Le garçon au yeux d’ombre

Le foyer Saint-Michel n’a rien d’un endroit chaleureux.

C’est un entre-deux, un lieu qui ressemble à ceux qui y vivent : plein de silences, de murs froids, de regards fuyants.

On n’y guérit pas. On y apprend juste à survivre sans se noyer.

Je suis là, assise sur mon lit, le dos contre le mur. Mon souffle est court. Comme souvent.

Mon asthme me serre la poitrine, doucement, sournoisement.

J’essaie de me calmer, de rester droite, forte.

Mais même mes poumons ont appris à trembler.

Ma chambre est petite. Un lit, une table, un placard. Rien d’autre.

Le genre d’endroit où on ne laisse aucune trace.

La porte s’ouvre d’un coup. Je sursaute.

Un garçon entre, sans frapper. Il a l’air plus âgé, peut-être un ou deux ans de plus que moi.

Cheveux noirs, regard vide. Des yeux sombres, éteints.

Il pose son sac dans un coin, sans me regarder tout de suite.

Puis, il lève lentement les yeux. Et nos regards se croisent.

Je baisse les miens.

— T’es nouvelle ? Sa voix est basse, grave.

Je hoche la tête sans parler.

— Moi c’est Noah.

Il s’installe sur le lit d’en face, sans me demander. Il sort un carnet, l’ouvre à moitié, puis me jette un coup d’œil.

— Tu parles pas ?

Je réponds à peine :

— Si… parfois.

Un silence. Mais pas celui qui fait peur. Un silence neutre.

Il gratte une page avec son crayon. Je l’écoute dessiner, ce bruit-là me calme plus que les paroles.

— Tu t’appelles comment ?

— Thaïs.

Il répète doucement mon prénom, comme s’il l’apprivoisait.

— T’as l’air fatiguée.

Je ne réponds pas. J’ai pas envie d’expliquer que mon corps est épuisé. Que je suis anémique. Que mes nuits sont pleines d’angoisse. Que mon cœur panique, parfois, sans prévenir.

Alors je me tais.

Mais Noah continue.

— Moi aussi, je suis fatigué. Pas le genre de fatigue qu’on soigne avec du sommeil. Une autre. Celle qui vient quand t’as trop vu, trop vécu.

Ses mots me traversent.

Je relève un peu les yeux.

Il tend son carnet vers moi.

— Tiens. Dessine. Même si c’est moche, on s’en fout. Parfois c’est la seule façon de pas exploser.

Je prends le carnet. Mes mains tremblent un peu. Le crayon est vieux, usé.

Comme moi.

Je commence à dessiner. Sans réfléchir.

Et lui, il regarde. Il dit rien. Il attend.

Et dans ce silence-là… je me sens presque en sécurité.

**Voilà j’espère que vous avez aimez ce chapitre je vous souhaite bonne continuation dans la lecture a vous .**

Juste pour faire 500 mots

Blabalabalablabalabalablabalabàa albalabalabalabalabalabala ala alabéala balaba bala al a la a an’a. A nan a nan’ a. An’s’ s nal’s. Sn’s’nd ndjdbjd j’en dj’ djdbkdndj Deven djjdkdn je skis jdjhdj desvíen djdkbdh skis j’dis jdjhdjs jdvdhksk jdivdjs ndhdkbdv dnjdjd John’s. Dhdkks svjdjlsn jw’vdjs jdjhdj bwhdhjd j’dis Bs. dvdjks jwjsk dvjd’s bsks. D’hab d’HSBC dans vdj svjdn dans vdj. Shaw dvjdn dhdb sud dvjd dvjd dvjd sud hbdvdj d’Hans dans DV Evens dhdb des dvjd dhdb dvjd. Dhdb

**Désolé je n’avais plus d’inspiration **😭😭😔😔😂😂❤️

Populaire

Comments

Pretty flower girl

Pretty flower girl

Folle 😂🤣🤣 En dirais moi/Frown/ eh yako/Sob/ moi qui me plains là pour toi vraiment /Frown/

2025-06-23

0

Tous

Télécharger maintenant

Aimez-vous ce travail ? Téléchargez l'application et vos enregistrements de lecture ne seront pas perdus
Télécharger maintenant

Bien-être

Les nouveaux utilisateurs peuvent télécharger l'application pour débloquer 10 chapitres gratuitement.

Recevoir
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!