Chapitre 2 : Une course-poursuite à Neo-Tokyo z.

Émilie avait été témoin de l'arrestation de ses amis par la police. Inquiète pour leur sort, elle décida de prévenir rapidement Kaoru de la situation. Pendant ce temps, la police avait conduit ses amis au commissariat où ils avaient été placés en détention.

Ne comprenant pas pourquoi ils étaient là, l'un d'eux s'écria : « Eh, pourquoi sommes-nous ici ? Vous n'avez pas le droit de nous arrêter sur un coup de tête ! »

L'un des policiers déclara alors : Vous avez enfreint la loi en incitant deux personnes à participer à une course illégale, ce qui fait de vous des complices.

Un des enfants répondit : Nous n'avons enfreint aucune loi ! Vous voulez simplement nous garder sous contrôle et empêcher les enfants de s'amuser.

Le policier s'avança et dit avec douceur : Fais ce que tu veux de tes pensées, ma petite, mais pour l'instant, vous devrez rester ici jusqu'à nouvel ordre.

Ils étaient retenus prisonniers malgré eux, sans aucune possibilité de s’échapper. Pendant ce temps, Kaoru, arrivé chez lui, aperçut Émilie qui se dirigeait rapidement vers lui.

Kaoru : ....

Émilie l'appela en criant : Kaoru !!!

Surpris de la voir là, Kaoru s'exclama : Émilie !? Que fais-tu ici !?

Émilie, s'étant arrêtée essoufflée, lui répondit : Kaoru, tu dois partir, et le plus vite possible !

Kaoru, ne comprenant pas, rétorqua : Attends... quoi !?

Émilie continua : La police est à tes trousses, ils ont déjà arrêté tous nos amis ainsi que ceux de Hikari.

Kaoru, surprise, s'exclama : C'est quoi ce délire !?

Émilie reprit : Tu dois te sauver, et rapidement.

Kaoru, d'un ton sérieux, répondit : Tu dois te mettre à l'abri. Ne t'inquiète pas, je vais m'occuper de ces visiteurs.

Émilie, inquiète, ajouta : Mais tu es fou, si jamais ils t'attrapent, tu ne pourras pas t'en sortir !!!

Kaoru lui répondit avec assurance : Fais-moi confiance, je sais ce que je fais. Il prit son téléphone et ajouta : Je vais aussi appeler Hikari pour l'informer de la situation.

Bien qu'inquiète, Émilie lui répondit : D'accord, mais sois prudent... en lui tendant son poing.

Kaoru fit de même et, pour se saluer, il dit : Toi aussi, Émilie.

Elle quitta rapidement la maison de Kaoru. Celui-ci prit alors son téléphone, composa le numéro d'Hikari et l'appela. Lorsque Hikari décrocha, elle s'exclama : Kaoru !?

De l'autre côté de la ligne, Kaoru lui répondit : Nous avons de sérieux problèmes.

Le lendemain matin, à l'aube, Kaoru était déjà levé. Bien que la nuit ait été agitée, il avait tout de même réussi à dormir paisiblement. Il se rendit alors à sa fenêtre et aperçut des membres de la police arrivant chez lui.

Kaoru, très serein, dit : Ils sont bien matinaux.

Il entra à l'intérieur, et au même moment, la police enfonça la porte de sa maison. Ils commencèrent à examiner tout le rez-de-chaussée. Le salon était vide, la cuisine était également dépourvue de toute activité. Puis, ils se dirigèrent vers la chambre de Kaoru et défoncèrent à nouveau la porte.

En entrant dans sa chambre, ils trouvèrent Kaoru, petite et agile avec son skateboard et son sac à dos, prête à s'en aller. L'un des policiers s'exclama alors : Au nom de la loi, nous devons vous arrêter, ne tentez pas de vous échapper.

Kaoru leur répondit : Je suis désolée, mais je n'ai pas l'intention de me laisser capturer. Je ne sais pas ce que vous préparez, mais vous ne m'emporterez pas avec vous.

