Ça fait déjà deux heures. DEUX BONNES HEURES que j'essaie de le joindre. Et bien sûr, je ne tombe que sur son répondeur ! Il est sûrement à une de ces fêtes débiles ! A une des fêtes auxquelles je ne suis jamais invitée. Car après tout, je ne suis que l'intello du lycée. Pendant que j'allume mon ordinateur, ma mère m'appelle :
- Menza! J'y vais, je reviendrais vers 23h !
- Ok, ok, a tout à l'heure ! Lui répondis-je.
Ce n'est pas comme si ça changeait quelque chose. Elle est tout le temps au travail. Avant, quand papa était là, il restait travailler à la maison, sur son ordinateur, et m'accordais plus de temps. Mais maintenant, c'est à sa nouvelle fille qu'il accorde du temps. Depuis que maman et lui se sont séparés, on dirait que je n'existe plus pour lui, il ne m'a jamais rappelé ! Mon téléphone se met à sonner. ENFIN ! Je décroche et commence à m'énerver sur Matt mon meilleur ami :
- J'espère que tu as un alibi en béton, parce que ça commence à bien faire !
- Oh, euh... oui, désolé Menza ! Elise est passée chez moi et, on a discuté toute l'après midi !
Encore elle ! Il n'y en a que pour cette Elise ! C'était sa nouvelle copine. Mais bon, dès que Matt est heureux, c'est supportable.
- Mouais, lui répondis-je avec un ton de reproche dans la voix, en tout cas t'as plutôt intérêt à ramener tes fesses chez moi pour qu'on finisse notre projet parce que, sinon, je te jure que ma fureur va retomber sur toi !
- Ok, ok j'arrive, à toute Menza !
Quand il raccrocha, j'eu comme une montée d'adrénaline ! J'adorai entendre sa voix. Et dès que je le voyais, j'avais des papillons dans le ventre ! Quel bonheur d'être si proche de lui ! Sur mon bureau, il y avait une photo de nous deux dans un parc d'attraction qui datait, d'il y a déjà trois ans. Je me rappelle de ce jour comme si c'était hier... Il y avait cette énorme montagne russe qu'il voulait faire mais qui me terrifiait ! Et quand il l'a su, il a tout de suite dis a nos parents qu'il ne la ferrait pas si j'avais trop peur d'y aller. C'est à ce moment là que j'ai su que je l'aimais plus qu'en tant qu'amis ! La sonnerie de ma porte d'entrée me tira de mes songes lorsqu'elle retentit. J'adorai cette sensation ! La sensation qui s'installait en moi lorsque je savais que j'allais voir Matt ! Je me suis mise à dévaler les escaliers – j'ai même failli m'écraser au sol en loupant une des marches- pour aller ouvrir a mon merveilleux ami ! En ouvrant ma porte d'entrée, je m'attendais à voir mon ami au teint mat et à la tignasse bouclée posté devant celle-ci. En effet il était là, par contre il n'était pas seul !
- Elise ! ai-je annoncé en essayant de masqué ma colère, je ne m'attendais pas à te voir !
- Oh oui, salut Menza, je voulais apprendre à connaitre les amis de mon adorable copain, n'est ce pas Matt, a-t-elle dit en l'attirant vers elle.
- Ah, euh... Oui, oui, effectivement, répondit Matt gêné, j'espère que ça te dérange pas Menza !
- Non ne t'inquiète pas, ça ne me dérange pas le moins du monde !
Je pense que j'ai dû dire cette phrase en regardant Matt, un peu trop dans les nuages car sa copine me lança un regard noir.
- Entrez, je vous en pris !dis-je après un long et gênant silence
Ils entrèrent tous les deux. Pendant que je leur préparai de quoi boire dans la cuisine, j'entendais le couple qui était dans le salon, se dire des mon doux, s'embrasser... ça me donnait la nausée !
Quand je suis sortit de la cuisine, Matt s'est redressé en se raclant la gorge tandis qu'Elise restait là, à se blottir contre lui ne faisant même pas attention a moi !
-Sinon quoi de neuf ?dis-je pour rompre leurs actions de couple ridicule,
-Et bah rien de spécial, me répondis Matt
- RIEN DE SPÉCIAL ! Et bien si quelque chose de spécial ! Parce que figures toi, Menza, que ça va bientôt faire deux mois que Matt et moi sommes ensemble ! annonça cette folle en se rapprochant de MON meilleur ami.
