The Weight Of Feelings "La Curiosité"
Chapitre 1
Astra,
Rio de Janeiro, lundi 5h 00
Un jour de plus dans ma vie de merde. Comme d’habitude je me réveille à cinq heures pétantes sous les cris de la voisine du dessus. Je m’assois sur mon lit et regarde mon planning du jour :
4h de médecine d’urgence
4h de chirurgie
Pour certains, huit heures de cours ce n’est pas beaucoup. Mais pour moi, c’est une torture car qu’il n’y a pas de pose alors que ces deux cours se déroulent dans un amphithéâtre avec des chaises inconfortables, mes fesses me font déjà mal rien que d’y penser. Une demi-heure plus tard, j’entame une séance de révision qui dure une heure.
Six heures et demi, je range mes affaires du jour dans mon sac et vais prendre une douche. Ensuite, je prends mon petit déjeuné. Enfin, je passe une demi-heure à choisir ma tenue.
Mon téléphone affiche 7 h 35 lorsque je quitte mon appartement .
En sortant, je croise ma voisine de palier madame Silva qui me fait un long compte rendu de la vie de son fils tout en ventant ses mérites en espérant que je tombe amoureuse de lui. Nous entrons dans l’ascenseur ensemble.
C’est vrai, j’ai un faible pour les hommes âgés. Maximum cinq ans d’écart pas plus ! Son fils a 34 ans alors que j’en ai 25.
De surcroit, il n’a pas un physique attrayant. Il mesure 1m60 et pèse au moins 75 kilos, en raison de la quantité de matière grasse présente dans son abdomen. Il a une calvitie précoce qui dévore déjà la moitié de son crâne, de grand yeux marron clair, un nez plat, des lèvres fines et des dents jaunies par une consommation excessive d’alcool comme le témoigne les énormes sachets de bouteille vident qu’il jette chaque weekend.
Et cerise sur le gâteau, il vit toujours chez sa mère. Bref il est pauvre et ne m’intéresse pas.
Nous arrivons au rez-de-chaussée. Je m’empresse de sortir de l’ascenseur, sans laisser le temps à madame Silva de finir son monologue.
Il est 7h 50, lorsque j’arrive à l’arrêt de bus. Je suis arrivée attend. Je monte dans le bus et m’assois au fond en écoutant un podcast en anglais.
Dix minutes plus tard, j’arrive à destination avec quinze minutes d’avance.
Je me dirige tout de suite dans l’amphi où je vais m’assoir avec lia l’une de mes meilleures amies.
Elle m’accueille avec un grand sourire.
- Bonjour rayon de soleil. Dis-je en lui rendant son sourire. Pourquoi es-tu d’humeur si joyeuse ? Dis-je en m’asseyant.
Généralement, lia est de mauvaise humeur le lundi. Mais aujourd’hui, elle est rayonnante ce qui est inquiétant. Car il, n’y que deux choses qui peuvent faire sourire lia jusqu’au oreille un lundi matin. Soit n’autre prof de médecine d’urgence à fait un infarctus soit son Crush du moment à larguer sa petite amie.
- Hier en allons faire les cours j’ai vu Bruno en train de se faire tabasser par un mec qui était apparemment le grand frère d’une meuf qu’il a trompé. Bien sur j’ai pris des vidéos et des photos que j’enverrai dans cinq jours dans le groupe de l’université. Me répond elle avec un sourire méchant
Bruno était l’ex de lia. Ils sont sortis ensemble pendant 3 ans et Il l’a trompé pendant 2 ans. Quand lia l’a appris elle était dévastée car elle l’aimait tellement. Elle n’a même pas pu rompre tellement ça la faisait mal c’est Katerina l’une de nos meilleures amies qui a rompu avec lui à sa place pendant Cassandra jetait les affaires de Bruno hors de l’appart de lia avant de les brulés.
- Heu… pourquoi dans cinq jours ?
- Paracerque je sais que se connard va inventer une excuse bidon pour justifier ses blessures. Je vais le laisser le temps de mentir à tout le monde et Bam ! je balance la vérité afin que son humiliation soit multipliée par cinq.