Le policier lui rétorqua alors : Si vous résistez, nous devrons utiliser la force.

Kaoru, avec une certaine assurance, déclara : Il faut voir ça.

Puis, il prit son skateboard et sauta par la fenêtre. Avec un sourire aux lèvres, il commença à glisser sur le toit avant d'atterrir au sol. À la vue de cette scène, l'un des policiers présents activa son émetteur radio et informa ses collègues : Le suspect vient de s'enfuir, il se dirige vers le sud-ouest.

Une voix répondit de l'autre côté : Bien reçu.

Ils quittèrent alors sa maison pour se lancer à sa poursuite, Karou ayant réussi à échapper aux policiers venus chez lui et filant à toute allure vers leur base secrète, où il devait retrouver Hukari.

À peine arrivé dans le tunnel, il aperçut une silhouette fonçant à toute vitesse dans sa direction.

Kaoru : ...!?

Surpris, il s'arrêta un instant, mais au même moment, il vit Hikari sortir du tunnel à toute vitesse, saisir la main de Kaoru et lui dire en courant rapidement : « Ne reste pas ici. »

Elle entraîna Kaoru dans sa foulée, et ne comprenant pas ce qui se passait, il demanda : « Mais qu'est-ce qui se passe ! ? »

Hikari lui répondit : « Ils sont venus chez moi, et comme ils ne m'ont pas trouvée, ils ont réussi à me suivre jusqu'à notre base. »

Kaoru répondit : « C'est une blague, n'est-ce pas ? »

Ils roulèrent rapidement, tentant d'échapper à la police, mais celle-ci les poursuivait dans tous les recoins. Grâce à sa connaissance approfondie de la ville, Kaoru dit à Hikari : Suis-moi.

Hikari le suivit alors dans un tunnel, et lorsque la police emprunta ce même chemin, elle se retrouva face à un cul-de-sac. Mais, tout à coup, Kaoru et Hikari s'étaient évaporés.

Étonné, l'un des policiers s'exclama : Ils ont disparu !?

Derrière la poubelle, il y avait un petit chemin que Kaoru utilisait souvent pour s'échapper quand il était enfant. Ce passage lui permettait de rejoindre une autre ville, ce qui était vraiment pratique pour lui.

Hikari, étonnée, dit : Eh bien, je ne savais pas qu'il y avait un chemin par ici.

Kaoru lui répondit : Ce passage existe depuis longtemps, c'est un peu comme ma cachette secrète.

Lorsqu'ils furent arrivés au bout du tunnel, ils se retrouvèrent dans une galerie abandonnée de la ville. Kaoru et Hikari décidèrent de s'y reposer un moment. Fatiguée, Hikari exprima ses pensées : « Je me demande ce qu'ils attendent de nous. »

Kaoru répondit : « Je n'en ai pas la moindre idée, mais une chose est certaine, nous ne pouvons plus retourner chez nous. »

Hikari ajouta : « Je me demande ce que nous allons pouvoir faire maintenant. »

Kaoru répondit sincèrement : « Pour être honnête, je n'en sais rien. »

La police poursuivait ses recherches pour retrouver Kaoru et Hikari, fouillant les moindres recoins de la ville. Ne pouvant pas s'échapper, ils restèrent cachés encore longtemps. Malheureusement, Émilie fut également capturée par la police.

Incarcérée avec ses amis, elle ne pouvait que prier pour que Kaoru et Hikari aient réussi à s'enfuir. Dans la cellule, un homme s'approcha d'eux et déclara : 'Voilà une belle bande de rebelles que je vois là.'

Émilie répondit alors : « Nous ne sommes pas des rebelles, mais vous, vous semez le trouble. Vous prétendez faire régner la justice, mais vous abusez de votre pouvoir pour nous priver de liberté. »

Il lui répondit : « Ma chère petite, la loi a été créée pour être respectée et instaurer l'ordre dans la ville.

