je ne recoulerai pas

Après ça, je me suis retrouvé entrain de déambuler au beau milieu d’un bar malfamé où se trouvait racailles, gangsters et autres criminels du genre, alors que l’heure de la pause avait déjà pris fin et que j’étais censé être en classe à cette heure. Rayoune m’avait demandé de leur suivre, et moi sans même protester, je l’ai fait. Nous nous sommes retrouvés à l’arrière d’un bâtiment qui n’était pas beau à voir. Là, Rayoune sortit un petit couteau de sa poche, il enroula du tissu tout autour et me la passa.

Rayoune : - Tiens, prends-ça.

Surpris, je lui dis : - Qu’est-ce que je suis censé faire de ça ?

En disant cela, je craignais qu’il me dise d’aller poignarder quelqu’un avec. Mais je me trompais.

Rayoune : - Mets-le entre les dents et serres-fort.

Delh : - Mais pourquoi ?

William posa sa main sur mon épaule droite, là où Toni me l'avait déboitée. J’avais super mal. Je lui dis.

Delh : - Vous me faites mal, pouvez-vous retirer votre main ?

William me regarda avec un air intimidant disant : - Dépêche-toi de t’exécuter, on n’a pas que ça à faire.

J’ai dit oui avec un regard terrifié, j’ai mis le couteau enroulé de tissu entre mes dents et j’ai mordu fort sur le tissu. Là sans crier gare, William me remit l’os de l’épaule en place. J’ai senti une douleur traversée toutes les veines de mon corps jusqu’à ma dernière mèche de cheveux, ça fait un mal de chien. Si je n’avais pas mordu fort sur le couteau que j’avais entre les dents, j’aurai hurlé à la mort. Après ça, je me suis écroulé au sol. Rayoune me dit

Rayoune : - On n’a pas le temps de faire des pincettes, alors on a

fait dans l’urgence. Ça fait mal, mais tu vas très vite retrouver la mobilité de bras.

Puis, William me relooka un peu. Il remonta l’une de mes manches de pantalon en le pliant et de ma chemise avec. Il releva mon colle tout en me décoiffant. Je ressemblais un peu à un petit vaurien, un délinquant de bas étage. Il me donna une petite boite en carton avec dieu ne sait quoi à l’intérieur. Ils me

montrèrent la photo d’un homme, et m’envoya dans le bâtiment d'en face qui n’était rien d’autre qu’un bar clandestin. Je devais vérifier si le gars sur la photo était bien là. Je marchais au milieu de vrai gangster, je devais me faire petit. Ce bar était un bar à

étages, en bas ils y’avaient des hommes tous plus vieux que moi de 15 à 30

ans. Ils discutaient et buvaient, aucun ne prêtaient attention à moi, alors que j'étais un mineur. Je les ai bien observés mais l'homme que je cherchais n’était pas au milieu d'eux, je devais aller voir au niveau de l’étage. Cependant, il y’avait un obstacle majeur, deux hommes dans la trentaine se tenaient debout devant le seul escalier qui menait à l’étage du dessus.

Je me suis dit intérieurement.

- Ils n’ont pas l’air commode rien qu’en regardant leur tête. Mais l’homme que je cherche n’ai pas ici, il faut que j’aille voir à l’étage du dessus.

- Mais rien que la tête de ces deux-là me fait flipper à mort…Et si ils me demandaient ce que je fais là?

- Allez courage, ce n’est pas le moment de se défiler, il faut que je le fasse. Advienne que pourra !

Je me suis lancé vers eux, l'air déterminé essayant de dissimuler ma peur. Au moment de passer devant eux pour monter les marches de l'étage, ils s’interposèrent devant moi pour me bloquer le passage vers les marches. Je me suis dit intérieurement : « Je le savais ! Qu’est-ce que je

fais maintenant? » Mon instinct de trouillard me disait de filer d’ici et vite. Mais si je faisais ça, cela voudrait dire que je n’étais pas réellement résolu à changer et que ma vie ne changera jamais. Je demeurerai un faire-valoir jusqu’à la fin de ma vie. Quand cette pensée à traverser mon esprit, j'ai dit non, j’ai sorti de ma poche le seul billet 1000 fr que

j’avais comme argent de poche pour la semaine. Je tenais fièrement ce billet devant moi comme pour frimer en essayant d’avoir l’air cool, les deux hommes en le voyant s’écartèrent. Je suis passé devant eux et

leur ai laissé mon billet. Une fois à l’étage, je me suis retrouvé comme dans une salle de striptease. Il y avait pleine de femme a

tenue légère qui circulaient juste devant moi, elles n’avaient rien à

voir avec des jeunes lycéennes, elles c’étaient de vrai femme accomplies qui avaient ce qu’il faut, là où il faut. L’une d’elle portant

un bikini sexy s’avança devant moi en disant.

