Chapitre XVII : LE COUP DE FOUDRE

Les plus grandes douleurs viennent toujours des gens qu’on aime, car plus on tient à une personne, plus ces actes peuvent nous blesser et la douleur est toujours proportionnelle à la place que cette personne occupe dans notre cœur.

Tout commença dans la chambre d’Aurélie, allongé sur son lit avec Ashley.

Aurélie : J’ai bien envie de te dire que je te l’avais dit, mais je ne le ferais pas.

Ashley : Tu viens de le faire. (D’un ton et d’un air sarcastique)

Aurélie : (Elle sourit)

Ashley : J’étais pourtant persuadée avoir des sentiments pour Stéphan… À quel moment ai-je peu tomber amoureuse de Loïc… Et si je me trompais sur mes sentiments encore une fois ?

Aurélie : Ok ! On va faire simple ?

Ashley : C’est-à-dire ?

Aurélie : Qu’est-ce-que tu ressens quand tu es avec Stéphan ?

Ashley : Rien de bien particulier… Avant qu’on ne couche ensemble, je ressentais souvent le besoin d’être avec lui, mais après cette nuit-là, ce besoin a diminué peu à peu… C’est vrai que j’aime être avec lui, mais ce n’est pas comme avec Loïc.

Aurélie : Entre autre ?

Ashley : Quand je suis avec Loïc, j’ai envie que le temps s’arrête, je ne veux plus le quitter… Et quand on fait l’amour, c’est magique, je me sens enivrer, comme si mon corps n’était plus mien, comme si on ne faisait plus qu’un.

Aurélie : Si j’avais encore des doutes, tu viens de les éteindre avec ce que tu viens de dire… Tu es amoureuse de lui et bien plus que ce que je pensais.

Ashley : Visiblement. (D’un ton et d’un air déprimé)

Aurélie : L’amour ne se commande pas, tu sais. (D’un ton et d’un air rassurant)

Ashley : Les choses seraient tellement plus simples si on pouvait choisir de qui on tombe amoureux.

Aurélie : C’est vrai, seulement ça enlèverait tout le côté magique de la chose… De plus, il est vrai qu’on ne choisit pas qui on aime, mais on choisit avec qui on veut être.

Ashley : ...

Aurélie : Je pense que tu devrais... (Ashley la coupa).

Ashley : Je sais ce que tu vas dire, mais ce n’est pas nécessaire.

Aurélie : Tu es sûre ?

Ashley : Oui… Ne t’inquiète pas.

Aurélie ; Ok ! Si tu le dis.

{C’était ma première fois d’être amoureuse, de ressentir ce besoin continue d’être avec une personne, de le vouloir à mes côtés, de l’embrasser et surtout de brûler de désir pour lui. Mais malheureusement, ce sentiment était entaché de colère, de déception ; un mélange amer qui me consumait au plus profond de moi.}

Ashley : De plus, on ne peut pas dire que Loïc est la meilleure personne à aimer... (Elle soupira) Je regretterai presque de ne pas être amoureuse de Stéphan.

Aurélie : Je ne pense pas que ce soit mieux, mais entre les deux, je préfère largement Stéphan.

Ashley : ...

Aurélie : Tu les as déjà débloqués ?

Ashley : On ne peut pas dire qu’ils m’ont laissé le choix.

En effet, Loïc et Stéphan, pour se faire pardonner, avaient attendu pendant plusieurs jours Ashley à la sortie de son travail pour l’obliger à leur parler. Sans compter les wails incessants sur ces comptes pour s’excuser. Au bout de deux semaines, elle fut obligée de leur pardonner et leur reparler.

Aurélie : Cela démontre quand même de l’importance que tu as à leurs yeux.

Ashley : Ouais si on veut. (D’un ton et d’un air peu sûre d’elle)

Aurélie : Tu le dis avec beaucoup d’assurance. (D’un ton et d’un air sarcastique)

Ashley : C’est juste que... pour les démonstrations d’affections, ils savent s’y prendre… mais parfois, j’ai l’impression que c’est juste de la manipulation et puis je me dis que non… Et puis je ne sais plus quoi penser au bout d’un moment.

Aurélie : Il est vrai que je ne les porte pas en estime, mais pour Stéphan, je pense que tu es vraiment importante pour lui. Et pour Loïc, je ne sais pas trop, mais venir chaque jour attendre quelqu’un qu’on n’estime pas à la sortie de son travail pour se faire pardonner, ça serait un peu fort, tu ne penses pas ?... Mais je pense toujours qu’il est toxique pour toi, ne te méprends pas.