- Oh mon Dieu ! rappelle-moi de ne jamais te cherché. Lui dis-je. Maintenant montre moi ces vidéos et ces photos pour que ma journée devienne lumineuse.
Lia me montre les vidéos et les photos de Bruno. Putain !!!! Les vidéos montrent Bruno en train de se faire tabasser d’une manière horrible il a le visage en sang les vêtements déchirés. Je suis morte de rire il le mérite ce connard, bien fait.
14 h 15 les cours sont terminés.
Lia et moi marchons vers l’arrêt de bus
- Samedi nous irons à la soirée de Kyle. Tu viendras n’est-ce pas ?
- Tu sais bien que ce n’est pas mon truc. Lui répondis je
- Allez Astra. C’est la sixième soirée que tu refuses. Vient au moins pour m’encourager. Me dit-elle avec une pointe de supplication dans la voix. Toutes les autres seront là.
Kyle est le Crush de lia. Mais malheureusement pour elle il a une petite amie.
- Ok c’est bon je serai là mais pas de folie. Lui dis-je.
- Merci je t’adore. Me dit lia avant de monter dans son bus toute heureuse.
- Moi aussi je t’adore. Lui répondis-le.
J’attends mon bus au moins vingt minutes. Ah putain. Il est en retard. Après une demi-heure supplémentaire d’attente, je décide de marché étant donné que l’université est à vingt-cinq minutes de mon immeuble.
Tout d’un coup il commence à flotter. Je décide de prendre un raccourci. Normalement, j’aurai continué sur le même chemin mais je transporte des documents importants à mains nues, faute d’espace dans mon sac. Donc je dois vite rentrer.
J’empreinte une petite voie étroite, sombre et silencieuse. Plusieurs scénarios me viennent en tête. Je pourrai me faire braquer ou violer personne ne saura.
Un cri me fait sortir de mes pensées. Puis un deuxième cri, au troisième cri. J’identifie l’endroit d’où viennent les cris. Ce sont des gémissements féminins. Je fais un pas hésitent vers la source du bruit qui est un bâtiment abandonné. Ma curiosité finie par remporter sur ma raison et je me dirige vers le bâtiment.
Je n’en crois pas mes yeux. Il y a quatre personnes, trois hommes et une femme. Elle est à quatre patte sur le sol en ciment toute nue en train de se faire Sodome par l’un des hommes. Celui-ci à une carrure immense, des cheveux noir foncé en pagaille tombant sur son visage m’empêchant de voir ses yeux car il est de profil. Debout, à coté de lui se trouve un homme au cheveux bouclés noir attaché en queue de cheval, il a des yeux bleus magnifiques et film la scène. Le troisième homme compte à lui est assis sur une chaise et ligoté le visage bousillé par des coup je suppose et un couteau dans la bite.
A première vue, on pourrait croire que c’est un viol. Mais vu la façon dont cette fille gémit lorsque le mec au cheveux noir lui lèche les seins, tout de suite on comprend qu’elle prend son pied. Je me demande juste qu’est ce qu’à fait le mec ligoté pour finir dans cet état. Je le jette un dernier coup d’œil avant de m’apprêter à partir.
Un cri de douleur retenti. Je me retourne. Je suis horrifiée par le spectacle qui s’offre à moi. Le mec au cheveux noir vient de décapiter la fille qu’il baisait. La tête de la fille est dans ses mains, j’ai envie de vomir. Je n’ai pas le temps car il pose ses sur moi. Nos pupilles se rencontre, il a des yeux vers profonds. Nous fixons pendant au moins trente secondes. J’ai envie de courir, mais mes jambes ne m’obéissent plus je suis figé et lui aussi bizarrement.
Le mec au cheveux bouclés avance dans ma direction.
Cour ! je me dis.
Je prends mes jambes à mon coup. Je m’élance dans la ruelle à toute allure. Seul Dieu sait que je n’ai jamais couru comme ça de ma vie.
Les deux mecs me poursuivent. Malheureusement pour moi le sport et moi n’avions jamais été ami. Ils me rattrapent presque, mais documents tombent,par amour pour mes documents je m’arrête pour les ramasser. Les hommes me rattrapent.
L’homme aux cheveux bouclés me saisie fermement par les poignets.
Je suis fichue
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