Un vendredi pluvieux, les élèves restaient tous sous le préau. Le bruit de la pluie résonnait comme un tambour.
Bechabecha s’approcha de (Z), qui observait les gouttes tomber.
— (Z), dit-il soudain, pourquoi tu me regardes toujours comme ça ?
Elle sentit son visage s’embraser. Son pied tapa frénétiquement contre le sol, impossible à contrôler.
— Je… je ne sais pas de quoi tu parles, balbutia-t-elle.
Il sourit, pencha un peu la tête.
— Tu sais, ça ne me dérange pas. En fait… ça me fait plaisir.
(Z) leva les yeux, surprise.
— P-plaisir ?
— Oui. Parce que moi aussi, je t’observe. Même si… je ne suis pas toujours sérieux avec les filles, avoua-t-il en riant légèrement.
Ces mots frappèrent (Z) comme un coup. Il reconnaissait être un charo, et pourtant, dans son regard, elle crut voir une sincérité qu’il ne montrait pas aux autres.
Les jours suivants furent difficiles. (Z)réfléchissait sans cesse. Elle ne voulait pas blesser son copain, mais elle ne pouvait pas non plus ignorer ce qu’elle ressentait pour Bechabecha.
Finalement, un soir, elle prit une décision. Elle mit fin doucement à sa relation, expliquant qu’elle ne se sentait plus bien dans cette histoire. Elle ne parla pas de Bechabecha.mais elle a énormément souffert à cause de son choix
Quelques jours plus tard, à la sortie du collège, Bechabecha l’attendait près du portail.
— (Z), tu veux qu’on rentre ensemble ? demanda-t-il.
Elle resta un instant immobile, puis hocha la tête. Son sourire illumina son visage, et son pied commença à taper encore une fois, trahissant sa joie immense.
Bechabecha la regarda en riant :
— Décidément, ton pied et toi, vous êtes inséparables.
(Z) rit aussi, et ils partirent côte à côte.
Un mercredi, (Z) prit son courage à deux mains. Elle demanda à Bechabecha de rester quelques minutes après les cours. Le soleil se couchait et la cour se vidait peu à peu.
Les mains tremblantes, elle murmura :
— Bechabecha… je… je crois que je t’aime.
Son pied tapait frénétiquement contre le sol. Elle n’osait pas le regarder.
Un silence s’installa. Puis il posa une main légère sur son épaule.
— Tu es courageuse de me dire ça, (Z)Et… moi aussi, je ressens quelque chose pour toi.
Ce fut comme une explosion dans son cœur. Elle rentra ce soir-là avec le sentiment d’avoir trouvé enfin sa vérité.
Pendant une semaine, tout sembla parfait. Ils se parlaient davantage, riaient ensemble, et(Z) avait enfin rompu avec son copain. Bechabecha la faisait sentir unique, spéciale, différente des autres filles qui l’entouraient.
Un vendredi pluvieux, sous le préau, il lui dit :
— Tu sais, ton sourire et ton pied qui tape… c’est devenu ma musique préférée.
(Z), rougissante. Elle croyait vraiment que leur histoire commençait.
Mais une semaine plus tard, tout s’effondra.
C’est Adriana, son amie, qui lui laissa échapper la vérité sans le vouloir : Bechabecha avait été vu en train d’embrasser une autre fille. Pas n’importe qui : la sœur d’Adriana.
(Z)sentit son cœur se briser en mille morceaux. Elle n’y croyait pas, pas lui, pas après ce qu’il lui avait dit.
Le lendemain, elle alla le confronter, la voix tremblante, le regard plein de larmes.
— Bechabecha… dis-moi que ce n’est pas vrai. Dis-moi que tu ne m’as pas trompée avec elle.
Bechabecha resta silencieux un instant, puis baissa les yeux.
— Je ne vais pas te mentir, (Z). Oui… c’est vrai.
Elle sentit le sol s’écrouler sous ses pieds
...Makila ohhh c’est chaud ...
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