Celui-ci me regarda en se grattant le crâne, un sourire gêné sur le visage.
-Bon... bah c'est cool alors, on peut commencer NOTRE projet, Matt ? Demandais-je en m'asseyant sur un fauteuil en face du canapé sur lequel était posé les deux « tourtereaux ».
Si les objets pouvaient parler je pense bien que ce canapé nous affligerait de grognements. J'ai pitié pour lui. Matt acquiesça et je me levai pour l'emmener dans ma chambre, toujours suivis par cette sangsue. Je les fis rentrer dans mon espace à moi (c'est-à-dire ma chambre) et referma la porte. Elise se jeta sur mon lit pour s'y asseoir. Le regard en coin je lui dis sur un ton sarcastique, de faire comme chez elle et de ne surtout pas se gêner. Matt s'assit sur un pouf noir qu'il avait a coté de bon bureau. Pendant que je cherchais des documents pour travailler, Elise s'exclama :
- Tu sais Menza, sans vouloir te vexer, ta déco n'est pas très...comment dire... girly ! Ce pouf par exemple n'est pas de très bon goût !
Noooooon ! Elle est sérieuse !!!! Ce n'est pas ce qu'elle vient de dire là !
Je me retourne et me dirige vers elle, de façon très rapide, j'entends vaguement que Matt me demande de rester calme, en fait je ne l'entends quasiment pas tellement je suis énervée ! Le choc est retentissant ! Ma main me brûle, et la joue de cette garce, a moitié choquée, est rouge et gonflée.
Matt me regarde, les yeux écarquillés, pendant que sa copine se met à pleurer. Il se lève et va prendre Elise dans ses bras pour la consoler. Je regarde mes mains, tremblante, pourquoi j'ai fait ça ! Les larmes commencent à me monter aux yeux. Je lève la tête vers le couple et vois mon meilleur ami me regarder avec tristesse.
Il m'annonce qu'il serait mieux pour eux de rentrer et sort de ma chambre accompagné de cette fille, me laissant seule, planté au milieu de la pièce. Une larme me roule le long de la joue. Je m'affale sur mon lit, ce regard qu'il m'a jeté... Je ... Est-ce que je viens de perdre mon meilleur ami ?! Je n'arrive pas à comprendre pourquoi j'ai fait ça!
J'enfouis ma tête dans mon oreiller et hurle ! Tout n'est que confusion ! Après plusieurs minutes de pleures, je me laisse tombé dans les bras de Morphée.
Ça va maintenant faire 3 semaines que je n'ai pas vu Matt.
3 semaines que je reste dans mon lit, sous ma couverture, à penser à comment ça aurait pu ce passer si je n'avais fais pas ce que j'ai fait ce jour là. J'ai beaucoup pleuré, cette situation m'affecte énormément. J'ai ressortis des anciennes photos de nous quand nous étions petits. Chaque fois que je nous vois: deux enfants qui vivent joyeusement, avec de grands sourires sur leurs visages, je ne peux réprimander mes sanglots.
Ma vie en ce moment ? Me réveiller à dix heures, me lever pour prendre mon petit-déjeuner, retourner me coucher, regarder des souvenirs de mon meilleur ami et moi, pleurer, me rendormir a cause du fait d'avoir trop pleuré, me re réveiller, avoir faim, manger de la malbouffe, écouter de la musique triste, faire une insomnie pour m'endormir a cinq heures du matin !
Ma mère m'a emmenée voir un médecin, qui n'a fait que confirmer ce que je savais déjà : je suis en dépression. Bien sur, on m'a prescrit des antidépresseurs, que je prends (bien évidemment), et un mois de repos.
C'est pour ça que je n'ai toujours pas vu Matt, car même s'il ne voulais pas me voir, nous sommes ensemble au lycée. Mais j'aimerai le revoir, et c'est ça le problème ! De plus, il n'a pas prit de mes nouvelles.
J'enfouis mon visage dans mes mains a cette pensée. Non ne pleure pas, tu es forte, tu peux passer à autre chose. Malheureusement, se mentir à soi-même n'est pas la meilleure solution, et je le sais !
