les règles les plus strictes

Rafael brisa le silence en se levant brusquement, son regard fuyant et distant. Il se tourna sans un mot et partit, laissant Mila perplexe. Quelques instants plus tard, il revint avec des feuilles dans les mains, qu'il déposa sur la table. Son comportement avait radicalement changé. Ses gestes étaient plus raides, ses expressions faciales figées, et son regard semblait glacé.

Il pointa les papiers d'un geste sec et, d'une voix froide, il ordonna :

Rafael (froidement, croisant les bras) :

— Ce sont les règles. À partir de maintenant, tu les respectes, ou tu subiras les conséquences.

Mila, assise près de la fenêtre, tourna lentement la tête vers lui, ses sourcils froncés. Elle se leva, s’approchant de la table pour saisir la feuille, mais son regard restait rivé sur Rafael.

Mila (d’un ton sec, en dépliant la feuille) :

— Et quelles sont ces "règles" ? Une autre façon de me priver de ma liberté ?

Rafael (la coupant, d’un ton dur) :

— Tu n’as jamais eu de liberté ici, Mila. Ce manoir est ma maison. Et je ne tolérerai pas ton insubordination. Lis-les.

Elle baissa les yeux sur le papier et sentit son sang se glacer en lisant les lignes écrites avec une précision clinique :

Interdiction de quitter le manoir sans autorisation préalable.

Les visites extérieures sont strictement interdites, sauf accord écrit de Rafael.

Les interactions avec les employés doivent rester professionnelles. Pas de familiarité.

Les repas sont pris à heures fixes dans la salle à manger. Toute absence devra être justifiée.

Les déplacements dans certaines ailes du manoir, comme mon bureau ou les salles réservées, sont formellement interdits.

Tu es tenue de m’informer de tes faits et gestes. Je ne tolérerai aucun mystère dans MA maison.

Mila releva lentement les yeux vers lui, la feuille tremblant légèrement entre ses doigts.

Mila (d’une voix amère) :

— Tu te rends compte à quel point tu es pathétique ? Ce mariage n’était qu’un moyen pour toi d’exercer un pouvoir ridicule sur moi.

Rafael se pencha légèrement vers elle, son visage impassible, mais ses yeux brillaient d’une froide intensité.

Rafael (calmement, mais d’un ton tranchant) :

— Ce mariage est un contrat, Mila. Et dans ce contrat, tu es sous ma responsabilité. Si tu pensais pouvoir faire ce que tu veux ici, tu te trompes lourdement.

Mila sentit un frisson parcourir son dos alors qu’elle continuait à lire. Les mots qui défilaient devant ses yeux semblaient de plus en plus oppressantes. Chaque règle était une chaîne invisible, une contrainte qu’elle ne pouvait ignorer. Les instructions sur le silence, la soumission et la surveillance des autres étaient énoncées de manière clinique, sans aucune place pour la négociation. Le dernier point la fit frémir : "En cas de déviation, les conséquences seront sévères."

Elle leva les yeux, cherchant des réponses dans le visage impassible de Rafael. Son regard était plus dur que jamais, comme une lame prête à frapper. Il attendait qu’elle réagisse, qu’elle accepte ce qui lui était imposé.

Mika

« Ce n’est pas possible, Rafael. Ce n’est pas ce qu’on m’avait promis… », murmura Mila, sa voix presque étouffée par la peur qui s’insinuait en elle.

Rafael ne bougea pas, mais ses yeux se durcirent davantage.

« Ce n’est pas une question de promesse, Mila. C’est une question de règles. Et si tu veux rester ici, tu les suivras. »

Elle sentit une vague de panique la submerger, mais elle tenta de se maîtriser. Elle n’avait pas le choix, n’est-ce pas ? Chaque option semblait la conduire vers un précipice sans retour. Pourtant, une part d’elle se rebellait. Elle savait qu’accepter cette soumission totale, ce contrôle implacable, serait le début de la fin pour elle.

« Et si je refuse ? » osa-t-elle demander, sa voix tremblante mais ferme.

Rafael se pencha légèrement en avant, un éclat glacé dans ses yeux.

« Si tu refuses… » Il laissa la phrase en suspens, comme si chaque mot se chargeait de menace.

« Tu verras toi-même ce qu’il adviendra. »

Mila sentit un frisson plus froid encore lui traverser l'échine. Mais elle ne pouvait pas céder, pas tout de suite. Elle se redressa lentement, la décision pesant lourdement sur ses épaules.

« Je ne veux pas être une prisonnière de tes règles, Rafael. » Ses mots étaient plus forts maintenant, même si l’angoisse mordait encore chaque syllabe.

Rafael la fixa un moment en silence, un silence lourd, presque suffocant. Puis, il tourna lentement le dos et marcha vers la fenêtre.

« Fais comme tu veux, Mila. Mais rappelle-toi… je n’aime pas les erreurs. »

Le temps sembla s'étirer alors qu'elle se tenait là, un mélange de peur et de défi en elle. Mais une question persistait dans son esprit : qu'est-ce que Rafael cachait vraiment derrière ces règles ?... il part

il était doux tout à l'heure qu'est-ce qui a changé chez lui soudainement

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