je cherche ma salle. Je fais le tour du bâtiment, mais aucune trace de cette salle. Je retourne dans la grande cours, où peut-être quelqu'un pourra me renseigner. Par chance, je vois la petite brune qui me fixait ce matin – et qui me fixe toujours. Je m'approche d'elle et son sourire s'étire, lorsque mes pas s'approchent un peu plus d'elle.
" Salut, sais‐tu où se trouve la salle B2 ? "
" Oui, on est dans la même classe, suis moi. "
Je lui souris et lui emboîte le pas juste derrière elle. Elle est la seule qui peut m'aider. Je la fixe ne voulant pas la perdre de vue, ça peut paraître débile, moi je ne trouve pas, elle m'est d'une grande aide. Je ne la connaîs pas, mais j'en suis sûre que je pourrais lui confier tout ce que j'ai sur le cœur.
Je me mets à sursauter quand elle se tourne brusquement vers moi.
" Moi c'est Louise. "
" Meghan, mais tu peux m'appeler Meg, comme tu veux. " Lui répondis-je.
Elle se place à mes côtés et me regarde plusieurs fois. Me dite pas qu'elle est tout aussi curieuse que cette Amy ou Emy ? Je sais plus...
Je fronce les sourcils et l'écoute.
" Je t'ai vue ce matin en espagnol, toi et ta tête agacée. Je ne suis pas sûre que tu as aimé être à côté d'Evy, pas vrai ? "
Je souffle, Dieu merci elle n'est pas curieuse comme cette Evy, j'y étais presque.
" Elle parle beaucoup trop à mon goût, et elle très curieuse. " Lui racontais-je.
Elle se met à rire, ce qui m'amuse et je l'accompagne en riant.
Quelque chose me dit, que cette année va se passer aussi vite, si je reste à ses côtés...
La fin des cours retentit.
Je me lève de ma chaise et range mes affaires. Louise est vraiment sympathique, elle est restée à côté de moi toute l’après-midi. Elle s’est aussi assise à la même table pour être sûre que Evy ne vienne pas à côté de moi.
Nous étions en cours, mais nous en avons profités pour parler. Quelques fois ces questions étaient vraiment très personnelle, elle le remarquée quand une grimace apparaissait sur mon visage.
Je sais que ses parents ne sont pas séparés, qu’elle habite pas loin de chez moi, – mais je ne lui ai pas dit – elle est fille unique tout comme moi, – mais ça non plus je ne lui ai pas dis – et elle veut devenir avocate plus tard.
J’ai été vraiment une tombe avec elle. Je pense que je lui dirais un jour, aujourd'hui, je veux juste m’assurer que je peux vraiment lui faire confiance – comme mon oncle – et surtout qu’elle ne le répétera pas. C’est déjà assez difficile comme ça.
Nous avons terminés les cours, pourtant nous restons pendant la récré pour faire un peu plus connaissance. Mais avant de nous asseoir et de papoter, je dois aller déposer mes documents administratifs au secrétariat. Louise m’emmène et m’attend le temps que je dépose le nécessaire.
Une fois que j’ai finis, je retourne vers elle et nous allons nous asseoir sous le préo.
Et devinez qui je rencontre ?
La bande de mecs mignons. Le blond de tout-à-l’heure, – le plus réservé – sourit timidement à Louise quand elle passe. Je ne sais pas s’il elle la remarqué mais je m’empresse de lui faire parvenir l’information.
" Tu as vu ce que j’ai vu ? "
" Oui, c’est Kyle, il est mignon ? " me répond t-elle calmement.
Je souris, et m’assois sur les marches. Je ne me gêne pas pour reluquer le plus mignon. Il gigote dans tous les sens en regardant tout autour de lui, comme s’il cherchait quelqu’un. Avec le peu de chance que je possède, il doit avoir une copine.
" Comme s’appellent t-ils ? " Dis-je en me tournant vers elle.
