Un écho d’une rêve évanoui

Titre :Échos d’un Rêve Évanoui

Soledad se tenait au bord du tapis de gymnastique, son cœur battant à tout rompre. Les rires des autres enfants résonnaient autour d’elle, mais elle se sentait à des années-lumière de leur insouciance. La gymnastique avait toujours été pour elle un refuge, un espace où elle pouvait s’exprimer sans crainte. Pourtant, cette joie, autrefois si vive, s’était estompée, remplacée par une pression qu’elle ne savait plus supporter.

« Allez, Soledad ! Tu peux le faire ! » lança Solène, sa meilleure amie, en exécutant un saut parfait qui lui valut des applaudissements.

Soledad forçait un sourire, mais son cœur se serrait. « Oui, bien sûr… »

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Solène, s’approchant après sa performance. Elle avait remarqué le regard perdu de Soledad.

Soledad détourna le regard, luttant pour ne pas laisser ses larmes perler. « C’est juste… j’ai l’impression de ne jamais être à la hauteur. »

« Ne dis pas ça ! » répondit Solène, la voix pleine d’encouragement. « Tu sais que chacune de nous a ses luttes. Regarde comme tu progresses ! »

« Mais je ne progresse plus, Solène, » murmura Soledad, ses mots chargés de tristesse. « Chaque fois que je m’élance, je ressens cette peur qui m’enchaîne. C’est comme si je perdais le contrôle. »

Solène la regarda avec compassion. « Tu es forte, Soledad. Tu as toujours été forte. Peut-être que tu te mets trop de pression. »

« Mais c’est tout ce que j’ai, » répondit Soledad, les larmes aux yeux. « La gymnastique était mon rêve, et maintenant, je ne peux même plus faire un salto sans trembler. Je me sens tellement… vide. »

Les échos des encouragements autour d’elles se mêlaient aux murmures des doutes qui assaillaient Soledad. Elle observa ses camarades, en pleine forme, tandis qu’elle se sentait comme une ombre, incapable de retrouver la lumière qui l’avait un jour guidée.

« Peut-être qu’il est temps de prendre une pause, » suggéra Solène doucement. « Parfois, il faut reculer pour mieux avancer. »

Soledad hocha la tête , mais au fond, elle savait que cela ne ferait qu’augmenter le vide qu’elle ressentait. La gymnastique avait été son évasion, et maintenant, elle se sentait perdue, comme si une partie d’elle-même s’était évanouie.

Soledad se tenait au bord du tapis, ses mains moites agrippant le bord. Le bruit des rires et des encouragements s’évanouissait, laissant place à un bourdonnement sourd dans ses oreilles. Chaque fois qu’elle levait les yeux, elle voyait les autres enfants, énergiques et confiants, exécutant des figures qu’elle avait autrefois maîtrisées. Un frisson d’angoisse lui parcourut le corps. Et si elle échouait encore ?

Elle ferma les yeux un instant, essayant de se concentrer, de retrouver ce sentiment de liberté qu’elle avait ressenti tant de fois. Mais à chaque pensée positive, un doute surgissait : « Tu n’y arriveras jamais. »

« Allez, Soledad ! » l’encouragea Solène, et cette voix résonna comme un écho lointain. Elle devait le faire pour elle, pour Solène, pour ne pas décevoir. Mais alors qu’elle s’élançait, une vague de peur la submergea, la paralysant. La salle tournait autour d’elle, et tout semblait s’assombrir.

Son cœur battait à tout rompre, chaque pulsation amplifiant la sensation d’étouffement. Elle devait s’arrêter. Mais il était déjà trop tard. La lumière s’évanouit, et tout devient noir .

1 minutes à près Soledad tomba dans les pommes

Solène couru pour la rejoindre et lui dit « si te plaît réveille toi ! Si te plaît » quant au autres il murmurent sur elle en disent que elle était faible et qu’elle était tombé dans le pomme juste à cause d’un petit saut

Soledad reprit conscience dans un endroit étriqué, la lumière blanche des néons lui agressant les yeux. Elle cligna des paupières, tentant de rassembler ses pensées. Où étais-je ? La panique s’empara d’elle à nouveau, mais elle entendit une voix familière .

« Soledad, tu es là ! » s’exclama Solène, visiblement soulagée.

En voyant le visage inquiet de son amie, Soledad sentit un poids dans sa poitrine. Pourquoi avait-elle eu peur de lui montrer sa vulnérabilité ? Elle voulait être forte, mais cette force semblait si loin d’elle.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? » murmura-t-elle, la voix tremblante.

« Tu t’es évanouie pendant l’entraînement. Je me suis tellement inquiétés, » répondit Solène, s’approchant davantage. Son regard était chargé d’une inquiétude palpable.

Soledad lutta pour se redresser, une lueur de détermination l’envahissant. Non, elle ne pouvait pas rester allongée comme ça. Elle devait montrer à Solène qu’elle était encore là, qu’elle n’abandonnerait pas. Avec un effort considérable, elle se leva lentement et, sans réfléchir, ouvrit les bras pour l’enlacer.

Mais au moment où leurs corps se rapprochaient, Solène recula brusquement, les yeux écarquillés. « Non ! » cria-t-elle, et elle tourna les talons, s’enfuyant hors de la chambre.

Soledad resta figée, son cœur se serrant à l’idée d’être rejetée. Pourquoi ? Pourquoi cette distance ? Elle se sentit sombrer à nouveau dans le désespoir, la tête lui tournant.

Dans le couloir, Solène s’appuya contre un mur, le cœur battant. Elle avait peur. La peur de voir Soledad souffrir à cause de la pression qu’elles s’étaient imposée. Elle se sentait responsable, comme si ses encouragements avaient contribué à la chute de son amie. Pourquoi n’avais-je pas vu à quel point elle était fragile ?

Le regard de Solène se perdit dans le vide. Elle voulait être forte pour Soledad, mais la réalité de la situation la submergeait. Elle ne savait pas comment gérer tout ça. La culpabilité la rongeait, et elle ne pouvait pas rester là, à faire face à la douleur de son amie

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