Trois petits coups à ma porte me sortent de mes pensées. Mon cœur commence à s'emballer. Pleins de scénarios commencent à passer dans ma tête. La porte et là... c'est ma mère ! Putain mais quelle déception !
-Salut maman, qu'est ce qu'il y a ?
- J'étais venu voir comment tu allais, et aussi je vais faire quelques magasins, est ce que tu veux venir avec moi ?
Aller faire les magasins ? C'est vrai que ça fait longtemps que je ne suis pas sorti. Je pense que ça me fera du bien, me dis-je.
-Eum..., okay maman, j'arrive, lui répondis-je en souriant.
-Super ! me dit-elle.
Elle avait l'air vraiment joyeuse d'entendre cette réponse de ma part.
Je partis dans ma salle de bain, me regarda dans le miroir. J'avais une tête d'enterrement, vraiment, je ressemblais à un zombie ! Je passai une main sur mon visage et soupira. Ensuite, je me déshabillai et ouvris l'arrivé d'eau. Je me mis en dessous de celle-ci une fois qu'elle fût chaude. Ça faisait vraiment du bien, je me fis aussi un shampoing car mes cheveux étaient sales.
Après une bonne douche, je retournai dans ma chambre et pris un jean noir et un pull blanc. Ensuite j'allai brosser mes cheveux encore mouillés. Je les essorai, mis ma crème et regarda ces boucles que je n'avais pas vu depuis longtemps. Celles-ci étaient cachées dans un chignon des plus ignobles.
Je sortis de ma chambre et alla rejoindre ma mère dans le salon.
-Un peu de couleur ne t'aurai pas fait de mal ! me dit ma mère en m regardant de haut en bas
- J'ai pris les premiers vêtements que j'ai vus, maman, lui répondis-je calmement.
Une fois dans la voiture, ma mère se met en route. Après cinq minutes de trajet elle me demande, un air de pitié sur le visage :
-Tu vas mieux ?
J'eu une instant d'hésitation. Ça question m'avait surprise, elle n'avait pas l'habitude de me poser des questions personnelles.
-J-je vais mieux, oui, répondis-je le regard dans le vide, pourquoi ?
-Et bien, parce que ça fait trois semaines que tu es enfermée dans ta chambre, me dit-elle, est-ce que tu prends bien tes antidépresseurs ?
-Oui, je les prends maman, lui affirmais-je en un soupir.
Le reste du trajet se passa dans le silence pendant que je regardai à travers la fenêtre.
Ma mère et moi on n'était pas très proche, enfin, on l'était avant. Avant que mon fumier de père ne parte ! Après ça ma mère est tombée en dépression et elle à arrêter de s'occuper de moi. Je ne peux pas lui en vouloir, elle n'était pas capable de le faire.
Menza !
Je sursaute et me retourne brusquement. Ma mère me regarde apeurée et freine d'un coup.
-Qu'y a-t-il Menza ! Qu'est ce qu'il te prend ! Me demande t-elle affolé.
-Il... (déglutis) il n'y a rien maman, dis-je peu rassurée en regardant une dernière fois vers l'endroit d'où venait cette voix ;
Je me retournai et m'assit correctement en déglutissant difficilement. Quand j'entendis à nouveau cette voix, je fus plus discrète et garda mon sang froid.
Elle me dit :...
Cela va faire maintenant un mois que j'entends ces petites voix. Au début il n'y en avait qu'une, mais elle s'est ramené avec ses potes. Les première semaines, je n'arrivais pas à les supporter, mais , elles sont devenues mes amies. Je me confiais à elles, et elles m'écoutais.
Parfois elles me donnaient des conseils aussi! Je ne les suivais pas tout le temps mais certaines fois oui. Ces temps si, j'ai l'impression de ne plus contrôler mon corps, c'est comme si elles en prenaient possession! Mais la vérité c'est que je n'en ai rien à faire, ma vie est monotone et ces voix me permettent d'y ajouter du piment.
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Demain je reviens au lycée, j'en ai pas trop envie, mais je n'ai pas le choix. A vrai dire, ma seule motivation est de revoir Matt. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Bien trop longtemps à mon goût.
