Prologue

Je me demande encore commenter a pu en arriver là, je jette un coup d'œil vers son mari et sa fille, je regarde ensuite ma mère, mon père, mon frère et ma sœur. Nous avons tous un point commun, nous sommes tous en pleurs et nous souffrons de la perte d'un être qui nous était cher. Je regarde tout autour de moi, je ne réalise sûrement pas ce qui était en train de se passer. J'entends le Père prononcer un tas de prières en son honneur. Nous sommes tous là, dans cette église, parce que nous t'avons perdu, Isabel, si seulement tu étais encore là avec nous. Nous sommes tous réunis ici pour un dernier au revoir. Je ne comprends toujours pas pourquoi est-ce que c'est tombé sur toi, pourquoi est-ce que c'est toi qui as dû subir tout ça ? De tous ces criminels et malfaiteurs, il a fallu que ça tombe sur toi. Pourquoi tout ce mal alors que tu faisais que du bien autour de toi? Si tu savais comme je souffre de ton absence. Je n' imagine même pas le mal que doivent ressentir ta fille et ton mari.  Elle méritait tout le bonheur du monde, elle a toujours bien agi et en retour le monde s'est abattu sur elle. Elle était encore jeune, elle avait un peu plus que ma mère. Elle ne méritait tellement pas ce qui lui est arrivée, elle avait tout pour vivre la meilleure des vies mais il a fallu que cette maladie s'abatte sur elle.

Nous sortons de l'église pour nous diriger vers le cimetière, les larmes font ma vue floue. Je monte dans la voiture de mes parents en pleurant comme je ne l'avais jamais fait. Le trajet se fut dans un des silences les plus profonds, seuls des éclats de larmes sortaient de nos bouches. Nous arrivons au cimetière en même temps que son mari et sa fille. Mes parents allèrent les réconforter en me laissant seule avec mon frère et ma sœur. Bien vite, tous les autres arrivèrent et nous nous dirigeâmes tous vers la future tombe d'Isabel. Le cercueil arrive et je le regarde s'engouffrer dans la tombe. Je me mis à pleurer de plus belle sans pouvoir m'arrêter. Une fois la tombe fermée, ma mère s'approche de moi et me serre dans ses bras. Nous allons ensuite dans une grande salle pour manger, comme un apéro dînatoire. Je ne pus avaler quelque chose et me refugiai derrière le bâtiment. Je dus y rester longtemps car ma sœur m'appelais pour rentrer. Le chemin du retour se fit tout aussi silencieux et triste que l'aller. Une fois chez moi je dis bonne nuit à mes parents et courus dans ma chambre et m'effondra en larmes sur mon lit et fini par m'endormir les larmes au yeux en me remémorant ces années et tout ces bons moments vécues avec elle.

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