Églantine la sœur de Liliha était en train de manger son petit déjeuner sur la table de la cuisine. Sa sœur n’était pas encore levée comme à son habitude. Alors quand elle parti à l’école plus tôt pour rejoindre ses amies, elle demanda à sa mère de réveiller Liliha car elle allait en cours et que sa sœur devrait en faire de même.
C’est ainsi que Laëtitia la mère des deux jeunes filles se rendit dans la chambre de Liliha.
Quand elle entra, il n’y avait personne. Liliha n’était plus là. La chambre qui normalement était en désordre, était propre et bien rangée. Laëtitia observa la chambre bien rangée, quand quelque chose attira son regard. C’était un tas de feuilles, posé en évidence sur le bureau de Liliha. Elle s’en approcha et pris les feuilles dans ses mains. Puis, elle commença élire leur contenu.
“ Maman,
Aujourd’hui, ce sera sûrement toi qui viendra dans ma chambre pour me réveiller, car Églantine partira tôt à l’école. Mais tu ne me trouveras pas car je ne serais plus là. Je suis partie très tôt ce matin et je vais t’expliquer pourquoi. Mais avant cela, promet moi de ne pas t’en vouloir pour quoi que ce soit et de ne pas vouloir changer les choses, car ce sont mes choix qui m’ont mené ici, et mes propres choix, pas les tiens. Je sais que tu ne pourras pas tenir cette promesse, mais essaye juste de le faire, par considération pour moi et tous ceux que tu aimes et surtout Églantine. Ce que je vais te dire vas probablement te rendre triste, non, même obligatoirement mais essaye de lire jusqu’au bout pour me comprendre et ne pas changer ce que j’ai fait. Maintenant que je t’ai dit tout cela, je peux te raconter une histoire.
Il était une fois, une jeune fille normale. Elle était jolie et tout le monde l’appréciait. Enfin, c’était ce qui se passait avant qu’une nouvelle élève arrive. Celle-ci transforma la classe en une dictature. La jeune fille devint une wangta, harcelée par toute sa classe. Seule une personne l’aidait à survivre à cet enfer. C’était son amie d’enfance. Elles se battirent pour leur liberté mais un jour, l’amie de la jeune fille disparu, la laissant seule face à la violence de ses camarades. La jeune fille n’en pouvait plus. Il fallait que cela cesse. Alors, sans un mot, sans un regard en arrière, elle monta sur le toit de son école et sauta, enfin libre. Depuis longtemps, elle pouvait enfin respirer, et elle tomba dans le vide, le sourire aux lèvres.
Cette histoire n’est-elle pas magnifique ? Et bien elle est triste mais la fin est belle. La jeune fille a retrouvé sa liberté. Et bien moi aussi je vais retrouver ma liberté. Tout ce que elle et moi avons subis va se terminer.
Maman, je te dirais bien de ne pas pleurer mais c’est impossible quand on vient de perdre une fille. Je sais que tu n’aurais jamais voulu lire ces mots ni encore moins les entendre, mais il le faut maintenant.
Maman, moi aussi comme cette fille je dois retrouver cette liberté que j’ai perdu. Et pour cela, je dois tout abandonner. Je suis désolée, je dois te le dire, au revoir maman, aujourd’hui est ma fin, puisses-tu respecter mes dernières volontés et ne pas me pleurer éternellement. Pense à Églantine et avance dans la vie. Pardonnes ces mots égoïstes, mais oublie moi. Continues ta vie sans moi même si c’est dur, car tu dois trouver le bonheur que je n’aurais pas su t’apporter. Je t’aime et t’aimerais toujours depuis les cieux. Adieu maman.
Liliha, ta fille qui t’aimeras pour toujours. ”
Laëtitia reposa la lettre de sa fille et s’effondra au sol. Elle s’accrocha désespérément au lit de Liliha et pleura toutes les larmes de son corps, en appelant sa fille comme si elle pouvait ainsi la faire revenir. Elle ne pouvait pas s’arrêter de pleurer, elle ne pouvait pas accepter la mort de sa fille. Pourquoi en était-on arrivé là ? Pourquoi fallait- il que Liliha meure pour être enfin libre ? Laëtitia n’avait pas la réponse à ces questions et ne pouvait que pleurer, pleurer sa fille, pleurer ses actions, et pleurer la vie qu’elle n’aurait jamais. Ainsi, Laëtitia pleura pendant longtemps, accrochée au lit de sa fille, avant de se relever et de reprendre ses habitudes comme le lui avait demandé Liliha, malgré tout, toujours en pleurant et dans le plus grand désespoir.
Au revoir maman partie 1 fin
Adieu maman, je m’en vais, je t’aime.
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