Chapitre 4 : Le coup de foudre

Je me suis voulu de ne pas m’être mieux habillé pour aller dans ce salon de l’emploi, après avoir croisé le regard de cet homme. Vous savez, le fameux déclic dont je vous parlais plutôt, quand tu rencontres une personne pour la première fois et que tu sais que cette personne te plait ou pas.

Bien, quand mon regard a croisé celui de cet homme, je l’ai tout de suite ressenti ce déclic.

Je dois vous avouer que je n’avais jamais imaginé que je pourrais être attirer par les mecs plus âgés que moi, il faut dire qu’avant mon coma, je n’avais eu qu’un seul petit ami et lui, il avait à peu près le même âge que moi. Peut-être quelques mois de différences, pas plus et j’ai toujours cru que c’était le genre de types qui plaisait.

Mais quand j’ai vu cet homme me regarder debout derrière ce stand et me sourire de cette façon, je ne pouvais pas retenir le rythme de mon cœur. Il a ce côté mystérieux, intimidant de par sa stature et sa position, étant donné que l’autre à dit qu’il était le patron.

Et sans compter que le mec, il est beau comme un dieu.

j’attendais tellement pas grande chose de cette visite au salon que je n’ai fait aucun effort vestimentaire. Je porte juste un ensemble de jogging gris, mes écouteurs sans fils à l’oreille et mon téléphone dans la poche.

Moi : Sérieusement Laurence, tu exagère parfois . - Je me suis dit cela sur un ton dépité, tout en m'éloignant du stand de ce beau mec. Dès que je voyais que j’étais hors de son champ de vision, je me suis arrêté pour regarder la carte, chose que je n’avais pas osé faire devant eux. J’ai vu qu’il est écrit le nom de Marvin Tanguy, PDG de ImaginCom.

Je me suis précipitée pour enregistrer son numéro dans mon téléphone, avant de continuer ma petite tournée du salon.

Plusieurs fois, j’ai hésité à retourner devant son stand, je ne voulais pas qu’il se rendent compte de mon intérêt pour le boss, alors j’ai décidé de rentrer chez moi, après une heure passer dans le salon.

Je suis débout à l’arrêt de bus, les deux mains dans les poches et mes écouteurs à l’oreille. J’attend le bus qui est annoncé pour dans 5 minutes, je me suis appuyé sur le bord du petit troit de l’arrêt et je laisse mes yeux se balader tout autour de moi, ma musique à fond dans mes oreilles.

Tout à coup, une belle voiture de la marque Audit s'arrête à quelques pas de moi et se met à klaxonner. J’ai hésité à m’approcher, car je n’étais pas la seule personne débout à attendre le bus. Je ne connais pas beaucoup de personnes dans cette ville, alors j’étais persuadé que cela ne pouvait pas être pour moi.

Je suis surpris quand je vois la personne dans la voiture descendre la vitre et fait apparaître le bout de sa tête dehors en disant ;

Coucou, tu viens ?

A ma grande surprise, je me rends compte qu’il s’agit du même beau mec du stand, celui-ci qui ne décollait pas son regard de moi et qui m'avait fait de l'effet. D’un pas hésitant je me rapproche de lui, du côté passager, tout prenant mon téléphone dans ma poche pour stopper la musique.

Marvin : Monte, je te dépose. - L’homme me dit cela avec un grand sourire, j’ai encore un peu de mal à réagir, car une fois de plus, je me suis perdu dans ses beaux yeux et son sourire. Après quelques secondes dans les nuages, je me reprends.

Moi : Merci mais vous n’aviez pas besoin de vous déranger. - Je lui dis cela sur un ton timide après m’être montré du côté passager.

Marvin : Cela ne me dérange pas du tout. Je dois aller à une réunion et en passant par là, je t'ai vu alors, je me suis arrêté. - Je me suis tout de suite dit dans ma tête à ce moment-là, évidemment, je ne m’attendais pas non plus à ce qu'il quitte le salon uniquement pour me suivre.

Je me suis trouver un peu stupide d’imaginer pendant une seconde que cela pouvait être le cas, mais quel rêveur !

Marvin : C’est toujours mieux de le mettre, au cas où ! - L’homme me dit cela après s’être rapproché pour attacher ma ceinture que j’avais complètement oublié de mettre tellement je me sens nerveux en présence de ce beau mec, tout en me regardant dans les yeux et en me souriant.

Si j’avais encore des doutes sur le fait que cet homme me plait à en mourir, après ce qu’il vient de faire, tous s’étaient évaporés. Marvin me fait de l'effet, en sa présence, j’ai l’impression d’être insignifiant, j’ai les mains moites et les jambes tremblent, sans compter tous ses picotements qui envahi mon corps à chaque fois qu’il me regarde dans les yeux et me fait sourire.

Moi : Normalement, ce n'est pas très loin d’ici. - Je lui dis cela après lui avoir donné l’adresse de l’appartement où je loge, la voiture à déjà démarré il y a déjà une bonne minute.

Nous passons quelques secondes sans rien se dire, je pouvais le voir qui me jette de temps en temps quelques regards furtifs, et moi qui fait tout pour ne pas le regarder, laissant mon regard se concentrer sur la route.

Tout à coup, il se met à me poser des questions.

Marvin : Je pourrais te demander comment tu t’appelles ? - Mon cœur s’est mis à s'accélérer deux fois plus quand sa voix à retenti dans la voiture, je me retourne pour le regarder et répondre à sa question.

Moi : Oui, bien sûr. Je m’appelle Laurens Jean-Baptiste.

Marvin : Enchanté, Laurens. Tu as un très beau prénom. Je suppose que tu as dû voir mon nom dans la carte que je t'ai donnée? - Même la voix du mec est sexy et je sens toute chose à ce moment-là. Je me sens tout petit, alors que je ne suis pas si petit que ça. Je fais tout de même un mètre 70 et je pèse au moins 82 kilos, mais tout de même, il je me suis rendu compte qu’il est plus haut et plus musclé que moi. Il doit faire un mètre 80 et si je ne me trompe pas, il doit au moins faire 90 kilos de muscles.

Moi : Je suis de l'île de la Réunion, je viens d’arriver ici dans l’espoir de repartir à zéro. Je n’ai vraiment aucune expérience de travail, mais j’apprend vite. - Je lui dis tout cela après qu’il m'ait posé des questions sur d’où je venais et pour quelle raison  je suis à Lorient.

Marvin : Je suis déjà allé à la Réunion, j’avais beaucoup aimé. Il faut que tu passes au bureau demain matin, je serais là, tu n'as qu'à demander pour moi dès ton arrivée. Ca m’intéresserais beaucoup que tu devienne mon assistant. - Il me dit cela tout en déposant une main sur ma jambe, tout en me regardant droit dans les yeux, alors que nous sommes arrivés devant l’immeuble où se trouve mon appartement.

Et là, je me dis, est-ce que je me fais des idées où il est clairement en train de me faire des avances?

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