Pourquoi est-ce que j'ai dis ça ?
Louise me sourit avant de parler très fort.
" Lequel t’intéresse Meg ? "
Je lui fais les gros yeux pour qu’elle se taise. Elle écarquille ses yeux en regardant juste derrière moi, avant de glousser. Lorsque je me tourne, quatre têtes me scrutent de la tête aux pieds avant de rigoler et de me regarder à nouveau. Mes joues s’empourprent.
Mon Dieu, quelle honte !
" Alors lequel ? " me demande t-elle.
Je fronce mes sourcils et souffle en regardant les personnes dans la cour.
" Meg, s’il te plaît, je ne sais rien de toi, je veux juste savoir lequel t’intéresse le plus ? "
J'y crois pas, je vais vraiment lui dire lequel je trouve le plus mignon ? La seule question qui trotte dans ma tête est : Est-ce-qu’elle va savoir mes secrets plus tôt que prévus ?
Et la réponse est : Oui, si elle continue avec cette petite moue d’enfant battue !
" Alors, tu vois où est Kyle… – elle hoche sa tête – à côté, il y a celui qui se croit viril avec sa barbe naissante mais c’est tout le contraire… "
Elle me coupe et éclate de rire.
" Tu parles de Bastien ... "
Louise rigole tellement fort que le dénommé Bastien se retourne vers moi, en faisant une gueule pas possible.
J’esquisse un petit rictus et il part vexé sous les rires de Louise. Je me sens mal à l'aise tout à coup.
" Tu veux savoir oui ou non ? "
Elle hoche la tête et je continue :
" Et bien le brun aux cheveux bouclés est le plus mignon de tous." m’exclamais-je.
Elle sourit sournoisement et je me méfie tout d’un coup.
" Il s’appelle comment ? " Lui demandais-je.
" Je ne sais pas, je connais juste Bastien celui qui vient de partir et Max celui avec son sweat rouge et ... Kyle mais que de nom…"
La sonnerie de fin de récré se met à sonner. Louise et moi, nous levons pour partir et je jette un dernier petit coup d’œil derrière moi. Je souris intérieurement, quand je remarque que quelqu’un à déjà ses yeux posés sur moi.
Le dénommé « Mec mystérieux »
Il croise mon regard et sourit à l’un de ses potes comme si de rien n’était.
Nous descendons la rue et Louise me montre la jolie maison dans laquelle elle habite. J’habite juste derrière sa maison mais je ne lui dis pas. Elle me demande sans gêne mon numéro de téléphone que je lui passe évidemment. Je rattrape mon portable que je lui avais passé et j’attends qu’elle passe la porte d’entré de sa maison, pour que je parte à mon tour.
Je ne sais pas pourquoi j’agis de cette manière avec elle, alors que c’est la plus sympa de ma classe. Je n’ai rien à cacher à part mes secrets qui doivent rester secret. Je n’ai pas honte de l’appartement dans lequel nous vivons mon oncle et moi. Alors, je ne sais pas pourquoi !
Je passe la porte d’entré et défaits mes chaussures. Je n’ai aucun devoirs pour demain, ni les autres jours. Je vais donc me prélasser dans le canapé avec un bon livre sous la main, des muffins à la myrtille et un bon thé à la menthe.
Si je peux résumer ma journée dans ce nouvel établissement, je dirais : amusant et cool. J’ai rencontrée une adolescente sympathique, avec une pointe de curiosité. Des garçons mignons, mais un, sortait du lot, dont je ne connais pas le nom, ni sa classe en y pensant. Les profs ont l’air gentils, mais je ne les connais pas tous. Même si les autres élèves ne m’ont pas intégrés – comme je m’en doutais – j’ai passé une bonne journée en espérant que les autres soit de même.
Maintenant, j’ai finis les cours pour aujourd’hui, alors j’évite d’y penser et me plonge dans mon livre.
Demain sera un nouveau jour ...
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