Chapitre 10

Lorsque Miguel a libéré ma queue de mon caleçon avec sa bouche, il a immédiatement commencé à le sucer, jouant avec sa langue de manière experte.

Malgré ses efforts, je ne ressentais aucune excitation. Je me suis rendu compte que c'était la personne de mon rêve qui m'attirait, et non simplement son apparence physique.

Mais dès que j'ai imaginé que c'était Vienne à la place de Miguel, mon membre est devenu instantanément rigide.

Voyant ma réaction, Miguel a intensifié ses efforts en exerçant davantage de pression. J'ai fermé les yeux et me suis laissé emporter par les sensations, visualisant Vienne en train de me procurer autant de plaisir. J'ai dirigé mes mains vers sa tête, puis dans ses cheveux, en enfonçant profondément mon membre dans sa bouche de plus en plus rapidement. La stimulation était incroyable. J'ai fini par atteindre un orgasme comme jamais auparavant. Cependant, une fois la jouissance passée, mon membre est redevenu mou, sachant que le visage recouvert de mon sperme n'était pas celui de Vienne. J'ai rêvé que ce serait lui, et la frustration m'est montée.

Miguel s'est levé en laissant un sourire satisfait sur son visage, et je lui ai généreusement donné sa récompense.

Après ça, je devins son habitué.  Miguel était un jeune homme intelligent, affirmant avoir quelqu'un qu'il aimait, mais se prostituant pour payer ses études. J'ai alors proposé de couvrir ses frais universitaires en échange de jouer un rôle dans nos ébats, en se faisant passer pour quelqu'un d'autre. Miguel a accepté avec empressement, devenant ainsi mon amant attitré et exclusif.

"Comment s'appelle le gars ?" me demanda-t-il la troisième fois qu'on se revoit. Faisant référence à Vienne.

"C'est Vienne."

"Quel nom horrible," déclara-t-il. Son commentaire commençait à m'agacer et je lui réponds sèchement : "Je ne te paie pas pour parler."

Il s'excusa et nous commençâmes.

Miguel portait un masque de lapin que j'avais acheté, laissant sa bouche à découvert pour qu'elle puisse jouer avec mon pénis. Je lui ai demandé de ne plus porter de sous-vêtements féminins. Si je voulais coucher avec une femme, j'aurais pu en contacter une. Ce que je voulais, c'était simplement son cul et sa bouche.

À partir de ce moment-là, nos ébats devinrent plus intenses, passant au-delà de simples fellations pour inclure la pénétration anale, ce qui fut une expérience incroyable.

Son petit trou était accueillant et chaud, s'ouvrant facilement à ma pénétration. Sa peau était brûlante sous mes mains tandis que ses gémissements remplissaient la pièce. Et le mien également pendant que son nom sortait de ma bouche. J'appelais le nom de celui que je désirais " Vienne... Vienne..." Je ne savais pas que le sexe avec un homme serait si bon. Mais dommage que ce n'était pas avec lui. Ça le sera encore plus si c'était lui.

"C'est toujours moi qui m'occupe de tout. Je ne m'en plains pas, mais si un jour vous couchez avec la personne que vous aimez, ce Vienne, il faudrait bien que vous preniez soin de lui", me confia Miguel avant de partir.

Miguel était parti, me laissant seul avec mes pensées et mes pulsions brûlantes. Je réfléchissais à ses paroles et plus j'y pensais, plus une sensation de désir envahissait mon être. À peine nos corps en sueur s'étaient-ils éloignés après notre étreinte brûlante avec Miguel, que je ressentais déjà le frisson électrique de l'excitation monter en moi.

Je sentais le feu du désir parcourir mon corps, me consumant de l'intérieur. L'image de Vienne dansait devant mes yeux, m'excitant encore plus. Je me voyais le caresser, l'explorer, le posséder toute entière.

Mon étreinte avec Miguel avait été torride, m'amenant à l'extase, mais ce n'était pas suffisant. J'avais besoin de plus, je voulais Vienne. Mon corps était déjà prêt à nouveau, l'envie de le toucher me dévorant de l'intérieur.

Je pouvais toujours rappeler Miguel pour qu'il revienne, assouvir mes désir mais je n'avais pas pu le faire. L'idée de retrouver Vienne me brûlait, me consumant de désir. Les plaisirs que nous pourrions partager, ses courbes que je pourrais caresser, son souffle que je pourrais goûter... Je voulais tout cela et plus encore. Et j'étais prêt à tout pour l'obtenir.

J'étais assis sur le bord de mon lit, plongé dans mes pensées les plus intimes. Ma main gauche a naturellement trouvé son chemin vers mon entrejambe, où mon pénis attendait déjà impatient. Je l'ai pris en main et j'ai commencé à le caresser, la sensation de plaisir montant lentement en moi.

Soudain, j'ai entendu sa voix suave murmurer à mon oreille : "Tristan, viens pour moi". Ses mots résonnaient dans ma tête, amplifiant encore plus mon désir. Mes mouvements se sont accélérés, laissant mon plaisir monter en crescendo jusqu'à l'explosion finale.

Mon sperme a jailli entre mes doigts, une explosion de plaisir que je n'aurais pu retenir plus longtemps. Les gouttes suintaient entre mes doigts, offrant une vision sensuelle de ma propre excitation. Je me suis allongé sur le lit, tout mon corps vibrait encore de cette intense jouissance. Dans un souffle, j'ai murmuré : "Je deviens vraiment fou."

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