Je remue la purée jaunâtre dans mon assiette du bout de ma fourchette, les yeux dans le vide, perdu dans mes pensées, j'entends ma mère me demander d'aller me coucher, il se fait tard. Je relève la tête, me lève et quitte la table en lui souhaite de bien dormir. Je me dirige dans ma salle de bain, prend ma brosse à dent et y dépose du dentifrice.
Je me regarde dans le miroir et commence à me brosser les dents en les écoutant. Elles me posent des questions la plupart du temps. J'y répond rarement. Cette fois, on dirait qu'elles sont en réunions, les parlent toutes en même temps, mais elles ne parlent pas fort. Moi aussi je leur parlent, chuchotant pour ne pas que ma mère m'entendent et s'inquiète.
Une fois mon brossage de dents terminé, je me dirigea vers ma chambre et m'allongea sur mon lit. J'éteins ma lampe de chevet, ce qui me plongea dans le noir. Seule les rayons de la lune traversant ma fenêtre. Je regardais mon plafond, en écoutant le douce mélodie des feuilles des arbres qui bougent. Et c'est sur cela que je m'endormis.
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Le réveille fut dur! J'eu beaucoup de mal à ouvrir les yeux. Je restai là, quelques minutes , pour essayer de m'habituer à la lumière du jour. Ceci fait, je bailla et me leva pour aller prendre mon petit déjeuner. Pendant que je descendais les escaliers, je m'étirais, ce qui me fis louper une marche.
Je me rattrapa au dernier moment à la rampe qui était à ma droite. Ma mère qui n'avait rien louper de tout ça, se mit à exploser de rire et se tordit en deux. Je m'exclama désespérer:
-Bonjour maman!
- Bonjour ma chérie! Me répondit-elle toujours au bord des larmes ( à force de rire )
De mieux en mieux Menza, de mieux mieux! Elle m'avait préparer une omelette avec du bacon. Miam, mon petit déjeuner préféré! Oui effectivement je suis une fille banale, avec des goûts banal!
Une fois ce petit déjeuner terminer, je monte dans ma chambre, récupère des habits et pars me doucher. Sous l'eau, je ferme les yeux et pense. Comment revenir vers Matt? Je dois m'excuser auprès d'Elise, même si il faut que je mette mon égo de coté, je le ferai. Je reviens vite à la réalité en entendant ma mère me crier d'éteindre l'eau.
Je fini rapidement ma douche et m'habilla. Après avoir tout préparé, ma mère et moi partons, direction le lycée. On arrive. Je sens une mauvaise sensation m'envahir. Comme un mauvais pressentiment. Effectivement, en descendant de la voiture, tous les élèves qui étaient présents devant le lycée me regardèrent. Plus j'avançais, plus ils me regardaient avec insistance en me pointant du doigt. Je n'avais pas vraiment l'habitude d'être le centre de l'attention, ce qui me rendis encore plus stressée que je ne l'étais déjà. Je baissai la tête et avança de plus en plus rapidement.
Sur le chemin je passai à côté d'un garçon qui me traita de folle. Sans le vouloir, je m'arrêtai.
Défonce le!
Non, je ne peux pas faire ça!
-Alors la folle! T'as quelque chose à me dire!
VAS-Y BUTTE LE!
Je ne peux pas le faire, si je brutalise, je lui donne raison! Alors je ne le ferai pas.
Je continue mon chemin comme si de rien n'était, et dépasse le garçon. Je l'entends me dire au loin:
-Ouais, c'est bien ce que je pensais! Et il rit avec ces amis.
Je serre les points, et souffle un bon coup. J'entre dans le lycée. Là, pareil, tout le monde me dévisage. Je continue à marcher quand soudain je me fige. Matt! Il est là! Heureusement, il ne m'a pas vu!
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La sonnerie retentit. Je rentre dans ma salle de classe. Ma prof est déjà là, elle me demande de venir la voir. Je sens tout les regards posé sur moi, à mesure apique je me déplace. Mme Célie me dit alors:
-Bonjour Menza, j'ai été informée de la raison de ton absence, est-ce que tu vas mieux?
Mes pensées m'aspirèrent. Les voix recommencèrent à parler.
Mais qu'est-ce qu'elle nous raconte celle là! Bla-bla-bla je suis avec toi, bla-bla-bla tu peux m'en parler! MAIS QU'ELLE LA FERME PUTAIN! En plus regarde comme elle nous regarde! Avec ses yeux de veau remplis de pitié! *soupir* Franchement c'est tous des hypocrites en fait!