La femme en bikini : - Tu cherches quelqu’un mon mignon ? Ou peut- être est-ce mes deux copines ?

Elle avança ces deux énormes seins près de mon visage, mon cœur en fut sursauté. Mais j’ai essayé tant bien que mal de garder mon calme et je lui ai dit.

Delh : - Non je ne fais que passer, je suis venu livrer ceci.

Je lui ai exposé la petite boite en carton que j’avais entre les bras. Là elle me murmura à l’oreille.

La femme en bikini : - C’est dommage, je t’aurai fait un bon prix comme t’es un petit jeunot. J'aime ça les juvéniles.

Tous les poils de mon corps se dressèrent, sa voix était si sexuelle et elle m'avait léché l'oreille au passage comme pour m'exciter. Puis elle me tourna le dos et partit en ajoutant.

La femme en bikini : - Si tu changes d’avis, passes me voir, je serai quelque part par là.

Après ça, j’ai pu souffler. Ce qui venait de se passer était trop pour le cœur du petit lycéen introverti que j’étais. Mais passant. J’ai

tourné la tête dans une direction au hasard et là, j’ai aperçu l’homme que je cherchais. Il était en train de batifoler avec trois

superbes femmes qui avaient des seins en l'air et juste des strings en dentelle comme autre vêtements. Lui, il portait un costume trois pièces et toute autour de lui un groupe d’au moins 10 hommes armés le protégeant. J’ai senti que tout ça ne laissait rien présager de bon. Et là, j’ai remarqué une femme dans la trentaine différente des autres qui était assise au comptoir, côté client avec un verre d’alcool à la main qui me fixait du regard. Elle sortait du lot au milieu de toutes ces femmes frivoles et tentatrices. Elle était borgne, elle portait un cache œil façon pirate sur son œil droit. Elle était habillée comme des femmes d’affaires, manteau noir à fourrure, veste et un

pantalon d’un violet sombre. Elle avait une sorte d'aura autour d'elle. Je suis me dit.

- Est-ce que c’est moi qu’elle observe ?

- J’ai beau regardé à droit et à gauche, je ne vois personne d’autre…Ça veut dire que c’est moi qu’elle observe depuis tout à l’heure.

- Je ne sais pas comment, mais toutes les fibres de mon corps me hurlent que cette femme est dangereuse, très dangereuse…Je dois finir ce qu’on m’a demandé et filer d’ici.

Je suis allé près de la porte arrière qui était verrouillé, j’ai posé la boite comme on me l'avait ordonné devant la porte et je suis partie me cacher dans un coin. J’ai utilisé le téléphone que m’avait donné William, et j’ai envoyé un sms dans le seul numéro qui y était enregistré. J’ai écrit : « C-36» C’était le code a envoyé pour si la cible était là. L’instant d’après, la porte arrière a explosé comme dans les films. La petite boite que je transportais et que j’avais déposé devait sans doute contenir des

explosifs. Et dire que je me suis baladé avec sans me douter une seule seconde qu’au moindre faut pas, je pouvais y passer. Les

hommes chargés de maintenir l’ordre dans le bar, se précipitèrent sur les lieux armés d’armes de pointe. Sans qu’ils ne puissent s’y

attendre une grenade fumigène fut balancé à leurs pieds. Les quatre

hommes firent pris de cour par le bruit de la grenade et la fumée qui s’en extirpa. Ce qui s’en suivie par la suite fut si rapide que mes yeux eurent à peine le temps de distinguer toute la scène. La silhouette d’une personne fonça droit sur, de coup de sabre rapide comme

l’éclair elle trancha les avants bras des quatre hommes à la suite comme du beurre. C’est une fois la scène achève et que les quatre hommes se retrouvant au sol, les avants bras tranchés en se tordant de douleur que j’ai aperçu de façon distincte l’auteur ou devrais-je plutôt dire l'autrice de tout ça. Elle se tenait juste debout à côté d’eux, les regardant agoniser. C'était la femme asiatique qui se trouvait au côté de Rayoune hier soir.

