Permutement Article 3

La rentrée :

Benjamin

Cool ton sweat, tu l'as eu où ?

Wedjey

C'est Gucci frère.

Wedjey

Benjamin

Gucci ? C'est vrai, il m'a semblé l'avoir déjà vu quelque part. Une vidéo ?

Jack

Attend, ton sac aussi ?

Wedjey

Ce mois, c'est Gucci les gars.

Benjamin

Pour toi (–_–).

Wedjey

Évidemment ! (⁠ ⁠ꈍ⁠ᴗ⁠ꈍ⁠)

Eleis B.

Excusez-moi, vous bloquez le passage.

Wedjey

! ...

Benjamin

... Eleis !?

Eleis B.

Mm ?

Benjamin

Wow ! Ton père est revenu avec le lait !? (⁠≧⁠▽⁠≦⁠)

Jack

Non sûr que sa mère lui a trouvé un cher beau-père.

Wedjey

T'as glow up frère.

Eleis B.

... Laissez-moi passer.

Wedjey

Mais il te manque encore du style, mate-moi ce sac et ce sweat. Toi t'as quoi là ? Je ne vois même pas la marque.

Eleis B.

...

Eleis B.

Wedjey

Semble que même toi, t'en sais rien.

Déjà, dès le premier jour, il a droit au sarcasme et critique. Déjà irrité par sa vie, Eleis retire ses mains de sa poche avec un air impatient. Promptement, il attrape Jack par le colle et le tire à côté afin de passer. Les autres ne peuvent que le regarder passé, muet de surprise par son acte. Il marche froidement le long du couloir, les mains dans ses poches et au bruit de ses bottes qui attire le regard des gens par le son. Par son visage, on reconnaît qu'il n'était plus le même.

Eleis B.

...

Salarié

Eleis ! Quel plaisir de vous revoir, vous m'avez l'air en forme.

Eleis B.

Merci, moi de même.

Jack

Je paris que c'est le prof son beau-père.

Benjamin

Ça peut le faire.

En entendant leur commérage, Eleis se retourne et leur lance un regard sombre mélangé à la colère exprimant tout ce qu'il voudrait dire. Croisant son regard, il le détourne comme jamais au paravent, il craint celui-ci et ne parle même plus.

Wedjey

(Regardez-le, on dirait qu'il en a 20 alors qu'il n'en a même pas 17 et il se permet de la jouer, je vais te remettre à ta place)

Eleis B.

... (Le dénominateur divisé par l'ancien dénominateur puis fois le numérateur et le... )

...

Eleis B. « J'évite la cantine, je prends quelques trucs dans le distributeur, boisson et autre petite chose. Soit je m'en vais sur la cour en dessous de mon arbre préféré ou je retourne dans la salle de classe. Après, si j'ai encore du temps, je vais à la bibliothèque. Est-ce que j'évite Wedjey ?... Non (–_–) Pourquoi faire ? J'ai mieux à endurer en tête que lui.

Wedjey

Eleis <tapote son épaule>

Eleis B.

! ...

Wedjey

<S'assoit en poussant un soupir>

Eleis B.

... C'est quoi la nouvelle ? Parce que moi je n'ai pas vraiment l'envie de bavarder.

Wedjey

Calmos, juste une question. Il est comment ton père ? Pas trop rude ?

Eleis B.

... C'est fou ce qu'il me pousse sur les nerfs même plus que toi et est-ce que je te pose des questions sur ta vie moi !?

D'un coup, après ses mots, Eleis se lève laissant Wedjey sur le banc.

Wedjey

... Tchh, sympa le nouveau Eleis !

...

En cours de sport :

Eleis B.

(J'ai dû changer de size en tenue de sport, j'en ai pris des kilos pendant ces vacances et ça ne m'étonne même pas. Quand je suis en colère je mange beaucoup et j'étais vraiment en colère)

Benjamin

...

Eleis B.

(Quand même les travaux au garage et les marches pour s'y rendre le matin des fois, m'ont donné de la forme, je n'ai pas l'air comment dire... gros)

En passant, Benjamin rouge de colère et vert de jalousie après avoir aperçu les regards que sa petite amie lance à Eleis, le heurte.

Eleis B.

... Tu ne pourrais pas regarder où tu vas ?

Benjamin

Oh ! Merci du conseil, donné par celui qui porte des lunettes.

Eleis B.

Je porte peut-être des lunettes mais je sais faire attention aux gens et montrer du respect contrairement à d'autre.

La colère paraît si forte qu'il grinçait des dents, nonchalamment il attrape les lunettes de Eleis de son nez en le projetant dans l'air d'un air sarcastique.

