IV- LE MISSION COMMENCE

De retour à la maison j'étais de plus en plus bouleversé par l'envie de faire savoir mon plan à ma sœur pour qu'elle puisse m'aider.

Mais le souci c'est que je n'en ai pas.

Je ne pouvais que me tourner vers moi-même pour réussir ce que je souhaitais faire.

Ma tante gare la voiture dans le garage, je cessais aussitôt de regarder dans le vide pour ne pas paraître plus suspect que je l'ai été au restaurant.

Ma tante avait toujours l'air triste. Je suis sûr que c'est à cause de sa sœur, ma mère, elle le montrait peut-être pas mais je le voyais au fond d'elle, je voyais que derrière ce sourire se cachait une âme anéantie qui désirait retourner en arrière.

Trop tard...

_Nous sommes arrivés les enfants ! Disait-elle toujours avec ce sourire forcé...arrête... Vous pouvez descendre.

Ma sœur sortie sans hésiter une seule seconde et laissa la porte de la voiture ouverte, je regardais cette porte encore entrouverte.

_Tu descends pas christ ? Me demandait ma sœur.

Je descends sans trop parlé, pourquoi ? Parce que...

Je me dirige vers ma chambre... Enfin, Notre chambre, vu que nous n'avions pas les moyens d'aménager un espace plus vaste.

Mais à vrai dire, je m'en fichais concrètement.

Sans même m'en rendre compte je me trouvais sur le balcon de notre chambre, perdu dans mes pensé qui embrouillais mon esprit au plus profond de ma tête.

Ma sœur, coucher sur son lit faisant semblant de dormir alors que je l'a voyait feuilleté un magazine de notre tante, bizarre. J'ignorais complètement la raison mais je ne m'en préoccupe pas.

_wow... Tu sais il est vraiment cool ce magazine ! Elle brisa le silence.

_ah oui ? Super al...

_il dit tout ce que chaque personne peut ressentir juste par s'est préférence ! Me coupa-t-elle la parole. Et aussi le faite de le savoir permet également de s'evacuer !

Oh ma si jeune et innocente sœur, si seulement tu pouvais te taire pour la simple et bonne raison que je m'en contrefout de ces truc d'échappatoir ou je ne sais pas quoi.

Mais non, tu dois continuer comme si j'en ai quelques choses a foutre.

Fait chier...

_les gens aiment :

Lire, car personne ne les comprends.

Écrire, car personne ne les écoutent.

Dessin, car personne ne les voient.

La musique, pour boucher leurs pensées.

Dormir, pour oublier.

Je crois que...continua t elle. Je préfère lire... Personne ne comprends la douleur que je ressent depuis qu'on a perdue papa et maman... Me confiait-elle d'une voix faible.

Elle ne vas tout de même pas pleurer ? Non.non elle n'osera pas... Elle n'a pas le droit. Non.

_T'en a pas marre de pleurer? Toujours pleurer ça devient lassant à force, dis-je sous l'effet de la colère. Si tu continues de pleurer tu auras des problèmes de vue et tout ça sera la faute à qui ? Toi.

Pourquoi je m'énerve ?

_Tout ce que je veux dire... Continuais-je avec un grand calme. C'est que je ne veux plus te voir souffrir, vivons pour eux et soyons heureux même si cela te brise. Ok? Tu es sûr qu'ils voudront nous voir pleurer ?

Elle sourit légèrement et me fait un oui de la tête rassurant,

A Suivre...

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