Elle portait un pantalon noir avec des talons aiguilles,

un chemisier rouge sang avec une longue veste de cuir noir, brandissant

un katana japonais encore teinté du sang de ses victimes. Elle me fît

penser à une messagère de la mort, belle mais mortifère. William entra dans la pièce, pistolet à la main en disant.

William : - Décidément Niki, tu ne changeras jamais. Tu aurais dû les décapiter du premier coup, ça leur aurait évités de souffrir inutilement.

William se positionna entre les quatre hommes qui gisaient au sol de douleur, et d’une balle chacun en pleine tête, il abrégea leur souffrance.

William dit à Niki l’asiatique, vu que c’est comme ça qu’elle s’appelait.

William : - Assure-toi de toujours abattre ton ennemi du premier coup, tu lui rendras service.

Niki rétorqua l’air désinvolte comme-ci elle s’en fichait.

Niki:– Pourquoi devrais-je me montrer sympathique en vers un ennemi ? Après tout, un ennemi est ennemi, si je ne le tue pas c’est lui me tuera. Alors il aura beau souffrir, du moment qu’il meurt cela m’est égale.

William: – Il y'a pas dire tes vraiment une sadique miss katana.

Niki l'air agacé: – Pardon! Tu me cherches le mercenaire ?

Rayoune entra dans la pièce par la porte arrière avec le mastodonte noir barbu et leur dit.

Rayoune: – Ce n’est ni le moment, ni le lieu de vous disputer pour savoir s’il

faut tuer son ennemi du premier coup ou le faire lentement. Pour l’heure, on a mieux à faire.

Ils passèrent près de moi avec les autres. Rayoune s’arrête et me dit.

Rayoune: – Tu peux aller nous attendre à l’extérieur, on ne sera pas lent.

J’ai dit oui de la tête et je me suis dirigé vers la sortie.

En sortant, je suis passé devant les corps des quatre hommes qui gisaient au

sol, ou plutôt leurs cadavres. J’ai levé mon regard pour me concentrer uniquement devant

moi, la vue de tout ça m’était difficilement supportable. La porte

arrière donnait sur l'échelle de secour. En bas, La voiture qui nous avait conduit ici était gardé par l’un des hommes qui était avec ceux qui se débarrassaient du corps d'hier soir. À peine descendu de l'échelle de secour et m'ai dirigé vers lui, il me dit avec sa cigarette à la main et ses lunettes de soleil ringard, de retirer mes chaussures. Je lui ai demandé pourquoi, et là

il a levé son doigt en m’indiquant de me retourner. Il se trouvait

qu’en sortant j’avais marché sur le sang des hommes que Niki avait tués, du

coup j’avais laissé mais empreinte de pas derrière moi.

L’homme au lunette de soleil me balança un chiffon avec un bidon

rempli d’un produit liquide et me dit.

L'homme au lunette de soleil: – Nettoye-le bleu. Ne laisse-pas trainer des empreintes n’importe

comment.

J’ai dû revenir sur mes pas afin d’effacer mes empreintes de pas

laissés par mes baskets ensanglantés. Lorsque j'ai fini, Rayoune,

William, Niki et le mastodonte revinrent avec un grand sac dans

laquelle ils y avaient mis quelqu’un à en juger par la manière qu’il

bougeait. L’homme au lunette de soleil m’a dit de leur rejoindre. Je

suis monté dans la première voiture avec Rayoune, William et

l’homme au lunette de soleil. Le mastodonte mit le sac dans lequel il

y avait quelqu’un dans le coffre de notre voiture et elle voiture démarra. Nous avons roulé un long

moment avant de nous arrête quelque part près du grand fleuve qui

traversait la ville. C’était un coin assez malfamé en raison des crimes qui s’y produisaient. Plusieurs fois aux informations,

j’entendais toutes les horreurs qui se produisaient dans les parages. J’ai alors compris qu’on était venu ici pour se débarrasser du type qui était dans le sac.