Benjamin

Dis ! Tu vois quoi là ? Tu me vois ?

Eleis B.

Même si je ne te voyais pas ne pas reconnaître ta silhouette de planche et je ne parle même pas de ton odeur de cabrit de montagne.

Benjamin

Sale ord*re ! Regarde-toi, tu te permets de la ramener alors que tu ne ressembles à rien.

« Alors que tu ne ressembles à rien »

« Tu ne ressembles à rien »

Ces mots résonnent dans la tête d' Eleis, suscitant encore plus sa colère. La familiarité de ces mots à ces oreilles est de trop, dans un acte non prévisible, il attrape le poignet de Benjamin, celui qui retient ses lunettes. Il le compresse si fort que Benjamin finit au sol les genoux à terre poussant des cris de douleur, sûr que celui-ci est fêlé ou même brisé. Eleis le regarde de haut, reprend ses lunettes avant de se diriger dans un coin sur les pieds de stage. D'un air roncheux il s'assoit et croise ses bras, attendant l'arrivée du prof.

Jack

Ça va Benjamin ?

Benjamin

Non ! Sérieusement ai-je l'air d'aller !?

Jack

(_ _ ') <L'aide à se relever>

Wedjey

(Il est devenu un taré ma parole)

Benjamin

Je crois qu'il me l'a brisé.

Wedjey

... T'es pas sérieux.

Benjamin

Si je te le dis ?!

Jack accompagne Benjamin à l'infirmerie pendant que Wedjey confu, se permet d'aller s'adresser à Eleis.

Wedjey

T'es plus très bien dans ta tête ? Tu lui as cassé le poignet.

Eleis B.

... Ouais, peut-être et ?

Wedjey

T'es devenu un vrai fils de p*te ouais !

Eleis B.

T'as dit quoi là !?!

Assis, Eleis se relève instantanément devant Wedjey. Tenant compte des regards, Eleis avance sans crainte vers lui tandis qu'il recule à petit pas.

Eleis B.

Si ta mère en est une ne viens pas penser, ni dire que celui ou celle des autres l'est aussi.

Wedjey

Quoi ? Le cher fils à maman est contrarié ?

Eleis B.

Très ! Contrairement à ton ami, je devrais te briser les maxillaire.

Wedjey

Tu n'oserais pas.

Eleis B.

Tentes.

Wedjey

...

Eleis B.

Vas-y tente !

Wedjey

...

Eleis B.

Commence et moi je finis.

Prenant compte qu'il ne blaguait sûrement pas et qu'il risque d'y passer, Wedjey le regarde dans les yeux avant de s'en détourner en lui lançant un doigt d'honneur. Il laisse la salle de sport et alla à l'infirmerie prendre des nouvelles de Benjamin.

...

Jack

Vois le bon côté des choses, tu n'auras plus droit au sport pendant au moins un mois, déjà que tu n'aimes pas le sport.

Benjamin

...Ouais et par là il pourrait tranquillement pécho ma meuf hein !?

Jack

... Frère ne sois pas si jaloux et aies confiance en elle au moins.

Benjamin

T'as vu comment elle le regardait et chuchotait avec ses amies ?

Jack

(–_– ') Non moi, je n'ai pas de meuf à surveiller.

Wedjey

Ça ne se finira pas comme ça.

Benjamin

Clair.

...

Autre jour de cours :

Salarié

Wedjey et Eleis, pouvez-vous aller me chercher des livres ?

Eleis B.

Euh... Oui monsieur.

Wedjey

Et si je ne peux ?

Salarié

Wedjey, vous y allez avec Eleis me cherchez des livres.

Wedjey

... (Lassant ce prof)

...

Eleis B.

Comme nous sommes 32 j'en prends 16 et toi 16.

Wedjey

Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi.

Eleis B.

... Ce n'est un ordre c'est une planification, compte pas sur moi pour tout porter.

Wedjey

Bah quoi ? T'as l'habitude de le faire non ?

Eleis B.

En deux voyages, là on nous envoie tous les deux. Donc, tu la fermes et tu prends des livres.

Wedjey

! ... Tch

...

Eleis B.

Fais attention quand même.

Wedjey

Eh oh ! Je fais ce que je peux, ce n'est pas ma faute si c'est tombé.

Eleis B.

Oui c'est.

Wedjey

... (La différence est frappante, il à plus l'air d'un prof maintenant qu'un professeur. Son père ou son nouveau lui a sérieusement donné de l'air)

Auteur

À plus, tchao •••