-Menza? Tu m'écoutes? Me rappela ma professeure
-Euh... oui madame, excusez-moi, je... j'ai eu un moment de... comment dire?
-Écoute, sache que tu n'es pas obligé de me parler de tout, mais que je suis à ton écoute, si tu as un problème, ok?
Effectivement, je voyais comment elle me regardait, et je n'aimais pas ça, les voix avaient raisons, cette femme avait un discours chargé d'hypocrisie.
-Oui madame, ne vous en faites pas, lui répondis-je en souriant.
Après cette discussion je me dirige vers mon pupitre qui est un peu vers le milieu de la salle de classe.
Pendant tout le cour, des regards malveillants, pleins de pitié ou je ne sais quoi d'autre se posèrent sur moi. Je ne m'en souciais pas. Tout simplement parce qu'elles parlaient trop forts. Impossible de me concentrer! Ces fichus voix qui m'ont quand même aidée, je l'avoue.
Une heure ou deux passent et c'est enfin l'heure du repas. Jusque là, j'avais réussi à éviter Matt et sa copine, mais là, cela me serai impossible!
J'arrive devant les portes de la cafétéria et m'arrête. Je prends une grande respiration et y rentre. Je n'ai même pas le temps de faire deux pas que tout le petit monde qui se trouve dans la salle se retourne vers moi. Comme je l'ai déjà dis, je n'ai pas DU TOUT l'habitude de tant d'attention, ou devrais-je dire: de pression.
Je commençai à marcher de plus en plus vite quand soudain, je fis un vol plané dans la cafétéria. Lorsque je retomba, je sentis une douleur, une douleur que je n'avais jamais ressentis. Heureusement je n'avais rien de casser, mais ça tout le monde s'en fichait! Tout ce qui les intéressait, c'était de se marrer et de filmer la petite intello du lycée qui venait de se casser la gueule par terre!
Je me releva par mes propres moyens, pris un plateau commença à choisir ce que j'allais manger.
Une fois cela fini, je scrutai chaque coin de la cafétéria pour voir si je trouve une table. Au fond de la cafétéria je repère une table vide, près de la poubelle. Je soupire et me met en marche. En passant au milieu des autres élèves qui mangent, je croise le regard de celui qui était mon meilleur ami. Je baisse les yeux et devient rouge de honte. Mon cœur me fait mal. Peut-être que je n'aurais pas dû revenir ici en fait. Perdu dans mes pensées, je n'avais même pas remarqué, que 4 jeunes filles c'étaient rapproché de moi. En levant la tête, je sursauta, et je les regardai apeuré. Je vous laisse deviner qui étaient ces jeunes filles... Non je ne ferais pas durer le suspens, c'étaient: Elise et ses trois barbies. Élise s'approcha de moi, un sourire sadique sur le visage et me dit:
-Et bien, et bien, ce n'est pas notre chère Menza?
-Qu'est ce que vous me voulez!?
-Nous, dit-elle en posant une main sur sa poitrine, mais rien enfin! Que veux-tu que nous te fassions! Continua t-elle en rigolant.
À ce moment là, tout le réfectoire était captivé parce qu'il se passait.
-Enfin, finit-elle par dire, on voulait juste faire ÇA!
Tout d'un coup, ses copines commencèrent jeter tout ce que j'avais sur mon plateau par terre en riant aux éclats.
Une fois ce carnage terminer je leurs dis:
- Vous n'avez donc aucune pitié! Vous vous attaquez à plus faible que vous et en plus en groupe! Vous êtes misérables!
- Oh mais Menza, enfin, arrête de raconter n'importe quoi ...
Dégomme-là! MAINTENANT!
Et avant qu'elle eut fini sa phrase, j'élança mon plateau dans sa tête remplit de maquillage. Je fis de même avec les trois autres. Quand j'eu finis, j'admirais mon chef-d'œuvre. J'aurai du être totalement dégoûtée de moi-même, mais pour tant, je trouvais une certaine satisfaction à les voir gisant sur le sol le nez en sang et des bleus au visage. Mais en levant la tête, je croisai le regard de Matt horrifié. Et c’est à ce moment que je compris que rien ne redeviendrai comme avant.
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