Rayoune, William ainsi que l’homme au lunette de soleil sont sortis de la voiture. De par-delà la vitre teintée de la voiture près de ma place, Rayoune frappa doucement comme pour me demander de les rejoindre. J’ouvris la porte et les suivis. Le coin était un peu dessert avec des immeubles qui

semblaient inoccuper. Près du fleuve il y’avait cette maison ou

plutôt une sorte d’entrepôt qui donnait sur le fleuve. Nous sommes entre

avec le sac. À l'intérieur je m'aperçois que c'était un garage pour bateau avec plein d’outil de mécanique un peu partout. William déposa le sac près du quai et l’ouvrit.

Comme je m’en doutais, il y’avait un homme dedans. C’était l’homme du bar. Il était vêtu d’un simple singlet et d'un mini short, ils ne lui avaient même pas laissé le temps d’enfiler un pantalon. L’homme

était assez grand et pas très beau avec une tête de fonctionnaire corrompu jusqu'à l'os. Il n’avait pas l’air d’être fort vu son gabarit. C’était le genre de personne a envoyé des gens faire le sale boulot à sa place. Quand William lui ôta l’adessif qu’il avait sur la bouche pour l’empêcher de parler, l’homme s’écria de vif voix.

L'homme capturé: – Vous savez qui je suis ?! Je suis un membre important du gang des Free. Si vous osez poser vos sales mains sur moi, les membres du gang

des free ne vous laisseront pas vous en tirer. Il y’aura des représailles.

Rayoune : - Ça tombe bien, c’est justement ce que nous cherchons.

L'homme capturé stupéfait, s'écria: –Quoi ?!!!

Rayoune sortit un pistolet de sa poche, en y ajoutant un silencieux.

Rayoune : - Vois-tu, je déteste les armes à feu, sur ce point je suis comme ma copine Niki. Mais je ne peux pas nier qu’ils représentent

un outil d’intimidation par excellence.

Là, il tira une balle sur chacun des jambes de cet homme avec un sang froid déconcertant. L’homme se retrouva à terre hurlant de

douleur, je n’ose pas imaginer ce qu’il pouvait ressentir. Déjà

lorsqu’on m’a déboité l’épaule et remis en place, j’ai senti une

douleur affreuse. Alors combien de fois se faire tirer dessus? Je

compatissais à sa souffrance intérieurement, mais je ne branchais

pas physiquement.

L’homme en douleur, hurla : - Mais qu’est-ce que vous voulez de moi

au finale ?! Si c’est de l’argent que vous voulez, je peux vous en donner ! Mais pitié laisser moi la vie sauf.

Rayoune le regarda de haut et lui dit : - On se moque de ton fric, tout ce que l’on veut, c’est que tu meurs.

L’homme en pleure : - Que, je, meurs ?...

Rayoune lui décrocha aussitôt une balle en pleine tête sans sourcier. Et moi,

je n’ai pas détourné le regard. Une voix à l’intérieur de moi me disait

de ne pas détourner le regard, car si je le faisais je n’allais pas faire long feu dans ce nouveau.

Peu après ça, je suis allé m’asseoir près de la rive, le soleil n’allait plus tarder à se coucher. Rayoune est venu s’asseoir sur le gazon à

côté de moi l’air de rien. Il m’a dit.

Rayoune : - Que penses-tu de cette première journée ?

Je lui ai regardé, mais je ne savais pas trop quoi répondre à ça. Alors il a

ajouté.

Rayoune : –Te sens-tu la force de continuer cette descente aux enfer

les plus profonds avec nous ? ou désires-tu retourner dans ta petite

vie de martyre ?

J’ai tourné le regard vers le fleuve et j’ai dit : – Ai-je vraiment le choix ?

Rayoune m’a répondu : – Seul les lâches et les vendus pensent ne

pas avoir le choix, mais la vérité est qu’on a toujours le choix, quoiqu’on en dise.

Delh : - Oui, vous avez sans doute raison.

Rayoune : - Pas de vous avec moi. Ceux qui pensent que vouvoyer une personne est une marque de respect sont tous bien stupide. Car

on peut vouvoyer une personne qu’on ne respecte pas et tutoyer une personne qu’on respecte. À cela, si tu choisis d’être l’un des

nôtres, je préfère qu’on se parle franchement sans détour et sans politesse.