Des personnes comme vous, en opposant à la loi et en agissant comme bon vous semble, entravent cet ordre, mais cela ne tardera pas à changer. »

Son regard froid et menaçant suscita le doute et la peur au sein du groupe, qui l'observait avec impuissance, tandis que des silhouettes se déplaçaient furtivement dans la ville. Pendant ce temps, Kaoru et Hikari se reposaient dans leur cachette secrète.

Hikari s'était endormie, tandis que Kaoru, lui, ne faisait que réfléchir à la situation. C'est alors qu'une explosion retentit soudainement dans leur cachette, révélant ainsi leur position.

Kaoru, surpris, s'exclama : Oh non, nous avons été repérés.

Hikari s'était réveillée à cause du bruit de l'explosion. Reculant d'un pas, elle demanda : Qu'est-ce qui s'est passé encore !?

Une voix résonna alors : Vous êtes désormais bloqués.

Kaoru, avec un sourire que l'on devinait tendu, répondit : Ah vraiment, cela reste à voir.

Karoru prit délicatement la main de Hikari et commença à rouler aussi vite que possible, l'entraînant avec lui dans des figures aussi impressionnantes les unes que les autres, ce qui leur permit de sortir de leur cachette.

L'un des hommes ayant découvert leur cachette s'exclama : Attrapons-les !

Ils se lancèrent alors à la poursuite de Kaoru et Hikari, tandis que, de leur côté, Kaoru et Hikari poursuivaient leur course effrénée à travers la ville, tentant d'échapper à la police.

Hikari, légèrement confuse, demanda : « Ce n’était pas la police, n’est-ce pas ? Comment ont-ils pu nous retrouver ? »

Kaoru répondit : « Je n’en ai pas la moindre idée, mais je pense qu’on vient de franchir un cap. »

En arrivant devant un bâtiment, ils se retrouvèrent face à la police. Kaoru, freins serrés, s'écria : « Fais demi-tour ! »

Elle fit marche arrière et prit une autre direction. La police, à bord de leurs voitures, se lança à leur poursuite. Profitant de leur avantage en véhicules, ils durent user de ruse pour échapper à cette chasse.

Karoru et Hikari empruntèrent des chemins peu adaptés aux automobiles. Ils s'engagèrent dans un tunnel qui menait au métro, et la police ne put les poursuivre.

Essoufflée, Hikari, avec un soupir de soulagement, s'exclama : On les a enfin semés !

Tout à coup, une puissante onde de choc les déstabilisa. Heureusement, Kaoru s'accrocha à une barre de fer et prit Hikari par la main, ce qui leur permit de garder l'équilibre.

Lorsque les secousses cessèrent, il relâcha la barre et Hikari s'exclama : C'était quoi ça !?

C'est à ce moment-là qu'une voix ajouta : Incroyable, ils ont réussi à résister à l'onde de choc. Plutôt intelligent, ce jeune garçon.

Cette voix les prit par surprise. Avant même qu'ils ne s'en rendent compte, un homme se tenait derrière eux, et ils reculèrent de quelques pas.

Puis, un autre homme apparut derrière, portant une armure de combat. Son acolyte déclara alors : « Il est temps de mettre fin à nos jeux... »

Kaoru : ...

Il continua : « Il est temps de vous accompagner au poste, les jeunes. »

Kaoru avait immédiatement reconnu leur style et déclara : « Je comprends, vous n'êtes pas de simples policiers... Vous faites partie de Zero Gravity. »

Hikari, surprise, s'exclama : « Quoi !? Zero Gravity !? L'organisation secrète qui tire les ficelles à Neo-Tokyo dans l'ombre. »

Avec une légère angoisse dans la voix, Kaoru confirma : « Exactement. »

Kaoru et Hikari se trouvaient désormais face à Zero Gravity, l'organisation dont le simple nom faisait trembler tous les riders.

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