Ashley : Je me disais bien, mais tu as raison, je pense trop

Aurélie : Tu vas parler à Loïc de ce que tu ressens ?

Ashley : Non, je n’en vois pas l’intérêt… Loïc et moi, on est bien comme est.

Aurélie : Et qu’est-ce-que vous êtes ?

Ashley : Je ne sais pas, mais ce qui est sûr, on ne sera jamais un couple.

Quelques jours plus tard, à la cafeteria de Intercia.

Assis sur une table.

Anna-Jessica : Alors, tes gardes du corps seront encore là aujourd’hui ?... Je dois quand même avouer que Stéphan et Loïc sont pas mal… Tu as bon goût, je dois le reconnaitre.

Ashley : Tu veux que je t’arrange les affaires ?

Anna-Jessica : Non merci, je passe mon tour.

Soudain Céline arriva pour s’asseoir avec eux.

Céline : Qu’est-ce-qui vous fait rire toutes les deux ?

Anna-Jessica : Les garder du corps d’Ashley.

Céline : Ah oui !... Même si je trouve que ce n’est pas vraiment bien qu’ils viennent comme ça chaque soir après le travail, ça te fait remarquer pour rien.

Ashley : Comme ci c’est moi qui le leur avait demandé ?... Bref, ils ne viendront plus.

Céline : Ok ! C’est bien comme ça.... Dis Ashley, pourquoi tu ne portes pas plus souvent des robes et ne te maquille pas ?

Ashley : Parce que ça ne me dit rien… Je préfère mes pantalons, je me sens plus à l'aise.

Céline : Mais les robes te vont nettement mieux.

Ashley : Ah ! Si tu le dis, mais bon, je préfère mes pantalons.

Céline : Pourtant tu es mieux avec des robes… Tu sais, une femme, c’est d’abord son apparence.

Ashley : En d’autres termes ?

Céline : Tu devrais être plus soigné.

Ashley : Ah d’accord ! Mais tu sais, tu peux aussi m’acheter mes vêtements si ça te dérange temps. (D’un ton sec et froid)

Anna-Jessica : Ashley !

Ashley : Quoi ? Je n’ai pas à justifier ce que je porte.

Céline : Bref, moi, j’ai fini de manger, je vous laisse.

Ashley : Ok !

Quelques heures plus tard au brief de reprise de production.

Séverin : Comme vous pouvez le constater, on a de nouveau venu sur notre plateau.

Serge : Surtout les filles là, ne vous laissez pas distraite.

Tout le monde se mirent à rire.

Ashley : Pourquoi seulement les filles ?!... Les garçons aussi.

Dominique : On vous connait, vous les filles.

Ashley : N’est-ce-pas !

Tout le monde se mirent à rire.

Séverin : Ashley, je pense que c’est bientôt ton anniversaire ?!

Ashley : Ah bon ?! (D’un ton et d’un air surpris)... On est en quel mois ?! (D’un ton et d’un air rigolote en réfléchissant)... Ah oui en Janvier… Oui, c’est bientôt, c’est vrai. (D’un ton et d’un air rigolote)

Tout le monde se mirent à rire.

Jade : Comment tu peux oublier ton propre anniversaire ?! (En riant)

Ashley : Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse donc c’est un peu normal. (D’un ton et d’un air indifférente)

Jade : Hum !

Séverin : Qu’as-tu alors prévu ?

Ashley : Difficile de prévoir quelque chose quand on a oublié.

Anna-Jessica : Laissez-moi m’en occuper.

Ashley : J’ai déjà peur ! (D’un ton et d’un air angoissé)

Ashley était du genre à aimer les choses simples, ce qui était tout le contraire d’Anna-Jessica qui elle aimait faire les choses en grand, à la limite du “je m’as-tu-vu”.

Anna-Jessica : Ne t’inquiètes pas.

Ashley : C’est même quand tu dis ça que je m’inquiète. (D’un ton et d’un air angoissé).... (Dans ces pensées) Je crains le pire.

Quelques jours plus tard avant le brief, à la porte d’entrée du plateau de production, Ashley se heurta avec une personne de la nouvelle campagne.

Ashley : Désolé, je ne t’avais pas vu. (En rougissant)

La personne : C’est aussi ma faute, je n’ai pas été attentif… Georges et toi ?

Ashley : Ashley, enchanté Georges. (En rougissant)

Georges : De même Ashley.

Ashley : (Elle sourit) (En rougissant)

Ils entrèrent ensemble sur le plateau.

Georges : C’est ton anniversaire bientôt de ce que j’ai entendu.

Ashley : Oui !

Georges : Je ne manquerai pas de m’en rappeler. (En partant vers son poste)