J’étais stupéfait que cet homme qui était le chef d’un gang et qui venait d’abattre un homme sous mes yeux, me parle avec sympathie

et sans pincette. Je ne savais pas comme le prendre. C’est alors qu’il

me dit.

Rayoune : - Quel est ton choix, mon petit Delh Mitrilh ?

Je devais choisir entre Intégrer leur bande et devenir un criminel, ou

retourner à ma vie d’avant. Certes en trainant avec eux je serais sans aucun doute mêlé à plusieurs autres affaires comme celle

d’aujourd’hui. Mais mon choix était fait dès le moment où j’avais

accepté la main que Rayoune m’avait tendu.

Delh : – Oui, et je choisis de faire cette descente aux enfers les plus profondes avec vous, qu’importe ce qui m’arrivera, j’assumerai pleinement tous mes

choix. Et ça jusqu'au bout.

J'ai affiché un regard déterminé, je pensais chacun des mots qui venaient de sortir de ma bouche.Rayoune esquissa un sourire, se leva et partir. Il n'avait dit pas un mot

de plus. Après ça, William me raccompagna chez moi.

L’air de rien, je suis rentré chez moi comme-ci rien n’était. Ma mère avait laissé mon repas au frais. La pauvre malgré sa maladie, elle avait du reprendre avec son travail. Mon père aussi n’était pas à la maison, il

accumulait les petits boulots pour pouvoir subvenir à nos besoins

depuis qu’il avait perdu son poste dans la compagnie où il avait travaillé pendant plus de vingt-ans. Mais même cela ne suffisait pas,

ma famille avait beaucoup de dette et de charge, ce qui a forcé ma mère à se trouver un boulot aussi. Ce soir-là, c’est seul que j’avais dîné dans un salon plongé dans le noire. Après manger, je suis allé aussitôt me

mettre au lit. Cette nuit-là aussi, je n’ai eu aucun mal à trouver le sommeil en dépit de tout ce qui c’était passé.

Le lendemain matin, je suis allé au lycée. En entrant dans la classe j’avais peur de tomber sur Toni et sa bande, mais pour une

raison que j’ignorai, il n’y était pas. Seule cette garce Bertha était là, mais comme son mec n’était pas là, elle m’ignora. Du coup, cette

journée fut la première que j’ai passé dans ce bahut sans qu’on vienne m’embêter. Seulement à la pause, lorsque tout le monde allait s’acheter de quoi manger, moi mon estomac crier famine.

L’argent qu’on avait remis pour la semaine, je l’avais donné hier au

deux hommes du bar afin qu’ils me laissent passer à l'étage. Résultat des

courses, je suis venu à l’école à pied et je n’ai pas de quoi me payer à manger. Je serai très fort mon ventre pour que personne n’ait

attendre le bruit qu’il faisait.

À la fin des cours j’allais m’empresser de rentrer à la maison car j’avais l’estomac dans les talons, mais manque de bol, en passant le portail du lycée une surprise m’attendait. Il y’avait une voiture garée

à 10 mètres du portail avec deux hommes en costumes se tenant debout près d'elle. Au milieu des deux hommes, il y’avait la femme borgne d’hier au bar. Elle me fixait attentivement. Je sentais le poids de son

regard peser sur moi. Je me suis demandé ce qu’elle faisait là, ou était-ce une coïncidence. J’ai fît comme-ci ce n’était pas moi qu’elle regardait. J’ai poursuivi mon chemin en faisant mine de rien. L’un de ses deux hommes se mit à me suivre en marchant derrière moi, je

sentais mon cœur s’emballer, j’avais peur. Je pensais le sommer en

arrivant sur la grande voie toute en évitant les chemins desserts. Mais c’était sans compté l’homme qui est sorti de nulle part devant moi, un troisième homme. Je ne l’avais pas vu. Je me suis retrouvé entre deux hommes. Je ne pouvais ni avancer, ni rebrousser chemin. La voiture de la femme borgne vint s’arrêter juste à ma gauche sur voie goudronnée. La vitre se baissa et la femme borgne me dit.

– Montes mon petit gars, il faut qu’en parle.

L’homme qui était derrière moi, pointait un pistolet dans mon dos, j’étais fait

comme un rat.

À suivre au chapitre 03

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