Chapitre 7 : Le Cœur de la Tempête

Le bruit assourdissant de l’alarme résonnait à travers les couloirs de la Grande Tombe de Nazarick, envoyant une onde de choc parmi ses occupants. Les serviteurs et les gardes se mirent immédiatement en alerte, leurs sens aiguisés par des années de formation et de discipline.

Ainz, toujours dans la salle du trône, se leva d’un bond, ses orbites flamboyantes de colère et de perplexité.

— Qu’est-ce que cela signifie ? Qui ose troubler la paix de Nazarick ? rugit-il, sa voix résonnant dans la grande salle.

Albedo et Demiurge, alertés par l’alarme, apparurent à ses côtés en un instant, leur visage reflétant une préoccupation partagée.

— Ainz-sama, c’est impossible… Nos défenses sont imprenables, murmura Albedo, ses yeux dorés scrutant le cristal devant elle, à la recherche de la source du problème.

Demiurge, plus calme mais tout aussi concentré, analysait la situation.

— Cela pourrait être une diversion, ou un assaut d’une puissance que nous n’avons pas encore évaluée. Ainz-sama, ordonnez-nous vos directives.

Ainz serra les poings, son esprit tournant à toute allure. Il savait que le Roi Déchu était rusé, mais il ne s’attendait pas à une intrusion directe dans les murs mêmes de Nazarick.

— Vérifiez immédiatement les points d’accès et les lignes de défense. Mobilisez les troupes de renfort et assurez-vous que chaque Gardien reste à son poste. Nous ne pouvons permettre à l’ennemi de s’infiltrer plus profondément, ordonna-t-il avec autorité.

Albedo acquiesça avant de se tourner pour exécuter les ordres, tandis que Demiurge envoyait des ordres télépathiques à toutes les unités de Nazarick.

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Pendant ce temps, sur le champ de bataille extérieur, Cocytus continuait à repousser les vagues d’assaut de l’armée du Roi Déchu. Les assaillants semblaient sans fin, mais les forces de Nazarick tenaient bon, écrasant les ennemis sous la puissance de leur commandant implacable.

— Ils sont plus nombreux que prévu, mais ce ne sont que des fourmis sous mes pieds, grogna Cocytus en tranchant un autre adversaire en deux d’un coup puissant.

Shalltear, qui se trouvait non loin, observait la situation avec un mélange de plaisir et de frustration.

— C’est une bonne distraction, mais ce n’est pas assez pour nous arrêter. Ainz-sama ne devrait pas être dérangé par de telles vermines, murmura-t-elle en resserrant son emprise sur sa lance ensanglantée.

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À l’intérieur de la forêt, Aura et Mare continuaient leur tactique de guérilla, frappant les flancs ennemis avec des attaques rapides et précises. Les pièges qu’ils avaient placés faisaient des ravages, mais Mare sentit soudain une présence étrange dans l’air.

— Aura… tu sens ça ? demanda-t-il en fixant l’obscurité entre les arbres.

Aura fronça les sourcils, concentrée sur cette sensation désagréable qui grandissait.

— Oui… Quelque chose approche, et ce n’est pas humain. Reste sur tes gardes.

Ils n’eurent pas à attendre longtemps avant que la forêt autour d’eux ne se mette à vibrer sous le pas lourd de créatures monstrueuses. Des abominations tordues, des golems de chair et de métal, avançaient en masse, dégageant une aura de corruption.

— Alors, c’est ça leur véritable arme ? ricana Aura, bien que légèrement inquiète. Mare, prépare-toi à un combat acharné.

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Au poste de commandement ennemi, Pandora’s Actor menait son équipe avec une précision sans faille, semant la panique parmi les officiers ennemis. Mais une fois la confusion initiale passée, il réalisa que quelque chose ne tournait pas rond.

— Il n’y a pas de leader ici, murmura-t-il en parcourant les lieux. Ce n’est qu’un leurre.

Il envoya un message immédiat à Ainz, rapportant sa découverte.

— Ainz-sama, je crains que ceci ne soit qu’une diversion. Leur véritable commandant n’est pas ici.

Ainz reçut le message avec un sentiment croissant d’alarme. Si l’ennemi avait réussi à duper Pandora’s Actor, cela signifiait que quelque chose de bien plus grand était en jeu.

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De retour à Nazarick, Albedo et Demiurge avaient identifié la source de l’alarme : une brèche dans les défenses magiques de Nazarick. Une fissure imperceptible qui avait permis à des entités étrangères de pénétrer le sanctuaire.

— Comment ont-ils pu faire ça ? C’est impensable ! s’exclama Albedo, ses ailes tremblant de rage.

Demiurge, les yeux plissés, cherchait frénétiquement une explication.

— Ainz-sama, je crois que nous sommes face à un adversaire avec une connaissance intime de nos protections… Peut-être un traître ou quelqu’un de leur calibre.

Ainz fixa le cristal avec intensité, sa colère grandissant à mesure qu’il comprenait l’ampleur de la situation.

— Rassemblez toutes les forces disponibles et préparez-vous à défendre Nazarick à tout prix. Il est temps de montrer à cet ennemi ce qu’il en coûte de défier Ainz Ooal Gown.

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À cet instant, une explosion secoua les fondations mêmes de Nazarick. Le bruit était terrifiant, le sol tremblait sous l’impact. Des créatures d’ombre jaillirent de la brèche, se précipitant à l’intérieur des couloirs sacrés de la tombe.

Ainz invoqua immédiatement ses pouvoirs, prêt à anéantir toute menace qui s’approcherait de lui. Mais quelque chose de plus sombre et puissant se matérialisa devant lui. Une figure encapuchonnée, drapée dans des ténèbres palpables, émergea des ombres. L’air se fit plus lourd, chargé d’une malveillance ancienne.

— Qui es-tu pour oser défier Nazarick ? gronda Ainz, levant une main chargée de magie destructrice.

La silhouette ne répondit pas immédiatement, ses yeux rouges brillants perçant les ténèbres.

— Je suis celui qui ramènera l’équilibre dans ce monde corrompu, celui qui mettra fin à ton règne d’arrogance, Ainz Ooal Gown.

Ainz reconnut immédiatement la voix : c’était le Roi Déchu. Il n’était pas un simple adversaire, mais un être qui portait une haine profonde et ancienne. Un être prêt à tout pour détruire Nazarick.

La confrontation ultime était enfin arrivée. La tempête qu’Ainz avait préparée était sur le point de déferler sur Nazarick, mais cette fois, c’était lui qui était pris au cœur de la tourmente.

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Ce chapitre marque l’entrée du Roi Déchu dans Nazarick, renversant la situation en faveur de l’ennemi et posant les bases d’une confrontation décisive entre les deux puissances. La tension monte alors que les défenses de Nazarick sont compromises et que l’identité et la puissance de l’adversaire se révèlent.

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