l'inconnue

Bien-sûr, il accordait une attention toute particulière à Rosemary, maîtresse de ces lieux et camarade d'enfance. Mais il faisait en sorte qu'elle ne nourrisse pas d'illusion : il ne l'épouserait au pas. Pas plus qu'elle ou qu'une autre.

-c'est fou ce que ces frères et lui pauvre être différents les uns des autres et pourtant tous séduisant.

- dommage qu'ils habitent si loin de la ville, dans cette ferme isolée. C'est impossible de leur rendre visite en disant « je passais par là et je me suis arrêtée ». On ne passe pas devant chez eux par hasard. On y va exprès.

Exact, et ainsi, la tranquillité était préservée. Avec l'un ou l'autre de ces frères, quand il se sentait d'humeur badine, Gabe allait en ville pour voir, comme il le disait en riant, quelle demoiselles attendait sa venue. Mais leur intimité n'avait toujours pas été préserver. À l'adolescence, alors que leur mère était toujours vivante, celle-ci affirmait avoir besoin d'un balai pour repousser les hordes de jeunes filles qui donnaient à la porte, demandant si tel ou tels frères était là.

Oh ! Ce souvenir lui donnait une incontrôlable envie de rire ! Il fallait qu'il cesse de feindre de dormir et rigole un bon coup.

Il s'apprêtait à repousser son chapeau quand une voix inconnue se joint aux trois autres. Il suspendu son geste et écouta.

Excusez-moi mes demoiselles, mais on m'a dit que je pourrais trouver GabeFoster ici .

Tiens, tiens… Pas un accent du coin. La nouvelle arrivante étais sans doute jeune. tTrèsjeune. De quoi avait-elle l'air ? Non. Mieux valait ne pas bouger et attendre la suite. L'accueil de Rosemary et ces amies serait sans amitié si la fille était jolie parce qu'elles verraient en elle une rivale.

Gagné. La visiteuse était certainement très mignonne, pour mériter un ton aussi rogue :

-qu'est-ce que vous lui voulez à Gabe ? Demandait Rosemary sèchement.

- j'aimerais lui parler affaires.

Affaires ? Quelles affaires pourrait-il bien traiter avec une inconnue ? Et d'ailleurs, il ne travaillait pas dans le domaine des affaires

- Gabe est là mais il se repose. Quand on le réveille, c'est un vrai ours. Si j'étais vous, je renoncerais à le voir.

La jeune femme ne répondit rien. Mauvais signe. Elle allait s'approcher de lui et le forcer à renoncer a sà délicieuse sieste. Exactement ! Il humait déjà un parfum fleuri, légèrement épice, qu'il n'avait jamais sentis au par avant. L'intruse s'approchait de lui. Le ponton de bois vibrait sous ses pas. Dans une seconde, elle s'adressait a lui.

Ça y étàit !

-pardonnez-moi, êtes-vous Gabe Foster ?

Il se redressait paresseusement sur un coude quand une secousse au bout de la canne à pêche capta toute son attention.

-bon sang de bonsoir ; s'exclama-t-il en bondissant comme un diable. Debout au bord du ponton, il agrippa la canne à deux mains. Le bouchon disparaissait très profondément dans l'eau verte

- c'est un gros, on dirait, fit l'inconnue

Rosemary, Darlene et ceily était déjà là , s'agitant comme des abeilles déranger dans leurs ruches .

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